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Vocabulaire de 6ème

Biologie : La biologie est la science qui étudie la vie.

Géologie : La géologie est la science qui étudie la Terre.

Environnement : L’environnement c’est tout ce qui nous entoure.

Objet technique : Un objet technique est un objet réalisé par un animal pour répondre à un besoin.

Matière organique : La matière organique est de la matière qui provient d’un être vivant. Elle brûle.

Matière minérale : La matière minérale est la matière qui constitue les composantes minérales de l’environnement. Elle change d’état.

Caractéristique physique de l’environnement : Une caractéristique physique de l’environnement est une grandeur qui se mesure avec un appareil et qui s’exprime souvent avec une unité.

Diurne : Un individu diurne est un individu actif le jour.

Nocturne : Un individu nocturne est un individu actif la nuit.

Espèce : Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde.

Fécond : Un individu fécond peut se reproduire.

Stérile : Un individu stérile ne peut pas se reproduire.

Hybride : Un hybride est un individu stérile obtenu par croisement de deux espèces.

Clé de détermination : Une clé de détermination est un outil qui permet d’identifier une espèce à partir de caractères physiques appelés critères.

Fossile : Un fossile est une trace d’être vivant conservée dans la roche.

Attribut : Un attribut est un caractère physique qui permet de créer un groupe.

Mammifère : Un mammifère est un animal qui a un squelette interne fait d’os, quatre membres, des poils et des mamelles.

Arthropode : Un arthropode est un animal qui possède un squelette externe et des pattes articulées.

Insecte : Un insecte est un arthropode qui possède trois paires de pattes, une paire d’antennes et des ailes.

Unicellulaire : Un être vivant unicellulaire est constitué d’une seule cellule.

Pluricellulaire : Un être vivant pluricellulaire est constitué de plusieurs cellules.

Se nourrir : Se nourrir c’est prélever de la matière dans son environnement pour produire et renouveler sa propre matière.

Démarche expérimentale : La démarche expérimentale est une méthode qui permet de résoudre un problème scientifique.

Hypothèse : Une hypothèse est une supposition tirée d’une observation et qui doit être vérifiée par une expérience.

Protocole : Le protocole est la description de l’expérience.

Phytophage : Un phytophage est un animal qui se nourrit de matière organique d’origine végétale.

Zoophage : Un zoophage est un animal qui se nourrit de matière organique d’origine animale.

Omnivore : Un omnivore est un animal qui se nourrit de matière organique d’origine animale et végétale.

Chaîne alimentaire : Une chaîne alimentaire est une suite d’êtres vivants dans laquelle chaque être vivant se nourrit de celui qui le précède.

Producteur primaire : Un producteur primaire est un être vivant qui se nourrit de matière minérale.

Producteur secondaire : Un producteur secondaire est un être vivant qui se nourrit de matière organique.

Germination : La germination est le développement d’une plante à partir d’une graine.

Plantule : Une plantule est une plante miniature contenue dans une graine.

Pistil : Le pistil est l’organe reproducteur féminin des plantes à fleurs.

Ovule : Un ovule est la cellule reproductrice féminine.

Étamine : Une étamine est un organe reproducteur masculin des plantes à fleurs.

Grain de pollen : Le grain de pollen est la cellule reproductrice masculine des plantes à fleurs.

Pollinisation : La pollinisation est le dépôt d’un grain de pollen sur le pistil d’une fleur.

Ovipare : Un animal ovipare est un animal qui pond des œufs.

Vivipare : Un animal vivipare est un animal qui donne naissance à un petit.

Métamorphose : La métamorphose est un changement de forme au cours de la vie d’un animal.

« Tous pareils, tous différents ». 2- Tous différents

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Qui veut faire le petit rappel ? »

Samuel et Léo : « Moi monsieur ! Moi ! »

Max : « Choix ô combien cruel ! Léo… »

Léo : « Nous avons vu que tous les êtres humains sont pareils grâce à la classification de l’Homme sous forme de groupes emboîtés parmi les Vertébrés. »

Max : « C’est un bon résumé 🙂 Samuel, peux-tu en dire plus ? »

Samuel : « Ce n’est pas facile… L’Homme a un squelette en os. Ses nageoires charnues sont transformées en membres. Il a des poils et une paire de mamelles thoraciques. Il a des ongles aussi. Mais là, j’ai parlé des Primates. Parmi les Primates il se distingue par le fait qu’il se tient debout et qu’il a un cerveau très développé. J’espère n’avoir rien oublié. »

