LA REPRODUCTION ASEXUÉE

Max : « Bonjour à tous ! enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires ! »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Quel plaisir de vous retrouver 🙂 »

Léo : « Le plaisir est partagé monsieur Max 🙂 Dites, nous avons terminé une partie du programme. Qu’allons-nous faire maintenant ? »

Max : « De la biologie. Savez-vous quelles sont les deux fonctions d’un organisme vivant ? »

Samuel : « Je sais ! Je sais ! Un être vivant se nourrit et se reproduit. »

Léo : « Il y a donc la fonction de nutrition et la fonction de reproduction. »

Max : « C’est ça 🙂 La nutrition permet à l’individu de rester en vie et la fonction de reproduction permet à l’espèce à laquelle il appartient de prospérer. Nous pouvons ajouter la fonction de relation. Nous en parlerons un peu. »

Léo : « Je sais pourquoi vous dites ça ! Nous avons déjà étudié la fonction de nutrition. Je suppose que nous allons maintenant aborder la fonction de reproduction. »

Max : « Tu supposes bien Léo. Commençons par la reproduction asexuée. »

Léo : « La reproduction asexuée ? C’est quoi ? »

Max : « La reproduction asexuée ? Vous ne connaissez pas ? La reproduction asexuée est la capacité qu’à un être vivant à se reproduire seul. »

Samuel : « Tout seul ? Sans partenaire ? »

Max : « Oui Samuel. Avez-vous des exemples ? »

Léo : « Mmmmm… Les unicellulaires se reproduisent par multiplication cellulaire. Un individu en donne deux. Il est tout seul au début et il s’est reproduit. C’est la reproduction asexuée ? »

Max : « Oui Léo. La multiplication cellulaire des organismes unicellulaires est bien un mode de reproduction asexuée. »

Samuel : « Il y a les végétaux ! En voulant entretenir la plante de ma chambre, j’ai cassé un morceau de tige. Comme je ne savais pas quoi en faire, je l’ai mis dans l’eau. Des racines ont poussé sur la tige. J’ai donc une autre plante 🙂 « 

Max : « Samuel, tu as fait une bouture sans le savoir. »

Léo : « Une bouture ? »

Max : « Oui Léo. Le bouturage est l’obtention d’un nouvel individu à partir d’un morceau de plante sur lequel vont se développer des racines. »

Léo : « Moi aussi j’ai fait des boutures alors ! J’avais une plante qui poussait tout en hauteur. Elle touchait le plafond. Alors un jour je l’ai coupée et j’ai mis les morceaux dans l’eau. Il y a des racines maintenant. »

Max : « Vous devriez me montrer des photographies. »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max. »

Samuel et son pothos

Le morceau cassé
Une bouture ayant des racines.

Léo et ses boutures de Dracaena marginata

Les racines

Samuel : « Monsieur Max, ce n’est pas très naturel ça. »

Max : « C’est vrai même si le bouturage se produit parfois naturellement. Le marcottage est plus fréquent dans la nature. »

Léo : « Le marcottage ? »

Max : « Le marcottage est un mode de reproduction asexuée dans lequel une partie de la plante développe des racines puis se sépare de la plante mère. L’exemple classique est le fraisier qui se reproduit rapidement de cette façon. »

Stolons du fraisier

Samuel : « Ah oui ! De petites plantes se développent sur une tige rampante et ensuite elles se séparent. »

Max : « C’est ça 🙂 Cette technique est utilisée par les jardiniers pour multiplier des plantes. Ils plient une tige pour qu’elle passe sous terre. Des racines se développent sur la tige puis ils séparent la nouvelle plante de la plante mère. »

Léo : « Alors chez les végétaux il existe plusieurs méthodes de reproduction asexuée. Mais chez les animaux ? »

Samuel : « On peut faire des boutures avec les animaux ? »

Léo : « Je vais te couper une patte et la mettre dans l’eau. Un nouveau Samuel va pousser 🙂 »

Max : « Cela ne fonctionnerait pas avec notre cher Samuel 🙂 Mais il existe un petit ver qui supporte d’être coupé en deux. »

Léo : « Les vers de terre ? »

Max : « Ah non ! Surtout pas ! Je ne veux pas vous voir couper des vers de terre en deux ! Pauvres lombrics ! Vous obtiendriez deux morceaux morts ! Non, pas les vers de terre. Mais la planaire peut le faire. Regardez. »

Samuel : « C’est impressionnant ! »

