Nous avons étudié les phénomènes qui provoquent les séismes. Vous allez maintenant chercher vous-mêmes dans quelles régions du monde les séismes ont lieu puis vous présenterez le résultats de vos recherches sous la forme d’une carte de répartition mondiale des séismes.
Vous avez déjà réalisé une carte sous savez donc qu’il faut indiquer :
– les continents (en noir) ;
– les océans (en bleu) ;
– les lignes imaginaires (en vert) ;
– la rose des vents ;
Vous n’oublierez ni le titre ni la légende.
A cela vous devrez indiquer la localisation des séismes. Deux manières de faire : soit vous faites simple et vous n’utilisez qu’une seule couleur pour tous les séismes. Soit vous affinez vos recherches et vous indiquez la profondeur des séismes grâce à une code couleur.
Au verso de votre carte vous rédigerez un petit texte de quelques lignes pour expliquer où les séismes se produisent. Je vous conseille de comparer la carte que vous venez de réalisez avec la carte des reliefs terrestres. Cela pourrait peut-être vous aider…
C’est à vous de travailler maintenant ! Amusez-vous bien !
Aujourd’hui je voudrais vous parler des planisphère. Vous savez tous ce que c’est je suppose. Un planisphère est une représentation plane de la surface terrestre. Un planisphère représente donc la surface d’une sphère sur une surface plane. Et ça c’est compliqué. Vous ne comprenez pas pourquoi c’est compliqué ? Épluchez une orange en un seul morceau puis essayez de le poser à plat. Ce n’est pas possible. L’épluchure va se déchirer et elle ne sera jamais vraiment plate. Pourtant il y a des planisphère. Comment cela est-il possible et quels sont les problèmes qui se posent quand on les réalise ?
Je vais commencer par vous réexpliquer le problème de façon un peu plus scientifique qu’avec une peau d’orange. Puis, je vous montrerai quelques astuces pour minimiser les problèmes. Enfin je vous montrerai quelques représentations du monde qui ne manquerons pas de vous perturber 🙂 Je pense qu’à la fin de cet article votre vision du monde aura changé. Mais trêve de bavardages. Au travail !
Commençons donc par nous repérer sur la Terre. Mais la Terre bien ronde. Pour cela, il faut des coordonnées.
Il y a la latitude qui est définie par rapport à l’équateur. Pour cela, les cartographes ont défini des parallèles. Un parallèle est une ligne imaginaire parallèle à l’équateur. La latitude permet de se repérer vers le nord ou vers le sud.
Il y a également la longitude qui est définie par rapport au méridien de Greenwich. C’est une ville située dans la banlieue de Londres. La ligne qui correspond à la longitude est le méridien. Un méridien est une ligne imaginaire qui passe par les pôles.
Un image vous aiderait probablement.
Vous voyez que les parallèles sont parallèles. La distance qui en sépare deux est toujours la même, tout autour de la Terre.
Vous voyez aussi que les méridiens se rejoignent aux pôles. La distance qui en sépare deux diminue de l’équateur au pôle.
Pourtant, sur un planisphère, les méridiens sont parallèles. Regardez…
Vous voyez le problème ? Non ? Sur le planisphère, plus on se déplace vers un pôle, plus la distance en longitude est exagérée. Regardez bien la représentation de la sphère. Aux pôles, les méridiens se retrouvent en un point. Sur le planisphère ce point est étiré et il est aussi long que l’équateur ! Ce qui veut dire que sur le planisphère, plus on va vers le pôle, plus les pays sont agrandis.
Voici une petite animation qui montre les différents pays du monde avec des tailles un peu plus réalistes.
Une carte statique…
Une petite animation pour vous amuser à faire bouger les pays…
Voilà donc pour le problème. Voyons maintenant comment essayer de s’en tirer. Je vais faire court. Les cartographes ont essayé des tas de méthodes pour avoir un planisphère valable. On parle de projections. Il y en a des tas. Je vous laisse les découvrir ici :
Celle que nous utilisons le plus est la projection de Mercator du nom du cartographe qui l’a proposée le premier. Elle est loin d’être parfaite. Mais il faut s’en contenter.
