Trois environnements

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! « 

Max : « Bonjour mes petits 🙂 Aujourd’hui nous allons voir trois environnements pour voir si vous avez compris ce que sont les composantes de l’environnement. »

Samuel : « C’est facile ! Il y a les coposantes minérales, les êtres vivants et les objets techniques ! »

Max : « Oui Léo mais pourrais-tu attendre que je te donne la parole avant de parler ? »

Léo : « Pardon Monsieur Max. »

Samuel : « Monsieur Max, puis-je compléter la réponse de Léo ? »

Max : « Bien sûr Samuel. »

Samuel : « Les composantes minérales sont l’eau, l’air et les roches. Il y a trois règnes d’êtres vivants : les végétaux, les animaux et les champignons. Un objet technique est un objet réalisé par un animal pour répondre à un besoin. »

Max : « Très bien. Apparemment vous connaissez votre leçon. Nous pouvons commencer. Voici un premier environnement. »

Léo : « Monsieur Max, vous vous servez des photographies de nos vacances là 🙂 « 

Max : « Il ne faut pas le dire Léo 🙂 Quel est cet environnement ? »

Samuel : « C’est la montagne ! »

Max : « Quelles les les composantes de l’environnement que vous pouvez observer ? »

Samuel : « Il y a des roches, de l’air et de l’eau parce que je sais qu’il y a un petit ruisseau plus à droite. Il y a donc des composantes minérales. »

Léo : « Pas la peine de parler du ruisseau Samuel. Il y a des plaques de neiges. La neige c’est de l’eau. Il y a aussi quelques plantes et des humains. On peut dire qu’il y a des êtres vivants mais il n’y en a pas beaucoup. »

Samuel : « Et sans les humains et leurs affaires il n’y a pas d’objets techniques. »

Max : « Nous sommes donc dans un environnement naturel presque entièrement minéral. Suivant… »

Samuel : « C’est la forêt près de chez nous 🙂 A la fin de l’hiver. »

Léo : « Il y a de l’air, des cailloux et c’est un peu humide. Je peux donc dire qu’il y a des composantes minérales. »

Samuel : « Oui Léo mais il y a surtout des végétaux donc des êtres vivants. »

Léo : « Et à part quelques toiles d’araignées, des nids et des terriers il n’y a pas d’objets techniques. »

Samuel : « C’est encore un environnement naturel alors. »

Max : « Vous n’attendez même plus que je pose les questions ! »

Léo : « Pardon monsieur Max. »

Max : « Je passe à la suite… »

 

Léo : « Oulala ! Ça c’est la ville ! »

Samuel : « Moi je n’aime pas du tout ce genre d’environnement. »

Léo : « Moi non plus ! Il n’y a presque pas d’êtres vivants à part des humains. Et on ne voit presque que des objets techniques ! »

Samuel : « Et des composantes minérales Léo ! Il y a de l’air. L’air est pollué mais il y en a. »

Léo : « Ce n’est pas du tout naturel ça ! »

Max : « Savez-vous de quoi on qualifie un environnement qui n’est pas naturel ? »

Samuel : « Je crois que c’est artificiel ! On peut dire que c’est un environnement artificiel ! »

Max : « C’est ça ! Bravo mes petits ! Je vois que vous avez compris. Nous allons quand même compléter la leçon. Prenez vos cahiers et notez ! »

Certains environnements sont composés uniquement de composantes minérales et d’êtres vivants. On dit que ce sont des environnements naturels.

