Manifestations et conséquences des séismes (leçon)

Max : « Bonjour à tous. Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits 🙂 Léo, peux-tu nous rappeler ce que vous avez fait lors de la séance précédente ? »

Léo : « Bien sûr que je peux 🙂 Nous avons étudié des articles de journaux qui parlaient de tremblements de terre. Nous devions trouver les manifestations et les conséquences des séismes. »

Max : « C’est bien ça. Samuel, as-tu retenu les manifestations des séismes ? »

Samuel : « Ce n’est pas très difficile. Je répète ce qu’à dit Léo lors de la séance précédente. Lors d’un séisme la terre tremble. Il y a des secousses qui durent de quelques secondes à quelques minutes. Ces secousses se produisent dans des régions plus ou moins étendues. »

Max : « Parfait 🙂 Léo, les conséquences possibles ? »

Léo : « Je vais répéter ce que Samuel a dit 🙂 Les conséquences possibles d’un tremblement de terre sont des dégâts aux constructions humaines, des blessés et/ou des morts et des sans-abris, des modifications du paysage et des tsunamis. »

Max : « C’est excellent 🙂 Il ne nous reste plus qu’à noter tout cela dans le cahier. Prenez vos stylos et notez. »

LES SÉISMES

Quels sont les manifestations et les conséquences d’un séisme ?

I. MANIFESTATIONS ET CONSÉQUENCES D’UN SÉISME.

Lors d’un tremblement de terre la terre tremble. Les vibrations durent de quelques secondes à quelques minutes et peuvent être ressenties jusqu’à plusieurs centaines de kilomètres.

Les séismes peuvent provoquer :

– des dégâts aux constructions humaines ;

– des blessés et des morts et des sans-abris ;

– des modifications du paysage (failles ou mouvements de terrains) ;

– des tsunamis.

Max : « Bien, si vous n’avez pas de questions vous pouvez rangez vos affaires. »

Léo : « J’ai une question moi monsieur Max ! »

Max : « Je t’écoute Léo.

Léo : « Les articles parlent de magnitude et d’échelle de Richter. Vous pouvez nous expliquer s’il vous plaît ? »

Max : « Bonne question Léo. Je répondrai à ta question lors d’une prochaine séance. »

Samuel : « Et l’épicentre monsieur Max ? Vous expliquerez l’épicentre ? »

Max : « Je l’expliquerai aussi Samuel. Pas d’autres questions ? »

Léo : « Non monsieur Max. »

Samuel : « Moi non plus. »

Max : « Alors rangez vos affaires et allez vous dégourdir les pattes en récréation. Au revoir mes petits. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

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Le développement intra-utérin

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. »

Samuel : « Je fais le petit rappel ! Nous savons des tas de choses sur la reproduction humaine. L’homme produit des spermatozoïdes de la puberté à la mort dans ses testicules. Pour former du sperme il faut également des liquides qui sont produits dans la prostate et la vésicule séminale. Le sperme se forme lors de l’éjaculation. La femme produit des ovules de la puberté à la ménopause. Il y a un ovule de produit à chaque cycle. Il est produit dans l’ovaire avec des cellules folliculaires. Quand le follicule est prêt, il expulse l’ovule de l’ovaire. C’est l’ovulation. Elle a lieu aux alentours du 14ème jour du cycle. »

Léo : « Tu n’as pas dit que le monsieur produit 1000 spermatozoïdes par seconde et qu’ils sont stockés dans les épididymes. »

Samuel : « J’ai oublié. »

Max : « Léo, prends la suite s’il te plaît. »

Léo : « Si il y a un rapport sexuel dans la période de fécondité, c’est-à-dire dans la semaine autour de l’ovulation, il se peut que les spermatozoïdes rencontrent l’ovule. Si tout se passe bien, cette rencontre a lieu dans la trompe. il faut des tas de spermatozoïdes pour détruire la zone pellucide autour de l’ovule. Puis un spermatozoïde touche vraiment l’ovule. Il y a alors fécondation. Une cellule-œuf apparaît. C’est bizarre mais la cellule-œuf est déjà un individu. Au bout de 24h environ, cette cellule-œuf se multiplie. Elle donne une embryon de deux cellules. À partir de là, les multiplications cellulaires s’enchaînent à toute vitesse. L’embryon contient deux, puis quatre, puis huit cellules et ainsi de suite. Ça donne une petite boule de cellules appelée morula. Au bout de 6 jours environ, cette morula arrive dans l’utérus et si tout se passe bien elle s’installe dans la muqueuse utérine. C’est la nidation. Nous nous sommes arrêtés là. »

Samuel : « Ben non ! Nous avons vu les jumeaux ! Les jumeaux c’est quand il y a plusieurs embryons. Ils peuvent deux ou trois ou même quatre les jumeaux. Les vrais jumeaux se forment avec une seule fécondation. L’embryon se divise rapidement et donne deux embryons. Les vrais jumeaux sont presque identiques. Pour les faux jumeaux, que nous devrions appelés jumeaux fraternels, il y a deux fécondations. Comme pour deux individus nés séparément. »

