Obstruction totale des voies aériennes

Max : « Bonjour à tous ! Aujourd’hui nous accueillons Jules, petitours formateur de la croix rouge. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Jules ! Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Jules va nous présenter un geste qui sauve et ce n’est pas rien. Soyez attentifs. « 

Jules : « Je vais vous expliquer comment réagir face à une obstruction totale des voies aériennes. C’est quand on avale de travers 🙂 Mais alors vraiment de travers. « 

Max : « Merci Jules. Mais avant cela il me faut vous faire un petit rappel. Nous avons étudié l’anatomie de l’appareil respiratoire et celle de l’appareil digestif. Vous savez donc qu’au niveau de la gorge il y a un carrefour : c’est le pharynx. Il reçoit ce qui vient de la cavité nasale et de la cavité buccale et se prolonge vers la trachée ou l’œsophage. Un schéma vous aidera à comprendre. »

Dessin de l’anatomie du pharynx (Source : Société canadienne du cancer)

Max : « Vous voyez bien le carrefour. Ce qui descend de la bouche ou du nez peut aller dans la trachée ou dans l’œsophage. Normalement l’air va dans la trachée et les aliments, l’eau et la salive vont dans l’œsophage. C’est l’épiglotte qui permet d’orienter ce qui passe vers l’un ou l’autre des tuyaux. Une petite vidéo vous permettra de mieux visualiser. »

Léo : « Ah oui ! On voit bien l’épiglotte qui se penche en arrière pour boucher la trachée. »

Samuel : « Ce qu’on avale passe forcément dans l’œsophage alors ! »

Jules : « Pas toujours mes petits. Il arrive qu’un aliment s’engage dans la trachée malgré l’épiglotte. Cela se produit très rarement mais il faut savoir réagir. »

Max : « Je précise que les fausses routes sont plus fréquentes quand on parle en mangeant. »

Léo : « Monsieur Jules comment sait-on que quelqu’un fait vraiment une fausse-route ? »

Jules : « Les symptômes de la fausse-route sont très faciles à reconnaître. La personne est en état d’asphyxie c’est-à-dire qu’elle ne parvient plus à respirer. Elle ne peut plus parler ni tousser. En général elle panique et porte les mains à la gorge. Il faut réagir très rapidement. La première chose à faire est la technique des 5 claques. »

Léo : « Il faut mettre des claques à une personne qui s’étouffe ? »

Jules : « Des claques dans le dos entre les omoplates avec le talon de la main ouverte. Il ne faut pas hésiter à frapper fort. N’oubliez pas que la personne est en train de s’asphyxier. »

Max : « Jules, aurais-tu une vidéo avant de mettre nos élèves en atelier ? »

Jules : « Bien sûr Max. »

Jules : « Si cette technique ne fonctionne pas il faut enchaîner avec la manœuvre de Heimlich. Je vous montre. »

Max : « Je pense qu’il est temps de passer aux ateliers. Jules, je te confie mes élèves. »

Un peu plus tard…

Jules : « Mes petits vous vous en sortez très bien. Vous devriez réagir rapidement et efficacement en cas de besoin. N’oubliez pas de prévenir les secours dès le début de l’alerte si vous le pouvez. Je vous distribue une fiche qui reprend ce que vous avez vu. Vous pourrez réviser. »

Samuel et Léo : « Merci monsieur Jules ! »

Obstruction totale des voies aériennes

Max : « Mes petits je suis fier vous. Vous avez été attentifs et appliqués. Vous méritez votre récréation. »

Samuel et Léo : « Merci monsieur Max ! Au revoir monsieur Jules ! Au revoir monsieur Jules ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Séance suivante

Le neurone

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires ! »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits 🙂 Qui veut faire un petit rappel synthétique ? »

Léo : « Synthétique ? Ça veut dire condensé ça. Je veux bien essayer. »

Max : « Je t’écoute Léo. »

Léo : « Nos organes des sens perçoivent des stimulus. Ils les transforment en messages nerveux sensitifs qui sont envoyés aux centres nerveux par des nerfs moteurs. Les centres nerveux analysent ces informations et élaborent un message nerveux moteurs qui est envoyé aux organes moteurs par des nerfs moteurs. Les organes moteurs effectuent la réponse motrice. Hoplà ! »