D’autres environnement contiennent beaucoup d’objets techniques humains. Ce sont des environnements artificiels.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Samuel et Léo : « Non monsieur Max ! »

Max : « Alors vous pouvez ranger vos affaires et filer et récréation. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Séance suivante

Les espèces

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Aujourd’hui nous allons étudier les espèces. Savez-vous ce qu’est une espèce ? »

Léo : « Une espèce ? C’est un groupe d’animaux qui sont pareils alors on peut les reconnaître ! »

Samuel : « Excuse-moi Léo mais il doit y avoir des espèces de végétaux aussi. »

Léo : « Ah oui ! Et aussi des espèces de champignons ! »

Samuel : « Alors on doit dire que c’est un groupe d’êtres vivants qui sont pareils. »

Léo : « Et quand ils font des petits, les petits sont pareils aussi. »

Samuel : « Il faudrait rajouter ça dans notre définition. Je ne sais pas comment le dire… »

Léo : « Mmmm… Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent faire des petits. Qu’en pensez-vous monsieur Max ? »

Max : « C’est bien réfléchi. Mais votre définition n’est pas suffisante. Il faut préciser que les petits pourront eux-mêmes avoir des petits. Et ce serait mal formulé car on ne parle pas de petits pour les végétaux ou les champignons. Je remplacerait donc par ‘descendance’ en précisant qu’elle doit être féconde. »

Samuel : « Oulala ! Ça en fait du vocabulaire ça ! »

Max : « Vous savez ce que je pense du vocabulaire. C’est une richesse. Et vous êtes tout à fait capables de vous approprier quelques mots. Notons le cours. Je vous donnerai un exemple d’exercice. »

Cheval

Âne
Mulet et bardot

Chez le cheval, un mâle (étalon) et une femelle (jument) peuvent faire des petits. Ces petits pourront à leur tour se reproduire. Il en est de même chez l’âne. Par contre si un étalon s’accouple avec une ânesse, le bardot qui vient au monde sera stérile. De la même façon si un âne se reproduit avec une jument, le mulet qui vient au monde sera stérile.

Le cheval et l’âne se ressemblent. Ils peuvent se reproduire mais leur descendance est stérile. Ils n’appartiennent donc pas à la même espèce.

Max : « Avez-vous compris ? »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max. »

Max : « Nous allons quand même faire quelques exercices pour que vous vous appropriiez la méthode de rédaction. On se retrouve dans l’article suivant mais vous pouvez déjà trouver les exercices en cliquant ci-dessous 🙂 « 

Espèces-Exercices

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Les espèces – la leçon

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaire. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Qui veut faire le petit rappel ? »

Samuel : « Tu veux commencer Léo ? »

Léo : « Si tu veux 🙂 Nous avons étudié les espèces. Nous savons qu’une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde. A toi Samuel. »

Samuel : « Nous savons que toutes les espèces ont reçu un nom scientifique. Ce nom est constitué de deux parties. Il y a d’abord le nom du genre puis le nom qui précise l’espèce. Ensuite on doit noter le nom du scientifique qui a nommé l’espèce et ajouter l’année où il l’a fait. A toi Léo. »

Léo : « Pour identifier une espèce on utilise une clé de détermination. Ce n’est pas très difficile si on est un peu rigoureux. Je crois qu’on a tout dit. »

Max : « Vous avez tout dit 🙂 Nous allons noter tout cela. Prenez vos cahiers et écrivez. »

DIVERSITÉ ET UNITÉ DES ÊTRES VIVANTS

I. LES ESPÈCES.

Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde.

Un individu fécond est un individu qui peut se reproduire. Le contraire est stérile. Un individu stérile ne peut pas se reproduire.

Il existe parfois des hybrides qui sont des individus stériles obtenus par croisement de deux espèces.

Les pigeons bisets se ressemblent tous. Ils peuvent avoir une descendance féconde. Ils appartiennent donc tous à la même espèce Columba livia (Gmelin, 1789).

Les pigeons ramiers se ressemblent tous. Ils peuvent avoir une descendance féconde. Ils appartiennent donc tous à la même espèce Columba palumbus (Linnaeus, 1758).

Les pigeons bisets et les pigeons ramiers se ressemblent un peu mais ils n’ont jamais de descendance ensemble. Ils n’appartiennent donc pas à la même espèce.

Les espèces ont toutes reçu un nom scientifique en deux parties.