Max : « Très bien à tous les deux. nous allons maintenant voir ce que donne la suite. Mais uniquement en ce qui concerne la bébé. Voici un document… »

Développement

Léo : « Oulala ! Le cœur bat rapidement ! En même pas trois semaines ! »

Samuel : « Et à la fin du deuxième mois, les organes sont formés ! »

Max : « Ils sont formés mais ne fonctionnent pas encore. C’est parce que les organes sont en place que l’embryon prend le nom de fœtus. »

Léo : « Alors il y a la cellule-œuf pendant 24h environ puis l’embryon pendant deux mois et ensuite c’est le fœtus. »

Max : « Oui Léo. Une chose n’est pas indiquée dans ce document. Entre la 24ème et la 28ème semaine, le fœtus se retourne. »

Samuel : « A la fin de la grossesse, le fœtus se présente donc la tête en bas. »

Max : « Oui, sinon l’accouchement est un peu compliqué. avez-vous des questions ? »

Léo : « Oui monsieur Max ! Le fœtus se développe dans l’utérus ? »

Max : « Oui Léo. »

Léo : « Alors il faut qu’il s’étire l’utérus. »

Max : « C’est fait pour Léo. »

Léo : « Et il y a une poche des eaux. Ça veut dire que le foetus se développe dans l’eau ? »

Max : « Oui Léo. »

Samuel : « Alors comment fait-il pour respirer ? »

Max : « C’est ce que nous allons étudier lors du prochain cours. Si vous n’avez pas d’autres questions, vous pouvez ranger vos affaires. »

Léo : « J’ai d’autres questions mais je crains que les réponses ne soient un peu longues. Je les garde pour la prochaine fois. »

Max : « D’accord 🙂 Alors filez. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. »

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L’appareil reproducteur masculin

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Qu’avez-vous retenu de l’activité précédente ? »

Samuel : « Nous avons étudié l’appareil reproducteur masculin et son fonctionnement. »

Léo : « Si j’ai bien compris, l’homme produit des spermatozoïdes en permanence. »

Samuel : « 1000 par seconde ! Ça fait 60 000 par minute, 3 600 000 par heure, 86 400 000 par jour ! »

Léo : « Et ça de la puberté à la mort ! »

Max : « En réalité, la production de spermatozoïdes ralentit avec l’âge. Mais elle ne s’arrête pas. »

Samuel : « Nous savons aussi que les spermatozoïdes sont produits dans les testicules. Je ne savais pas mais les testicules sont en fait constitués de tout petits tubes appelés tubes séminifères. »

Léo : « Ensuite les spermatozoïdes sont stockés dans les épididymes. Ils seront éjectés en cas d’éjaculation. Monsieur Max, nous avons vu qu’ils étaient stockés pendant 20 jours. Mais je ne comprends pas bien… Si il y a une éjaculation, ils sont éjectés ou pas ? »

Max : « Bonne question Léo. En réalité, les spermatozoïdes peuvent être stockés pendant une vingtaine de jours. Après, il n’y a tout simplement plus de place et ils sont éjectés spontanément. Il arrive qu’un garçon ait des éjaculations spontanées. C’est généralement la nuit. Cela arrive et c’est normal. « 

Léo : « Merci monsieur Max. »

Samuel : « Si je me souviens bien, il y a 150 millions de spermatozoïdes par mL de sperme et une éjaculation a un volume allant de 2 mL à 5 mL. Si je calcule ça donne… 2 x 150 000 000 ou 5 x 150 000 000. Une éjaculation contient donc de 300 millions à 750 millions de spermatozoïdes. Je vais dire qu’il y en a 500 millions. Avec une production de 86 400 000 spermatozoïdes par jour, il faut donc environ 6 jours pour produire les spermatozoïdes d’une éjaculation. »

Max : « Très bien raisonné Samuel. Quoi d’autre ? »

Léo : « En fait, les constituants du sperme sont produits séparément. Les spermatozoïdes sont produits dans les testicules et stockés dans les épididyme. Les liquides spermatiques sont produits et stockés dans la prostate et la vésicule séminale. Tout ça est éjecté lors de l’éjaculation et ça se mélange en chemin. Si j’ai bien compris, le sperme se forme réellement dans l’urètre, juste avant le pénis. »

Max : « Tu as bien compris Léo. »

Samuel : « Je crois que nous avons tout dit. »

Léo : « Nous allons faire un cours monsieur Max ? »

Max : « Bien sûr Léo. Je suis un peu embêté pour le plan. Je ne sais jamais comment faire. »

Samuel : « Votre cours va être très clair. Comme d’habitude 🙂 « 

Max : « Merci Samuel. Je me lance. Sortez vos cahiers et notez… »

L’APPAREIL REPRODUCTEUR MASCULIN ET SON FONCTIONNEMENT

Ce qui indique que l’appareil reproducteur masculin fonctionne à partir de la puberté est l’émission de sperme lors des éjaculations.