Max : « Bravo Léo ! Samuel, pourrais-tu faire le schéma ? »

Samuel : « Bien sûr monsieur Max ! J’y vais de ce pas ! »

Schéma du stimulus à la réponse motrice

Max : « Apparemment vous avez des acquis solides en ce qui concerne la première partie de ce chapitre. Nous pouvons continuer. Rappelez moi de quoi est constitué un organe ? »

Léo : « Un organe est constitué de cellules ! »

Samuel : « Allons-nous étudier les neurones ? »

Max : « Oui Samuel. Je vous dispense de la préparation de la lame à observer. Cette préparation est un peu compliquée. Voici deux exemple de préparations microscopiques… »

Photographie de neurones de cerveau observé au microscope.
Photographie de neurones de moelle épinière observé au microscope.

Léo : « Ce n’est pas habituel comme forme pour une cellule ! »

Samuel : « Il y a bien la membrane, le noyau et le cytoplasme. Tout ça a été coloré en bleu. »

Léo : « La forme est étrange… Il y a bien la cellule mais elle a comme des prolongements. »

Max : « Bien observé Léo 🙂 Un neurone comporte un corps cellulaire et des prolongements. Il y a un qui conduit l’information du corps cellulaire vers son extrémité et les autres conduisent l’information vers le corps cellulaire. Des questions ? »

Samuel et Léo : « Non monsieur Max. »

Max : « Notons le cours… »

IV. LES NEURONES.

Le système nerveux est constitué de cellules particulières appelées neurones.

Comme toutes les cellules les neurones ont une membrane, un noyau et un cytoplasme.

Les neurones se caractérisent par des prolongements cellulaires qui conduisent l’information. Il y a des prolongements qui conduisent l’information vers le corps cellulaire. Ce sont les dendrites. Et il y a un prolongement qui conduit l’information du corps cellulaire vers son extrémité. C’est l’axone.

Max : « Alors vous allez réaliser un dessin légendé d’un neurone. Puis vous calculerez la taille du corps cellulaire grâce à l’échelle. 15 μm se lit 15 micromètres et cela correspond à 15 millionièmes de mètres soit 0,000 015 m. « 

Samuel et Léo : « Bien monsieur Max ! »

Max : « Bien, je ramasse. Merci Léo… Merci Samuel… Vous pouvez ranger vos affaires et sortir en récréation. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Séance suivante

Transition

Bonjour à tous !

Avant d’entreprendre la suite je voudrais faire un petit rappel. L’orgnisation d’un organisme vivant pluricellulaire complexe comme l’est un être humain n’est pas forcément bien compris pour tout le monde.

Nous savons depuis le 6e que la cellule est l’unité fonctionnelle d’un être vivant. pour le dire plus simplement un être vivant est constitué d’au moins une cellule. un être humain comporte environ 1 000 000 000 000 cellules. Ça se lit mille milliards de cellules et ça fait beaucoup. Elles ne sont pas toutes pareilles. On compte environ 300 types de cellules chez l’être humain. Ces types de cellules ont des formes et des fonctions différentes.

Les cellules ayant une même fonction s’assemblent en organes. La plupart des organes se trouve dans le tronc (thorax et abdomen) mais il ne faut pas oublier les os (206) et les muscles (~600).

Les organes ne fonctionnent pas seuls. Ils sont plusieurs à réaliser une même fonction. Ils sont assemblés dans des organes ou des appareils.

Le mieux, pour que vous compreniez et de faire un tableau avec des exemples.

Les cellules humaines ont des points communs : elles sont presque toutes constituées d’une membrane qui renferme un noyau et un cytoplasme.

Photographie de cellules de la joue humaine.

Voilà ! Maintenant que ce petit rappel est fait nous pouvons continuer !

