Hors série : Quelques rapaces

Max : « Bonjour à tous ! Comme vous êtes des lecteurs assidus de mes aventures vous n’êtes pas sans savoir que Samuel et Léo ne sont mes élèves que pour ce site. En réalité ce sont mes cousins et nous sommes tous les trois des petizours naturalistes. »

Léo : « Nous inspectons le Pays des Zoisos pour vérifier que tout s’y passe bien. »

Samuel : « Et nous aimons beaucoup la nature et les zoisos 🙂 « 

Max : « Dans mes cours, vous venez d’étudier les pelotes de réjections des rapaces. Mais nous ne savons pas si vous connaissez les rapaces. »

Léo : « On se dit que vous pensez tout de suite aux aigles et peut-être aux vautours. »

Samuel : « Il n’y en a presque jamais dans la région. Quand un observateur en voit c’est toujours une observation exceptionnelle. »

Max : « Par contre il y a plusieurs espèces de rapaces facilement observables dans la région et il serait dommage de ne pas les connaître. C’est pour cela que nous nous associons tous les trois pour vous les faire découvrir. »

Léo : « Nous présenterons quelques rapaces très fréquents et d’autres un peu plus rares. »

Samuel : « Et comme nous avons la chance de parcourir un peu d’autres régions françaises de temps en temps, nous vous montrerons quelques espèces plus rares ici mais fréquentes ailleurs. »

Max : « Commençons par expliquer ce qu’est un rapace. »

Léo : « Moi ! Moi ! »

Max : « Léo, nous ne sommes pas en classe ici 🙂 « 

Léo : « Je sais bien Max 🙂 Les rapaces forment un groupe qui n’en est pas vraiment un. On regroupe sous ce terme tous les zoisos ayant un bec crochu et des griffes longues et pointues appelées serres. Ces zoisos ont tous une excellente vue et, ce qui est plus rare chez les zoisos, un très bon odorat. »

Samuel : « Les Rapaces comprennent en fait deux groupes : les Rapaces diurnes et les Rapaces nocturnes. Certains dits nocturnes sont diurnes mais ce n’est pas grave 🙂 « 

Léo : « Les Rapaces diurnes comprennent deux sous-groupes que les scientifiques appellent ordres. Il y a l’ordre des Accipitriformes et l’ordre des Falconiformes. »

Samuel : « Les Rapaces nocturnes ne comprennent qu’un seul ordre : les Strigiformes. »

Max : « Commençons par les Rapaces diurnes. »

RAPACES DIURNES 1 : LES ACCIPITRIFORMES.

Léo : « Cet ordre comprend tous les rapaces ressemblant plus ou moins à l’épervier d’Europe dont le nom scientifique est Accipiter nissus. Accipiter a donné Accipitriformes c’est à dire à forme d’Accipiter. Mais à quoi ressemble un épervier ? Voici la réponse. »

Épervier d’Europe (Accipiter nissus, Linnaeus 1758)

Épervier d’Europe (Accipiter nissus, Linnaeus 1758)

Max : « On le le voit pas bien là. Peut-être qu’avec les photographies suivantes vous le verrez mieux… »

Épervier d’Europe (Accipiter nissus, Linnaeus 1758)

Épervier d’Europe (Accipiter nissus, Linnaeus 1758)

Léo : « Il n’est pas très fréquent l’épervier d’Europe. Il me semble que l’Accipitriforme le plus fréquent dans le secteur est la buse variable. »

Samuel : « Comme son nom l’indique, la buse variable est variable 🙂 Son plumage est plus ou moins clair… »

Buse variable (Buteo buteo, Linnaeus 1758)

Léo : « La zone blanche sur la poitrine est assez caractéristique. »

Max : « Comme l’a dit Samuel plus haut, la buse variable est plus ou moins claire. Il existe même une forme dite claire 🙂 Avec les deux photographies suivantes vous verrez la différence entre la forme brune et la forme claire. »

Buse variable (Buteo buteo, Linnaeus 1758) Forme brune

Buse variable (Buteo buteo, Linnaeus 1758) Forme claire

Léo : « Si vous observez attentivement l’individu de forme claire, à droite, vous verrez son œil bleuté. Çela indique que c’est un jeune. Il n’a que quelques mois cet individu. »

Samuel : « La buse variable est vraiment très belle en vol… »

Buse variable (Buteo buteo, Linnaeus 1758)

