La pollution par le plastique

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Nous avons parlé de l’environnement. Qui veux me rappeler ce que c’est ? »

Samuel : « L’environnement est tout ce qui nous entoure ! »

Léo : « Moi j’aime beaucoup les environnements naturels comme les étangs, les forêts… »

Samuel : « Les bords de mer quand il y a des rochers… »

Léo : « La montagne aussi. »

Max : « Comme je vous comprends. Si vous fréquentez la nature vous avez dû voir ce genre d’images… »

Léo : « Oui. Je ne comprends pas. »

Samuel : « Les gens sont dégoûtants. »

Léo : « Ils jettent leurs déchets partout ! »

Samuel : « Un jour j’ai vu des déchets partout autour d’un banc… »

Max : « Comme cela ? »

Samuel : « Oui monsieur Max. »

Léo : « Ça n’est pourtant pas compliqué de jeter ses déchets à la poubelle ! Les emballages arrivent dans le sac et ils peuvent repartir dans le sac ! »

Samuel : « Au moins jusqu’à la poubelle ! »

Léo : « Monsieur Max, j’ai lu qu’il y a des continents de plastique dans les océans ? Est-ce vrai ? »

Max : « Ah… Bonne question Léo. »

Léo : « Merci monsieur Max. »

Max : « Ce n’est pas tout à fait vrai. Tout d’abord il faut savoir que les océans sont pollués directement avec ce qu’on appelle les filets fantômes. »

Samuel : « Les filets fantômes ? »

Max : « Ce sont des morceaux de filets de pêche qui sont perdus en mer. Il y en a des centaines de tonnes. »

Samuel : « Mais… Les animaux peuvent se prendre dedans ! »

Max : « Oui Samuel. Cela arrive… »

Max : « Il arrive aussi que certains animaux en mangent. Les tortues confondent parfois les sacs en plastique qui flottent dans l’eau avec des méduses dont elles se régalent. »

Léo : « Elles ne peuvent pas digérer le plastique ! »

Max : « Non Léo. Il s’accumule dans leur estomac. »

Samuel : « Avec l’estomac rempli de plastique elles ne peuvent plus manger ! »

Max : « Et on trouve de plus en plus d’animaux morts de faim avec l’estomac rempli de plastique. »

Samuel : « Monsieur Max, vous n’avez pas répondu à Léo pour les continents de plastique. »

Max : « Merci du rappel Samuel. J’y arrive. Il y a effectivement de grandes masses de plastiques qui flottent à la surface des mers et des océans. »

Samuel : « Pauvre nature… »

Léo : « Tout ça c’est à cause de nous. »

Samuel : « Mais ce n’est pas un continent ça. C’est tout au plus une île. »

Max : « Tu as raison Samuel. Ce qu’on appelle les continents de plastique sont en fait des accumulation de petites particules de plastiques qui flottent dans l’eau et qui se ressemblent en raison des courants marins. Il y a une de ces accumulations dans chacun des océans. Voici une carte qui montre leur localisation. »

Samuel : « Est-ce que ça respecte la taille ? »

Max : « Malheureusement oui Samuel. Ces accumulations de particules de plastiques sont gigantesques. Les scientifiques pensent que d’ici 10 à 20 ans il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans. »

Léo : « Si je comprends bien, quand quelqu’un jette un morceau de plastique par terre il finit dans la mer. »

Samuel : « Et c’est une catastrophe pour la nature. »

Max : « Vous avez bien compris. Voici ce que cela a inspiré comme campagne de sensibilisation. »

Léo : « La mer commence ici… »

Samuel : « C’est valable partout. »

Max : « Oui, cette idée est née en Bretagne mais elle se répand un peu partout maintenant. »

Léo : « Je me demande ce que nous pourrions faire nous. »

Max : « C’est une très bonne question. Je vous propose un commencement modeste. Vous allez réaliser une affiche qui sensibilise les gens à ne pas jeter leurs déchets partout mais à utiliser les poubelles. »