Séance suivante

Du stimulus à la réponse

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires ! »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! « 

Max : « Bonjour mes petits ! Samuel, le petit rappel s’il te plaît. »

Samuel : « Oui monsieur Max. Nous percevons notre environnement grâce aux organes des sens et nous réagissons avec nos organes moteurs. Entre les deux il y a le système nerveux qui est constitué des organes des sens, des nerfs et des centres nerveux. Les centres nerveux sont l’encéphale et la moelle épinière. Léo ? »

Léo : « L’encéphale c’est ce qu’il y a dans le crane. Il y a le cerveau, le système limbique, le tronc cérébral et le cervelet. nous savons que le cervelet est impliqué dans le mouvement et que le cerveau est organisé en zones spécialisées. »

Samuel : « Monsieur Max, nous n’avons pas vérifié que les nerfs conduisent les informations nerveuses ! »

Max : « C’est vrai. Imaginez que je coupe les nerfs optiques d’un animal. Que se passera t-il ? »

Léo : « Je suppose qu’il ne verra plus rien. « 

Max : « Tu supposes bien Léo. Nous savons donc que les nerfs transmettent les informations 🙂 Léo, tu avais hâte de construire un schéma. L’as-tu fait ? »

Léo : « Oui monsieur Max ! Le voici 🙂  »

Schéma du stimulus à la réponse motrice

Max : « C’est très bien Léo ! Bravo ! »

Samuel : « Moi j’ai fait un petit texte. Voulez vous le voir monsieur Max ? »

Max : « Oui Samuel… Parfait ! C’est parfait ! Tu peux allez le noter au tableau. »

IV. DU STIMULUS À LA RÉPONSE MOTRICE.

Le stimulus est perçu par un organe des sens. L’organe des sens le transforme en message nerveux sensitif qui est envoyé à un centre nerveux par un nerf sensitif.

Le centre nerveux reçoit et analyse ce message nerveux sensitif. Il élabore un message nerveux moteur. Le message nerveux moteur est envoyé aux organes moteurs par des nerfs moteurs.

Les organes moteurs réalisent le mouvement adapté.

Max : « Je peux approfondir un peu si vous voulez. »

Samuel et Léo : « Oh oui ! »

Max : « Parlons des réflexes alors. »

Léo : « Ça c’est quand on réagit rapidement ! »

Max : « Non Léo. Regardez cette vidéo… »

Max : « Il s’agit du réflexe rotulien. Le stimulus est le petit choc du marteau sur le tendon qui relie le quadriceps à la rotule. Cela provoque un message indiquant un étirement du muscle. Ce message est envoyé à la moelle épinière qui l’interprète comme une flexion de la jambe. La moelle épinière répond directement en envoyant un message de contraction du muscle quadriceps ce qui entraîne un étirement de la jambe. »

Samuel : « Le cerveau n’intervient pas ? »

Max : « Il est informé par d’autres voies sensitives mais effectivement. Il n’intervient pas. C’est cela un réflexe. Le centre nerveux impliqué dans l’analyse n’est pas le cerveau. »

Séance suivante

Le cerveau est organisé en zones

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires ! »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits 🙂 « 

Léo : « Monsieur Max, puis-je commencer le petit rappel ? »

Max : « Bien sûr Léo. »

Léo : « Nous savons que nous percevons l’environnement grâce à nos organes des sens (nez, langue, peau, oreilles et yeux). Nous savons aussi que nous réagissons grâce aux organes moteurs. Ce sont les muscles qui se contractent. Pour le moment nous supposons que c’est le système nerveux qui fait la jonction entre les organes des sens et les organes moteurs. »

Max : « Merci Léo. Samuel peux-tu décrire le système nerveux ? »

Samuel : « Je peux 🙂 Le système nerveux comprend les organes des sens, les nerfs et les centres nerveux. Les centres nerveux sont l’encéphale, qui est dans le crane, et la moelle épinière qui se trouve dans la colonne vertébrale. L’encéphale c’est un peu compliqué et je laisse Léo en parler 🙂 « 

Léo : « Merci Samuel 🙂 L’encéphale n’est pas si compliqué que ça. Il y a le cerveau en deux parties, le système limbique, le tronc cérébral et le cervelet. Voilà. »