Qu’est ce que le sperme ?

I. LE SPERME.

Le sperme est un liquide épais et blanchâtre. Il contient des liquides nourriciers pour les spermatozoïdes (90%) et des spermatozoïdes (10%).

Où sont formés les deux composantes du sperme ?

L’ablation des testicules fait que l’individu a un sperme qui ne contient plus de spermatozoïdes. Nous pouvons en déduire que les spermatozoïdes sont produits dans les testicules et les liquides sont produits ailleurs.

II. ANATOMIE DE L’APPAREIL REPRODUCTEUR MASCULIN.

schéma de l’anatomie de l’appareil reproducteur masculin vu en coupe.

Les spermatozoïdes sont produits dans les testicules et ils sortent par le bout du pénis. Entre les deux, il y a un ensemble de tuyaux par lesquels vont passer les spermatozoïdes.

Photographies montrant la structure des testicules.

Les testicules sont constitués de milliers de petits tubes. Ce sont les tubes séminifères. Ils se prolongent par les canaux de l’épididyme. Les spermatozoïdes sont produits dans les testicules et sont stockés dans les épididymes. Ils passent ensuite dans les canaux déférents qui fusionnent pour donner l’urètre qui traverse le pénis.

Des glandes sont branchées sur ces tuyaux. Ce sont les vésicules séminales et la prostate. Ce sont ces glandes qui produisent les liquides spermatiques. Ces liquides sont stockés en attendant une éjaculations.

III. L’ÉJACULATION.

Suite à une stimulation du pénis, les épididymes finissent par se contracter et éjectent les spermatozoïdes dans les canaux déférents. Les spermatozoïdes avancent. Arrivés au niveau des glandes, ils se mélangent aux liquides spermatiques. Le sperme se forme à ce moment là. Il avance ensuite dans l’urètre puis sort par l’extrémité du pénis.

Le fonctionnement de l’appareil reproducteur masculin est continu de la puberté à la mort. Les composants du sperme sont produits en permanence. Mais ils se mélangent pour former le sperme uniquement au moment de l’éjaculation.

Remarque : l’urètre fait partie de l’appareil reproducteur masculin mais également de l’appareil urinaire.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Léo : « Non monsieur Max. »

Samuel : « Non plus. »

Max : « Alors vous pouvez ranger vos affaires et filer en récréation. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. »

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Des changements morphologiques

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Pas de petit rappel aujourd’hui. Nous commençons un nouveau chapitre. Nous allons étudier la reproduction dans l’espèce humaine. Pour commencer j’ai une petite question. Quelle est la différence entre un enfant et un adulte ? Je vous écoute. »

Léo : « Un enfant est plus petit ! »

Samuel : « Et il est moins responsable ! »

Max : « Léo, il existe des adultes de petite taille. Samuel, nous sommes en biologie. La responsabilité d’un individu n’est pas au programme. Et puis, malheureusement, beaucoup d’adultes ne sont pas plus responsables que des enfants… Pensez à ce que peut faire un adulte et que ne peut pas faire un enfant ! « 

Léo : « Un adulte peut voter, conduire, aller en prison… »

Max :  » 🙂 Si je n’étais pas sûr que tu plaisantes je te mettrais au coin Léo. »

Léo :  » 🙂 « 

Samuel : « Je sais ! Je sais ! Vous nous l’avez dit en 6e ! Un adulte peut se reproduire alors qu’un enfant ne le peut pas ! »

Max : « Bravo Samuel ! »

Léo : « Et entre les deux états, enfant et adulte, il y a une période qui s’appelle la puberté ! »

Max : « Très bien Samuel. La puberté est donc une période de transformation du corps humain. C’est ce que nous allons étudier maintenant. Pour vous aider… Je sais ! Nous sommes au bord de la mer en été… »

Léo : « J’entends les goélands 🙂 « 

Max : « Léo, je sais que tu aimes beaucoup les zoisos mais reste concentré s’il te plaît. Un jeune enfant joue au bord de l’eau. Il nous tourne le dos. Pouvez-vous savoir si c’est un garçon ou une fille ? »

Léo : « Si ce jeune enfant est tout petit et qu’il a une casquette sur la tête qui cache ses cheveux on peut pas savoir ! »

Samuel : « Le corps est presque pareil chez le garçon et la fille. »

Max : « Imaginez la même scène avec un adulte… »

Léo : « Un adulte qui joue tout au bord de l’eau en nous tournant le dos ? »

Max : « Oui 🙂 »