Léo : « Une affiche ? »

Max : « Je vous proposerais bien de faire un prospectus mais vous savez ce qu’ils deviennent. »

Samuel : « Les gens les jettent par terre avant de les lire. »

Léo : « Ce serait absurde de faire un prospectus pour inciter à ne pas polluer et de polluer avec ce prospectus. »

Samuel : « Une affiche c’est bien. »

Léo : « Monsieur Max, peut-on travailler en groupe ? »

Max : « Bien sûr. Vous aurez deux ou trois semaines. Il y a des règles à respecter quand on veut créer une affiche. Je vous propose de me suivre dans l’article de méthodologie pour découvrir ces règles. »

Samuel et Léo : « On vous suit ! »

En route vers la méthode

La germination (leçon)

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires ».

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Le petit rappel ? »

Léo : « Nous avons vu que les plantes à fleurs viennent d’une graine. Un graine contient une plantule et un ou deux cotylédons qui sont protégés par un tégument.

Samuel : « Le graines germent quand elles ont de l’eau à disposition et que la température est suffisamment douce. »

Max : « C’est très bien. Nous allons rédiger le cours sur la germination et je vous donnerai quelques compléments. Prenez vos cahiers et notez. »

II. LA GERMINATION DES GRAINES

La germination est le début du développement d’une plante à partir d’une graine.

Les graines germent quand elles ont de l’eau à disposition et que la température est suffisamment douce.

Lors de la germination la jeune plante utilise les réserves nutritives contenues dans les cotylédons. Quand les réserves nutritives des cotylédons sont épuisées la jeune plante se nourrit de dioxyde de carbone, d’eau et de sels minéraux en présence de lumière.

Dessin représentant les étapes de la germination d’une plante de haricot.

Après la germination la plante se développe puis des fleurs apparaissent puis il y a des fruits.

Max : « Avez-vous bien tout noté ? »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »

Max : « Très bien. Avez-vous des questions ? »

Samuel et Léo : « Non monsieur Max. »

Max : « Alors vous pouvez ranger vos affaires et aller en récréation. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Photographie des étapes de la germination d’un petit pois.

Séance suivante

Trois environnements

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! « 

Max : « Bonjour mes petits 🙂 Aujourd’hui nous allons voir trois environnements pour voir si vous avez compris ce que sont les composantes de l’environnement. »

Samuel : « C’est facile ! Il y a les coposantes minérales, les êtres vivants et les objets techniques ! »

Max : « Oui Léo mais pourrais-tu attendre que je te donne la parole avant de parler ? »

Léo : « Pardon Monsieur Max. »

Samuel : « Monsieur Max, puis-je compléter la réponse de Léo ? »

Max : « Bien sûr Samuel. »

Samuel : « Les composantes minérales sont l’eau, l’air et les roches. Il y a trois règnes d’êtres vivants : les végétaux, les animaux et les champignons. Un objet technique est un objet réalisé par un animal pour répondre à un besoin. »

Max : « Très bien. Apparemment vous connaissez votre leçon. Nous pouvons commencer. Voici un premier environnement. »

Léo : « Monsieur Max, vous vous servez des photographies de nos vacances là 🙂 « 

Max : « Il ne faut pas le dire Léo 🙂 Quel est cet environnement ? »

Samuel : « C’est la montagne ! »

Max : « Quelles les les composantes de l’environnement que vous pouvez observer ? »

Samuel : « Il y a des roches, de l’air et de l’eau parce que je sais qu’il y a un petit ruisseau plus à droite. Il y a donc des composantes minérales. »

Léo : « Pas la peine de parler du ruisseau Samuel. Il y a des plaques de neiges. La neige c’est de l’eau. Il y a aussi quelques plantes et des humains. On peut dire qu’il y a des êtres vivants mais il n’y en a pas beaucoup. »