Buse variable (Buteo buteo, Linnaeus 1758)

Buse variable (Buteo buteo, Linnaeus 1758)

Buse variable (Buteo buteo, Linnaeus 1758)

Buse variable (Buteo buteo, Linnaeus 1758)

Buse variable (Buteo buteo, Linnaeus 1758)

Max : « Pour terminer avec les buses variables, nous voudrions vous montrer un petit. C’était l’année dernière. Il était sorti du nid quelques jours plus tôt 🙂 »

Buse variable (Buteo buteo, Linnaeus 1758)

Buse variable (Buteo buteo, Linnaeus 1758)

Samuel : « Comme tous les petits, il était affamé. Les petits zoisos font tous la même chose pour demander de la nourriture à leurs parents : ils paillent en agitant les ailes. C’est beaucoup plus impressionnant quand c’est une jeune buse variable que lorsque c’est une petite mésange. »

Max : « Vous vous souvenez les petites cigognes qui piaillaient en agitant les ailes ? »

Léo : « Oui Max. Mais les cigognes ne sont pas des rapaces. »

Max : « Oups, pardon… Passons aux busards. Ils ne sont pas très fréquents par ici. Ils ont tous besoins de grands espaces ouverts comme des champs, des prairies… bordés d’arbres. Il y a le busard Saint-Martin… »

Busard Saint-Martin (Circus cyanus, Linnaeus 1766) Mâle adulte

Max : « Le busard Saint-Martin mâle adulte est gris avec la pointe des ailes noires. Le dessous des ailes est clair avec juste un liseré noir sur le bord de fuite. »

Samuel : « Le bord de fuite est la bordure arrière de l’aile. On voit peut-être sur les photographies suivantes… »

Busard Saint-Martin (Circus cyanus, Linnaeus 1766) Mâle adulte

Busard Saint-Martin (Circus cyanus, Linnaeus 1766) Mâle adulte

Max : « Nous venons de vous présenter le mâle adulte. La femelle est plutôt marron. Les jeunes aussi d’ailleurs. Nous avons eu la chance d’en observer une dans la région. Malheureusement il pleuvait alors les photographies ne sont vraiment pas très belles… »

Busard Saint-Martin (Circus cyanus, Linnaeus 1766) Femelle adulte

Busard Saint-Martin (Circus cyanus, Linnaeus 1766) Femelle adulte

Léo : « Passons à un autre rapace très très rare en Île de France. Samuel, toi qui notes tout dans tes fiches, que peux-tu nous dire au sujet du busard cendré ? »

Samuel : « Il y a une dizaine d’observation par an ces dernières années dans la région. Surtout au moment des migrations. J’en déduis que ce sont surtout des zoisos de passage. »

Max : « Ils n’habitent pas ici les busards cendrés. Les seuls que nous ayons vus étaient en Charente-Maritime. Mais même là-bas ils ne sont pas très fréquents. »

Léo : « Encore des photographies moches 🙂 « 

Busard cendré (Circus pygargus, Linnaeus 1758) Mâle adulte

Busard cendré (Circus pygargus, Linnaeus 1758) Mâle adulte

Max : « C’est encore un busard gris. Il y a plus de noir au bout des ailes que chez le Saint-Martin et le dessous de l’aile est marqué de deux bandes noires bien visibles. »

Busard cendré (Circus pygargus, Linnaeus 1758)

Busard cendré (Circus pygargus, Linnaeus 1758)

Samuel : « Les femelles et les jeunes ressemblent énormément aux femelles et jeunes busard Saint-Martin. Il n’y a que les spécialistes qui peuvent les distinguer avec certitude. »

Max : « Nous, nous n’avons jamais vu de femelles ou de jeunes. »

Léo : « Il existe une troisième espèce de busard : le busard des roseaux. Très rare en Île de France il n’est en général que de passage lors des migrations. »

Max : « Mais nous l’observons très fréquemment en Charente-Maritime. »

Busard des roseaux (Circus aeruginosus, Linnaeus, 1758) Mâle adulte

Busard des roseaux (Circus aeruginosus, Linnaeus, 1758) Femelle adulte

Léo : « Le premier individu est un mâle adulte. Le second… Je dirais que c’est une femelle. Les jeunes ressemblent souvent aux femelles chez les zoisos. »

Busard des roseaux (Circus aeruginosus, Linnaeus, 1758)

