Max : « Bonjour mes petits. Asseyez vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max. »
Max : « Bonjour bonjour 🙂 Le petit rappel, qui veut faire le petit rappel ? »
Samuel et Léo : « Moi monsieur Max ! Moi ! »
Max : « Quel dilemme ! Qui vais-je choisir ? … Samuel. Léo je t’interrogerai plus tard. »
Samuel : « Merci monsieur Max. Lors de la dernière séance nous avons vu l’infection bactérienne. Ou plutôt LES infections bactériennes. Les bactéries entrent dans le corps. Certaines sont à l’origine d’infections locales. D’autres colonisent tout l’organisme. Elles provoquent des infections généralisées appelées septicémies. D’autres encore restent sur place mais libèrent des toxines. Elles donnent des toxémies. »
Max : « Très bien Samuel. Aujourd’hui nous allons étudier l’infection virale. »
Léo : « Monsieur Max, vous nous avez dit que les virus n’étaient pas vraiment des cellules. Pourriez-vous nous en dire plus s’il vous plaît ? »
Max : « C’est prévu Léo 🙂 Voici un document qui vous montre vaguement la structure d’un virus. Les virus sont très nombreux et peuvent avoir de multiples formes. »
Léo : « Donc il n’y a ni membrane ni cytoplasme. »
Samuel : « Monsieur Max, qu’est ce que l’A.R.N. ? »
Max : « L’une des molécules qui peut porter l’information génétique. »
Samuel : « Comme l’A.D.N. alors. Il y a donc une information génétique dans une capside et parfois une enveloppe autour. »
Max : « Exact Sam. La capside est généralement constituée de quelques protéines et a souvent une forme géométrique. Voici un virus qui me plaît beaucoup. Il s’agit d’un bactériophage qui s’attaque à des bactéries. »
![]() Photographies de bactériophages T4 observés au microscope éléctronique |
![]() Schéma d’un bactériophage T4 |
Léo : « Rholala il est beau ce virus ! On dirait qu’il a des pattes 🙂 «
Samuel : « Monsieur Max, il est écrit nm sur le schéma. Pourriez-vous me rappeler ce que ça veut dire ? S’il vous plaît ? »
Max : « Oui Samuel. Cela se lit nanomètre. Nano est le préfixe qui indique la milliardième partie du mètre. »
Léo : « Donc le bactériophage T4 mesure environ 200 nm c’est-à-dire 200 milliardièmes de mètres ou encore 200 millionièmes de millimètres… »
Samuel : « Autant dire qu’il est très très petit ! »
Léo : « Et ce genre de petits machins peut tuer un être vivant ? »
Max : « Oui Léo. Le bactériophage s’attaque à des bactéries mais le virus de la grippe humaine, lui, peut tuer un être humain. »
Samuel : « Vous allez nous expliquer ? »
Max : « Non, vous allez trouver tout seul. Voici un document qui explique le cycle de vie du bactériophage T4. A vous de rédiger le texte qui le décrit. »
Léo : « Monsieur Max, c’est écrit en anglais ! »
Max : « Il me semble que vous avez des cours d’anglais dans ce collège ! Et depuis près de 4 ans ! Débrouillez-vous ! »
Samuel : « Léo, il y a déjà tout le commentaire 😉 «
Max : « Au travail mes petits ! »
Samuel et Léo : « Monsieur Max ! On a fini ! »
Max : « Déjà ? Bravo mes petits 🙂 Montrez moi ça… Oui, c’est très bien. »
Léo : « Monsieur Max, le virus ne fait rien tout seul ? »
Max : « Et non ! Il utilise la cellule à son bénéfice. »
Samuel : « Mais c’est un parasite alors ! »
Max : « Exact ! On dit que les virus sont des parasites cellulaires. Retenez bien cela : les virus utilisent la cellule qu’ils infectent pour se multiplier. Avez-vous bien compris ? «
Samuel et Léo : « Oui monsieur Max. »
Léo : « Mais la cellule infectée meurt ! »
Max : « Ce qui explique la maladie ! Chaque cellule infectée peut produire des dizaines voire des centaines de nouveaux virus qui vont infecter d’autres cellules et ainsi de suite… »
Léo : « Oulala ! Je comprends mieux pourquoi on est tout faible quand on a la grippe ! On a des milliers de cellules qui meurent ! »
Max : « Et si trop de cellules meurent, l’individu meurt. »
Samuel : « Il faudra expliquer pourquoi on ne meurt pas à chaque fois qu’on est malade alors ! »
Max : « Dans le prochain chapitre Samuel. Pour terminer la séance je vais vous montrer quelques variations de l’infection virale. Voici le document. »
Max : « Bien. Nous voyons dans la partie gauche du document que la production de nouveaux virus n’entraîne pas toujours la mort de la cellule infectée. Ce qui est pire pour l’organisme, puisque toutes les cellules infectées produisent des virus en continue. La propagation de l’infection est généralement très rapide et de ce fait difficile à combattre. Au milieu nous voyons que l’information génétique du virus peut s’intégrer à l’A.D.N. de la cellule infectée. Parfois il ne se passe rien. La cellule porteuse de l’information génétique virale est légèrement modifiée. Si elle se multiplie, les cellules filles seront elles aussi porteuses de l’information génétique virale. La troisième partie du document montre que dans certains cas, il faut un événement extérieur pour que l’information génétique virale s’exprime. »
Samuel : « Et je suppose que tout ça peut se mélanger. »
Max : « Oui Samuel. Mais retenez que… »
Samuel et Léo : « les virus sont des parasites cellulaires qui utilisent les cellules qu’ils infectent pour se multiplier ! »
Max : « Bravo mes petits ! Vous avez bien mérité votre récréation. »
Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »
Max : « Amusez vous bien mes petits 🙂 «