Samuel : « Et sans les humains et leurs affaires il n’y a pas d’objets techniques. »

Max : « Nous sommes donc dans un environnement naturel presque entièrement minéral. Suivant… »

Samuel : « C’est la forêt près de chez nous 🙂 A la fin de l’hiver. »

Léo : « Il y a de l’air, des cailloux et c’est un peu humide. Je peux donc dire qu’il y a des composantes minérales. »

Samuel : « Oui Léo mais il y a surtout des végétaux donc des êtres vivants. »

Léo : « Et à part quelques toiles d’araignées, des nids et des terriers il n’y a pas d’objets techniques. »

Samuel : « C’est encore un environnement naturel alors. »

Max : « Vous n’attendez même plus que je pose les questions ! »

Léo : « Pardon monsieur Max. »

Max : « Je passe à la suite… »

 

Léo : « Oulala ! Ça c’est la ville ! »

Samuel : « Moi je n’aime pas du tout ce genre d’environnement. »

Léo : « Moi non plus ! Il n’y a presque pas d’êtres vivants à part des humains. Et on ne voit presque que des objets techniques ! »

Samuel : « Et des composantes minérales Léo ! Il y a de l’air. L’air est pollué mais il y en a. »

Léo : « Ce n’est pas du tout naturel ça ! »

Max : « Savez-vous de quoi on qualifie un environnement qui n’est pas naturel ? »

Samuel : « Je crois que c’est artificiel ! On peut dire que c’est un environnement artificiel ! »

Max : « C’est ça ! Bravo mes petits ! Je vois que vous avez compris. Nous allons quand même compléter la leçon. Prenez vos cahiers et notez ! »

Certains environnements sont composés uniquement de composantes minérales et d’êtres vivants. On dit que ce sont des environnements naturels.

D’autres environnement contiennent beaucoup d’objets techniques humains. Ce sont des environnements artificiels.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Samuel et Léo : « Non monsieur Max ! »

Max : « Alors vous pouvez ranger vos affaires et filer et récréation. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Séance suivante

Classer les animaux de la schola (2)

Max : « Reprenons. Léo, montre-moi ton tableau s’il te plaît. »

Léo : « Oui monsieur Max. Le voici. »

Max : « C’est très bien ça 🙂 Samuel, je suppose que toi aussi tu as bon. »

Samuel : « Oui monsieur Max. »

Max : « Je commence à classer. Vous voyez que tous ces animaux ont à la fois des yeux et une bouche. Je peux donc créer un groupe avec tous ces animaux. »

Max : « Ça va ? Ce n’est pas trop difficile ? »

Léo : « Non, là ça va 🙂 « 

Samuel : « On pourrait subdiviser en deux sous groupes : ceux qui ont un squelette externe et des pattes articulées et ceux qui ont un squelette interne et des membres. »

Max : « Tout à fait Samuel. Faisons le. »

Max : « Ensuite… Comme vous le voyez nous avons deux groupes dans le grand groupe. Il est impossible de travailler sur ces deux sous groupes en même temps. Je vais commencer par celui des animaux qui ont à la fois un squelette interne et quatre membres. Que pouvons nous faire ? »

Léo : « Il y a ceux qui ont des plumes et ceux qui ont des poils. »

Samuel : « Ceux qui ont des poils ont aussi des mamelles pour allaiter leurs petits. »

Max : « Très bien. Faisons cela. »

Léo : « Monsieur Max, les groupes que nous venons de faire apparaître ont des noms il me semble. Vous ne les notez pas ? »

Max : « Pas encore. Nous les noterons plus tard. Continuons avec les animaux qui possèdent un squelette externe et des pattes articulées. »

Samuel : « Il y a ceux qui ont des antennes et ceux qui n’en ont pas. »

Léo : « Ça ne va pas Samuel ! Tu tries là ! Tu as choisi un critère et tu dis ‘il a’ ou ‘il a pas’. »