Max : « Tu n’as rien oublié Samuel 🙂 C’est très bien. »

Léo : « Monsieur Max, j’ai bien étudié ma leçon et je crois que j’ai d’autres caractères physiques qui distinguent l’Homme des autres primates. »

Max : « Je t’écoute Léo. »

Léo : « Il est pas très poilu. Même que parfois on lit que c’est ‘un singe nu‘. Et puis ses pouces des pieds ne sont pas opposables aux autres doigts. »

Max : « Très bien Léo. »

Samuel : « Et puis il a la face plate ! L’orang-outan ou le babouin ont comme un museau ! »

Max : « C’est vrai aussi ! Vous venez de compléter la liste des caractères spécifiques humains. »

Léo : « Les caractères spécifiques ? C’est comme cela qu’il faut appeler les caractères qu’on ne trouve que dans une seule espèce ? »

Max : « Oui Léo. Nous le noterons dans la leçon. Maintenant parlons des différences… »

Léo : « Pfff… Ce n’est pas facile à expliquer… »

Max : « Prenez des exemples si cela vous parait plus facile. »

Samuel : « Il y a des tas de caractères physiques qui varient légèrement ou beaucoup selon les individus : la taille, la musculature, la couleur des yeux, des cheveux, de la peau… »

Léo : « Et en combinant toutes ces variations on arrive à des individus uniques. »

Max : « Je prendrais un dernier exemple. A ma connaissance, les humains sont les seuls Primates qui ont des empreintes digitales. »

Léo : « C’est un caractère spécifique alors ! »

Samuel : « Mais chaque être humain a ses propres empreintes digitales ! Nous avons expliqué le paradoxe du début ! Nous sommes bien tous pareils et tous différents ! »

Max : « Et oui 🙂 Bien, prenez vos cahiers et notons la leçon. »

Note de Max : Pour des raisons pratiques je préfère que cette leçon se trouve dans un autre article. Cliquez sur le lien 🙂

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DM Commenter un graphique

Max : « Mes chers petits, nous avons déjà étudié deux graphiques. Mais vous savez que l’apprentissage est fondé sur la répétition. Pour vous aider à progresser je vais vous donner un devoir à faire à la maison. Il faut le faire sérieusement. Vous avez la méthode dans votre cahier et dans ce site (Commenter un graphique). Vous avez également deux exemples dans la partie exercice de votre cahier. Alors comment faire ? C’est très simple. Il faut bien étudier la méthode pour bien la comprendre. Puis il faut étudier les exercices qui sont dans le cahier et bien comprendre les réponses que vous avez soigneusement notées. Puis vous faites le devoir au brouillon. Ensuite, vous vérifiez grâce à la méthode et aux exemples déjà corrigés que vous avez bien travaillé. Vous pouvez alors recopier proprement votre travail sans oublier de bien présenter votre copie comme pour un devoir. Voilà 🙂 Avez-vous des questions ? »

Samuel et Léo : « Non monsieur Max ! « 

Max : « Alors voici le sujet. Ne le perdez pas ! »

Max : « Si par hasard vous perdiez ce sujet, vous pouvez le retrouver ici… »

DM graphique

Max : « Travaillez bien ! »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! Au revoir monsieur Max ! »

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L’absorption intestinale des nutriments 1

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Léo, peux-tu faire le petit rappel s’il te plaît ? »

Léo : « Je peux. Nous avons vu que le bol alimentaire avance dans le tube digestif. Son aspect change au fur et à mesure de son avancée. Il y a digestion des aliments. A la fin de la digestion l’intestin grêle contient une solution riche en nutriments et des restes non digérés. »

Samuel : « Monsieur Max, puis-je donner la définition de la digestion ? »

Max : « Si tu veux Samuel. »

Samuel : « La digestion est l’ensemble des transformations mécaniques (broyage) et chimiques (sucs digestifs) qui conduisent des aliments à une solution riche en nutriments. »

Max : « Très bien ! Nous allons étudier la suite. »

Léo : « Ben oui ! Parce que dans la fin de l’intestin grêle il y a la solution riche en nutriments. Elle est plutôt très liquide. Mais dans la fin du gros intestin, il n’y a que les excréments qui sont solides. On peut se demander où est partie la solution riche en nutriments ! »

