Du stimulus à la réponse

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires ! »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! « 

Max : « Bonjour mes petits ! Samuel, le petit rappel s’il te plaît. »

Samuel : « Oui monsieur Max. Nous percevons notre environnement grâce aux organes des sens et nous réagissons avec nos organes moteurs. Entre les deux il y a le système nerveux qui est constitué des organes des sens, des nerfs et des centres nerveux. Les centres nerveux sont l’encéphale et la moelle épinière. Léo ? »

Léo : « L’encéphale c’est ce qu’il y a dans le crane. Il y a le cerveau, le système limbique, le tronc cérébral et le cervelet. nous savons que le cervelet est impliqué dans le mouvement et que le cerveau est organisé en zones spécialisées. »

Samuel : « Monsieur Max, nous n’avons pas vérifié que les nerfs conduisent les informations nerveuses ! »

Max : « C’est vrai. Imaginez que je coupe les nerfs optiques d’un animal. Que se passera t-il ? »

Léo : « Je suppose qu’il ne verra plus rien. « 

Max : « Tu supposes bien Léo. Nous savons donc que les nerfs transmettent les informations 🙂 Léo, tu avais hâte de construire un schéma. L’as-tu fait ? »

Léo : « Oui monsieur Max ! Le voici 🙂  »

Schéma du stimulus à la réponse motrice

Max : « C’est très bien Léo ! Bravo ! »

Samuel : « Moi j’ai fait un petit texte. Voulez vous le voir monsieur Max ? »

Max : « Oui Samuel… Parfait ! C’est parfait ! Tu peux allez le noter au tableau. »

IV. DU STIMULUS À LA RÉPONSE MOTRICE.

Le stimulus est perçu par un organe des sens. L’organe des sens le transforme en message nerveux sensitif qui est envoyé à un centre nerveux par un nerf sensitif.

Le centre nerveux reçoit et analyse ce message nerveux sensitif. Il élabore un message nerveux moteur. Le message nerveux moteur est envoyé aux organes moteurs par des nerfs moteurs.

Les organes moteurs réalisent le mouvement adapté.

Max : « Je peux approfondir un peu si vous voulez. »

Samuel et Léo : « Oh oui ! »

Max : « Parlons des réflexes alors. »

Léo : « Ça c’est quand on réagit rapidement ! »

Max : « Non Léo. Regardez cette vidéo… »

Max : « Il s’agit du réflexe rotulien. Le stimulus est le petit choc du marteau sur le tendon qui relie le quadriceps à la rotule. Cela provoque un message indiquant un étirement du muscle. Ce message est envoyé à la moelle épinière qui l’interprète comme une flexion de la jambe. La moelle épinière répond directement en envoyant un message de contraction du muscle quadriceps ce qui entraîne un étirement de la jambe. »

Samuel : « Le cerveau n’intervient pas ? »

Max : « Il est informé par d’autres voies sensitives mais effectivement. Il n’intervient pas. C’est cela un réflexe. Le centre nerveux impliqué dans l’analyse n’est pas le cerveau. »

Séance suivante

Le système nerveux humain

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits 🙂 Qui pour le petit rappel ? »

Samuel : « Je veux bien. Nous avons vu que nous percevons notre environnement grâce à nos organes des sens et nous y répondons par nos muscles. Entre les deux il y a le système nerveux. Tu prends la suite Léo ? »

Léo : « Merci Samuel. Le système nerveux comprend le cerveau, le cervelet, la moelle épinière et les nerfs. Monsieur Max, les organes des sens font-ils partie du système nerveux ? »

Max : « Oui Léo. »

Samuel : « Moi aussi j’ai une question ! Le système nerveux humain ressemble t-il à celui de la grenouille ? »

Max : « Bonne question Samuel 🙂 Nous allons voir ça. »

Léo : « Vous n’allez quand même pas disséquer un humain devant nous ! »

Max : « Non Léo 🙂 J’ai une belle image à vous proposer. La voici. »

Scanner du système nerveux central humain (photo : NeuroPoly)

Léo : « Oulala ! C’est impressionnant ! On retrouve le cerveau et la moelle épinière. »