Une autre façon de régler le problème de la représentation d’une sphère sur un plan est de modifier l’angle de vue. Vous avez compris que ce qui est au centre de la carte est mieux représenté que ce qui est loin. Ce la veut dire que si on place la Russie au centre de la carte elle aura une taille proche de sa taille correcte et ce seront les autres pays qui seront déformés. Évidemment cela change la représentation de la Terre mais il faut s’y habituer. Notre planisphère habituel n’est qu’une vision de la Terre parmi d’autres. Elle place la France, dans la zone de la feuille, du document, que le regard parcours en premier. En gros, nos planisphères habituels placent la France au centre du monde.
Allons aux États-Unis. Vous vous doutez qu’ils vont mettre les U.S.A. au centre du monde. Ils pensent toujours qu’ils sont le centre du monde… Voilà ce que ça donne…
Imaginez un élève australien. Face à ce planisphère, il sera un peu perdu. Son pays est situé en bas à gauche. Pfff !!! Voici donc le planisphère qu’il utilise lui.
Non ! Il n’est pas à l’envers !!! La Terre est une sphère qui se déplace dans l’Univers. Elle n’a pas de haut, de bas, de droite ou de gauche. Ces dimensions n’existent que parce que nous les définissons. Le planisphère utilisé par un australien est tout aussi juste que les nôtres. On plutôt, il n’est pas plus faux 🙂
On peut aussi imaginer le monde vu par un manchot de Terre Adélie. Son planisphère ressemblera à ça.
C’est lui le manchot d’Adélie. Là, il vient de découvrir le planisphère vue de France 🙂
Pour terminer voici le monde vu par un poisson marin. Pour lui, les continents ne sont pas intéressants.
Vous remarquerez aisément que tous les océans n’en forment en fait qu’un seul !
Voilà pour cette petite réflexion sur les représentations du monde. J’espère que vous avez compris que notre vision du monde n’en est qu’une parmi des tas d’autres et que, concrètement, il faut toujours orienter votre planisphère ou votre carte en indiquant au moins le nord. Et non, le nord n’est pas toujours vers le haut.
Max : « Nous continuons avec les calculs et l’utilisation d’une barre d’échelle. Cette fois nous cherchons la taille réelle d’un spermatozoïde. Voici le document. »
Léo : « Facile ! Il faut mesurer la barre d’échelle et le spermatozoïde au tableau. »
Samuel : « J’y vais. Alors… La barre d’échelle mesure… 8 cm. Elle représente 0,003 mm. C’est plus simple de le mettre en micromètres. »
Samuel : « Ça fait donc 3 μm ».
Léo : « Le spermatozoïde… Pas facile à mesurer lui…. J’obtiens… 140 cm. »
Samuel : « Je fais le tableau de proportionnalité ! »
Samuel : « Alors le produit en croix maintenant…
x = (140 x 3) / 8 = 52,5 μm. »
Samuel : « Je peux maintenant dire que le spermatozoïde a une longueur d’environ 52 μm. »
Max : « Bravo Samuel. Nous connaissons maintenant les tailles d’un ovule humain et d’un spermatozoïde humain. Nous pouvons compléter la fiche d’activité et faire la leçon. »
Aujourd’hui je vais vous montrer comment on trouve la taille réelle d’un objet à partir d’une barre d’échelle. C’est un petit calcul qui fait appel à des notions de mathématiques que vous devez maîtriser (conversions et proportionnalité).
Voici le document qui va nous servir de point de départ.
Le but de l’exercice est de trouver le diamètre réel de cet ovule. Comme c’est observé au microscope l’ovule est agrandi sur cette photographie. La taille réelle est forcément très petite.