Pour identifier une espèce on utilise une clé de détermination. Une clé de détermination est un outil qui permet d’identifier une espèce à partir de caractères physiques appelés critères.

Max : « Avez-vous fini de noter ? »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »

Max : « Alors vous pouvez filer en récréation vous détendre un peu. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. »

Séance suivante

Les composantes de l’environnement, la leçon

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Léo, peux-tu nous dire ce que nous avons vu lors des deux dernières séances ? »

Léo : « Nous avons vu de beaux animaux 🙂 « 

Max : « Je suis ravi que tu les trouve beaux 🙂 Mais ce n’est pas l’objet de la leçon. »

Léo : « Je le sais bien monsieur Max 🙂 Alors… Nous avons étudié les composantes de l’environnement grâce à l’exemple de la mare qui est un environnement. Nous avons vu que dans un environnement il y a des composantes minérales comme l’eau, les roches ou l’air. Il y a également des êtres vivants et des objets techniques. »

Max : « C’est très bien Léo. Aujourd’hui nous allons noter la leçon et en discuter un peu. Prenez vos cahiers et notez. »

L’ENVIRONNEMENT

L’environnement est tout ce qui nous entoure.

Exemples : Forêt, plage, mare, parc…

Problème : Qu’est ce qu’il y a dans un environnement ?

I. LES COMPOSANTES DE L’ENVIRONNEMENT.

Dans un environnement on peut observer des composantes minérales, des êtres vivants et des objets techniques.

Les composantes minérales sont l’eau, l’air et la roche.

Il existe trois règnes d’êtres vivants : le règne des végétaux, le règne des animaux et le règne des champignons.

Un objet technique est un objet réalisé par un animal pour répondre à un besoin. (toile d’araignée, terrier, nid…)

Léo : « Monsieur Max, vous aviez dit que vous nous expliqueriez mieux pourquoi nous n’allons pas étudier la ville ou le collège. »

Max : « Oui, maintenant je le peux. Nous étudions les sciences de la vie et de la terre et donc ce qui est naturel. Or, dans le collège et les villes, il y a surtout des objets techniques. »

Léo : « Alors nous pouvons dire qu’il y a des environnements naturels qui contiennent surtout des composantes minérales et des êtres vivants et des environnements artificiels qui contiennent aussi beaucoup d’objets techniques. »

Max : « Exact Léo. Vous avez bien travaillé. Vous pouvez ranger vos affaires. Et n’oubliez pas d’apprendre votre leçon pour la prochaine séance. »

Séance suivante

Vocabulaire de 6ème

Biologie : La biologie est la science qui étudie la vie.

Géologie : La géologie est la science qui étudie la Terre.

Environnement : L’environnement c’est tout ce qui nous entoure.

Objet technique : Un objet technique est un objet réalisé par un animal pour répondre à un besoin.

Matière organique : La matière organique est de la matière qui provient d’un être vivant. Elle brûle.

Matière minérale : La matière minérale est la matière qui constitue les composantes minérales de l’environnement. Elle change d’état.

Caractéristique physique de l’environnement : Une caractéristique physique de l’environnement est une grandeur qui se mesure avec un appareil et qui s’exprime souvent avec une unité.

Diurne : Un individu diurne est un individu actif le jour.

Nocturne : Un individu nocturne est un individu actif la nuit.

Espèce : Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde.

Fécond : Un individu fécond peut se reproduire.

Stérile : Un individu stérile ne peut pas se reproduire.

Hybride : Un hybride est un individu stérile obtenu par croisement de deux espèces.

Clé de détermination : Une clé de détermination est un outil qui permet d’identifier une espèce à partir de caractères physiques appelés critères.

Fossile : Un fossile est une trace d’être vivant conservée dans la roche.

Attribut : Un attribut est un caractère physique qui permet de créer un groupe.

Mammifère : Un mammifère est un animal qui a un squelette interne fait d’os, quatre membres, des poils et des mamelles.

