Une expérience de digestion in vitro

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max. »

Max : « Bonjour mes petits. Qui veut commencer le petit rappel ? Nous avons déjà vu deux paragraphes et vous pouvez donc en résumer un chacun. »

Samuel : « Tu peux commencer Léo. »

Léo : « Le but de ce chapitre est de comprendre comment le sang est réapprovisionné en nutriments. On se doute que c’est en mangeant mais ce n’est pas suffisant de dire ça. Nous savons que les vertébrés peuvent avoir des dents. C’est important les dents pour se nourrir. Il y a deux principaux types de dentures : la denture homodonte et la denture hétérodonte. La denture homodonte c’est quand toutes les dents sont du même type. Chez les hétérodontes il y a plusieurs types de dents : les incisives, les canines, les prémolaires et les molaires. Nous avons également vu que le type de denture dépend du régime alimentaire. »

Max: « Très bien Léo. Samuel ? »

Samuel : « Ensuite nous avons vu l’appareil digestif. Il est constitué d’un tube digestif sur lequel sont branchées des glandes digestives qui produisent des sucs digestifs. Le tube digestif commence par la bouche. Ensuite il y a l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin qui se termine par l’anus. Les glandes digestives sont les glandes salivaires, le foie, la vésicule biliaire, le pancréas et les glandes gastriques et intestinales. Elles produisent des sucs digestifs. »

Léo : « Nous savons également que le contenu du tube digestif change en fonction de son avancée. »

Max : « Bravo ! Encore une fois vous connaissez bien vos leçons. »

Léo : « Monsieur Max, à quoi servent les sucs digestifs ? »

Samuel : « J’ai une hypothèse moi ! On sait que le contenu du tube digestif change en fonction de son avancée. On sait également que ce contenu se mélange au sucs digestifs. C’est de plus en plus liquide et on ne voit plus de morceaux. Je suppose donc que les sucs digestifs solubilisent les aliments. »

Léo : « Ah oui 🙂 Il faudrait vérifier cela expérimentalement. Qu’est ce qu’on pourrait faire… On prend un aliment et on le met au contact d’un suc digestif. »

Samuel : « Il faut un témoin ! On pourrait remplacer le suc digestif par de l’eau. »

Léo : « Et on attend. La digestion ça se fait pas comme ça tout de suite. »

Max : « N’oubliez pas de mettre vos tubes à 37°C. »

Léo : « Oui ! Pour faire comme dans le corps humain ! »

Max : « C’est très bien. Je vous montre les résultats ? »

Samuel : « Ça sent l’activité notée. Formulez les résultats. Interprétez les résultats. Formulez la conclusion. »

Max : « Oui 🙂 Je vous la distribue. Au travail mes petits. »

Activité ; une expérience de digestion in vitro

Observation : Nous savons que lors de son avancée dans l’estomac et l’intestin grêle le bol alimentaire change d’aspect. Il devient de plus en plus liquide. Nous savons également que le bol alimentaire se mélange aux sucs digestifs.

Problème : Comment expliquer la transformation des aliments ?

1. Formulez une hypothèse qui répond à ce problème.

Le protocole ci-dessous montre le protocole et les résultats obtenus après avoir fait une expérience qui permet de répondre à l’hypothèse.

Protocole et résultats

2. Rédigez le protocole expérimental.

3. Pourquoi les tubes sont-ils placés à 37°C pendant toute la durée de l’expérience ?

4. Formulez les résultats de cette expérience.

5. Interprétez ces résultats.

(Aide : quand un produit n’est plus visible à l’état solide mais qu’il est passé dans le liquide on dit qu’il est devenu soluble.)

6. Vous pouvez maintenant répondre au problème c’est-à-dire formuler la conclusion.

Max : « Bien. Je suppose que vous avez terminé. Je ramasse les copies. Merci mes petits. Retrouvons-nous dans l’article suivant pour la correction. »

Séance suivante

Réaliser une carte du monde

Bonjour à tous ! En géologie, nous avons parfois besoin de connaissances en géographie. Je vous propose un petit exercice qui va vous permettre de réviser un peu quelques données fondamentales de géographie physiques. Pour cela vous aller réaliser une carte du monde. Voici le fond de carte.