Pour les calculs je vais prendre les valeurs que j’ai mesurées au tableau en vidéo-projetant la photographie.
Au tableau, la barre d’échelle mesure 12 cm. Cette barre d’échelle représente 50 µm.
Au tableau, le diamètre mesuré est de 50 cm. La valeur réelle est inconnue. Je l’appelle donc X.
J’effectue le produit en croix.
X = (50 cm x 50 μm) / 12 cm
X = 208,333 μm
Le diamètre réel de cet ovule est donc d’environ 210 µm.
Voilà 🙂 Rien de difficile là-dedans mais il faut être rigoureux et noter toutes les étapes du calcul pour ne pas faire d’erreurs. Jetez un œil à vos fiches de mathématiques. Ça peut vous aider.
Bonjour à tous ! En géologie, nous avons parfois besoin de connaissances en géographie. Je vous propose un petit exercice qui va vous permettre de réviser un peu quelques données fondamentales de géographie physiques. Pour cela vous aller réaliser une carte du monde. Voici le fond de carte.
1. En noir, placer les continents ou régions suivants : Amérique du sud ; Amérique du nord ; Groenland ; Europe ; Asie ; Afrique ; Indonésie ; Australie ; Antarctique.
2. En bleu, placer les noms des océans : océan atlantique, océan pacifique, océan indien ; océan arctique ; océan antarctique
3. Représenter en marron, les chaînes de montagnes suivantes (vous pouvez faire plus foncées les montagnes les plus hautes) : Appalaches, Montagnes rocheuses, Cordillère des Andes, Alpes, Atlas, Caucase, Himalaya. N’oubliez d’écrire les noms de ces chaînes de montagnes.
4. Indiquez par des petits triangles les plus hauts sommets de chaque continents. Ce sont : Kilimandjaro, Mont McKinley, Aconcagua, Mont Vinson, Mont Everest, Mont-Blanc.
5. Représentez en bleu les fosses océaniques. Vous pouvez vous aider de ce document.
6. Représenter en rouge les dorsales océaniques. Là aussi je vous aide un peu 🙂
7. N’oubliez de nommer les lignes continues et pointillées qui figurent sur le fond de carte. Ce sont des lignes imaginaires importantes (équateur, tropiques et cercles polaires).
N’OUBLIEZ PAS DE FAIRE LA LÉGENDE EN BAS DE LA CARTE !!!
Vous pouvez colorier si vous le voulez mais si vous le faites, faites le proprement. Travaillez bien ! J’aimerais pouvoir mettre vos travaux dans mon site 🙂
Cette jolie carte peut vous aider un peu.
Si vous aimez la géographie vous pourrez vous amuser ici : jeux de géographie.
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max. »
Max : « Bonjour mes petits. Lors de la dernière séance j’ai répondu à une interrogation de Samuel au sujet des vibrations qui sont la manifestations des tremblements de terre. Je vous ai donc parlé des ondes sismiques. Avez-vous fait le résumé que je vous avais demandé ? »
Samuel : « Bien sûr monsieur Max ! »
Léo : « Moi aussi ! »
Max : « Votre travail est toujours fait et il est toujours de qualité. Voyons cela… »
Max : « C’est très bien tout ça. Bravo mes petits 🙂 Je vais reprendre ce que vous avez écrit pour la leçon. Prenez vos cahiers et notez. »
II. LES ONDES SISMIQUES.
Une onde est un déplacement d’énergie sans déplacement de matière. Les ondes sismiques sont des vibrations du sol. Il existe trois types d’ondes sismiques qui ne se déplacent pas à la même vitesse. Les ondes sismiques sont émises à partir d’un point appelé foyer du séisme.
Les ondes sismiques se déplacent dans toutes les directions de l’espace. Elles s’atténuent en fonction du temps et de la distance au foyer.
Le foyer d’un séisme est le point d’origine d’un séisme.