Samuel : « Nous savons qu’il y a un lien anatomique entre ces organes mais ce n’est pas une preuve ça monsieur Max. »

Max : « C’est vrai. Que diriez-vous de faire un peu d’histoire des sciences ? »

Samuel et Léo : « Oh oui ! »

Max : « Commençons en Égypte Antique. Ou plutôt en Egypte en 1882. Edwin Smith, marchand et collectionneur, achète un manuscrit ancien à Louxor. Ce document est passionnant. D’après son écriture il date du 17e siècle avant notre ère mais ce serait une copie d’un texte beaucoup plus ancien puisqu’il aurait écrit il y a près de 3000 ans. »

Léo : « Rhooo ! »

Max : « Le voici. Ou plutôt voici les planches 6 et 7 du manuscrit. »

Photographie des planches 6 et 7 du manuscrit dit Papyrus Smith conservé à l’académie de médecine de New-York (source : Wikipédia)

Léo : « Ce n’est pas écrit en hiéroglyphes ! »

Max : « Non, à cette époque (16e et 17e dynastie de la seconde période intermédiaire) les textes étaient écrits en caractères hiératiques. Ça va plus vite à écrire 🙂 Ce manuscrit est parfois considéré comme le tout premier écrit scientifique de l’histoire. C’est la première fois que le cerveau est nommé. L’auteur décrit 48 blessures à la tête et au cou et leurs conséquences. Le tableau ci-dessous vous donne trois exemples. »

Max : « Que nous apprennent ces trois cas ? »

Samuel : « Pour le cas 31 ça peut vouloir dire que la moelle épinière transmet des information des organes sensitifs vers le cerveau ou du cerveau vers les organes moteurs. »

Max : « Bravo Samuel ! »

Léo : « Le cas 8 nous dit que le cervelet s’occupe de la position des yeux et de la marche ! »

Max : « Oui Léo. »

Samuel : « Pour le cas 22 je ne sais pas bien. Peut-être c’est parce que la zone du cerveau qui s’occupe de l’audition ne fonctionne plus. Il n’entend plus. Ou alors il ne reconnaît plus son nom. Il y aurait une zone du langage ? »

Max : « Un autre document pourrait vous aider… »

Schéma de localisation des aires cérébrales dites aires de Brodmann (Source : Wikipédia)

Léo : « Oulala ! Tout ça ! »

Samuel : « Mmmm… Ça veut dire que le cerveau est organisé en zones spécialisées. Ce n’est pas très difficile à comprendre. Mais on ne peut pas savoir si le blessé du cas 22 n’entend plus ou s’il ne reconnait plus son nom… »

Léo : « Pourquoi dis-tu ça Samuel ? »

Samuel : « Les zones 41-42 correspondent à l’audition. Si elles sont abîmées le blessé n’entend plus. La zone 22 correspond à la compréhension orale. Si elle est abîmée il ne comprend plus ce qu’on lui dit. Mais ces zones sont collées. Il n’y a pas assez d’informations pour savoir où se situe précisément la blessure au cerveau. »

Max : « Samuel tu ferais un bon médecin 🙂 « 

Léo : « Il y a donc une zone du langage ? »

Max : « Il y en a deux. L’aire de Broca permet la production et l’articulation du langage parlé alors que l’aire de Wernicke est responsable de la perception des mots et des symboles du langage. C’est cette zone qui vous permet de comprendre ce que vous entendez et ce que vous lisez. »

Schéma de situation des aires du langage (aire de Broca et de Wernicke) (Source : www.frcneurodon.org)

Max : « Bien, il est hors de question de retenir toutes les zones du cerveau. Qu’allez-vous retenir ? »

Léo : « Moi je retiendrais que le cerveau est organisé en zones spécialisées. Je retiendrais aussi qu’il y a une zone de la sensibilité, une zone de la vision, une zone de l’audition et une zone de la motricité. »

Samuel : « Pareil que Léo ! Ça pourra nous aider à comprendre ce qu’il se passe dans la tête quand on attrape le  stylo qu’on voit arriver ! »