Samuel : « Ah oui… Zutalor ! Mais je ne sais pas ce qu’ont les animaux qui n’ont pas d’antennes. »

Max : « Ceux-là ont des chélicères. Ce sont… Ça dépend. Là, ce sont des crochets. »

Léo : « Alors nous pouvons faire le groupe de ceux qui ont des antennes et ceux qui ont des chélicères. »

Max : « Faisons cela. »

Max : « Nous progressons 🙂 « 

Samuel : « Oui mais la lithobie n’est pas vraiment pareille que l’acidalie ou la tipule. »

Léo : « Elle a beaucoup de pattes. Les autres n’en ont que trois. »

Samuel : « Et des ailes ! »

Léo : « On peut donc faire le groupe de ceux qui ont trois paires de pattes et des ailes et le groupe de ceux qui ont beaucoup de paires de pattes. »

Max : « Excellent ! Faisons-le ! »

Max : « Pour finir il est possible de découper ceux qui ont 3 paires de pattes et des ailes en deux : une paire d’ailes ou deux paires d’ailes. Ce n’est pas utile mais je ne peux pas m’en empêcher 🙂 J’efface ce qu’il y a au tableau et je vous distribue un document. Il contient la classification que nous venons d’établir plus des définitions. Vous allez y placer les noms des animaux que nous venons d’étudier en bleu puis vous ajouterez les noms des groupes en vert. »

Quelques minutes plus tard…

Max : « C’est très bien tout ça ! Vous avez bien travaillé ! Je montre la correction bien que ce soit inutile. »

Max : « Voilà ! Nous avons terminé. »

Léo : « Monsieur Max, devons-nous apprendre cette classification ? »

Max : « Oulala non ! Il faut comprendre comment je l’ai construite. Il faut également savoir donner les attributs d’un animal à partir de ce document. Il faut également être capable de placer un nouvel animal dans cette classification. Tout cela n’est déjà pas très facile. »

Samuel : « Je crois comprendre pourquoi il ne faut pas l’apprendre par cœur. »

Max : « Je t’écoute Samuel. »

Samuel : « Imaginons que pendant la récréation je trouve un escargot et Léo trouve un ver de terre. Il faut tout refaire. Ils ne rentrent pas vraiment dans no groupes ces animaux. »

Max : « Tout refaire, pas vraiment. Mais beaucoup… Tu as raison Samuel. Quand j’aurais le temps je vous montrerai comment change la classification sous forme de groupes emboîtés des animaux de la schola quand on ajoute à la collection de départ quelques animaux. Pour le moment, vous pouvez filer en récréation. Vous l’avez bien méritée. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max. »

Max : « Au revoir mes petits. »

Séance suivante

Classer les animaux de la schola (1)

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour bonjour ! Nous avons du travail aujourd’hui. Alors dépêchons-nous un peu. Le petit rappel. »

Léo : « Oulala ! Nous avons appris le vocabulaire. Il y a les attributs qui sont des caractères physiques qui permettent de classer les êtres vivants. Classer, j’aurais du mal à l’expliquer. Mais il y a ranger. Ranger c’est ordonner des êtres vivants selon un seul critère comme la taille croissante ou décroissante. Puis il y a trier. Trier c’est choisir un critère et dire si l’être vivant l’a ou pas. Ensuite il y a classer mais je laisse la parole à Samuel 🙂 « 

Samuel : « C’est pas gentil ça… Pfff… Classer c’est choisir plusieurs critères, les mettre dans le bon ordre puis faire des groupes dans des groupes dans des groupes à partir de ces critères. »

Max : « C’est bien Samuel. Léo, ce n’était pas très gentil de laisser le plus difficile à Samuel. Bien. Je vais vous montrer comment construire une classification sous forme de groupes emboîtés à partir de la collection que je vous ai présenté lors de la séance précédente. La voici. »