Max : « Avez-vous des questions ? »
Samuel : « Puis-je résumer ce que nous avons vu monsieur Max ? »
Max : « Bien sûr Samuel. C’est un bon moyen de savoir si tu as compris. »
Samuel : « Il faut remettre dans l’ordre chronologique. Tout commence au foyer du séisme. Je ne sais pas ce qu’il s’y passe mais d’un seul coup, il émet des ondes sismiques. Ces ondes se déplacent dans toutes les directions de l’espace mais elles s’atténuent en fonction du temps et de la distance au foyer. Quand elles arrivent à la surface de la Terre, elles font vibrer le sol et si elles sont encore assez fortes elles ont des conséquences comme les dégâts aux constructions humaines, des sans abris, des blessés et des morts, des modifications du paysages et parfois des tsunamis. »
Max : « C’est ça Samuel. Tu as bien compris. »
Léo : « Il reste des problèmes à résoudre quand même ! Dans tous les modèles d’ondes que vous nous avez montré il y a quelque chose qui donne de l’énergie au départ de l’onde. Et puis on ne sait toujours pas quel lien il y a entre les failles et les séismes. »
Max : « Bonnes remarques Léo 🙂 Nous allons commencer par étudier les failles. Mais nous le ferons la prochaine fois. »
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »
Max : « Bonjour mes petits. Nous commençons par le petit rappel. Tiens, si je le faisais sous la forme d’une interrogation orale ? Au hasard… Léo ! »
Léo : « Oui monsieur Max. »
Max : « As-tu appris ta leçon ? »
Léo : « Bien sûr monsieur Max ! »
Max : « Vérifions cela. Quelles sont les manifestations des séismes ? »
Léo : « Lors d’un tremblement de terre la terre tremble. Les vibrations durent de quelques secondes à quelques minutes et elles touchent une région plus ou moins étendue. »
Max : « Très bien. Quelles peuvent être les conséquences d’un séisme ? »
Léo : « Les conséquences d’un séismes peuvent être des dégâts aux constructions humaines, des sans-abris voire des blessés et des morts, des modifications du paysage et parfois des tsunamis. Il peut aussi y avoir des failles même si je ne sais pas encore ce que c’est. »
Max : « C’est très bien Léo. 20/20 ! Tu peux retourner à ta place. Nous allons commencer. »
Samuel : « Monsieur Max, puis-je poser une question ? »
Max : « Bien sûr Samuel. Répondre aux questions de mes élèves est ce que je préfère dans mon métier d’enseignant. »
Samuel : « Merci monsieur Max. Ce n’est pas vraiment une question. Dans la leçon, nous avons écrit que la terre tremble. Il y a des vibrations. Je vous ai entendu parler d’ondes sismiques. Je ne comprends pas bien ce que c’est une onde. »
Max : « Oui… Une onde… Je vais essayer de vous expliquer cela simplement. J’avais prévu de voir cela rapidement mais je m’adapte. »
Samuel : « Merci monsieur Max. »
Max : « Vous connaissez déjà les ondes mais vous ne le savez pas. Prenons un exemple simple. »
Léo : « C’est une onde ? J’aurais dit une vague moi. »
Max : « Une vague est une onde. »
Samuel : « La surface de l’eau monte et descend puis monte et descend… »
Léo : « Oui mais ça s’arrête au bout d’un moment. »
Max : « Première caractéristique d’une onde : elle s’atténue avec le temps. »
Samuel : « Elle s’atténue ? Qu’est ce que ça veut dire ? »
Max : « Disons qu’elle diminue. Autre exemple. »
Léo : « Oui, on voit bien l’onde. »
Samuel : « Elle rebondit un peu sur le bord… »
Max : « Oui Samuel. Notez le bien. Cela nous sera utile plus tard. Vous voyez bien que cette onde s’atténue en fonction du temps. »
Samuel : « Il me semble qu’elle s’atténue également en fonction de la distance parcourue. Plus on s’éloigne du point où elle a été créée, plus elle est faible. »