Max : « Pour celui-ci, il n’y a pas de difficultés. Il est marron avec le dessus de la tête et une mentonnière beige. C’est un juvénile. »

Léo : « Un zoiso est fait pour voler. Alors regardons ces busards des roseaux en vol… »

Busard des roseaux (Circus aeruginosus, Linnaeus, 1758) Femelle adulte

Busard des roseaux (Circus aeruginosus, Linnaeus, 1758) Femelle adulte

Busard des roseaux (Circus aeruginosus, Linnaeus, 1758) Mâle adulte

Busard des roseaux (Circus aeruginosus, Linnaeus, 1758) Mâle adulte

Samuel : « Voilà pour les busards. Il existe bien le busard pâle mais nous ne l’avons jamais observé. Il y a une dizaine d’individus qui ont été observés en Île de France dans la base de données de la Ligue de Protection des Oiseaux. »

Max : « Nous sommes membres de la Ligue de Protection des Oiseaux nous ! A jour de nos cotisations et abonnés à Oiseau Mag et Ornitho 🙂 « 

Léo : « Oui Maxou 🙂 Passons au milan noir. C’est un très beau zoiso assez fréquent dans la région. Mais pas en ville… »

Milan noir (Milvus migrans, Boddaert, 1783)

Max : « Il est beau n’est ce pas ? »

Milan noir (Milvus migrans, Boddaert, 1783)

Samuel : « Là, il y a toute la famille. Le papa, la maman et quatre petits. Nous avions repéré le nid grâce aux allers-retours des parents pour nourrir la couvée mais nous ne nous sommes jamais approchés pour ne pas les déranger. Il arrive que des parents abandonnent leur nid si des humains s’approchent trop près. N’approchez jamais des nids. Observez de loin avec des jumelles mais n’approchez pas. »

Léo : « Voici un petit quelques jours plus tard… »

Milan noir (Milvus migrans, Boddaert, 1783)

Milan noir (Milvus migrans, Boddaert, 1783)

Léo : « Il crie pour demander de la nourriture à ses parents 🙂 « 

Max : « Comme nous l’avons déjà dit, les zoisos sont faits pour voler alors passons aux milans noirs en vol… »

Milan noir (Milvus migrans, Boddaert, 1783)

Milan noir (Milvus migrans, Boddaert, 1783)

Milan noir (Milvus migrans, Boddaert, 1783)

Milan noir (Milvus migrans, Boddaert, 1783)

Samuel : « Comme vous pouvez le voir, le milan noir est un bon pêcheur. »

Léo : « Il est, quand l’occasion se présente, piscivore. »

Max : « Il arrive donc qu’on retrouve des arrêtes ou des vertèbres de poissons dans des pelotes de régurgitation. C’est rare mais cela arrive. »

Samuel : « Il existe un rapace presque uniquement piscivore : le balbuzard pêcheur. Nous en avons déjà vu en Île de France mais il n’y en a pas beaucoup dans notre secteur. Ils s’observent plus dans le sud de la région. »

Léo : « Ils y nidifient chaque année. »

Max : « Tiens, ça me fait penser… Tous les Rapaces que nous vous avons présentés jusqu’à présent appartiennent à la même famille : les Accipitridés. Vous reconnaissez Accipiter qui est le nom de genre de l’épervier. Comme le buses, les busards et les milans ressemblent aux éperviers, ils ont été placés dans la même famille. Le balbuzard pêcheur est un eu différent alors il a été placé dans une autre famille : les Pandionidés. C’est sa famille. La famille de Pandion haliaetus, Linnaeus, 1758. Je ferai un bilan à la fin de cet article. »

Léo : « Continuons avec la famille des Accipitridés. La bondrée apivore… »

Bondrée apivore (Pernis apivorus, Linnaeus, 1758)

Bondrée apivore (Pernis apivorus, Linnaeus, 1758)

Samuel : « Ce rapace est un peu particulier puisqu’il se nourrit presque exclusivement de larves de guêpes. C’est d’ailleurs ce que signifie apivore. Apis signifie abeille et voro, je mange, je dévore. Bon d’accord, on dit apivore même si elle mange des guêpes. On dit bien une bondrée. Elle n’est présente que l’été en Europe. Le reste de l’année elle migre en Afrique. »

Léo : « La bondrée apivore s’observe plus facilement quand elle a ses petits. Elle prend plus de risques pour se montrer car elle cherche de la nourriture. »