Arthropode : Un arthropode est un animal qui possède un squelette externe et des pattes articulées.

Insecte : Un insecte est un arthropode qui possède trois paires de pattes, une paire d’antennes et des ailes.

Unicellulaire : Un être vivant unicellulaire est constitué d’une seule cellule.

Pluricellulaire : Un être vivant pluricellulaire est constitué de plusieurs cellules.

Se nourrir : Se nourrir c’est prélever de la matière dans son environnement pour produire et renouveler sa propre matière.

Démarche expérimentale : La démarche expérimentale est une méthode qui permet de résoudre un problème scientifique.

Hypothèse : Une hypothèse est une supposition tirée d’une observation et qui doit être vérifiée par une expérience.

Protocole : Le protocole est la description de l’expérience.

Phytophage : Un phytophage est un animal qui se nourrit de matière organique d’origine végétale.

Zoophage : Un zoophage est un animal qui se nourrit de matière organique d’origine animale.

Omnivore : Un omnivore est un animal qui se nourrit de matière organique d’origine animale et végétale.

Chaîne alimentaire : Une chaîne alimentaire est une suite d’êtres vivants dans laquelle chaque être vivant se nourrit de celui qui le précède.

Producteur primaire : Un producteur primaire est un être vivant qui se nourrit de matière minérale.

Producteur secondaire : Un producteur secondaire est un être vivant qui se nourrit de matière organique.

Germination : La germination est le développement d’une plante à partir d’une graine.

Plantule : Une plantule est une plante miniature contenue dans une graine.

Pistil : Le pistil est l’organe reproducteur féminin des plantes à fleurs.

Ovule : Un ovule est la cellule reproductrice féminine.

Étamine : Une étamine est un organe reproducteur masculin des plantes à fleurs.

Grain de pollen : Le grain de pollen est la cellule reproductrice masculine des plantes à fleurs.

Pollinisation : La pollinisation est le dépôt d’un grain de pollen sur le pistil d’une fleur.

Ovipare : Un animal ovipare est un animal qui pond des œufs.

Vivipare : Un animal vivipare est un animal qui donne naissance à un petit.

Métamorphose : La métamorphose est un changement de forme au cours de la vie d’un animal.

La cellule, le cours

Max : « Bonjour à tous ! enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Léo, veux-tu bien nous parler des cellules s’il te plaît ? »

Léo : « Je veux bien. Tous les êtres vivants sont constitués d’au moins une cellule. Une cellule est constituée d’un cytoplasme entouré d’une membrane. Souvent il y a un noyau dans le cytoplasme. Et les cellules végétales ont en plus des chloroplastes dans le cytoplasme et une paroi autour de la membrane. »

Max : « Très bien Léo. Nous allons noter cela dans les cahiers. Évidemment, je vais vous donner quelques complément. Prenez vos cahiers. »

III. LA CELLULE.

Tous les êtres vivants sont constitués d’au moins une cellule.

Les êtres vivants constitués d’une seule cellule sont qualifiés d’unicellulaires. Les êtres vivants constitués de plusieurs cellules sont qualifiés de pluricellulaires.

Toutes les cellules ont la même organisation de base : un cytoplasme entouré d’une membrane. Elles ont souvent un noyau.

Les cellules végétales contiennent en plus des chloroplastes et la membrane est entourée par une paroi.

La cellule est l’unité structurale du monde vivant. On peut en déduire que tous les êtres vivants proviennent d’un ancêtre unicellulaire simple constitué d’un cytoplasme enfermé dans une membrane. Cet ancêtre commun est appelé LUCA (Last Universal Common Ancestor).