Max : « C’est exact Samuel. Commencez-vous à comprendre ? »
Samuel : « Oui monsieur Max. Une onde c’est un peu comme un déplacement vers le haut et le bas qui se déplace dans toutes les directions. »
Max : « C’est très bien Samuel mais il faut essayer de comprendre ce qui se déplace. Regardez ce petit film anodin. »
Léo : « On voit bien que les ondes s’atténuent en fonction de la distance au point d’impact. »
Max : « C’est vrai mais observez bien le bouchon. »
Samuel : « Il ne bouge pas ! »
Léo : « En fait si ! Mais il avance puis revient à sa place ! »
Samuel : « Donc lui ne se déplace pas. L’onde se déplace mais pas le bouchon. J’en déduis que l’eau non plus. »
Max : « Bonne déduction Samuel 🙂 Effectivement, une onde est un déplacement d’énergie sans déplacement de matière. C’est un peu compliqué mais je pense que vous pouvez comprendre. »
Léo : « Si nous revenons aux séismes cela veut dire que la terre tremble comme la surface de l’eau. Ce sont les ondes sismiques. Elles aussi s’atténuent avec la distance et le temps monsieur Max ? »
Max : « Oui Léo. Cela explique que le séisme n’est pas ressenti partout sur Terre. Mais il peut être enregistré quand même avec des appareils très précis. »
Samuel : « A chaque tremblement de terre toute la Terre tremble alors ? »
Max : « Oui mais il n’y a que dans une région plus ou moins étendue où les vibrations sont ressenties. »
Léo : « Je comprends mieux les dégâts ! Si le collège bouge de bas en haut puis de haut en bas pendant plusieurs secondes il finit tout cassé ! »
Max : « Ces ondes dites transversales ne sont pas les plus dangereuses. »
Léo : « Il y a différents types d’ondes ? »
Max : « Oui. Illustrons cela avec un ressort. Dans la vidéo qui suit il n’y a que deux types d’ondes qui sont illustrés. Je vous montrerais le troisième type ensuite. »
Max : « Je pense que ce petit film est suffisamment clair. Je vous montre des animations des trois types d’ondes sismiques. »
Max : « Ces ondes ne se déplacent pas à la même vitesse. Les plus rapides sont les ondes P. Le P signifie ‘premières’ parce que ce sont les premières à arriver. Les ondes S arrivent en second. Puis il y a les ondes L appelées ondes de Love ou Rayleigh. Ce sont les plus dangereuses pour les bâtiments. »
Léo : « Ben oui ! En plus elles arrivent après les autres qui ont déjà fragilisé les constructions. »
Max : « Je répète que ces différents types d’ondes ne se déplacent pas à la même vitesse. Plus on se trouve loin du point de départ du séisme, plus l’écart entre les arrivées des ondes sera important. Voici ce que donne un enregistrement d’ondes sismiques par un sismographe. »
Léo : « Mais il y a trois tremblements de terre alors ! »
Max : « Non Léo. Un tel enregistrement a été réalisé loin du point de départ des ondes. Le tremblement de terre n’a donc pas été ressenti là où se trouve le sismographe. »
Samuel : « Monsieur Max. Comment appelle t-on le point d’origine des ondes sismiques ? »
Max : « C’est le foyer Samuel. Le foyer est le point d’origine du séisme. »
Samuel : « Alors si j’ai bien tout compris, le séisme commence au foyer qui envoie des ondes sismiques dans toutes les directions de l’espace. Ces ondes s’atténuent en fonction du temps et de la distance au foyer et quand elles arrivent à la surface elles provoquent le tremblement de terre. »
Max : « C’est ça 🙂 Mes petits, je suis désolé de vous dire que cette séance est terminée. Pour la prochaine fois vous allez me faire un petit résumé de cet article. Pour cela vous noterez sur une feuille ce qui vous semble le plus important dans cet article. Cela ne doit pas dépasser 10 lignes. »