Max : « C’est effectivement le problème que nous allons tenter de résoudre aujourd’hui. En deux étapes. Tout d’abord nous allons mettre en évidence la diminution de la quantité de nutriments dans les intestins grâce à un graphique. Puis nous verrons où ils sont passés grâce à la démarche expérimentale. »

Léo : « Les méthodes habituelles 🙂 Lire et commenter un graphique puis la démarche expérimentale 🙂 « 

Samuel : « On sait bien faire maintenant ! C’est facile ! »

Max : « Alors je vous distribue les sujets… Voilà ! Au travail ! »

Absorption intestinale des nutriments 1

Max : « Bien, c’est terminé ! Je ramasse les copies… Faisons une correction rapide. »

Le graphique représente l’évolution de la quantité de nutriments (en unité arbitraire) en fonction de la distance à la bouche (en cm.)

Dans l’œsophage la quantité de nutriments est nulle. Dans l’estomac elle augmente jusqu’à 60 unités arbitraires puis elle commence à diminuer. Dans les intestins, la quantité de nutriments diminue. Elle est presque nulle à la fin de l’intestin grêle.

La digestion est l’ensemble des transformations mécaniques et chimiques qui conduisent des aliments aux nutriments solubles. Quand un aliment est digéré la quantité de nutriments solubles augmente. Or on voit que c’est dans l’estomac que la quantité de nutriments augmente. On peut en déduire que c’est dans l’estomac que la digestion a lieu.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Léo : « Non monsieur Max. »

Samuel : « C’était facile ! »

Max : « Alors vous pouvez ranger vos affaires et allez vous dégourdir les pattes en récréation ! »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

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L’anatomie de l’appareil digestif 2

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Alors… Tiens, Samuel, le petit rappel s’il te plaît. »

Samuel : « Je vais résumer un peu. Nous étudions la fonction de nutrition chez les animaux ayant une bouche et un anus. Nous avons vu que chez ceux qui ont des dents, la denture est adaptée au régime alimentaire. C’est pratique pour nous comme ça, quand on trouve une mâchoire ou un crane, on peut savoir ce que mangeait l’animal sans savoir qui c’est 🙂 « 

Max : « Merci Samuel. Léo, je t’écoute pour la suite. »

Léo : « Ensuite nous avons vu que les animaux ayant une bouche et un anus sont traversés par un long tuyau appelé tube digestif. Il commence par la bouche puis se prolonge par l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin. Il se termine par l’anus. Et parfois il y a un cæcum. Et puis ce qui entre par la bouche, c’est pas pareil que ce qui sort par l’anus. D’un côté il y a les aliments et de l’autre les excréments. Entre les deux ça se transforme. »

Max : « Encore une fois vous connaissez très bien vos leçons. Je suis fier de vous. »

Léo : « Merci monsieur Max. Mais j’ai une question. Lors de la séance précédente nous avons vu le tube digestif. Mais en plus il y avait le foie. Nous n’avons pas parlé du foie. »

Samuel : « Et si je dis pas des erreurs, il y a également les glandes salivaires dans la bouche. Elles produisent de la salive. »

Léo : « A quoi servent ces organes monsieur Max ? »

Max : « Toujours les bonnes questions au bon moment 🙂 Avant de voir à quoi servent ces organes je vous propose de les découvrir ainsi que d’autres dont vous n’avez pas parlé. Nous saurons alors ce qu’est l’appareil digestif. »

Léo : « Vous allez nous donner une activité ? »

Max : « Oui mes petits. »

Samuel : « Chouette alors ! On va découvrir tout seul ! »

Max : « Voici le sujet. Au travail ! »

Les glandes digestives et l’appareil digestif

Max : « Vous avez terminé ? Montrez moi votre travail… C’est très bien ! Bravo ! Nous pouvons corriger. »

2. Les glandes digestives.

Les glandes digestives sont des organes qui produisent les sucs digestifs indispensables à la digestion des aliments.

L’appareil digestif est constitué du tube digestif et des glandes digestives qui produisent les sucs digestifs.