Samuel : « Bah là, on voit tout de suite si c’est un homme ou une femme ! Oulala ! »

Max : « Je suis d’accord. Le corps se transforme donc au cours de la puberté et les transformations ne sont pas les mêmes pour les filles que pour les garçons. Je précise que pour les transformations qui touchent la forme du corps on parle de transformations morphologiques. Quelles sont les transformations morphologiques que connaissent les jeunes filles au cours de la puberté ?Pour vous aider je vous donne cette image… »

Léo : « Elle grandit ! On peut dire que sa taille augmente ! »

Samuel : « Sa poitrine se développe ! »

Max : « Samuel, tu es trop pudique dans ton vocabulaire. La poitrine est une partie du corps qui se retrouve dans les deux sexes. Effectivement la poitrine se développe mais comme tout le reste du corps. Ce que tu voulais dire est que les seins grandissent chez les jeunes filles. »

Samuel : « Oui monsieur Max. Mais je n’osais pas le dire comme ça 🙂 « 

Léo : « Il y a des poils qui poussent ! Aux aisselles et … »

Max : « Et ? 🙂 « 

Léo : « Je ne sais pas comment on dit… »

Max : « Nous parlerons du pubis. Effectivement la pilosité se développe. « 

Léo : « Oui monsieur Max ! Et puis chez la femme adulte les hanches sont parfois un peu larges. »

Max : « Oui Léo. Plus larges que chez les hommes. Le bassin s’élargit chez la jeune femme au cours de la puberté. Je pourrais ajouter que l’utérus se développe mais c’est un organe interne qui n’est pas visible de l’extérieur. Il me semble que vous avez donné l’essentiel des transformations morphologiques qui ont lieu chez la jeune femme. Passons au jeune homme. »

Léo : « Je sais ! Au début, les testicules sont dans l’abdomen ! Ils doivent se mettre en place et grandir un peu ! »

Max : « C’est  très bien Léo 🙂 Il y a bien migration des testicules dans les bourses. « 

Samuel : « Le pénis se développe lui aussi. Et la pilosité apparaît. Je sais pas bien dans quel ordre, un peu partout et il y a la barbe qui pousse. »

Léo : « Les hommes sont souvent plus musclés que les femmes. La musculature se développe lors de la puberté. »

Samuel : « Et puis les épaules sont plus carrées. »

Léo : « N’oublions pas la poussée de croissance ! »

Max : « Elle est en général plus précoce chez les filles. La conséquence de cela est qu’au collège il est fréquent que les filles soient plus  grandes que les garçons. Mais ce n’est plus vrai à l’état adulte. Je pense que vous avez tout dit. »

L’ACQUISITION DE LA CAPACITÉ À SE REPRODUIRE

Un enfant ne peut pas se reproduire alors qu’un adulte le peut. Entre ces deux étapes de la vie il existe une période appelée puberté. Au cours de cette période le corps change.

Quelles sont les transformations du corps qui ont lieu pendant la puberté ?

I. DES TRANSFORMATIONS MORPHOLOGIQUES.

Lors de la puberté les organes reproducteurs se développent et se mettent à fonctionner. Les organes reproducteurs visibles extérieurement et différents dans les deux sexes dès la naissance sont appelés caractères sexuels primaires.

Des caractères physiques se mettent en place différemment selon les sexes. Ces caractères, qui ne sont pas directement liés à la fonction de reproduction, sont appelés caractères sexuels secondaires.

Puberté Morphologie Doc élèves

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Histoire d’attractions et leçon

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max. »

Max : « Bonjour 🙂 Commençons par un petit rappel. Léo ? »

Léo : « Oui, je veux bien 🙂 Nous avons vu que pour favoriser la fécondation, il faut que les partenaires se rencontrent. Pour cela, il peut  avoir des phéromones libérées par les femelles. Elles attirent les mâles. »

Samuel : « Ensuite, pour être sûr que les deux individus sont de même espèce, ils peuvent faire des parades. »

Léo : »Et si les gamètes sont libérés au hasard dans l’eau, l’ovule libère des molécules qui attirent les spermatozoïdes. »

Max : « Très bien ! Nous allons noter tout cela dans les cahiers. Notez… »

IV. (Suite)

1. (Suite)

Chez beaucoup d’espèces, les femelles attirent les mâles en libèrent des molécules attractives appelées phéromones.

2. L’attraction entre gamètes.

Quand les gamètes sont libérés directement dans l’eau, il y a deux mécanismes qui favorisent leur rencontre. Le premier est que les gamètes sont libérés en même temps. Les individus sont synchronisés. Ensuite, les ovules libèrent des molécules qui attirent les spermatozoïdes. Ces molécules sont spécifiques c’est à dire qu’elle n’attirent que les spermatozoïdes de la même espèce.