1. En noir, placer les continents ou régions suivants : Amérique du sud ; Amérique du nord ; Groenland ; Europe ; Asie ; Afrique ; Indonésie ; Australie ; Antarctique.

2. En bleu, placer les noms des océans : océan atlantique, océan pacifique, océan indien ; océan arctique ; océan antarctique

3. Représenter en marron, les chaînes de montagnes suivantes (vous pouvez faire plus foncées les montagnes les plus hautes) : Appalaches, Montagnes rocheuses, Cordillère des Andes, Alpes, Atlas, Caucase, Himalaya. N’oubliez d’écrire les noms de ces chaînes de montagnes.

4. Indiquez par des petits triangles les plus hauts sommets de chaque continents. Ce sont : Kilimandjaro, Mont McKinley, Aconcagua, Mont Vinson, Mont Everest, Mont-Blanc.

5. Représentez en bleu les fosses océaniques. Vous pouvez vous aider de ce document.

Carte de localisation des fosses océaniques autour de l’océan pacifique.

6. Représenter en rouge les dorsales océaniques. Là aussi je vous aide un peu 🙂

Carte de localisation des dorsales océaniques.

7. N’oubliez de nommer les lignes continues et pointillées qui figurent sur le fond de carte. Ce sont des lignes imaginaires importantes.

Vous pouvez colorier si vous le voulez mais si vous le faites, faites le proprement. Travaillez bien ! J’aimerais pouvoir mettre vos travaux dans mon site 🙂

Cette jolie carte peut vous aider un peu.

Si vous aimez la géographie vous pourrez vous amuser ici : jeux de géographie.

Séance suivante

Les besoins nutritifs des végétaux (1)

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires ! »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour 🙂 « 

Léo : « Monsieur Max, puis-je faire le petit rappel ? »

Max : « Je t’écoute Léo. »

Léo : « Nous avons vu que lors de la croissance d’un être vivant sa masse et sa taille augmentent. Il produit sa propre matière. Pour cela il doit prélever de la matière dans son environnement. Et nous avons découvert que se nourrir ce n’est pas aller manger à la cantine 🙂 Se nourrir c’est prélever de la matière dans son environnement pour renouveler ou produire sa matière et produire de l’énergie. »

Samuel : « Et nous savons que tous les êtres vivants se nourrissent ! Les animaux, les végétaux, les bactéries… »

Max : « Bravo à tous les deux 🙂 Voyez-vous le problème qui se pose ? »

Samuel : « Oui ! Nous allons nous demander de quoi les êtres-vivants se nourrissent ! Quels types de matières prélèvent-ils ? »

Léo : « Je crois bien que les animaux et les végétaux ne se nourrissent pas de la même façon… »

Max : « C’est ce que nous allons voir en commençant par les végétaux. De quoi les végétaux se nourrissent-ils ? »

Samuel : « Si on n’arrose pas les plantes, elles meurent. »

Léo : « Elles sont dans la terre. Elles doivent avoir besoin de terre. »

Max : « Connaissez-vous les algues ? »

Samuel : « Oui ! Je vois ! Elles ne vivent pas dans la terre et pourtant ce sont des végétaux. Les végétaux n’ont pas forcément besoin de terre. Ils doivent avoir besoin de ce qu’il y a dans la terre ou dans l’eau ! »

Léo : « Comme les sels minéraux par exemple. Je crois avoir lu cela quelque part. J’ai également lu que les végétaux avaient besoin de dioxyde de carbone. Lui aussi doit être dans l’air ou dans l’eau. »

Samuel : « Et la lumière ! Mes plantes poussent mal quand je les mets loin de la fenêtre ! »

Max : « Je reprends ce que vous venez de dire. Selon vous, les végétaux auraient besoin d’eau, de sels minéraux et de dioxyde de carbone en présence de lumière. »

Léo : « Oui monsieur Max. »

Max : « Êtes-vous sûrs de ces réponses ? »

Samuel : « Euh… Pas vraiment… Il faudrait vérifier. »

Max : « C’est bien Samuel. Savez-vous comment on appelle une réponse qui n’est pas sûre en sciences ? »

Léo : « Une réponse qui n’est pas sûre ? C’est une hypothèse ! »

Max : « Oui Léo. Et comment vérifie-t-on une hypothèse ? »

Samuel : « Il faut faire une expérience. »