Max : « Bonjour à tous. Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »
Max : « Bonjour mes petits 🙂 Léo, peux-tu nous rappeler ce que vous avez fait lors de la séance précédente ? »
Léo : « Bien sûr que je peux 🙂 Nous avons étudié des articles de journaux qui parlaient de tremblements de terre. Nous devions trouver les manifestations et les conséquences des séismes. »
Max : « C’est bien ça. Samuel, as-tu retenu les manifestations des séismes ? »
Samuel : « Ce n’est pas très difficile. Je répète ce qu’à dit Léo lors de la séance précédente. Lors d’un séisme la terre tremble. Il y a des secousses qui durent de quelques secondes à quelques minutes. Ces secousses se produisent dans des régions plus ou moins étendues. »
Max : « Parfait 🙂 Léo, les conséquences possibles ? »
Léo : « Je vais répéter ce que Samuel a dit 🙂 Les conséquences possibles d’un tremblement de terre sont des dégâts aux constructions humaines, des blessés et/ou des morts et des sans-abris, des modifications du paysage et des tsunamis. »
Max : « C’est excellent 🙂 Il ne nous reste plus qu’à noter tout cela dans le cahier. Prenez vos stylos et notez. »
LES SÉISMES
Quels sont les manifestations et les conséquences d’un séisme ?
I. MANIFESTATIONS ET CONSÉQUENCES D’UN SÉISME.
Lors d’un tremblement de terre la terre tremble. Les vibrations durent de quelques secondes à quelques minutes et peuvent être ressenties jusqu’à plusieurs centaines de kilomètres.
Les séismes peuvent provoquer :
– des dégâts aux constructions humaines ;
– des blessés et des morts et des sans-abris ;
– des modifications du paysage (failles ou mouvements de terrains) ;
– des tsunamis.
Max : « Bien, si vous n’avez pas de questions vous pouvez rangez vos affaires. »
Léo : « J’ai une question moi monsieur Max ! »
Max : « Je t’écoute Léo.
Léo : « Les articles parlent de magnitude et d’échelle de Richter. Vous pouvez nous expliquer s’il vous plaît ? »
Max : « Bonne question Léo. Je répondrai à ta question lors d’une prochaine séance. »
Samuel : « Et l’épicentre monsieur Max ? Vous expliquerez l’épicentre ? »
Max : « Je l’expliquerai aussi Samuel. Pas d’autres questions ? »
Léo : « Non monsieur Max. »
Samuel : « Moi non plus. »
Max : « Alors rangez vos affaires et allez vous dégourdir les pattes en récréation. Au revoir mes petits. »
Une faille est une cassure d’une couche de roche en deux blocs qui se déplacent l’un par rapport à l’autre.
L’épicentre d’un séisme est la zone où les dégâts ont été les plus importants.
L’intensité d’un séisme en un point est l’estimation des dégâts en ce point. Elle se mesure sur l’échelle E.M.S. 98 graduée de 1 à 12.
Le foyer d’un séisme est un point, situé en profondeur, d’où partent les ondes sismiques.
La magnitude d’un séisme renseigne sur l’énergie libérée lors d’un séisme. Elle se mesure sur l’échelle de Richter.
Les fosses océaniques sont des dépression allongées et étroites en bordure de continents ou d’arcs insulaires.
Les dorsales océaniques sont des montagnes allongées qui s’étirent sur 80 000 km au fond des océans. (On y observe un important volcanisme effusif).
Une nuée ardente est un nuage de gaz et de cendres qui dévale les pentes du volcan à haute vitesse. Au départ, une nuée ardente peut dépasser 500 km/h et 500°C.
Une éruption volcanique est l’émission de produits volcanique (gaz, cendres et laves) à partir d’un centre éruptif.
Un panache éruptif est constitué de cendres projetées verticalement par des gaz à haute vitesse.
Un magma est un mélange de liquide (roche fondue), de solides et de gaz à haute température.