Acidalie rustique

Goéland

Lithobie

Pholque de Pluche

Rat surmulot

Rougequeue noir

Ségestrie florentine

Tipule

Max : « Je vous rappelle que pour classer des êtres vivants il faut les décrire précisément. Quels caractères physiques proposez-vous ? Réfléchissez bien. Prenez votre temps et vous m’en donnerez plusieurs chacun. « 

Léo : « Le squelette interne ou le squelette externe. Les pattes articulées ou les membres. Des yeux, une bouche… »

Samuel : « Des ailes, des antennes… Des poils ou des plumes. »

Max : « Je pense que nous avons tout. Faisons un tableau. Le voici… »

Max : « Nous allons le remplir au fur et à mesure que je vous montrerai des documents. Vous êtes prêts ? »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »

Max : « Alors c’est parti ! « 

Max : « Avez-vous eu le temps de bien remplir le tableau ? »

Samuel et Léo : « Alors rendez-vous dans l’article suivante pour la correction. »

Séance suivante

Trier, ranger, classer

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Aujourd’hui nous allons classer les animaux de la faune de la schola. »

Léo : « Les animaux de la schola ? Il y a pas d’animaux dans la schola ! »

Samuel : « Si. Il y a des pigeons bisets et des pigeons ramiers. »

Max : « Oui Samuel. Mais je n’ai pas prévu d’en parler. Au fil du temps, j’ai rencontré quelques animaux entre nos murs. J’en ai pris quelques uns en photo. C’est à partir d’eux que nous allons travailler. »

Léo : « Vous voulez bien nous montrer les photographies monsieur Max ? »

Max : « Pas tout de suite. D’abord nous allons réfléchir à ce que veux dire classer. »

Samuel : « Classer ? C’est comme ranger. »

Max : « Ah non ! Oulala ! Je pense qu’il faut que je vous fasse un petit cours de vocabulaire. »

Léo : « Le vocabulaire c’est ce qui permet de penser et de s’exprimer. »

Samuel : « C’est un trésor:) »

Max : « Oui. Suivez bien car c’est un peu compliqué. Commençons par ranger. Vous avez déjà utilisé ce verbe en mathématiques. »

Léo : « Oui ! Nous avons appris à ranger des nombres par valeurs croissantes ou décroissantes. »

Max : « C’est ça. Pour ranger, il faut choisir un critère unique, attribuer un valeur à chaque des objets de notre collection puis les mettre dans l’ordre. »

Samuel : « Je ne comprends pas bien là. »

Max : « Un exemple va t’aider. Je crois qu’il est temps de vous montrer la collection d’animaux que je vais utiliser dans cette activité. Les voici. »

Acidalie rustique

Goéland

Lithobie

Pholque de Pluche

Rat surmulot

Rougequeue noir

Ségestrie florentine

Tipule

Léo : « Il y a ces animaux dans la schola ? Je ne les avais jamais vus ! »

Max : « 🙂 Je vous ai donné les noms. Si vous observez bien vous verrez que je les ai rangés dans l’ordre alphabétique croissant. »

Samuel : « Ah mais oui ! Je comprends ! Ici la valeur c’est le nom et vous les avez rangés selon ce critère ! »

Acidalie ; goéland ; lithobie ; pholque de Pluche ; rat surmulot ; rougequeue noir ; ségestrie florentine ; tipule

Max : « Tu as compris Samuel. Comment aurions-nous pu les ranger autrement ? »

Léo : « Mmmm… Par taille croissante par exemple ! »

Max : « Oui Léo. Quoi d’autre ? »

Samuel : « Ce serait possible de les classer du plus lent au plus rapide ? »

Max : « Oui Samuel mais pour cela il faudrait que je connaisse leurs vitesses de déplacement. Avez-vous compris ce que veux dire ranger ? »

Léo : « Oui monsieur Max. J’ai du mal à expliquer mais je sais faire. »

Max : « Effectivement 🙂 »

Samuel : « N’empêche que ranger ce n’est pas forcément une bonne idée. Je ne m’y connais pas bien mais je vois bien que les oiseaux ne sont pas ensemble.»