Max : « Malheureusement, la raréfaction des insectes à cause de l’utilisation massive d’insecticides provoque la disparition progressive des bondrées… »

Léo : « Reste, le plus grand des rapaces ! Le plus majestueux ! »

Samuel : « Nous avons eu la chance de l’apercevoir dans les Alpes ! Il est passé en planant à une dizaine de mètres au-dessus de nous ! J’entends encore le sifflement qu’il a fait en passant. »

Max : « Le gypaète barbu ! »

Gypaète barbu (Gypaetus barbatus, Linnaeus 1758)

Gypaète barbu (Gypaetus barbatus, Linnaeus 1758)

Max : « Je vous l’accorde, les photographies ne sont pas terribles. Si vous n’êtes pas contents, trouvez-vous un gypaète et photographiez-le ! »

Léo : « Maaax ! »

Max : « Je rigooole 🙂 »

Samuel : « Je propose de terminer cet ordre de rapaces diurnes par une énigme. »

Max : « C’est notre cher bonome qui a vu ce rapace un jour il y a quelques années. Nous nous savons pas qui c’est ! »

Un rapace inconnu

Max : « Nous l’avons présenté à un ornithologue qui nous a dit qu’il pensait que c’était un pygargue vocifer mais c’est pas possible ! Il a le cou et la tête blanche le pygargue vocifer. »

Léo : « Vous avez remarqué qu’il a des lacets aux pattes ce rapace. C’est un zoiso domestique ! Pfff ! »

Max : « Laissez les zoisos dans la nature s’il vous plaît. Ne les enfermez pas. »

Samuel : « Passons à l’autre ordre de rapaces diurnes. Les Falconiformes. Du genre Falco attribué aux faucons. »

RAPACES DIURNES 2 : LES FALCONIFORMES.

Max : « Tout le monde connaît le faucon pèlerin, le zoiso le plus rapide du monde… »

Léo : « Il y en a en Île de France. Quelques couples.. A Saint-Ouen, à l’église Saint-Sulpice à Paris… Il y en a même un qui a été observé aux Quatre-Chemins 🙂 « 

Max : « Nous en avons vu uniquement en Bretagne. Les falaises constituent son habitat naturel. Les grands cheminées d’usines, les façades des grandes églises… lui rappellent ces falaises. »

Samuel : « Mais le faucon le plus fréquent ici est le faucon crécerelle. Un bien beau zoiso 🙂 »

Faucon crécerelle (Falco tinnunculus, Linnaeus, 1758) Femelle adulte

Faucon crécerelle (Falco tinnunculus, Linnaeus, 1758) Femelle adulte

Faucon crécerelle (Falco tinnunculus, Linnaeus, 1758) Mâle adulte

Faucon crécerelle (Falco tinnunculus, Linnaeus, 1758) Mâle adulte

Léo : « Par un mystère de la langue française on dit un faucon crécerelle mais une crécerelle. »

Samuel : « Le mâle a la tête grise et une seule barre noire vers le bout de la queue. »

Max : « La femelle a la tête marron et sa queue a plusieurs barres sombres. »

Léo : « La crécerelle a la particularité de voler sur place pour repérer ses proies. Comme elle se nourrit beaucoup de mulot, on dit qu’elle mulote quand elle vole sur place. »

Faucon crécerelle (Falco tinnunculus, Linnaeus, 1758) Mâle adulte

Faucon crécerelle (Falco tinnunculus, Linnaeus, 1758) Mâle adulte

Max : « En vol c’est un très beau zoiso… »

Faucon crécerelle (Falco tinnunculus, Linnaeus, 1758)
Faucon crécerelle (Falco tinnunculus, Linnaeus, 1758) Mâle adulte

Léo : « Le deuxième faucon, par ordre d’abondance dans la région, est le faucon hobereau. Un couple s’est reproduit à quelques kilomètres de chez nous il y a peu. Un autre dans l’un des endroits que nous affectionnons particulièrement pour l’observation des zoisos. »

Faucon hobereau (Falco subbuteo, Linnaeus, 1758)

Faucon hobereau (Falco subbuteo, Linnaeus, 1758)

Faucon hobereau (Falco subbuteo, Linnaeus, 1758)

Faucon hobereau (Falco subbuteo, Linnaeus, 1758)

RAPACES NOCTURNE : STRIGIFORMES.