Max : « Voilà pour la leçon. Nous avons vu comment légender un dessin. Vous allez maintenant étudier la méthode à suivre pour réaliser un dessin. »

Chapitre suivant

La répartition des êtres vivants dans l’environnement

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Mes chers petits 🙂 Samuel, veux tu nous faire un petit rappel s’il te plaît ? »

Samuel : « Nous étudions les caractéristiques physiques de l’environnement. Ce sont des grandeurs qui se mesurent avec des appareils et qui s’expriment avec une unité. Par exemple la température se mesure avec un thermomètre et s’exprime en degrés Celsius. »

Max : « Très bien. Léo, peux-tu donner les deux autres exemples ? »

Léo : « Je peux monsieur Max. L’humidité se mesure avec un hygromètre et s’exprime en pourcentage. L’éclairement se mesure avec un luxmètre et s’exprime en Lux. Je peux ajouter que les caractéristiques physiques changent en fonction du temps et du lieu. »

Max : « Je vois que vous avez bien appris et que vous avez compris. Comme d’habitude 🙂 »

Léo : « Monsieur Max, j’ai une question ! »

Max : « Comme souvent. Vous avez souvent des questions et j’apprécie. »

Léo : « Merci monsieur Max. Connaissez-vous les cloportes ? »

Max : « Bien sûr Léo. Pourquoi cette question ? avant que tu répondes, je vous montre une courte vidéo de cloportes dans leur milieu de vie… »

 Vidéo : Les cloportes dans leur milieu de vie

Max : « Pourquoi cette question Léo ? »

Léo : « Je les observe toujours dans des endroits sombres et humides. C’est par hasard ? »

Max : « Qu’en pensez-vous ? »

Samuel : « Moi je pense que ce n’est pas pas hasard. Je pense qu’ils recherchent l’humidité et l’obscurité. »

Léo : « Tu penses mais tu n’est pas sûr ! »

Max : « C’est comme cela en science Léo. Tu as posé une question. Samuel propose une réponse. Savez-vous comment s’appelle une réponse dont on est pas sûrs et qu’il va falloir vérifier ? »

Samuel : « Ne serait-ce pas ce qu’on appelle une hypothèse ? »

Max : « Si Samuel. »

Samuel : « Alors j’ai fait une hypothèse moi ? »

Max : « A vrai dire, tu en as même fait deux 🙂 »

Samuel : « Comment allons-nous faire pour les vérifier ? »

Léo : « Je sais ! Nous allons faire des expériences ! »

Max : « Oui Léo. Que me proposez-vous ? »

Samuel : « Il faudrait leur laisser le choix entre un endroit sombre et un endroit éclairé. »

Léo : « On fait comme une grande boite. D’un côté, on laisse à la lumière et l’autre côté on met un couvercle comme ça l’éclairement sera faible. »

Max : « Vous venez de proposer un protocole. Que prévoit notre hypothèse ? »

Léo : « Si notre hypothèse est juste alors les cloportes iront du côté sombre. »

Max : « C’est exact 🙂 Ce que tu as dit Léo s’appelle la conséquence prévisible de l’hypothèse. Nous pourrions mettre en œuvre ce protocole mais je n’ai pas le matériel sous la patte. Regardons plutôt une courte vidéo. »

 

 

 

 

Max : « Léo, nous avons étudié les caractéristiques physiques de l’environnement il me semble ! »

Léo : « Oui, pardon monsieur Max. Sous le bois l’éclairement est faible. »

Samuel : « Et l’humidité est élevée ! » Léo : « Peut-être que les cloportes aiment quand l’éclairement est faible et que l’humidité est élevée ! »

Max : « Êtes-vous sûrs de ce que vient de dire Léo ? » Samuel : « Je pense comme lui mais je ne suis pas sûr. » Max : « Ce que vient de faire Léo c’est formuler une hypothèse. »

Léo : « Il faudrait vérifier, pour être sûrs ! »

Samuel : « En sciences il faut faire des expériences ! Si on faisait une expérience ? »

Max : « Bonne idée ! Mais à quoi ressemblerait cette expérience ? »