Max : « Voilà 🙂 Je pourrais ajouter des tas de choses à ce chapitre mais nous avons encore beaucoup de choses à voir cette année. Alors si vous n’avez pas de questions, nous allons nous arrêter là. »

Léo : « D’accord monsieur Max. »

Max : « Filez en récréation 🙂 « 

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

La reproduction sexuée chez les animaux

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L’attraction des individus (Correction)

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits 🙂 « 

Léo : « Monsieur Max, avez-vous corrigé nos copies ? »

Max : « Bien sûr Léo. Nous allons faire la correction puis je vous rendrai vos travaux. Je ne donne pas les notes mais sachez que la moyenne de la classe est de 20/20 🙂 Qui veut rappeler ce que vous avez étudié ? »

Samuel : « L’attraction des individus ! Parce que parfois, monsieur et madame sont loin d’un de l’autre et il faut bien qu’il se retrouvent pour la fécondation ! »

Léo : « Et comme ils sont loin d’un de l’autre, ils ne peuvent pas se voir ! »

Max : « C’est bien ça ! Samuel, veux-tu aller faire la correction au tableau ? »

Léo : « J’y vais de ce pas ! »

Observation : Nous avons vu que les animaux se livrent parfois à des parades avant de faire la fécondation. Mais parfois les individus sont éloignés les uns des autres.

Problème : Comment font-ils pour se retrouver ?

Hypothèse : Nous supposons que la femelle sécrète une substance dans l’air pour attirer les mâles.


Expérience :

Protocole :

Pour la première partie, une femelle est placée dans une cage grillagée. Les mâles peuvent la voir et la sentir.

Pour la deuxième partie, une femelle est placée dans une boite vitrée fermée hermétiquement. Les mâles peuvent la voir mais ils ne peuvent pas la sentir.

Pour la dernière partie, nous plaçons dans une cage grillagée un morceau de papier sur lequel a séjourné une femelle. Les mâles peuvent sentir l’odeur qu’a laissée la femelle mais ils ne peuvent pas la voir.

Résultats :

Pour la première, en quelques heures des mâles se pressent autour de la cage.

Pour la deuxième, aucun mâle n’est attiré.

Pour la dernière, les mâles sont attirés comme si la femelle était là.


Interprétation :

Dans la première, les mâles sont attirés mais on ne peut pas savoir s’ils l’ont repérée par la vue ou en détectant les substances émises.

Dans la deuxième, la boîte hermétique est transparente. Les mâles ont pu voir la femelle mais ne l’ont pas sentie. Les mâles ne sont pas attirés par la vision de la femelle.

Dans la dernière, les mâles ont pu sentir la femelle mais ne l’ont pas vu. Ils sont donc attirés par la substance émise par la femelle et qui est restée sur le papier.


Conclusion :

La femelle de grand paon de nuit émet une substance qui peut attirer les mâles à plusieurs kilomètres de distance.

Max : « C’est très bien Léo. Je peux vous donner un petit complément avant de vous rendre les copies. Dans de nombreuses espèces animales les femelles émettent des substances qui attirent les mâles à plusieurs kilomètres. Ces substances sont appelées phéromones. Le mâle du grand paon de nuit possède des grandes antennes ramifiées. C’est avec ces antennes qu’il perçoit les phéromones de la femelle. Voilà 🙂 Avez-vous des questions ? »

Samuel et Léo : « Non monsieur Max ! »

Max : « Alors allez vous dégourdir les pattes en récréations ! Et ne vous chamaillez pas trop 🙂  »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Correction de l’activité Phéromones

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L’attraction des individus

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits ! »

Léo : » Monsieur Max, j’ai une question ! »

Samuel : « Moi aussi monsieur Max ! »

Max : « Des questions ? Ça me plaît bien 🙂 Léo, quelle est ta question ? »

Léo : « Nous avons vu que les animaux se livrent parfois à des parades avant de faire la fécondation. Mais parfois les individus sont très éloignés les uns des autres. Comment font-ils pour se retrouver ? »

Max : « Très bonne question ! Avant de te répondre, je voudrais entendre la question de Samuel. »

Samuel : « Ma question concerne les gamètes qui sont libérés dans l’eau. Mais c’est un peu le même problème que celui que soulève Léo : comment font les gamètes pour se retrouver dans l’eau ? »

MAx : « Très bonne question également. Mais une chose à la fois. Aujourd’hui nous allons nous concentrer sur la question de Léo. Vous n’êtes pas les premiers à vous poser cette question. Jean-Henri Fabre (1823-1915), un grand entomologiste français s’est lui aussi interrogé à ce sujet. Voici ce qu’il a écrit dans ses Souvenirs entomologiques.« Léo : « Monsieur Max, avez-vous déjà vu le grand paon de nuit ? »

Max : « L’adulte non. Mais j’ai croisé une chenille un jour 🙂 « 

Monsieur Max est une chenille du grand paon de nuit 🙂

Léo : « Rhooo la chance ! »

Max : « Et oui 🙂 Revenons à nos papillons… »

Samuel : « Je suppose que le grand Fabre a formulé une hypothèse. »

Max : « Oui Samuel. La voici :

Léo : « D’accord. Elle est formulée bizarrement mais je comprends. »

Samuel : « Il faudrait une expérience pour vérifier cette hypothèse. »

Max : « Là voici ! »

Un mâle du grand paon de nuit peut retrouver une femelle à plusieurs kilomètres. On peut émettre l’hypothèse qu’une substance émise dans l’air attire les mâles.