Max : « Voilà ! Nous avons terminé et vous savez maintenant ce que vous avez dans le ventre 🙂 Vous devriez maintenant réussir à localiser ces organes dans votre propre corps. »

Léo : « Ben oui ! Là c’est mon estomac, là mon intestin grêle… »

Samuel : « Le gros intestin est là. Il remonte sur le côté droit, fait une branche horizontale en haut de l’abdomen puis il descend du côté gauche avant de se diriger vers l’arrière. »

Max : « C’est bien mes petits. Avez-vous des questions ? »

Samuel : « Monsieur Max, nous n’avons toujours pas parlé du cæcum ! »

Max : « La prochaine fois Samuel. C’est promis. »

Samuel : « Alors je n’ai pas de question. »

Léo : « Moi non plus. »

Max : « Alors filez vous dégourdir les pattes en récréation. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max. »

Max : « Au revoir mes petits. »

Nutrition 1-2 GD

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Anatomie de l’appareil digestif 1

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Samuel, veux-tu faire le petit rappel s’il te plaît ? »

Samuel : « Je veux bien 🙂 Nous avons revu les régimes alimentaires. Il y a les phytophages, les zoophages et les omnivores. Puis nous avons vu que la denture dépend du régime alimentaire. »

Max : « Oui Samuel. Léo, les définitions de phytophage et de zoophage s’il te plaît. »

Léo : « Un phytophage est un animal qui se nourrit de matière organique d’origine végétale. Un zoophage se nourrit de matière organique d’origine animale. Il y a aussi les omnivores qui se nourrissent de matière organique d’origine végétale et animale. »

Max : « Bien Léo. Samuel, parle nous un peu des dentures. »

Samuel : « Il y a quatre types de dents : les incisives, les canines, les prémolaires et les molaires. Chez les zoophages les canines sont longues et pointues. Ce sont les crocs. Et les molaires sont tranchantes. Chez les phytophages, il n’y a pas de canines mais une barre sans dent. Les molaires sont larges et pleines de reliefs pour broyer les végétaux. Les incisives sont développées chez les rongeurs mais parfois, chez les pas rongeurs, elles n’existent même pas. »

Max : « Bravo à tous les deux ! Vous connaissez bien vos leçons ! Nous pouvons avancer. Il me semble que je vous avais annoncé les problème que nous allions résoudre. Vous souvenez-vous ? »

Léo : « Nous voulons savoir par où passe les aliments entre la bouche et l’anus ! »

Max : « Oui Léo. Comment pouvons-nous faire pour savoir ? »

Samuel : « Nous pourrions découper un animal pour voir comment il est fait en dedans. »

Léo : « Ça s’appelle une dissection ! »

Samuel : « Nous allons vraiment disséquer un animal ? »

Max : « Ce serait intéressant de voir réellement mais je n’aime pas trop tuer les animaux. Même pour faire avancer la science. Observons plutôt des photographies en commençant par celle d’un lapin disséqué. »

Léo : « Oulala ! C’est pas très ragoutant ! »

Samuel : « Nous aussi on est comme ça dedans ? »

Max : « Pas tout à fait. Je vous expliquerai les différence plus tard. Pour le moment pouvez-vous m’indiquer le trajet des aliments entre la bouche et l’anus ? »

Léo : « Ben non ! On ne voit pas la bouche ! »

Max : « Exact Léo ! Disons qu’après la bouche il y a l’œsophage qui arrive à l’estomac. »

Samuel : « Alors les aliments passent par la bouche, l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin et les excrément passent par l’anus. Il y a aussi le cæcum mais je ne sais pas si les aliments passent dedans parce que c’est un peu sur le côté. »

Max : « Bonne réponse Samuel. Pour voir si vous avez compris vous allez légender le dessin de la dissection d’un appareil digestif de souris. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dessin de la dissection de l’appareil digestif de la souris

Max : « Très bien mes petits ! Comparons ces deux appareils digestifs. »

Léo : « Chez le lapin le cæcum est bien plus grand que chez la souris ! »

Samuel : « Les intestins semblent plus longs chez le lapin que chez la souris aussi ! »

Léo : « Par contre j’ai l’impression que l’estomac est plus grand chez la souris que chez le lapin ! »

Max : « Quels bons observateurs vous êtes mes petits ! Bravo à vous ! Avant de noter la leçon, revenons au lapin et regardons le contenu des organes dont vous avez parlé. »

Samuel : « Dans la bouche il y a des aliments broyés mélangés à la salive. »

Léo : « C’est un peu pareil dans l’estomac. Mais chez les humains, ça dépend du temps qui a passé depuis qu’on a avalé les aliments. Je le sais à cause du vomi. »