Max : « Bonne remarque Samuel. »

Léo : « En sciences, ranger ne veut pas dire la même chose que dans la vie de tous les jours. Parce que ranger ma chambre ça correspond pas du tout à ce que vous venez d’expliquer 🙂 »

Max : « C’est vrai aussi Léo 🙂 Passons à un autre verbe : trier. »

Léo : « Ça je sais ! Quand on trie on choisit un critère et on dit si les objets qu’on trie ont ce critère ou ne l’ont pas. A la fin on obtient deux groupes : le groupe de l’objet qui ont le critère et le groupe de ceux qui l’ont pas ! »

Max : « C’est ça Léo. On peut recommencer ensuite dans chacun des groupes avec d’autres critères. »

Samuel : « Un peu comme dans une clé de détermination alors. »

Max : « Un peu. Reprenons notre collection. Comment pourrions-nous trier les animaux ? »

Samuel : « Ceux qui ont des ailes et ceux qui n’en ont pas ! »

Max : « Oui. Et ensuite ? »

Samuel : « Les ailes d’un papillon sont pas comme celles d’un oiseau. On pourrait dire ça ! »

Léo : « Il y aurait donc le groupe des animaux qui ont des ailes et dans ce groupe le groupe de ceux qui ont des ailes comme le papillon et le groupe qui ont des ailes comme les oiseaux avec des os dedans. »

Le tri de notre collection à partir de deux critères.

Samuel : « On obtient donc des groupes dans des groupes. Oulala ! Ça se complique. »

Max : « Ça se complique effectivement. Et nous avons commencé à classer les animaux. Pour classer il va falloir trouver des critères et créer des groupes en fonction de ses critères. La difficulté est de trouver les bons critères et de les utiliser dans le bon ordre. Il faut les hiérarchiser. »

Léo : « Les hiérarchiser ? Qu’est ce que ça veut dire ? »

Max : « Les utiliser dans le bon ordre. Trouver le quel est le plus important pour le mettre en premier. Un exemple vous aidera peut-être. Savez-vous ce qu’est un mammifère ? »

Samuel : « C’est un animal qui a des poils ! »

Max : « J’aime bien ton erreur Samuel. »

Samuel : « J’ai dit une erreur ? »

Max : « Oui. Beaucoup d’être vivant ont des poils : les abeilles, des plantes, des araignées… »

Léo : « Ah oui ! Alors dire qu’un mammifère à des poils ce n’est pas suffisant. »

Max : « Hé non ! Il faut d’abord dire qu’il a un squelette interne fait en os et qu’il a quatre membres. Ensuite on peut dire qu’il a des poils. »

Samuel : « Vous avez utilisé deux critères avant les poils. Je comprends ce que veut dire hiérarchiser. »

Léo : « Ça n’a pas l’air facile à faire. »

Max : « Ce n’est pas facile. C’est vrai. J’ai quatre ans pour essayer de vous faire comprendre tout cela. Bon, avant de classer les animaux de notre collection il me semble nécessaire de faire un petit bilan de ce que nous avons vu aujourd’hui. Prenez vos cahiers et notez. »

CLASSER DES ÊTRES VIVANTS

I. Trier, ranger, classer.

Pour étudier des êtres vivants il faut les décrire le plus précisément possible. La description repose sur des caractères physiques visibles. On les appelle des attributs.

Pour trier des êtres vivants on définit un critère et on constitue deux groupes selon que les êtres vivants possèdent ou non ce critère.

Pour ranger des êtres vivants on définit un critère et on ordonne les êtres vivants selon ce critère.

Pour classer les êtres vivants il faut définir plusieurs critères et les hiérarchiser. Ensuite on effectue des tris successifs. A la fin, on obtient une classification sous forme de groupes emboîtés.