Léo : « Je suppose que nous devons rédiger une démarche expérimentale ? »

Max : « Tu supposes bien Léo 🙂 Vous aurez alors la réponse à la question que tu nous as posé 🙂 Au travail ! »

Un peu plus tard…

Samuel : « Terminé ! »

Léo : « Terminé aussi ! »

Max : « Je ramasse vos copies… Bien… Vous avez bien mérité votre récréation. Allez vous dégourdir les pattes en récréation. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits 🙂 « 

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Les premières étapes du développement.

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires.

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits 🙂 « 

Léo : « Je fais le petit rappel ! Nous parlons de la reproduction sexuée. Il faut un mâle qui produit des spermatozoïdes et une femelle qui produit des ovules. »

Samuel : « Et il faut qu’ils soient de la même espèce ! »

Léo : « Merci Samuel, j’allais l’oublier. Ensuite, soit il y a accouplement soit il n’y a pas accouplement. Mais l’ovule et le spermatozoïde vont ce rencontrer et ça va donner une cellule-œuf. »

Samuel : « C’est la fécondation ! C’est la rencontre suivie de la fusion d’un ovule et d’un spermatozoïde. Elle donne naissance à une cellule-œuf à l’origine d’un nouvel individu ! »

Max : « C’est très bien ! Encore une fois vous connaissez bien vos leçons. Nous allons maintenant voir la suite. Reprenons les images de la fécondation… « 

Photographies montrant les étapes de la fécondation.

Max : « Vous vous souvenez que seul le noyau du spermatozoïde pénètre l’ovule puis ces deux noyaux fusionnent. »

Léo : « Ça donne la cellule-œuf ou zygote. »

Max : « Voici la suite… »

Photographies montrant le développement de la cellule-œuf.

Samuel : « La cellule-œuf s’est multipliée pour donner deux cellules ! »

Léo : « Puis ces deux cellules se sont multipliées pour en donner quatre ! »

Samuel : « Après il doit y en avoir huit ! »

Max : « C’est exact ! Que remarquez-vous au sujet de la taille des cellules ? »

Léo : « Elles sont de plus en plus petites ! »

Samuel : « Ça ne m’étonne pas ! Monsieur Max nous a dit que l’ovule, donc la cellule-œuf, est une cellule de très grande taille par rapport aux cellules de l’individu. »

Léo : « Monsieur Max, comment appelle t-on le machin constitué de quelques cellules ? »

Max : « C’est un embryon. On lui donne des noms différents selon le stade d’évolution. C’est d’abord une morula puis une blastula, une gastrula… Mais retenez embryon. Revoyons cela en film… »

Max : « Qui veut résumer ce que nous venons de voir ? »

Samuel et Léo : « Moi ! moi ! »

Max :  » 🙂 Léo… »

Léo : « Suite à la fécondation, la cellule-œuf se multiplie et devient un embryon. A chaque multiplication une cellule donne deux cellules. »

Max : « C’est très bien Léo. Ensuite, ça se complique. L’embryon peut donner une larve. »

Samuel : « Comme chez les insectes ? »

Max : « Oui et non… Chez les insectes que nous avons étudiés en 6ème, la larve sort de l’œuf. »

Samuel : « Ah oui ! Je me souviens ! œuf, larve, nymphe et adulte ! »

Léo : « Ce sont les étapes du développement avec métamorphose ! »

Max : « Oui mes petits 🙂 Prenons l’oursin maintenant. Les gamètes sont libérés dans l’eau et il y a une fécondation externe. La cellule-œuf donne un embryon directement dans l’eau puis cet embryon devient une larve…. »

Larve d’oursin (SNV Jussieu)

Léo : « Monsieur Max, quelle est la différence entre l’embryon et la larve ? »

Max : « L’embryon ne se nourrit pas. Ses cellules utilisent les réserves nutritives qui avaient été stockées dans la cellule-œuf. »

Léo : « Merci monsieur Max. »

Samuel : « Ce que vous nous dites se déroule dans l’eau. Mais en milieu aérien ? »

Max : « Bonne question Samuel. Il y a deux possibilités : soit la femelle pond un oeuf, soit le développement se fait dans la femelle. »

Samuel : « Les ovipares et les vivipares ! »

Léo : « Mais je suppose que dans les deux cas, la cellule-œuf donne un embryon ! »