Samuel : « Oui ! Quand on vomit juste après manger ça ressemble un peu à ce qu’on a mangé. Mais au bout de quelques heures c’est une espèce de bouillie très liquide qui sent pas bon ! »

Max : « C’est vrai 🙂 « 

Samuel : « Dans l’intestin grêle c’est très liquide ! Il n’y a presque plus de morceaux. »

Léo : « Et dans le gros intestin ça ressemble de plus en plus à des excréments. En fait, on ne devrait pas parler du trajet des aliments parce que très rapidement ce ne sont plus des aliments… »

Max : « C’est vrai Léo. Nous parlerons du bol alimentaire puis d’excréments. Bien, nous pouvons noter la leçon. »

II. ANATOMIE DE L’APPAREIL DIGESTIF.

L’anatomie est la science qui étudie la disposition des organes.

1. Le tube digestif.

Les aliments sont avalés. Ils sont rapidement transformés en bol alimentaire. Le bol alimentaire avance dans l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin et les excréments sont évacués par l’anus. Ces organes constituent le tube digestif.

Le tube digestif est un long tuyau allant de la bouche à l’anus et comprenant l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin et le cæcum. Il se termine par l’anus.

Le tube digestif n’est pas exactement le même selon les régimes alimentaires. Les rongeurs ont un cæcum très développé et des intestins très longs. Chez les zoophages l’estomac est plus développé.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Samuel : « Oui monsieur Max ! A quoi sert le cæcum ? »

Max : « Bonne question. C’est ce que nous verrons bientôt. Si vous n’avez pas d’autres questions vous pouvez ranger vos affaires et sortir vous dégourdir les pattes ! »

Samuel : « D’accord. Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. »

Photo d’illustration d’une grenouille et d’une souris disséquées. (FlickrCC/Estonia76)

Nutrition 1-1 TD

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L’approvisionnement du sang en nutriments

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits ! Commençons par un petit rappel. Qui peut me dire de quoi les organes ont besoin pour fonctionner ? »

Samuel et Léo : « Moi ! Moi ! »

Max :  » 🙂 Commençons par Samuel. »

Samuel : « Les organes ont besoin de dioxygène et de glucose qu’ils prélèvent dans le sang. Avec le dioxygène et le glucose les organes produisent de l’énergie. La production d’énergie s’accompagne de la production de déchets comme le dioxyde de carbone et l’eau qui doivent être rejetés dans le sang. »

Max : « Très bien Samuel. »

Léo : « Monsieur Max, quand le sang est passé par un organe, il contient moins de dioxygène et de glucose qu’avant son arrivée. Comment il fait, le sang, pour se recharger en dioxygène et en glucose ? »

Samuel : « Et pour se débarrasser de ses déchets ? »

Max : « Excellentes questions ! Pour y répondre nous allons entamer une série de chapitres. Nous verrons d’abord comment le sang est réapprovisionné en glucose. Puis, rapidement, comment il est réapprovisionné en dioxygène. Ensuite nous verrons comment les déchets sont évacués du corps. »

Léo : « Tout ça ! »

Max : « Et la circulation sanguine 🙂 Puis, nous verrons ce qu’il se passe chez les végétaux. Commençons par l’apport de glucose ou de nutriments. Léo, peux-tu nous rappeler ce qu’est un nutriment ? »

Léo : « Je peux 🙂 Un nutriment est une substance provenant des aliments qui est directement utilisable par les cellules. »

Max : « D’après vous, d’où viennent les nutriments ? »

Samuel : « C’est dans la définition ! Les nutriments viennent des aliments ! Pour avoir des nutriments comme le glucose il faut se nourrir ! »

Léo : « Sinon on a plus d’énergie et on fait l’hypoglycémie ! »

Max : « Exact. Je tiens à préciser que nous allons étudier la fonction de nutrition chez les animaux qui ont une bouche et un anus. »

Samuel : « Il y a des animaux qui n’ont ni bouche ni anus ? »

Max : « Il y en a 🙂 Parfois il n’y a qu’un seul orifice, parfois il n’y en a aucun. »

Léo : « Ben oui ! Les éponges par exemple ! Ce sont des animaux qui ont ni bouche ni anus ! »

Samuel : « Les coraux aussi ! »

Max : « Et il y en a d’autres… Nous verrons cela en faisant une classification sous forme de groupes emboîtés des animaux sans bouche ni anus. Pour le moment revenons à nos animaux ayant bouche et anus. Que pouvez-vous me dire sur la nutrition ? »