Max : « Samuel, je te remercie de faire le lien avec notre situation de départ 🙂 Prenez vos cahiers. Vous allez noter un petit bilan en complément de l’anatomie du système nerveux. »

Léo : « C’est encore dans le II. alors ! »

Max : « Oui, sautez juste une ligne. »

Le cerveau est organisé en zones spécialisées. Il y a par exemple la zone de la sensibilité, la zone de l’audition, la zone visuelle et la zone motrice.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Samuel : « Non monsieur Max. »

Léo : « J’ai hâte d’être à la prochaine séance pour remettre tout ce qu’on a vu en forme. Je vais faire un schéma chez moi ! »

Samuel : « Moi aussi ! »

Max : « En attendant allez vous aérer en récréation ! »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Séance suivante

SN5 Etude de lésions

Le système nerveux humain

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits 🙂 Qui pour le petit rappel ? »

Samuel : « Je veux bien. Nous avons vu que nous percevons notre environnement grâce à nos organes des sens et nous y répondons par nos muscles. Entre les deux il y a le système nerveux. Tu prends la suite Léo ? »

Léo : « Merci Samuel. Le système nerveux comprend le cerveau, le cervelet, la moelle épinière et les nerfs. Monsieur Max, les organes des sens font-ils partie du système nerveux ? »

Max : « Oui Léo. »

Samuel : « Moi aussi j’ai une question ! Le système nerveux humain ressemble t-il à celui de la grenouille ? »

Max : « Bonne question Samuel 🙂 Nous allons voir ça. »

Léo : « Vous n’allez quand même pas disséquer un humain devant nous ! »

Max : « Non Léo 🙂 J’ai une belle image à vous proposer. La voici. »

Scanner du système nerveux central humain (photo : NeuroPoly)

Léo : « Oulala ! C’est impressionnant ! On retrouve le cerveau et la moelle épinière. »

Samuel : « Apparemment, dans la tête il n’y a pas que le cerveau… »

Max : « Effectivement Samuel. Ce qui est dans le crane est appelé encéphale et il n’y a pas que le cerveau. Vous voulez voir ? »

Léo : « Euh… Ça ne va pas être trop dégoûtant ? »

Max : « Vous devriez le supporter… »

Photographie d’un encéphale humain

Max : « Que voyez-vous ? »

Léo : « Le cerveau, le cervelet… »

Samuel : « En dessous c’est la moelle épinière je crois. »

Max : « Nous allons légender cela… »

Dessin simplifié de l’encéphale humain (Source : Wikipédia)

Max : « Voyons cela en coupe… »

Photographie d’une coupe sagittale de l’encéphale humain (Source : sites.uclouvain.be)

Léo : « Ça a l’air compliqué. On a tout ça dans le crane ? »

Max : « C’est un peu compliqué dans le détail. Je vais essayer de simplifier un peu pour légender l’autre document. Avez-vous des crayons de couleur ? »

Samuel : « Oui monsieur Max. »

Max : « Alors nous allons colorier et légender. »

Dessin d’une coupe sagittale de cerveau humain

Max : « Montrez moi votre travail… C’est très bien tout ça ! Bravo mes petits. »

Samuel et Léo : « Merci monsieur Max. »

Max : « Passons à la moelle épinière. Elle est protégée par la colonne vertébrale. Je commence par un schéma. »

Schéma de la colonne vertébrale et de la moelle épinière

Max : « Comme vous le voyez la moelle épinière passe dans les vertèbres. Entre chaque vertèbres il y a une paire de nerf qui sort. Voici à quoi ça ressemble en vrai. Je vous présente une tranche de moelle épinière. »

Photographie d’une coupe transversale de moelle épinière

Max : « Sur cette photographie on ne voit pas vraiment les nerfs qui sortent. Il y a une branche du nerf qui sort vers l’avant et une autre vers l’arrière mais les deux branches se rejoignent vite. »

Schéma d’une coupe de moelle épinière montrant la sortie des nerfs. Le dos se trouve vers le haut.