Max : « Oui Léo. Puis l’embryon donne une larve ou un fœtus. Voilà, vous savez tout ! Avez-vous des questions ? « 

Samuel et Léo : « Non monsieur Max ! »

Max : « Alors prenez vos cahiers et notez ! »

III. LES PREMIÈRES ÉTAPES DU DÉVELOPPEMENT.

Suite à la fécondation, la cellule-œuf se multiplie et devient un embryon. A chaque multiplication une cellule donne deux cellules. Les multiplications cellulaires se poursuivent. En milieu aquatique, l’embryon devient une larve autonome qui se nourrit seule. En milieu aérien il y a deux possibilités principale. Chez les espèces ovipares, le développement se fait dans un œuf pondu par la femelle. Chez les espèce vivipares, l’embryon se transforme en fœtus puis un nouveau-né vient au monde après une gestation de durée variable.

Une espèce ovipare est une espèce dont les femelles pondent des œufs.

Une espèce vivipare est une espèce dont les petits viennent au monde entièrement formés.

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Vocabulaire de 4ème

Une faille est une cassure d’une couche de roche en deux blocs qui se déplacent l’un par rapport à l’autre.

L’épicentre d’un séisme est la zone où les dégâts ont été les plus importants.

L’intensité d’un séisme en un point est l’estimation des dégâts en ce point. Elle se mesure sur l’échelle E.M.S. 98 graduée de 1 à 12.

Le foyer d’un séisme est un point, situé en profondeur, d’où partent les ondes sismiques.

La magnitude d’un séisme renseigne sur l’énergie libérée lors d’un séisme. Elle se mesure sur l’échelle de Richter.

Les fosses océaniques sont des dépression allongées et étroites en bordure de continents ou d’arcs insulaires.

Les dorsales océaniques sont des montagnes allongées qui s’étirent sur 80 000 km au fond des océans. (On y observe un important volcanisme effusif).

Une nuée ardente est un nuage de gaz et de cendres qui dévale les pentes du volcan à haute vitesse. Au départ, une nuée ardente peut dépasser 500 km/h et 500°C.

Une éruption volcanique est l’émission de produits volcanique (gaz, cendres et laves) à partir d’un centre éruptif.

Un panache éruptif est constitué de cendres projetées verticalement par des gaz à haute vitesse.

Un magma est un mélange de liquide (roche fondue), de solides et de gaz à haute température.

La structure microlithique est caractéristique d’une roche volcanique. Une roche a structure microlithique est composée de cristaux visibles à l’œil nu, d’une matrice contenant des microcristaux.

Une structure grenue est la structure d’une roche magmatique constituée uniquement de cristaux.

La lithosphère est la couche la plus superficielle de la Terre. Elle est froide et cassante. Elle comprend la croûte et le manteau lithosphérique. La lithosphère repose sur l’asthénosphère.

L’asthénosphère est une couche solide, légèrement molle et chaude. Elle s’étend entre 100 et 700 km de profondeur.

La reproduction asexuée est la capacité qu’à un individu à se reproduire seul.

Un clone est un ensemble d’individus qui sont génétiquement identiques.

Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde.

Un individu fécond est un individu qui peut avoir une descendance.

Un individu stérile est un individu qui ne peut pas avoir de descendance.

Un individu hybride est un individu obtenu par croisement de deux espèces. Il est généralement stérile.

Un gamète est une cellule reproductrice.

Une gonade est un organe qui produit les gamètes.

La fécondation est la rencontre suivie de la fusion d’un ovule et d’un spermatozoïde. Elle donne naissance à une cellule-œuf à l’origine d’un nouvel individu.

Une espèce ovipare est une espèce dont les femelles pondent des œufs.

Une espèce vivipare est une espèce dont les petits viennent au monde entièrement formés.

Les parades

Max : »Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! « 

Max : « Bonjour mes petits 🙂 Léo, le petit rappel s’il te plaît. »

Léo : « Nous avons vu que la reproduction sexuée se fait entre un mâle et une femelle de la même espèce. Le mâle donne des spermatozoïdes et la femelle donne des ovules. Puis il y a fécondation. La fécondation est la rencontre suivie de la fusion d’un ovule et d’un spermatozoïde. Elle donne naissance à une cellule-œuf à l’origine d’un nouvel individu. »

Max : « Merci Léo. Samuel, la suite s’il te plaît. »

Samuel : « On peut dire qu’en milieu aquatique la fécondation et la suite se font dans l’eau. En milieu aérien, le mâle a un organe particulier pour déposer ses spermatozoïdes dans la femelle. La fécondation et le développement se font dans la femelle. Au moins au début. Parce que la femelle peut pondre des œufs si elle est ovipare. Ou alors elle donne naissance à un ou plusieurs petits si elle est vivipare. »