Léo : « Tous les animaux ne mangent pas la même chose ! Nous avons vu l’an dernier les phytophages, les zoophages et les omnivores ! »

Max : « Oui, et vous reverrez les définitions pour la prochaine fois 🙂 (C’est ici pour réviser.) Quoi d’autre ? »

Samuel : « Beaucoup d’animaux ont des dents ! »

Léo : « Pas les oiseaux ! Les oiseaux ont des becs sans dents ! »

Max : « Nous allons étudier la denture et peut-être les becs. »

Léo : « D’abord, on mâche puis on avale les aliments. Ensuite je ne sais pas bien par où ça passe. On digère et puis… »

Max : « Et puis ? »

Léo : « Je ne sais pas comment dire… Après on fait caca. »

Max :  » Nous dirons que l’on défèque 🙂 Si je résume ce que vous m’avez dit ça donne : des aliments entrent par la bouche puis ils sont digérés. Plus tard, des excréments sortent par l’anus. Quelles sont les questions que cette simple phrase soulève ? »

Samuel : « Des aliments entrent par la bouche et des excréments sortent par l’anus… Par où ça passe entre la bouche et l’anus ? »

Max : « Oui Samuel. Bonne question. »

Léo : « Des aliments et des excréments c’est pas pareil. Quelles sont les transformations que subissent les aliments ? »

Max : « Très bonne question également ! »

Léo : « Et puis si on mange et qu’on digère c’est pas seulement pour transformer les aliments en excréments. On doit bien garder quelque chose… »

Samuel : « Ben oui ! On garde les nutriments ! On peut se demander comment ils font pour passer dans le sang ! »

Max : « Bravo ! Vous êtes de bons petits scientifiques ! Vous posez les bonnes questions sans prétendre tout savoir ! C’est très bien. Nous pouvons donc notre l’introduction de notre chapitre. Prenez vos cahiers… »

LA NUTRITION DES ANIMAUX

Chez les animaux qui ont une bouche et un anus, les aliments sont prélevés par la bouche qui, souvent possède des dents. Puis ils sont avalés et transformés. Plus tard, des excréments sont évacués par l’anus. On dit qu’ils sont déféqués.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Léo : « Ben non. Le chapitre va y répondre 🙂 « 

Max : « C’est juste Léo. Alors vous pouvez ranger vos affaires et aller dépenser de l’énergie en récréation ! »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

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La structure de la Terre

Max : « Nous voici donc dans le complément. Je vous remercie de m’avoir suivi 🙂 « 

Léo : « Parlez-nous de la structure de la Terre monsieur Max s’il vous plaît ! »

Max : « Commençons par un peu de théorie. Je vais faire bref rassurez-vous. C’est grâce aux ondes sismiques que nous savons que la Terre est constituée de couches concentriques. Quand il y a une surface de discontinuité, les ondes sismiques rebondissent un peu dessus. En enregistrant les ondes sismiques on peut mettre en évidence ces surfaces de discontinuité. »

Léo : « Alors avec les ondes sismiques on pourrait voir les limites entre les pages d’un livre ? »

Max : « C’est une bonne comparaison Léo. Bien, commençons. C’est en 1909 qu’intervient la première découverte. Pour rappel, le sismomètre, qui permet d’enregistrer les ondes sismiques n’a alors que quelques années puisque von Reuber Paschwitz en a créé le premier exemplaire vers 1885. En 1909 le croate Andrija Mohorovicic découvre la première discontinuité. Elle se trouve vers 5 à 10 km de profondeur sous les océans et entre 20 à 90 km sous les continents. Cette discontinuité entre deux couches solides a depuis été appelée discontinuité de Mohorovicic ou plus simplement Moho. Le Moho sépare la croûte de ce qui a été appelé manteau. »

Léo : « Monsieur Max, pourriez-vous nous rappeler le rayon de la Terre s’il vous plaît ? »

MAx : « Bien sûr Léo. Ce rayon est d’environ 6 500 km. »

Samuel : « Elle est toute fine la croûte ! »

Léo : « Surtout la croûte océanique ! 5 km pour 6500 ! Ça fait… environ 0,07% ! Rholala ! Bon, il y a la croûte toute fine qui repose sur le manteau. Et il est profond comment le manteau ? »