Un attribut est un caractère physique d’un être vivants qui permet de le classer.

Séance suivante

https://www.lumni.fr/video/trier-ranger-classer

Les espèces

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Aujourd’hui nous allons étudier les espèces. Savez-vous ce qu’est une espèce ? »

Léo : « Une espèce ? C’est un groupe d’animaux qui sont pareils alors on peut les reconnaître ! »

Samuel : « Excuse-moi Léo mais il doit y avoir des espèces de végétaux aussi. »

Léo : « Ah oui ! Et aussi des espèces de champignons ! »

Samuel : « Alors on doit dire que c’est un groupe d’êtres vivants qui sont pareils. »

Léo : « Et quand ils font des petits, les petits sont pareils aussi. »

Samuel : « Il faudrait rajouter ça dans notre définition. Je ne sais pas comment le dire… »

Léo : « Mmmm… Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent faire des petits. Qu’en pensez-vous monsieur Max ? »

Max : « C’est bien réfléchi. Mais votre définition n’est pas suffisante. Il faut préciser que les petits pourront eux-mêmes avoir des petits. Et ce serait mal formulé car on ne parle pas de petits pour les végétaux ou les champignons. Je remplacerait donc par ‘descendance’ en précisant qu’elle doit être féconde. »

Samuel : « Oulala ! Ça en fait du vocabulaire ça ! »

Max : « Vous savez ce que je pense du vocabulaire. C’est une richesse. Et vous êtes tout à fait capables de vous approprier quelques mots. Notons le cours. Je vous donnerai un exemple d’exercice. »

Cheval

Âne
Mulet et bardot

Chez le cheval, un mâle (étalon) et une femelle (jument) peuvent faire des petits. Ces petits pourront à leur tour se reproduire. Il en est de même chez l’âne. Par contre si un étalon s’accouple avec une ânesse, le bardot qui vient au monde sera stérile. De la même façon si un âne se reproduit avec une jument, le mulet qui vient au monde sera stérile.

Le cheval et l’âne se ressemblent. Ils peuvent se reproduire mais leur descendance est stérile. Ils n’appartiennent donc pas à la même espèce.

Max : « Avez-vous compris ? »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max. »

Max : « Nous allons quand même faire quelques exercices pour que vous vous appropriiez la méthode de rédaction. On se retrouve dans l’article suivant mais vous pouvez déjà trouver les exercices en cliquant ci-dessous 🙂 « 

Espèces-Exercices

Séance suivante

Utiliser une clé de détermination (correction)

Identifier trois espèces de chênes

1. Les chênes ont des glands.

2.

a. Fruits = glands

Feuilles lobées

Pétiole des feuilles très court ; gland porté par un très long pédoncule.

C’est un chêne pédonculé.

b. Fruits = glands

Feuille entière

C’est un chêne vert.

c. Fruits = glands

Feuilles lobées

Pétiole des feuilles d’au moins un centimètre ; gland porté par un très court pédoncule.

C’est un chêne sessile.

Identifier des espèces de mésanges

1. Mésange

Poitrine jaune

Dessus de la tête bleue.

C’est une mésange bleue.

2. Mésange

Poitrine jaune

Dessus de la tête noir.

C’est une mésange charbonnière.

3. Mésange

Poitrine beige – brune

C’est une mésange huppée.

La quatrième est la mésange noire.