Max : « Oui Samuel. Que me proposez-vous ? »

Léo : « Mmmm… Si les plantes ont vraiment besoins de tout ça… Non ! Si nos hypothèses sont justes, alors si on donne tout à une plante, elles doit se développer. »

Samuel : « Et si on enlève un élément, la plante ne se développera pas. »

Léo : « Alors il faut faire 5 pots ! Dans le premier on met tout pour être sûr que ça fonctionne ! Et dans les autres on enlève un élément en changeant à chaque pot. Et puis on attend un peu pour voir. Samuel, tu es d’accord ? »

Samuel : « Oui Léo. Mais je ne vois pas bien comment faire. Je vois bien comment ne pas donner d’eau ou même comment priver la plante de lumière mais pour les sels minéraux ou le dioxyde de carbone… »

Max : « Je vous explique cela. Avant, je tiens à préciser que vous venez de me proposer le protocole c’est-à-dire la description de l’expérience. C’est un peu comme une recette mais ça s’appelle un protocole. »

Léo : « Alors nous nous sommes posés un problème. Nous avons proposé une hypothèse et nous avons proposé le protocole de l’expérience. Tu te rends compte Samuel ? »

Samuel : « Nous sommes des scientifiques 🙂 »

Max : « Des apprentis-scientifiques serait plus juste 🙂 Le protocole peur être donné sous forme d’image ou de texte. Là, nous allons le rédiger. Prenez vos cahiers, nous allons noter le début de l’activité. »

Observation : Les végétaux prélèvent de la matière dans leur environnement pour produire leur propre matière. Ils se nourrissent.

Problème : De quoi les végétaux se nourrissent-ils ?

Hypothèse :

On suppose que les végétaux se nourrissent d’eau, de sels minéraux, de dioxyde de carbone et qu’ils ont besoin de lumière.

Expérience :

Protocole :

On prend cinq pots contenant de la terre et dans laquelle sont plantées des jeunes plantes.

Aux plantes du premier pot, appelé témoin, on donne de l’eau, des sels minéraux, du dioxyde de carbone et de la lumière.

Dans le pot suivant (pot a) on donne des sels minéraux, du dioxyde de carbone et de la lumière (pas d’eau).

Dans le troisième pot (pot b), on donne de l’eau, du dioxyde de carbone et de la lumière (pas de sels minéraux).

Dans le quatrième pot (pot c), on donne de l’eau, des sels minéraux et de la lumière (pas de dioxyde de carbone).

Dans le cinquième pot (pot d), on donne de l’eau, des sels minéraux et du dioxyde de carbone (pas de lumière).

Max : « Avez-vous tout noté ? »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »

Max : « Alors vous pouvez filer en récréation. »

Léo : « Monsieur Max, vous ne nous avez pas expliqué comme faire pour de pas donner de sels minéraux ou de dioxyde de carbone aux plantes ! »

Max : « C’est vrai. Pour les sels minéraux c’est assez simple. En général ils sont dans l’eau. Il suffit donc de donner de l’eau pure aux plantes. La distillation permet d’obtenir de l’eau pure qui est qualifiée d’eau distillée. Vous étudierez cela en physique plus tard. »

Samuel : « Et pour le dioxyde de carbone ? »

Max : « C’est un peu plus compliqué. Il existe des produits liquides qui fixent le dioxyde de carbone. Il faut donc faire passer l’air qui va arriver aux plantes dans ces liquides. Regardez comment on fait. »

Photographie montrant comment on peut fournir de l’air sans dioxyde de carbone à une plante.

Samuel : « Je vois. La pompe fait avancer l’air qui passe dans les flacons 4, 3 et 2 avant d’arriver aux plantes. »

Léo : « Les liquides fixent le dioxyde de carbone. »

Max : « On utilise de la potasse (4) et de l’eau de chaux (3 et 2). Vous voyez que le grand flacon offre de l’eau, des sels minéraux et de la lumière aux jeunes plantes. »

Léo : « Merci monsieur Max. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. N’oubliez pas de bien étudier ce que nous venons de faire. »

Séance suivante

Les mouvements des plaques

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Léo : « Monsieur Max, puis-je faire le petit rappel ? »

Max : « Si tu veux Léo. »