Max : « Je suis allé un peu vite sur la moelle épinière. Vous n’êtes pas des spécialistes. J’espère que vous avec un peu compris quand même. »

Léo : « Oui monsieur Max. »

Max : « Qu’avez-vous retenu de la leçon du jour. »

Samuel : « Nous avons vu le système nerveux humain. Il est constitué de centres nerveux, de nerfs et d’organes des sens. »

Léo : « Les centres nerveux sont l’encéphale et la moelle épinière. L’encéphale est protégé par les os du crane et la moelle épinière est protégée par la colonne vertébrale. »

Samuel : « L’encéphale comprend plusieurs parties. Il y a le cerveau, le cervelet, le système limbique et le tronc cérébral. »

Léo : « Je crois qu’on a tout dit. »

Max : « Vous en avez dit suffisamment 🙂 Prenez vos cahiers et notez. »

II. ANATOMIE DU SYSTÈME NERVEUX.

Le système nerveux est constitué des organes des sens, des nerfs et des centres nerveux (encéphale et moelle épinière).

L’encéphale comprend les hémisphères cérébraux (cerveau), le système limbique, le tronc cérébral et le cervelet.

Les centres nerveux sont protégés par des os. L’encéphale se trouve dans le crane et la moelle épinière traverse la colonne vertébrale.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Léo : « Oui. Ça fonctionne comment tout ça ? »

Max : « Bonne question Léo 🙂 Nous verrons cela lors de la prochaine séance. »

Léo : « D’accord. Merci monsieur Max. »

Max : « Allez vous aérer en récréation maintenant. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. »

Séance suivante

SN4 Encéphale à légender

Illusions…

Bonjour à tous !

Nous avons vu les organes des sens. Vous les connaissez : le nez, la langue, les oreilles, la peau et les yeux. Ils nous permettent de percevoir l’environnement et donc d’être en relation avec l’environnement. Mais… Ils nous trompe parfois. Voyons ça.

 

 

 

 

 

 

 

Dans ces trois premiers cas, deux objets qui sont de même taille nous apparaissent de tailles différentes. Cela vient du fait qu’ils sont à côtés d’objets de tailles différentes. Le cerveau analyse les tailles par comparaison.

Illusion sur la forme. Des détails nous induisent en erreur.

Illusion de couleur. Dans les trois cas la couleur est la même mais elle est interprétée différemment selon les teintes des couleurs qu’elles jouxtent. Le cerveau fonctionne encore par comparaison.

 

Illusion de mouvement. Quand on déplace le regard les éléments de ces dessins semblent bouger eux aussi alors qu’ils sont bien immobiles.

Un piège maintenant ! Regardez ce document et lisez les couleurs ! Il ne s’agit pas de lire la couleur (le mot) mais de donner sa couleur…

Pas facile n’est-ce pas ? Il y a un conflit entre différentes zones du cerveau. L’aire visuelle de reconnaissance des couleurs est activée et elle communique avec les aires du langage et les aires associatives pour donner la couleur d’écriture. En même temps l’aire du langage écrit (aire de Wernicke) est également stimulée. Elle aussi communique avec les aires associatives. Il y a donc deux informations contradictoires qui arrivent dans une même zone. Ce sont les aires associatives et le cortex préfrontal qui doivent trancher et vocaliser la bonne réponse. Et parfois on se trompe 🙂

Que retenir de cela ?

Il faut se méfier de ce que l’on voit ! La vision est plus qu’un sens. C’est ce qu’on appelle une gnosie c’est-à-dire une connaissance. On apprend à voir. Ce que l’œil perçoit est toujours interprété par le cerveau et cette interprétation ne correspond pas toujours à la réalité. Soyons prudent ! Surtout qu’on ne voit pas tout ! Souvenez-vous du petit film avec les joueurs de basket. Je vous le remets.

Maintenant que vous savez qu’un singe traverse le terrain en faisant du moonwalk vous le voyez tout de suite. Mais dans ce cas vous ne comptez plus les passes.

Alors soyons vigilants ! Essayons de changer notre regard pour voir autrement. N’oubliez jamais que c’est le cerveau qui voit et non pas l’œil et que pour le cerveau voit bien il faut lui apprendre à la faire !