Max : « Nous le savons grâce au scientifique allemand Beno Gutenberg. En 1912 il mit en évidence une discontinuité entre le manteau et le noyau externe. Vous vous doutez que cette discontinuité porte son nom depuis. C’est la discontinuité de Gutenberg. On la nomme également interface noyau-manteau ou CMB (core-mantle boundary). »

Léo : « Le noyau externe est liquide ? »

Max : « Eh oui ! C’est grâce à la géologue danoise Inge Lehmann que nous le savons. C’est elle qui, en 1936, découvre une nouvelle discontinuité, la discontinuité de Lehmann. C’est celle qui sépare le noyau externe liquide du noyau interne solide également appelé graine. »

Samuel : « Alors il y a… 1, 2, 3 et 4 couches principales ! Le noyau interne, le noyau externe, le manteau et la croûte. »

Max : « Ce serait trop simple 🙂 Inge Lehmann, toujours elle, a découvert une autre discontinuité, moins nette. Elle se trouve vers le sommet du manteau. Ah ! J’ai oublié de vous dire quelque chose. Les trois discontinuités dont je vous ai parlé ne sont pas de même nature. Le Moho sépare deux milieux solides. Ils diffèrent par la nature des roches. Les continents sont constitués de granite. »

Léo : « Une roche grenue ! On en a déjà vu du granite ! »

Max : « Oui Léo. La croûte océanique est elle, composée de basalte. »

Samuel : « On l’a dessinée et vue au microscope. Il y a un verre, des microlites et des cristaux. On dit qu’elle a une structure microlitique et c’est une roche volcanique. »

Léo : « Du volcanisme effusif comme au niveau des dorsales ou des points-chauds ! »

Max : « Quel plaisir de vous avoir comme élèves ! Vous vous souvenez de tout ! »

Léo : « C’est parce qu’on étudie, nous ! »

Samuel : « Et qu’on aime bien vos cours ! »

Max : « C’est surtout parce que vous étudiez… Le manteau est constitué de péridotites. »

Léo : « Vous nous avez montré une photographie de péridotite observée au microscope. »

Max : « Oui. Vous ai-je montré un échantillon ? »

Samuel : « Un échantillon du manteau ? Vous avez un échantillon des roches du manteau ? »

Max : « Oui 🙂 Il arrive que le magma basaltique entraîne avec lui des fragments de manteau qui ne se sont pas trop modifiés au passage. Vous voulez voir ? »

Léo : « Un morceau du manteau ? Ben oui ! »

Max : « Alors je vous le montre 🙂 Je vais le chercher… Voilà ! »

Une enclave de péridotite dans un basalte de point chaud

Samuel : « Waouh ! Un morceau de manteau ! »

Léo : « On en a de la chance ! C’est pas tout le monde qui voit ça ! »

Samuel : « Merci monsieur Max ! »

Max : « A votre service mes petits. Reprenons. La discontinuité de Gutenberg est plus complexe. Elle sépare deux milieux de compositions ET d’états différents. On passe des péridotites solides à un mélange de fer, nickel et soufre liquide. La discontinuité de Lehmann sépare simplement deux couches d’états différents. On trouve le même mélange de fer, nickel et soufre mais dans le noyau interne, ce mélange est à l’état solide. Vous suivez ? »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »

Max : « Alors revenons à Inge Lehmann. elle découvrit en même temps que la limite au sein du noyau montre une autre limite, moins nette, au sein du manteau supérieur. Cette zone un peu diffuse se caractérise par un ralentissement des ondes sismiques. On parle de LVZ pour Low Velocity Zone. »

Samuel : « Comment on explique le ralentissement des ondes sismiques ? »

Max : « Par une diminution de dureté. Il y a là, au sein du manteau supérieur, une couche légèrement molle qui a été nommée asthénosphère. Au dessus, recoupant en partie le manteau supérieur et la croûte, on trouve la lithosphère. »

Léo : « Ça se complique un peu là… »

Max : « Un schéma pourrait vous aider. Regardez… »

Coupe schématique de la Terre (source AVG)

Léo : « Je comprends ! C’est dans le manteau supérieur que c’est compliqué. Il y a le manteau asthénosphérique mais on dit seulement asthénosphère. »

Samuel : « Et la lithosphère comprend le manteau lithosphérique et la croûte ! »

Max : « Vous avez compris. Normalement je ne devrais vous parler que de l’asthénosphère et de la lithosphère. »