La structure microlithique est caractéristique d’une roche volcanique. Une roche a structure microlithique est composée de cristaux visibles à l’œil nu, d’une matrice contenant des microcristaux.
Une structure grenue est la structure d’une roche magmatique constituée uniquement de cristaux.
La lithosphère est la couche la plus superficielle de la Terre. Elle est froide et cassante. Elle comprend la croûte et le manteau lithosphérique. La lithosphère repose sur l’asthénosphère.
L’asthénosphère est une couche solide, légèrement molle et chaude. Elle s’étend entre 100 et 700 km de profondeur.
La reproduction asexuée est la capacité qu’à un individu à se reproduire seul.
Un clone est un ensemble d’individus qui sont génétiquement identiques.
Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde.
Un individu fécond est un individu qui peut avoir une descendance.
Un individu stérile est un individu qui ne peut pas avoir de descendance.
Un individu hybride est un individu obtenu par croisement de deux espèces. Il est généralement stérile.
Un gamète est une cellule reproductrice.
Une gonade est un organe qui produit les gamètes.
La fécondation est la rencontre suivie de la fusion d’un ovule et d’un spermatozoïde. Elle donne naissance à une cellule-œuf à l’origine d’un nouvel individu.
Une espèce ovipare est une espèce dont les femelles pondent des œufs.
Une espèce vivipare est une espèce dont les petits viennent au monde entièrement formés.
Max : « Bonjour à tous ! enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »
Max : « Samuel, peux-tu faire le petit rappel ? »
Samuel : « Je peux monsieur Max ! Nous avons vu qu’il existe deux principaux types de volcans. Les volcans explosifs, dits volcans gris, explosent. Ils libérent brutalement de grandes quantités de gaz et de cendres sous forme de nuées ardentes et de panaches éruptifs. Ils émettent également un peu de lave visqueuse, qui coule mal. »
Max : « Merci Samuel. Léo va prendre la suite. »
Léo : « Oui monsieur Max. Il y a aussi les volcans effusifs dits volcans rouges. Ils émettent de grandes quantités de lave fluide sous forme de fontaines de lave et de coulées de laves. Il y a aussi des gaz et des cendres mais moins. »
Max : « Très bien ! Bravo à tous les deux ! Encore un fois vous connaissez parfaitement vos leçons. »
Léo : « Monsieur Max, j’ai une question ! Comment expliquer la différence entre ces deux types de volcans ?«
Max : « C’est une très bonne question Léo. Mais vous connaissez déjà la réponse. Elle est dans la leçon que vous avez si bien récitée. »
Samuel : « J’ai une hypothèse ! Et si c’était à cause de la viscosité de la lave ? Si la lave est fluide les gaz peuvent remonter facilement et l’éruption est calme. On dit qu’elle est effusive. Alors que si la lave est très visqueuse les gaz ont du mal à sortir. Ils s’accumulent et quand il y en a beaucoup ils sortent de façon brutale et ça explose. Boum le volcan ! »
Max : « Samuel, tu viens de proposer une hypothèse et ses conséquences vérifiables. Comment pourrions-nous vérifier cette hypothèse ? »
Samuel et Léo : « En faisant un modèle ! »
Max : « Oui, un modèle en deux parties. L’une pour les éruptions effusives, l’autre pour les éruptions explosives. Je vous montre ça. Commençons par le modèle éruption effusive… »
Léo : « Là c’est de la purée qui représente de la lave visqueuse. Les gaz du cachet représentent encore les gaz volcaniques. »
Max : « Oui Léo. Bien, maintenant vous allez prendre une feuille, la présenter comme pour une évaluation puis vous rédigerez la démarche de modélisation que nous venons de suivre. N’oubliez pas d’indiquer, dans le protocole, à quoi correspondent les différents éléments de nos modèles dans la réalité. Et vous aurez la réponse à la question de Léo. Au travail ! »