Léo : « Nous avons vu que la surface de la Terre est découpée en une douzaine de grands morceaux appelés plaques lithosphériques. La lithosphère est la couche la plus superficielle de la Terre. Elle comprend la croûte et le manteau lithosphérique. Ça fait environ 100 km d’épaisseur. Dessous, il y a l’asthénosphère. Elle va jusqu’à 700 km de profondeur. »

Max : « C’est un bon résumé 🙂 »

Samuel : « Monsieur Max, j’ai une question. »

Max : »Vous avez toujours des questions. Sachez que j’apprécie votre curiosité. »

Samuel : « Merci monsieur Max. J’ai remarqué quelque chose sur les cartes du monde. Est-ce normal que j’ai l’impression que l’Afrique et l’Amérique du sud pourraient s’emboîter l’une dans l’autre ? »

Max : « Bien observé Samuel. Regardons cela de plus près. »

Carte montrant la juxtaposition de l’Afrique et de l’Amérique du sud (Les espaces sont représentés en rouge et les chevauchements en bleu).

Léo : « Ah oui ! Ça alors ! Ça voudrait dire que ces deux continents se sont écartés ? »

Samuel : « C’est ce que je me suis dit aussi. C’est possible ça monsieur Max ? »

Max : « Il faudrait vérifier. »

Samuel : « On pourrait mesurer la distance entre deux points chaque année. On verrait peut-être que la distance augmente en fonction du temps. »

Léo : « Si ça augmente encore… Peut-être que ça s’est arrêté. Et puis il faudrait pouvoir mesurer cette distance avec précision. Je ne sais pas si c’est possible ça. »

Max : « Disons qu’avec les techniques modernes c’est assez facile à faire. Il suffit de mesurer la distance séparant deux points grâce aux satellites. Prenons un exemple… « 

Graphiques représentant le déplacement d’un point en France (en cm) en fonction du temps (en années) (source Hachette, SVT 4ème, programme 2007)

Samuel : « Monsieur Max, la latitude, c’est bien la position d’un point par rapport à l’équateur ? »

Max : « Oui Samuel. »

Léo : « Et donc, la longitude c’est par rapport au méridien de Greenwich. »

Samuel : « On voit que le point s’est déplacé d’environ 18 cm vers le nord entre 1995 et 2006. »

Léo : « Et le même point s’est déplacé d’environ 26 cm vers l’est entre 1995 et 2006. »

Samuel : « Comment fait-on pour trouver le bon mouvement et son déplacement réel ? »

Max : « Avez-vous déjà eu des cours de mathématiques ? »

Léo : « Ben oui ! »

Max : « Connaissez-vous le théorème de Pythagore ? »

Samuel : « On l’a étudié, oui. »

Max : « Alors appliquons le ! »

Léo : « Mais ! Monsieur Max, le théorème de Pythagore s’applique à un triangle rectangle ! »

Max : « Et comme ça ? »

Léo : « Ben comme ça ça marche ! On sait que le carré de D est égal à la somme des carrés de 18 et de 25. »

Max : « Exact ! Ce qui donne… »

Samuel : « Ce qui donne que le point étudié situé en France s’est déplacé de 31 cm vers le nord-est en 11 ans. Ce qui fait… environ 2,8 cm par an ! »

Max : « Si nous faisions la même chose avec un point situé en Amérique du Nord nous obtiendrions à peu près la même chose. »

Léo : « Mais alors ça veut dire que l’océan Atlantique s’écarte ! »

Max : « Oui Léo, l’océan Atlantique s’ouvre 🙂 Les plaques se déplacent les unes par rapport aux autres. »

Samuel : « Mais… »

Max : « Oui Samuel ? »

Samuel : « Je ne suis pas sûr mais il me semble que la Terre ne grandit pas. Si des plaques s’écartent, il doit y en avoir qui se rapprochent alors ! »

Max : « Absolument 🙂 Et par endroits, elles coulissent l’une contre l’autre. Cela me fait penser que j’ai un travail à vous donner pour la prochaine fois. Vous allez vous approprier cela en réalisant une carte. Je vous distribue le même fond de carte que la dernière fois, puis vous colorerez les limites de plaques. Vous utiliserez le bleu pour les zones de divergence, le rouge pour les zones de convergence et le vert pour les zones de coulissement. Puis vous remplirez le tableau joint à la carte. »