Samuel : « Mmmmm… On pourrait laisser le choix à un cloporte entre un endroit éclairé et un endroit sombre. Et puis on regarderait où il va. Si Léo a bon il devrait aller vers l’endroit sombre ! »

Léo : « Et on pourrait faire pareil avec un endroit humide et un endroit sec. Si le cloporte va vers le côté humide c’est qu’il aime l’humidité. »

Samuel : « et puis la température ! On fait un endroit à… Je sais pas moi : 20°C et puis un autre à 8°C et on regarde où il va ! »

Max : « Bravo mes petits ! Vous venez de donner trois protocoles ! Ce sont les descriptions de 3 expériences différentes. J’ai justement un petit logiciel… Voici le lien vers l’expérience qui permet de savoir si le cloporte recherche l’humidité ou non… »

Première expérience

Léo : « Rholala ! Quand on assèche un compartiment, les cloportes vont tout de suite dans l’autre ! »

Samuel : « Alors que dans le témoin ils se promènent tranquillement un peu partout ! »

Max : « Vous venez de formuler les résultats de la première expérience. Comment expliquez-vous ces résultats ? »

Léo : « Ben… On peut dire que les cloportes recherchent l’humidité. »

Max : « Très bien Léo ! Tu viens d’interpréter les résultats. Revenons à la question que tu avais posée au départ, Léo. »

Léo : « Je ne me souviens plus exactement de ma question. Mais c’était… Comment les animaux se répartissent-ils dans l’environnement ? »

Max : « Et avez-vous la réponse maintenant ? »

Samuel : « Ouiiiii ! On sait maintenant que les animaux se répartissent dans l’environnement en fonction des caractéristiques physiques ! »

Max : « Samuel, tu viens de formuler la conclusion de notre expérience. Quelle séance ! Vous avez découvert deux choses très importantes. La première est que les êtres vivants se répartissent dans l’environnement en fonction des caractéristiques physiques. La seconde est une méthode que nous allons beaucoup utiliser. Il s’agit de la démarche expérimentale. Je vous conseille d’aller lire l’article que j’ai déjà écrit à ce sujet : La démarche expérimentale. Pour le moment, notons la leçon. »

IV. LA RÉPARTITION DES ÊTRES VIVANTS DANS L’ENVIRONNEMENT.

Les êtres vivants ne sont pas répartis au hasard dans l’environnement. Ils se répartissent en fonction des caractéristiques physiques de l’environnement.

Certains êtres vivants recherchent l’humidité (cloportes, mousses, limaces…) D’autres s’exposent au soleil (gendarmes, lézards des murailles…)

Les animaux se répartissent également dans l’environnement en fonction de leurs besoins en nourriture.

Un animal diurne est un animal actif le jour.

Un animal nocturne est un animal actif la nuit.

Max : « Vous avez bien travaillé aujourd’hui. Si vous voulez, vous pourrez continuer à expérimenter pour trouver les préférences du cloporte. Je vous donne les liens vers les deux autres expériences. Et deux petites questions. Vous pourrez me donner vos réponses dans les commentaires. N’oubliez pas de laisser votre prénom et votre classe 🙂 Allez, dehors mes petits ! »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir. Et n’oubliez pas de bien revoir vos leçons. »

Expérience 2

Les cloportes préfèrent-ils une température élevée ou une température basse ?

Expérience 3

Les cloportes recherchent-ils l’obscurité ou un éclairement important ?