Les illusions fonctionnent également avec les sons. Regardez et écoutez ça !

Soyez vigilants et ne croyez pas tout ce que vous disent vos sens 🙂

Séance suivante

Anatomie du système nerveux

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires ! »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits ! Qui veut faire le petit rappel ? »

Léo : « On a pas vu beaucoup de choses. Une situation déclenchante provoque une réponse motrice. »

Samuel : « Un stimulus est perçu par un organe des sens et l’individu répond à se stimulus par un mouvement. »

Léo : « Les organes des sens sont les yeux, les oreilles, le nez, la langue et la peau. »

Samuel : « Les sens correspondants sont la vue ou vision, l’audition ou ouïe, l’odorat, le goût et le toucher. »

Max : « Bravo mes petits ! »

Léo : « Monsieur Max. Si vous me lancez un stylo et que je l’attrape, le stimulus est visuel. Il est perçu par les yeux. La réponse est effectuée par mes membres supérieurs. Des muscles se contractent pour faire le bon mouvement. Mes yeux sont loin de mes membres supérieurs ! Par où passe l’information entre les organes des sens et les organes moteurs ?« 

Max : « Bonne question Léo ? Avez-vous des hypothèses ? »

Samuel : « Je suppose que l’information passe par des nerfs. »

Léo : « Il doit y avoir le cerveau aussi. Je ne sais pas comment il fonctionne mais il doit intervenir dans l’histoire 🙂 « 

Max : « Vos hypothèses sont intéressantes. Comment pourrions-nous les vérifier ? »

Léo : « En général on fait des expériences mais là… »

Samuel : « J’ai bien une idée mais je ne suis pas sûr de moi… »

Max : « N’aie pas peur Samuel. Je t’écoute. »

Samuel : « Nous pourrions regarder comment ça se passe dans le corps. »

Léo : « Tu veux découper un élève pour voir ce qu’il y a dedans ? »

Samuel : « Pas un élève ! Mais pourquoi pas un animal. Nous pourrions voir s’il y a quelque chose qui relie les organes des sens au cerveau et le cerveau aux organes moteurs. »

Max : « Bravo Samuel ! Tu nous proposes donc d’étudier l’anatomie en disséquant un animal. »

Léo : « On va vraiment disséquer ? »

Max : « Non Léo. J’aime trop les animaux pour en sacrifier un et qu’il termine à la poubelle. Je vais vous montrer une image. »

Photographie de la dissection d’une grenouille mettant en évidence son système nerveux. La grenouille est posée sur le ventre.
Photographie de la dissection de la tête d’une grenouille.

Léo : « C’est pas très appétissant. »

Samuel : « Ça tombe bien on doit pas manger la grenouille 🙂 « 

Max: « Non 🙂 Je vous distribue un document. Il y a un dessin de cette dissection. Vous allez le légender en respectant les consignes. Un petit texte accompagne le dessin. Il vous aide à trouver ce qu’il faut légender. Il vous faut également trouver le grossissement. Au travail mes petits ! »

Max : « Bien, vous devez avoir terminé. Je ramasse les copies. »

Léo : « C’était trop facile. »

Samuel : « J’ai bien aimé 🙂 « 

Max : « Qu’avez-vous retenu ? »

Léo : « J’ai retenu qu’il y a un tas d’organes qui relient les organes des sens aux organes moteurs. Ce n’est pas la preuve que ces organes interviennent dans le contrôle du mouvement mais c’est un indice. »

Max : « C’est bien Léo. Avez-vous des questions ? »

Samuel et Léo : « Non monsieur Max. »

Max : « Alors vous pouvez filer en récréation ! Amusez-vous bien ! »

Samuel et Léo : « Merci monsieur Max ! Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Séance suivante

La perception de l’environnement

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Nous allons donc continuer à étudier le mouvement mais sous un autre aspect. Nous avons déjà vu l’aspect énergétique. »

Léo : « Oui monsieur Max. Nous savons que les cellules ont besoin de glucose et de dioxygène pour produire de l’énergie. Cela s’accompagne de la libération de chaleur et de déchets. »