Léo : « Ils sont forcément plus difficiles à observer puisque, pour la plupart, ils sont nocturnes. »

Max : « Mais avec un peu de patience, de chance et de connaissances il est possible d’en observer quand même. »

Samuel : « Nous connaissons bien un couple de chouettes hulottes qui habitent dans un parc forestier situé non loin de chez nous. »

Chouette hulotte (Strix aluco, Linnaeus, 1758)

Chouette hulotte (Strix aluco, Linnaeus, 1758)

Chouette hulotte (Strix aluco, Linnaeus, 1758)

Chouette hulotte (Strix aluco, Linnaeus, 1758)

Léo : « Les rapaces nocturnes ont la face plate. je ne sais pas comment c’est possible mais ça leur permet d’avoir une meilleure ouïe. Leurs plumes ont une structure particulière qui fait qu’ils ne font presque aucun bruit en volant. Leur grands yeux leur donne une excellente vision nocturne. Autant dire que ce sont de prédateurs nocturnes redoutables. »

Max : « Dans un autre parc forestier assez proche également, on nous a signalé un dortoir de hiboux moyens-ducs… »

Hibou moyen-duc (Asio otus, Linnaeus, 1758)

Hibou moyen-duc (Asio otus, Linnaeus, 1758)
Hibou moyen-duc (Asio otus, Linnaeus, 1758)

Samuel : « Quand nous avons découvert ce dortoir, nous avons ramassé quelques pelotes et nous les avons disséquées. Vous pouvez retrouver notre travail dans un article du Blog de Max. Je vous donne le lien juste en-dessous. »

C’est ici le lien 🙂

Max : « Vous pouvez lire tout mon blog si vous voulez. C’est gratuit 🙂 Et vous mourrez moins bête 🙂 Il est très bien le Blog de Max. On y apprends des tas de choses fort savantes sur la nature 🙂 « 

Léo :  » 🙂 Continuons avec les rapaces nocturnes. Il y a un hibou diurne 🙂 Le hibou des marais. De plus en plus rare en Île de France nous avons eu la chance de l’observer en Charente-Maritime. »

Hibou des marais (Asio flammeus, Pontoppidon, 1763)

Hibou des marais (Asio flammeus, Pontoppidon, 1763)

Hibou des marais (Asio flammeus, Pontoppidon, 1763)

Hibou des marais (Asio flammeus, Pontoppidon, 1763)

Hibou des marais (Asio flammeus, Pontoppidon, 1763)

Max : « Les trois espèces que nous venons de voir appartiennent à la famille des Strigidés. »

Léo : « C’est compliqué de définir une famille. Je ne comprends pas toujours moi. »

Samuel : « Quelques fois les scientifiques ne sont pas tous d’accord entre eux. »

Max : « Il y a une autre famille de Strigiformes : les Tytonidés. C’est la famille de la chouette effraie également appelée effraie des clochers ou dame blanche. Nous n’avons jamais vu d’adultes. Par contre nous avons vu eux 🙂 « 

Effraie des clochers (Tyto alba, Scopoli, 1769)

Effraie des clochers (Tyto alba, Scopoli, 1769)

Effraie des clochers (Tyto alba, Scopoli, 1769)

Léo : « Ne sont-ils pas adorables ? »

Samuel : « Ce sont des poussins 🙂 Trois petites boules de plumes âgés d’une dizaine de jour… »

Max : « Petites, petites… Elles sont plus grandes que nous ces petites boules de plumes 🙂 Là aussi nous avons recueilli des pelotes de régurgitation et nous savons que les petits, et leurs parents, se nourrissent surtout de campagnols des champs. »

Léo : « Voilà, nous vous avons présentés tous les rapaces que nous avons eu l’occasion de croiser au cours de nos aventures naturalistes. Il nous reste bien d’autres espèces à découvrir mais nous sommes très heureux à chaque fois que nous rencontrons l’une de celles-ci 🙂 »

Max : « Avant de vous laisser je voudrais faire le point sur ce que nous venons de voir. »

Samuel : « Bonne idée cousin Max. »

Max : « Je pense qu’un tableau serait le bienvenu… »

Max : « Voilà 🙂 J’espère que vous avez tout compris 🙂 « 

Samuel : « Et que vous avez passé un agréable moment en notre compagnie et celle des beaux rapaces. »

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