Une petite vidéo avec des expériences

Séance suivante

Un exercice

Max : « Bonjour à tous ! enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires ! »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits 🙂 Commençons par notre petit rappel habituel. Samuel, veux-tu bien nous parler des caractéristiques physiques de l’environnement s’il te plaît. »

Samuel : « Bien sûr monsieur Max ! C’est facile ! Une caractéristique de l’environnement est une grandeur qui se mesure avec un appareil et qui s’exprime avec une unité. Comme exemples nous avons vu la température, l’humidité et l’éclairement. »

Max : « Très bien Samuel. Léo, peux-tu donner les appareils et les unités qui permettent de mesurer et d’exprimer ces grandeurs s’il te plaît ? »

Léo : « Je peux 🙂 La température se mesure avec un thermomètre et s’exprime en degrés Celsius. L’humidité de mesure avec un hygromètre et s’exprime en pourcent. L’éclairement se mesure avec un luxmètre et s’exprime en Lux. »

Max : « Bravo mes petits ! Aujourd’hui nous allons étudier ça de plus près.  Je vais vous donner un document qui représente deux environnement. Il va falloir les identifier puis nous regarderons les résultats des mesures réalisées pour nos trois grandeurs. Ce sera à vous de les identifier. Puis je vous demanderai de comparer ces grandeurs dans les deux environnements. Mais pour commencer voici le document… »

Samuel : « A droite il y a une prairie ! Et à gauche c’est une forêt ! »

Max : « Oui Samuel 🙂 « 

Léo : « Et puis, de haut en bas, les grandeurs sont : l’éclairement, la température et l’humidité. »

Max : « Nous allons apprendre à comparer les valeurs d’un grandeur. Quels signes mathématiques utilisez-vous pour comparer ? »

Samuel : « Les signes ‘inférieur à’, ‘supérieur à’ ou ‘égal’. Ils notent <, > et = »

Max : « Très bien encore une fois Samuel. Je vous donne un exemple de ce qu’il faut comparer. Pouvez vous comparer l’éclairement dans la forêt à l’éclairement dans la prairie ? »

Léo : « Je peux expliquer monsieur Max ? »

Max : « Bien sûr Léo. »

Léo : « Dans la forêt, l’éclairement est de 150 Lux alors que dans la prairie il est de 30 000 Lux. 150 est inférieur à 30 000. Alors je peux dire que l’éclairement dans la forêt est inférieur à l’éclairement dans la prairie. »

Max : « Très bien Léo. Samuel, veux tu comparer la température dans la forêt à la température dans la prairie ? »

Samuel : « Je veux bien 🙂 Dans la forêt il fait 17°C et dans la prairie il fait 24°C. 17 est inférieur à 24. La température dans la forêt est inférieure à la température dans la prairie. »

Max : « Bravo ! Léo, tu peux comparer les humidités s’il te plaît ? »

Léo : « Dans la forêt, l’humidité est de 85%. Dans la prairie, elle est de 50%. 85 est supérieur à 50. L’humidité dans la forêt est supérieure à l’humidité dans la prairie. »

Max : « Très bien ! Bravo ! Vous savez maintenant comparer des grandeurs. Que retenez-vous de ce petit exercice ? »

Samuel : « Que c’est facile de comparer ! »

Max : « Oui Samuel 🙂 « 

Léo : « Avec ce petit exercice, on peut voir que les caractéristiques de l’environnement ne sont pas les mêmes dans des environnement différents au même moment. »

Samuel : « On peut dire que les caractéristiques de l’environnement dépendent du lieu. »

Max : « Très bien mes petits ! Nous pourrions montrer que les caractéristiques physiques de l’environnement dépendent aussi du temps qui passe en un même lieu. »

Samuel : « Ben oui ! On le savait déjà ! »

Max : « Alors vous pouvez sortir vous dégourdir les pattes ! »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Séance suivante

Unité et diversité des êtres vivants

Dans le chapitre précédent nous avons vu de nombreux êtres vivants. Il m’est arrivé de parler d’espèce. Mais savez-vous ce qu’est une espèce ? Nous allons le découvrir lors de ce nouveau chapitre. Nous verrons que les espèces sont nombreuses et variées. C’est la diversité du vivant également appelée biodiversité.

Mais nous verrons également que ces espèces peuvent être proches les unes des autres ce qui permet de les classer. Il n’est pas toujours très facile de classer des êtres vivants. Cependant, avec un peu d’habitude, vous allez vous familiariser avec la méthode qui permet de réaliser des classification sous forme de groupes emboîtés.