Samuel : « Nous devons le faire maintenant ? »

Max : « Non mes petits. Vous ferez ce travail pour la prochaine fois. »

Léo : « Oups ! Vous l’aviez dit. »

Max : « Cela ne devrait pas vous poser trop de problème. Voici le document. N’oubliez ni le titre ni la légende. « 

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »Activité : les mouvements des plaques (version imprimable)

Max : « Avez-vous des questions ? »

Samuel : « Oui 🙂 Enfin, pas vraiment. Mais un peu. »

Max :  » 🙂 Je t’écoute Samuel. »

Samuel : « Si les plaques bougent, ça implique que les cartes du monde changent avec le temps. C’est possible de reconstituer les cartes anciennes ? »

Léo : « Et de voir les cartes futures ? »

Max : « C’est possible. J’ai même un petite vidéo à vous montrer si vous voulez. Mais j’ai peur qu’elle empiète sur votre récréation. »

Léo : « C’est pas grave ! On veut voir ! »

Max : « D’accord 🙂 Cette vidéo commence par remonter le temps jusqu’il y a 250 millions d’années. Puis elle revient à l’actuel et montre ce qu’il va peut-être se passer pendant les 250 millions d’années à venir. »

Paleomaps

Léo : « Rholala ! »

Max : « Mes petits, la leçon est terminée. Filez vite ! »

Samuel : « Oui monsieur Max. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. »

Critères d’évaluation de la carte

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L’origine des ondes sismiques

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires ! »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Faisons un petit rappel. Léo par exemple. »

Léo : « Nous savons qu’un séisme se manifeste par des vibrations du sol. Elles durent de quelques secondes à quelques minutes et sont plus ou moins étendues. »

Samuel : « Les conséquences peuvent être des dégâts aux constructions humaines, des déformations du paysage, des blessés, des morts et des sans-abris et parfois il y a des tsunamis. »

Léo : « Nous avons aussi découvert que les séismes sont associés à des failles qui sont des cassures de couches de roches en deux blocs qui se déplacent l’un par rapport à l’autre. »

Samuel : « Ces cassures sont provoquées par des contraintes qui s’exercent sur les roches. »

Léo : « Vous nous expliquerez plus tard d’où viennent ces contraintes. »

Samuel : « Nous savons donc que ces contraintes croissantes peuvent provoquer des failles. Mais cela nous explique pas d’où viennent les ondes sismiques. »

Max : « C’est vrai Samuel. C’est ce que je vous propose de découvrir aujourd’hui. Ce sera l’occasion pour moi de vous évaluer sur la démarche de modélisation. Avez-vous des hypothèses ? »

Samuel : « C’est à cause des contraintes ! Quand on appuie trop ça vibre et les vibrations cassent les roches !  »

Léo :  » Mais non ! C’est quand ça casse que les extrémités qui viennent de se former vibrent !  »

Max :  » Vous venez tous les deux de formuler une hypothèse. Mais une seule est correcte. Avez-vous un protocole à me proposer ? »

Samuel : « Nous avons vu qu’on peut casser une roche en exerçant une pression croissante dessus. Nous pourrions refaire ça mais en enregistrant les vibrations. »

Léo : « Sauf que c’est difficile de casser une roche… »

Max : « C’est vrai. Prenons quelque chose de plus facile à faire. Une latte de polystyrène par exemple. Il ne faut pas appuyer très fort pour la casser. Je vous distribue un document qui vous montre le protocole et les résultats obtenus. En suivant les étapes de la démarche de modélisation, vous allez pouvoir vous départager. »

Activité : L’origine des ondes

Max : « Alors ? Avez-vous terminé ? »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »

Max : « Bien. Je ramasse les copies ensuite je vous donne la correction. Nous verrons bien qui avait raison 🙂 « 

Léo : « C’est moi qui avait raison ! C’est bien l’apparition de la faille qui provoque les ondes sismiques ! »

Samuel : « Je le savais. Mais tu avais déjà proposé cette hypothèse ! Il fallait bien que je propose quelque chose moi aussi ! »

Max : « C’est très gentil à toi Samuel. Si vous n’avez pas de question vous pouvez ranger vos affaires et filer vous dégourdir les pattes en recréation. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits 🙂 »