Max : « C’est très bien Léo. Cela nous le savons déjà. Nous allons voir comment le mouvement est commandé. »

Samuel : « C’est le cerveau qui commande ! »

Max : « Pour le moment ce n’est qu’une hypothèse Samuel. Il va falloir étudier ce sujet un peu plus sérieusement. Commençons par nous intéresser à la perception de l’environnement. Voici trois situations différentes. Elles doivent vous permettre de remplir un tableau qui va vous permettre d’y voir plus clair 🙂 « 

Situation 1 (source : www.citycle.com)

Vidéo

Situation 2 (Source : Dailymotion)

 

Situation 3 : vidéo

(Source : Dailymotion)

Max : « Voici le tableau à remplir ! Vous le compléterez avec deux situations que vous inventerez pour faire le tour des perceptions de l’environnement. « 

Situation Élément déclenchant Réponse effectuée Organe sensoriel impliqué

Léo : « Nous avons terminé monsieur Max ! »

Max : « Bravo mes petits ! C’est très bien tout ça. »

Samuel : « Ça veut dire que tous nos gestes sont dus à ce que nous percevons de l’environnement ? »

Max : « Oui Samuel. Et l’élément déclencheur, qui nous stimule, est appelé stimulus. Nous pouvons noter la leçon du jour. »

LA COMMANDE NERVEUSE DU MOUVEMENT

I. LA PERCEPTION DE L’ENVIRONNEMENT.

Le mouvement est créé en réponse à une stimulation de l’environnement. Un organe des sens est un récepteur qui capte cette information (un stimulus). L’humain possède 5 sens. Les muscles sont les effecteurs de la réponse. : ils se contractent pour permettre le déplacement des os et donc des membres.

Max : « Avant de partir, je voudrais vous montrer une petite vidéos. Vous devez compter le nombre de passe que se fait l’équipe blanche. »

Max : « Alors ? »

Léo : « Ils ont fait 13 passes ! »

Max : « Vous n’avez rien vu d’étrange dans cette vidéo ? »

Samuel : « Non monsieur Max ! »

Max : « Même pas un gorille qui traverse le terrain en faisant du moonwalk ? »

Samuel : « Kwoua ? »

Léo : « Ben non ! On l’aurait vu ! »

Max : « Vous ne l’avez pas vu parce que vous ne le cherchiez pas. Votre attention était focalisée sur le ballon. Vous ne pouviez rien voir d’autre. Regardez encore la vidéo. »

Max : « Alors ? »

Samuel : « Quand on le cherche on voit que lui ! »

Léo : « Il faut se méfier de ses sens alors ! »

Max : « Oui Léo. Parfois il faut relacher l’attention que l’on porte à quelcque chose pour voir autre chose… C’est tout pour aujourd’hui. Vous pouvez ranger vos affaires. »

Léo : « C’était facile aujourd’hui. »

Samuel : « Et interessant ! »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. »

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La communication nerveuse

Bonjour à tous !

Nous avons longuement étudié ce qui permet de réaliser un mouvement. Pour réaliser un mouvement il faut que les cellules des muscles produisent de l’énergie. Pour cela, elles ont besoins de glucose et de dioxygène. C’est grâce à ces deux substances que l’énergie est produite. Cette production d’énergie s’accompagne de la production de déchets comme le dioxyde de carbone et l’eau.

Dans l’espèce humaine, le dioxygène et le glucose sont prélevés dans le sang et le dioxyde de carbone est rejeté dans le sang. Nous pouvons dire que les cellules humaines réalisent leurs échanges avec le sang.

Pour augmenter les apports de dioxygène et de glucose aux cellules le rythme respiratoire augmente et le rythme cardiaque augmente également. Comme de l’énergie est produite lors de la production d’énergie, la température corporelle augmente elle aussi.

La production d’énergie par les cellules pose donc le problème de l’origine du glucose et du dioxygène, du rejet du dioxyde de carbone et des autres déchets et de la circulation du sang.

Mais pour le moment nous allons étudier comment le mouvement est commandé. Nous débutons un nouveau chapitre et il traitera de la commande nerveuse du mouvement.

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