Max : « Les hydres bourgeonnent pour donner d’autres individus. »

Léo : « Elles bourgeonnent ? »

Max : « Oui Léo. Regarde. »

Max : « Chez les méduses, on parle de strobilation ou stobilisation. Elle fait suite à la reproduction sexuée. Il y a un stade fixé, appelé strobile, qui se fragmente pour donner des tas de petites méduses. »

Max :  » Passons à la parthénogenèse. »

Léo : « Qu’est ce que c’est ? »

Max : « C’est la reproduction à partir d’un ovule non fécondé. La parthénogenèse a été étudiée par Charles Bonnet en 1770 chez les pucerons. »

Samuel : « Une femelle peut donner des petits toute seule ? »

Max : « C’est le principe de la reproduction asexuée Samuel 🙂 »

Léo : « Monsieur Max, je sais que les lézards peuvent détacher leur queue si un prédateur les attrapent. Après la queue repousse. C’est de la reproduction asexuée ? »

Max : « Je parlerais plutôt de régénération. La régénération est la capacité pour un organisme de reconstituer une partie qui a été détruite. Le lézard qui reconstitue sa queue, une étoile de mer qui voit un bras repousser… »

Samuel : « L’axolotl peut régénérer une patte ! »

Axolltl (Ambystoma mexicanum, Shaw et Nodder, 1798)

Max : « Oui l’axolotl peut régénérer une patte 🙂 La salamandre peut régénérer des tas d’organes. »

Léo : « Vous nous avez montré des bébés salamandres tachetées lors d’une sortie ! »

Max : « Je préfère ne pas en parler. Les Amphibiens sont protégés dans la région 🙂 »

Léo : « D’accord monsieur Max. »

Max : « Et si nous notions une leçon ? »

Samuel : « Nous sommes prêts ! »

LA REPRODUCTION ASEXUÉE

La reproduction asexuée est la capacité qu’a un individu de se reproduire seul.

I. CHEZ LES UNICELLULAIRES.

Un être vivant unicellulaire est un être vivant constitué d’une seule cellule. Les unicellulaires se reproduisent principalement par multiplication cellulaire au cours de laquelle un individu en donne deux identiques.

II. CHEZ LES VÉGÉTAUX.

Il existe plusieurs mode de reproduction asexuée chez les végétaux : à partir de stolons, de rhizomes, de tubercules… L’humain peut également multiplier les certains végétaux par reproduction asexuée par bouturage ou marcottage.

III. CHEZ LES ANIMAUX.

L’hydre ou les anémones de mer peuvent se reproduire par bourgeonnement. Les méduses ont recours à la strobilisation.

D’autres animaux ont la capacité de régénération. La régénération est la capacité à reconstituer un organe ou un membre perdu. C’est le cas chez les étoiles de mer, les lézards, l’axolotl…

D’autres animaux peuvent se reproduire à partir d’ovules non fécondés. Il s’agit alors de parthénogenèse.

IV. CONCLUSION.

La multiplication asexuée est un moyen rapide pour coloniser un milieu. Il est inutile de rechercher un partenaire. La plupart du temps, l’individu nouvellement formé est déjà bien développé. De plus, si l’individu parent était bien adapté au milieu, ses descendants le seront eux aussi.

Dans tous les cas, aussi bien chez les unicellulaires que chez les animaux et les végétaux, la multiplication asexuée donne naissance à des individus identiques entre eux. Tous les individus obtenus forment un clone c’est-à-dire un groupe d’individu génétiquement identiques.

Max : « Il y aurait d’autres choses à dire mais il faut savoir s’arrêter. Je vous ajoute juste un petit document sur la reproduction asexuée des végétaux. »

Max : « Avez-vous des questions ? »

Samuel et Léo : « Non monsieur Max. »

Max : « Il nous reste quelques minutes. Rangez vos affaires sagement et je vous passe une petite vidéo. »

Léo : « Merci monsieur Max ! »

Max : « Filez vous aérer un peu. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Séance suivante

4 réflexions au sujet de « LA REPRODUCTION ASEXUÉE »

  1. Bonjour max,
    Parmis les organes que la salamandre peux régénérer,la tête en fait elle partie? Sinon ton site est génial pour mieux comprendre les cours👍🏽

    1. Bonjour Nathan et merci 🙂
      Non, la salamandre ne peut pas régénérer sa tête. Une patte à la rigueur mais pas la tête…
      Travaille bien 🙂

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