Séance suivante

L’origine des failles

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits 🙂 Mmmm… Qui vais-je interroger pour le petit rappel ? »

Samuel et Léo : « Moi monsieur Max ! Moi ! »

Max : « Quel empressement ! Quel enthousiasme ! Il m’est difficile de choisir. Léo, tu ne m’en voudras pas si j’interroge notre cher Samuel j’espère. »

Léo : « Non monsieur Max. »

Samuel : « Qu’avons-nous vu ? Nous avons vu que lors d’un séisme des ondes sont émises à partir du foyer. Elles se déplacent dans toutes les directions de l’espace et s’atténuent quand la distance au foyer augmente. »

Max : « Très bien Samuel. Léo, as-tu quelque chose à ajouter ? »

Léo : « Quand les ondes arrivent à la surface de la Terre elles provoquent un tremblement de terre qui peut avoir diverses conséquences.« 

Samuel : « Je comprends pourquoi vous nous aviez dit que séisme et tremblement de terre ne sont pas exactement synonymes. Le séisme touche toute la terre alors que le tremblement de terre est un phénomène localisée à la surface au-dessus du foyer. »

Max : « C’est vrai Samuel. Pour le moment nous avons été descriptif. Nous avons dit ce qu’il se passe. Nous allons maintenant tenter de préciser l’origine des séismes. Pour cela il nous faudra résoudre deux problèmes : Quelle est l’origine des failles ? Quelle est l’origine des ondes ? Commençons pas le premier problème. »

Quelle est l’origine des failles ?

Max : « Pour débuter notre réflexion prenons cette règle. Imaginons qu’elle représente une couche de roche. Comment faire apparaître une faille ? »

Léo : « Pour la casser ? Il faut la tordre ! Et crac la règle ! »

Samuel : « Pour faire plus scientifique je dirais qu’il faut exercer une force sur ses extrémités. »

Max : « Comme ça ? (Monsieur Max exerce une force constante sur les extrémités de la règle.) »

Léo : « Il faut appuyer plus fort ! »

Samuel : « Il faut une pression croissante ! »

Max : « Bien. Je viens de vous illustrer une modélisation. En biologie, lorsque nous avons étudié la respiration d’un être vivant, nous avons pris un être vivant pour faire des expériences. En géologie il nous est impossible de prendre une Terre dans le laboratoire pour expérimenter. Nous allons donc prendre quelque chose qui représente la Terre et nous ferons des modèles. Mais la démarche ne change que très peu. »

Léo : « Alors on va faire des démarches de modélisation ? »

Max : « Oui Léo. Commençons maintenant. Je vous distribue un document et nous allons l’étudier ensemble. »

Activité : L’origine des failles

Max : « Bien. Je suppose que vous avez déjà lu le document. »

Léo : « Vous supposez bien monsieur Max 🙂 « 

Max : Alors commençons.Je vous propose de bien rédiger tout de suite. Vous me poserez vos questions après. Si vous en avez 🙂 « 

Max : « Avez-vous des questions ? »

Léo : « Oui ! Ça veut dire qu’il y a des contraintes dans les roches de la Terre ? »

Samuel : « Oui Léo ! C’est à cause de la tectonique des plaques ! »

Max : « Samuel a raison mais je ne suis pas sûr qu’il sache de quoi il parle en évoquant la tectonique des plaques. Nous verrons cela plus tard. Oui Léo, il y a des contraintes qui s’exercent sur les roches. »

Samuel : « Monsieur Max, tout à l’heure, votre modèle avec la règle… »

Max : « Oui Samuel ? »

Samuel : « Quand la règle casse, les morceaux vibrent il me semble. »

Max : « Bonne remarque Samuel 🙂 C’est ce que nous allons étudier la prochaine fois. Pour le moment aller vous aérer un peu. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max. »

Max : « Au revoir mes petits 🙂 « 

Séance suivante

Manifestations et conséquences des séismes (activité)

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Nous allons donc commencer par de la géologie. Qui veut me rappeler ce qu’est la géologie ? »

Samuel : « Moi monsieur Max ! Ce sont les sciences de la Terre. Dans la géologie il y a l’étude des tremblements de terre, les volcans, la tectonique des plaques… »

Léo : « On peut étudier les roches et les minéraux aussi ! »