Les espèces – la leçon

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaire. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Qui veut faire le petit rappel ? »

Samuel : « Tu veux commencer Léo ? »

Léo : « Si tu veux 🙂 Nous avons étudié les espèces. Nous savons qu’une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde. A toi Samuel. »

Samuel : « Nous savons que toutes les espèces ont reçu un nom scientifique. Ce nom est constitué de deux parties. Il y a d’abord le nom du genre puis le nom qui précise l’espèce. Ensuite on doit noter le nom du scientifique qui a nommé l’espèce et ajouter l’année où il l’a fait. A toi Léo. »

Léo : « Pour identifier une espèce on utilise une clé de détermination. Ce n’est pas très difficile si on est un peu rigoureux. Je crois qu’on a tout dit. »

Max : « Vous avez tout dit 🙂 Nous allons noter tout cela. Prenez vos cahiers et écrivez. »

DIVERSITÉ ET UNITÉ DES ÊTRES VIVANTS

I. LES ESPÈCES.

Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde.

Un individu fécond est un individu qui peut se reproduire. Le contraire est stérile. Un individu stérile ne peut pas se reproduire.

Il existe parfois des hybrides qui sont des individus stériles obtenus par croisement de deux espèces.

Les pigeons bisets se ressemblent tous. Ils peuvent avoir une descendance féconde. Ils appartiennent donc tous à la même espèce Columba livia (Gmelin, 1789).

Les pigeons ramiers se ressemblent tous. Ils peuvent avoir une descendance féconde. Ils appartiennent donc tous à la même espèce Columba palumbus (Linnaeus, 1758).

Les pigeons bisets et les pigeons ramiers se ressemblent un peu mais ils n’ont jamais de descendance ensemble. Ils n’appartiennent donc pas à la même espèce.

Les espèces ont toutes reçu un nom scientifique en deux parties.

Pour identifier une espèce on utilise une clé de détermination. Une clé de détermination est un outil qui permet d’identifier une espèce à partir de caractères physiques appelés critères.

Max : « Avez-vous fini de noter ? »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »

Max : « Alors vous pouvez filer en récréation vous détendre un peu. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. »

Séance suivante

Les composantes de l’environnement, la leçon

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Léo, peux-tu nous dire ce que nous avons vu lors des deux dernières séances ? »

Léo : « Nous avons vu de beaux animaux 🙂 « 

Max : « Je suis ravi que tu les trouve beaux 🙂 Mais ce n’est pas l’objet de la leçon. »

Léo : « Je le sais bien monsieur Max 🙂 Alors… Nous avons étudié les composantes de l’environnement grâce à l’exemple de la mare qui est un environnement. Nous avons vu que dans un environnement il y a des composantes minérales comme l’eau, les roches ou l’air. Il y a également des êtres vivants et des objets techniques. »

Max : « C’est très bien Léo. Aujourd’hui nous allons noter la leçon et en discuter un peu. Prenez vos cahiers et notez. »

L’ENVIRONNEMENT

L’environnement est tout ce qui nous entoure.

Exemples : Forêt, plage, mare, parc…

Problème : Qu’est ce qu’il y a dans un environnement ?

I. LES COMPOSANTES DE L’ENVIRONNEMENT.

Dans un environnement on peut observer des composantes minérales, des êtres vivants et des objets techniques.

Les composantes minérales sont l’eau, l’air et la roche.

Il existe trois règnes d’êtres vivants : le règne des végétaux, le règne des animaux et le règne des champignons.

Un objet technique est un objet réalisé par un animal pour répondre à un besoin. (toile d’araignée, terrier, nid…)

Léo : « Monsieur Max, vous aviez dit que vous nous expliqueriez mieux pourquoi nous n’allons pas étudier la ville ou le collège. »

Max : « Oui, maintenant je le peux. Nous étudions les sciences de la vie et de la terre et donc ce qui est naturel. Or, dans le collège et les villes, il y a surtout des objets techniques. »

Léo : « Alors nous pouvons dire qu’il y a des environnements naturels qui contiennent surtout des composantes minérales et des êtres vivants et des environnements artificiels qui contiennent aussi beaucoup d’objets techniques. »

Max : « Exact Léo. Vous avez bien travaillé. Vous pouvez ranger vos affaires. Et n’oubliez pas d’apprendre votre leçon pour la prochaine séance. »

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