Puis nous verrons que tous les êtres vivants ont une structure de base commune. C’est la cellule. Vous avez sûrement déjà entendu parler de cellule 🙂 Là, vous pourrez en observer au microscope pour en découvrir la structure.

Enfin, nous verrons que les êtres vivants n’ont pas toujours été les mêmes au cours de l’histoire de la vie. Mais vous connaissez déjà les dinosaures 🙂 A ce sujet, je vous réserve une surprise 🙂

Pour le moment, je vous annonce le plan de ce chapitre.

I. Les espèces.

II. Nommer une espèce.

III. Identifier une espèce.

IV. Classer les espèces.

V. Le renouvellement des espèces.

VI. La cellule.

Commencer le chapitre

La cellule

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. Lors de la dernière séance vous avez pu observer des cellules au microscope optique. »

Léo : « Oh oui ! »

Samuel : « C’était bien ! »

Max : « Je suis ravi que cela vous ait plu 🙂 Aujourd’hui nous  allons voir différents type de cellules. Commençons par les cellules d’épiderme d’oignon que vous avez vous même observées. »

Figure 1 – Photographie de cellules d’épiderme d’oignon observé au microscope optique.

Max : « Que voyez-vous ? »

Léo : « Nous voyons que l’épiderme d’oignon est constitué de nombreuses cellules allongées.

Samuel : « Chaque cellule contient un liquide appelé cytoplasme et un noyau. L’ensemble est délimité par une membrane. »

Max : « Très bien. N’oubliez pas qu’il existe une paroi autour des cellules végétale. Passons à un autre type de cellules végétales. Ce sont des cellules de feuilles d’élodées du Canada (Elodea canadensis, Mchx., 1803).

Figure 2 – Photographie de cellules d’élodée du Canada observées au microscope.

Léo : « Nous voyons des petits grains verts dans les cellules. »

Max : « Ce sont des chloroplastes. Nous verrons l’an prochain à quoi ils servent. Passons aux animaux. Voici des cellules de la bouche humaines… »

Figure 3 – Photographie de cellules d’épiderme buccal observées au microscope optique.

Léo : « On voit la membrane, le noyau et le cytoplasme. »

Max : « Exact Léo. Autre exemple : l’épiderme de grenouille… »

Figure 4 – Photographie de cellules d’épiderme de grenouille observées au microscope.

Samuel : « Encore membrane, cytoplasme et noyau ! »

Léo : « Et il y a de nombreuses cellules. »

Max : « Et oui ! Passons à un autre exemple. Vous allez voir une paramécie (Paramecium sp., Müller, 1773). C’est un animal unicellulaire qui vit dans les eaux douces des mares ou des rivières. Cet animal microscopique se déplace grâce à des cils vibratils. Regardez un peu… »

Figure 5 – Une paramécie observée au microscope optique.

Léo : « Cette fois il n’y a qu’une seule cellule. »

Samuel : « Mais on voit le noyau, le cytoplasme et la membrane. »

Max : « Très bien. Dernier exemple… »

Max : « Il s’agit d’une bactérie. »

Léo : « On ne voit pas de noyau ! »

Samuel : « Mais il y a quand même le cytoplasme et la membrane. »

Max : « Exact. Bien, essayons de reprendre. Qu’avez-vous retenu de ces différents exemples de cellules ? »

Samuel : « Nous pouvons dire que tous les êtres vivants sont constitués d’au moins une cellule. »

Léo : « Une cellule contient un cytoplasme et est délimitée par une membrane. Il peut y avoir un noyau. »

Samuel : « Chez les végétaux il y a aussi une paroi et des chloroplastes. »

Max : « C’est très bien. Nous allons noter tout ça la prochaine fois et je vous apprendrai à réaliser un dessin d’observation et à le légender. Pour le moment vous pouvez ranger vos affaires. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. »

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