Max : « Exact Léo. Mais le programme de cette année correspond à ce qu’a dit Samuel. Commençons par les séismes. Savez-vous ce qu’est un séisme ? »

Léo : « C’est un tremblement de terre monsieur Max ! »

Max : « En étant précis tremblement de terre et séisme ne sont pas strictement synonymes. Mais ne soyons pas trop précis pour une fois. Oui, un séisme est un tremblement de terre. Commençons par regarder quelques petits films… »

Tremblement de terre, 27 Avril 2015, Katmandu, Népal

Tremblement de terre, 27 Avril 2015, Katmandu, Népal

Le séisme de Kobé, 17 Janvier 1995, Japon

Léo : « Rholala ! C’est impressionnant ! »

Samuel : « J’aimerais pas être dans un tremblement de terre moi. »

MAx : « Je te comprends Samuel, même si une partie de moi aimerait quand même savoir ce que ça fait… Bien, je vais vous distribuer quelques articles de journaux chacun et grâce à cela vous me direz quelles sont les manifestations et les conséquences d’un séisme. »

Samuel : « Monsieur Max, que veut dire ‘manifestations d’un séisme‘ ? »

Max : « A quoi voit-on qu’un séisme a lieu. Je distribue… Les articles de Léo… »

Max : « Les articles de Samuel… »

Max : « Je répète les questions auxquelles vous devez répondre à l’aide de ces articles : Quelles sont les manifestations et les conséquences d’un séisme ? Vous avez une dizaine de minute… »

Dix minutes plus tard…

Max : « Alors mes petits, avez-vous réussi à répondre aux questions ? »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »

Max : « Je n’en attendais pas moins de vous. Léo, quelles sont les manifestations d’un séisme ? »

Léo : « C’est simple monsieur Max. Lors d’un séisme la terre tremble. Il y a des secousses qui durent de quelques secondes à quelques minutes. Et si j’ai bien compris ces secousses se produisent dans des régions plus ou moins étendues. »

Max : « Oui Léo. Samuel, as-tu quelque chose à ajouter ? »

Samuel : « Je ne sais pas si c’est le moment de le dire mais il peut y avoir des répliques. Ce sont d’autres tremblements de terre qui se produisent au même endroit pas très longtemps après le premier. »

Max : « Nous pouvons parler des répliques dès à présent. Samuel, quelles sont les conséquences possibles d’un séisme ? »

Samuel : « Il peut y avoir des dégâts aux constructions qui provoquent parfois des blessés ou des morts et des sans-abris parce que leurs maisons sont cassées. »

Léo : « J’ai lu qu’il pouvait y avoir des failles aussi. C’est quoi une faille monsieur Max ? »

Max : « Gardons la question pour plus tard si vous le voulez bien. Je vous montrerai des photographies et nous étudierons ça plus précisément. Pour le moment, retenez qu’il peut y avoir des modifications du paysage. »

Léo : « D’accord monsieur Max. »

Samuel : « Moi j’ai lu que les séismes pouvaient provoquer des tsunamis. Qu’est-ce qu’un tsunami monsieur Max ? »

Max : « Tsunami est un mot japonais qui veut dire ‘vague de port‘. En mer les pécheurs ne ressentent pas le tsunami et ils sont bien surpris de voir que le port dans lequel ils veulent accoster est parfois totalement détruit. Je peux vous montrer un petit film pour que vous compreniez qu’un tsunami est plus qu’une simple vague. Regardez sagement. »

Le tsunami du 24 décembre 2004

Léo : « Oulala ! C’est dangereux un tsunami ! »

Samuel : « C’est sûr que c’est plus qu’une vague ! »

Max : « Oui, c’est très dangereux. Avant de partir, Léo peux-tu redonner les manifestations des séismes ? »

Léo : « Lors d’un séisme la terre tremble. Il y a des secousses qui durent de quelques secondes à quelques minutes. Ces secousses se produisent dans des régions plus ou moins étendues. »

Max : « Samuel, les conséquences possibles s’il te plaît. »

Samuel : « Les conséquences possibles d’un tremblement de terre sont des dégâts aux constructions humaines, des blessés et/ou des morts et des sans-abris, des modifications du paysage et des tsunamis. »