Max : « Bravo à tous les deux ! Je vous rappelle quelque chose d’important. Il n’y a que deux fonctions chez un être vivant. La fonction de nutrition et la fonction de reproduction. La fonction de nutrition permet à l’individu de rester en vie. La fonction de reproduction permet à son espèce de survivre. Il est donc important de se reproduire, donc de réussir une fécondation. Il y a donc des mécanismes qui favorisent la fécondation et ils sont très importants. »

Léo : « Comme quoi ? »

Max : « Commençons au niveau des individus. Il faut que les individus se rapprochent et forment un couple, au moins le temps de la fécondation. »

Samuel : « Ils se draguent 🙂 « 

Max : « C’est un peu ça. Mais il y a d’autres termes… »

Samuel : « Il y a les parades ! »

Léo : « Oui, on voient les pigeons qui font une espèce de danse pour plaire aux femelles. »

Max : « C’est ce que je vais vous présenter avec quelques petits films. Voyons ça… Les cigognes blanches filmées fin février 2019… »

Léo : « C’est vous qui avez filmé monsieur Max ? »

Max : « Non, c’est le vrai professeur, monsieur O. Il aime beaucoup les oiseaux 🙂 « 

Samuel : « C’est rigolo comme elles claquent du bec en se retournant la tête ! »

Léo : « Et comme elles écartent les ailes ! »

Samuel : « Vous avez d’autres films monsieur Max ? »

Max : « Oui, la parade des grèbes huppés. Ce sont des oiseaux assez fréquents dans les plans d’eau assez grands. Il y en a dans le grand parc qui se trouve pas très loin d’ici… »

Léo : « Rholala ! Comment ils sortent de l’eau ! »

Samuel : « On dirait qu’ils s’offrent des végétaux ! »

Léo : « Et on peut voir ça pas loin d’ici ? »

Max : « Oui, au parc 🙂 Les cigognes c’est un peu plus loin. Mais si vous lisez le Blog de Max… »

Léo : « Vous en avez encore monsieur Max ? »

Max : « Oui, mais cette fois les films viennent d’Internet. Restons chez les grèbes. Cette fois, il s’agit de grèbes élégants qui vient en Amérique du nord. Regardez bien. »

Léo : « Ils courent carrément sur l’eau ! »

Samuel : « C’est très impressionnant !

Léo : « Je suis bien content de découvrir d’aussi belles images ! »

Samuel : « Moi aussi ! Merci monsieur Max ! »

Max : « Alors passons à un petit poisson. J’adore cette vidéo. Il s’agit du poisson globe également appelé poisson-ballon… »

Léo : « C’est le poisson qui a fait ça ? »

Max : « Oui 🙂 »

Samuel : « Rholalaaaaa ! »

Max : « Je suis ravi que cela vous plaise 🙂 « 

Léo : « Mais ça sert à quoi les parades monsieur Max ? »

Max : « Bonne question Léo. Réfléchissons un peu. Les animaux veulent se reproduire et veulent faire des petits en bonne santé. Il faut donc qu’ils soient eux-mêmes en bonne santé. »

Samuel : « Je comprends ! Ils montrent qu’ils sont en bonne santé ! Avec tous les gestes qu’ils font, la femelle voit bien toutes les plumes de partout ! »

Léo : « Et puis, pour les espèces qui élèvent leurs petits, la femelle voit que le mâle est costaud. Il pourra défendre les petits. »

Samuel : « Et leur trouver à manger ! »

Max : « Il y a une autre fonction à ces parades. »

Léo : « Laquelle ? »

Samuel : Je ne vois pas. »

Max : « Vérifier qu’on appartient bien à la même espèce voyons ! Si les deux animaux font les mêmes gestes c’est  qu’ils sont de la même espèce. »

Samuel : « Ben oui ! Ce serait dommage de dépenser de l’énergie pour même pas faire des petits ! »

Max : « Bien, nous pouvons noter la leçon. Prenez vos cahiers et notez. »

IV. DES MÉCANISMES QUI FAVORISENT LA FÉCONDATION.

1. Au niveau des individus.

Beaucoup d’espèces réalisent des parades avant de former un couple et de se reproduire. Ces parades, parfois complexes, permettent de vérifier que les deux individus appartiennent bien à la même espèce. Elles permettent aussi de vérifier que le partenaire est en bonne santé.

Max: « Bien, comme vous avez été sages que qu’il reste un peu de temps, je vais vous montrer deux petits films sur les oiseaux de paradis. »

Max : « Je pourrais continuer pendant des heures. Mais la cloche a retenti. Filez mes petits. »

Léo : « Merci pour ces belles images monsieur Max ! »

Samuel : « Je ne m’étais jamais rendu compte que la nature était aussi belle ! »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

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Oiseau de paradis (encore 🙂 )

Araignée paon (1)

Oiseau jardinier (1)

Oiseau jardinier (2)

Le paon bleu