Samuel : « Et pas du reste ? »

Max : « Ben non. Mais comme vous comprenez tout… Je peux faire un complément dans le complément 🙂 « 

Samuel et Léo : « Oh oui ! »

Max : « Il existe une petite couche, appelée D » (on dit D seconde) à la base du manteau. Dans cette couche se trouvent de grandes quantités d’éléments radioactifs. »

Samuel : « Des éléments radioactifs ? Ceux qui se désintègrent en produisant de l’énergie ? »

Max : « Exact ! Tu m’impressionnes Samuel. »

Léo : « Mais s’il y a production d’énergie… Ça chauffe et les roches du dessus fondent ! »

Max : « Exact aussi 🙂 Et tu m’impressionnes tout autant que Samuel. Bon, si vous n’avez pas de questions nous pouvons retourner dans notre article précédent. »

Léo : « Allons-y alors ! »

Andrija Mohorovicic

(1857-1936)

Beno Gutenberg

(1889-1960)

Inge Lehmann

(1888-1993)

Retour aux plaques lithosphériques

Les besoins des organes, le cours

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits ! Aujourd’hui nous allons faire le cours qui correspond à tout ce que nous avons vu lors de ces derniers cours. Vous verrez, cela va être très rapide. »

Samuel : « Ben oui ! Nous avons vu peu de choses. Nous savons qu’un organe, les cellules qui le constituent, ont besoin de glucose et de dioxygène pour fournir de l’énergie. Et aussi que cette production d’énergie produit des déchets qu’il va falloir évacuer. »

Léo : « Samuel a raison. Nous n’avons vu que ça. »

Max : « Avec des méthodes : la démarche expérimentale, la lecture de graphique, la réalisation de schémas… Je reprends depuis le début. Prenez vos cahiers et notez. »

LES BESOINS DES ORGANES

I. L’ADAPTATION DU CORPS À L’EFFORT PHYSIQUE.

Lors d’un effort physique la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire et la température corporelle augmentent.

II. LES BESOINS DES CELLULES.

Pour fonctionner, les cellules ont besoin de glucose et de dioxygène et elles doivent rejeter du dioxyde de carbone et d’autres déchets.

III. LES ÉCHANGES ENTRE LES ORGANES ET LE SANG.

Les organes prélèvent du dioxygène et du glucose dans le sang. Ils y rejettent du dioxyde de carbone et d’autres déchets. Les organes réalisent leurs échanges avec le sang.

IV. LA PRODUCTION D’ÉNERGIE PAR LES CELLULES.

Avec le dioxygène et le glucose qu’elles prélèvent, les cellules produisent de l’énergie qui leur permet de fonctionner. Une partie de l’énergie est perdue sous forme de chaleur. La production d’énergie s’accompagne de la production de déchets qui doivent être évacués de la cellule puis de l’organisme.

 

La cellule, le cours

Max : « Bonjour à tous ! enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Léo, veux-tu bien nous parler des cellules s’il te plaît ? »

Léo : « Je veux bien. Tous les êtres vivants sont constitués d’au moins une cellule. Une cellule est constituée d’un cytoplasme entouré d’une membrane. Souvent il y a un noyau dans le cytoplasme. Et les cellules végétales ont en plus des chloroplastes dans le cytoplasme et une paroi autour de la membrane. »

Max : « Très bien Léo. Nous allons noter cela dans les cahiers. Évidemment, je vais vous donner quelques complément. Prenez vos cahiers. »

III. LA CELLULE.

Tous les êtres vivants sont constitués d’au moins une cellule.

Les êtres vivants constitués d’une seule cellule sont qualifiés d’unicellulaires. Les êtres vivants constitués de plusieurs cellules sont qualifiés de pluricellulaires.

Toutes les cellules ont la même organisation de base : un cytoplasme entouré d’une membrane. Elles ont souvent un noyau.

Les cellules végétales contiennent en plus des chloroplastes et la membrane est entourée par une paroi.

La cellule est l’unité structurale du monde vivant. On peut en déduire que tous les êtres vivants proviennent d’un ancêtre unicellulaire simple constitué d’un cytoplasme enfermé dans une membrane. Cet ancêtre commun est appelé LUCA (Last Universal Common Ancestor).

Max : « Voilà pour la leçon. Nous avons vu comment légender un dessin. Vous allez maintenant étudier la méthode à suivre pour réaliser un dessin. »

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