Max : « C’est très bien 🙂 Retenez bien tout ça pour la prochaine fois. Pour le moment, vous pouvez ranger vos affaires et sortir en récréation. Je compte sur vous pour ne pas provoquer un tremblement de terre en courant dans les couloirs. »

Samuel et Léo :  » 🙂 Au revoir monsieur Max. »

Max : « Au revoir mes petits. »

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Prélever du dioxygène

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Commençons par un petit rappel. Qui peut dire ce que nous étudions en ce début d’année ? »

Léo : « Moi monsieur Max ! Nous étudions la respiration des êtres vivants ! »

Samuel : « Nous avions formulé une hypothèse. Je peux la dire ? »

Max : « Bien sûr Samuel ! »

Samuel : « Nous avions supposé que la respiration c’est prélever du dioxygène dans l’environnement et y rejeter du dioxyde de carbone. »

Max : « Très bien Samuel ! Léo, te souviens-tu des deux définitions que je vous avais demandé d’apprendre ? »

Léo : « Bien sûr monsieur Max ! Je les ai bien apprises. Un oymètre est un appareil qui mesure la quantité de dioxygène.  Et il y a l’eau de chaux. C’est un liquide incolore qui blanchit en présence de dioxyde de carbone. »

Max : « Très bien ! Vous connaissez vos leçons et nous pouvons avancer. Aujourd’hui nous allons vérifier la première partie de l’hypothèse. Nous allons donc vérifier si un être vivant prélève du dioxygène. Sachez qu’un oxymètre est un appareil qui est constitué d’un sonde et d’un boîtier. La sonde doit être placée dans le milieu de vie de l’être vivant que nous prenons pour l’étude, par exemple une souris. « 

Samuel : « Je sais ! On place la souris dans une petite boite fermée avec la sonde qui entre dans la boite ! »

Max : « Pourquoi une petite boite fermée Samuel ? »

Samuel : « Même si elle prélève vraiment du dioxygène, elle en prélève pas beaucoup. Alors si on fait dans une grande boite on ne verra pas la différence entre le début et la fin. Alors qu’avec une petite boite il y a peu de dioxygène. Si la souris en prélève, la quantité va rapidement baisser. »

Max : « Très bien Samuel ! Léo, pourquoi doit-on bien fermer la boite ? »

Léo :  » Mmmmm… Ah oui ! Dans l’air autour de nous il y a du dioxygène. Si la boite n’est pas bien fermée, le dioxygène que prélève la souris va être remplacé par celui de l’air autour de la boite et il n’y aura jamais de différence. »

Max : « Très bien ! Mais il vous manque une partie de l’expérience, la moitié même 🙂 « 

Léo : « Il en manque la moitié ? Mais on ne fait pas le dioxyde de carbone maintenant ! »

Max : « Je sais Léo ! Il manque la moitié de l’expérience qui cherche à vérifier que la souris prélève du dioxygène ! »

Samuel : « Le témoin ! Il faut toujours un témoin ! »

Léo : « Ben oui ! Je sais ! On fait pareil sauf qu’on ne met pas de souris ! »

Max : « Exact ! Bravo ! La seule différence entre les deux parties de l’expérience est la présence de la souris dans l’une des boites. La différence de résultats, s’il y en a une, sera donc due, de façon certaine, à la présence de la souris ! Je vous donne un document qui montre ce protocole. Puis je vous montrerai comment le dessiner. »

Dessin du protocole expérimental (www.maxicours.com)

Max : « J’ai représenté le protocole en utilisant un feutre pour qu’il se voit bien. Mais normalement tout se fait au crayon ! Je vous conseille de revoir la méthode de légende. »

Léo : « Oui monsieur Max. »

Max : « Les résultats vous sont donnés dans le document suivant. »

Avec la souris

Témoin

Max : « Mes petits, vous souvenez-vous de la méthode de commentaire de graphique ? »

Léo : « Euh… Pas vraiment… »

Samuel : « Moi non plus. Je pourrais peut-être faire un peu… »

Max : « Rassurez-vous je me doutais 🙂 Alors vous allez la réviser pour la prochaine fois. Sortez vos agendas et notez :

Revoir la méthode de commentaire de graphique.

Ensuite vous pourrez ranger vos affaires et filer vous dégourdir les pattes en récréation. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits 🙂 « 

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