Samuel : « Apparemment, dans la tête il n’y a pas que le cerveau… »

Max : « Effectivement Samuel. Ce qui est dans le crane est appelé encéphale et il n’y a pas que le cerveau. Vous voulez voir ? »

Léo : « Euh… Ça ne va pas être trop dégoûtant ? »

Max : « Vous devriez le supporter… »

Photographie d’un encéphale humain

Max : « Que voyez-vous ? »

Léo : « Le cerveau, le cervelet… »

Samuel : « En dessous c’est la moelle épinière je crois. »

Max : « Nous allons légender cela… »

Dessin simplifié de l’encéphale humain (Source : Wikipédia)

Max : « Voyons cela en coupe… »

Photographie d’une coupe sagittale de l’encéphale humain (Source : sites.uclouvain.be)

Léo : « Ça a l’air compliqué. On a tout ça dans le crane ? »

Max : « C’est un peu compliqué dans le détail. Je vais essayer de simplifier un peu pour légender l’autre document. Avez-vous des crayons de couleur ? »

Samuel : « Oui monsieur Max. »

Max : « Alors nous allons colorier et légender. »

Dessin d’une coupe sagittale de cerveau humain

Max : « Montrez moi votre travail… C’est très bien tout ça ! Bravo mes petits. »

Samuel et Léo : « Merci monsieur Max. »

Max : « Passons à la moelle épinière. Elle est protégée par la colonne vertébrale. Je commence par un schéma. »

Schéma de la colonne vertébrale et de la moelle épinière

Max : « Comme vous le voyez la moelle épinière passe dans les vertèbres. Entre chaque vertèbres il y a une paire de nerf qui sort. Voici à quoi ça ressemble en vrai. Je vous présente une tranche de moelle épinière. »

Photographie d’une coupe transversale de moelle épinière

Max : « Sur cette photographie on ne voit pas vraiment les nerfs qui sortent. Il y a une branche du nerf qui sort vers l’avant et une autre vers l’arrière mais les deux branches se rejoignent vite. »

Schéma d’une coupe de moelle épinière montrant la sortie des nerfs. Le dos se trouve vers le haut.

Max : « Je suis allé un peu vite sur la moelle épinière. Vous n’êtes pas des spécialistes. J’espère que vous avec un peu compris quand même. »

Léo : « Oui monsieur Max. »

Max : « Qu’avez-vous retenu de la leçon du jour. »

Samuel : « Nous avons vu le système nerveux humain. Il est constitué de centres nerveux, de nerfs et d’organes des sens. »

Léo : « Les centres nerveux sont l’encéphale et la moelle épinière. L’encéphale est protégé par les os du crane et la moelle épinière est protégée par la colonne vertébrale. »

Samuel : « L’encéphale comprend plusieurs parties. Il y a le cerveau, le cervelet, le système limbique et le tronc cérébral. »

Léo : « Je crois qu’on a tout dit. »

Max : « Vous en avez dit suffisamment 🙂 Prenez vos cahiers et notez. »

II. ANATOMIE DU SYSTÈME NERVEUX.

Le système nerveux est constitué des organes des sens, des nerfs et des centres nerveux (encéphale et moelle épinière).

L’encéphale comprend les hémisphères cérébraux (cerveau), le système limbique, le tronc cérébral et le cervelet.

Les centres nerveux sont protégés par des os. L’encéphale se trouve dans le crane et la moelle épinière traverse la colonne vertébrale.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Léo : « Oui. Ça fonctionne comment tout ça ? »

Max : « Bonne question Léo 🙂 Nous verrons cela lors de la prochaine séance. »

Léo : « D’accord. Merci monsieur Max. »

Max : « Allez vous aérer en récréation maintenant. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. »

Séance suivante

SN4 Encéphale à légender

Anatomie du système nerveux

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires ! »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits ! Qui veut faire le petit rappel ? »

Léo : « On a pas vu beaucoup de choses. Une situation déclenchante provoque une réponse motrice. »

Samuel : « Un stimulus est perçu par un organe des sens et l’individu répond à se stimulus par un mouvement. »

Léo : « Les organes des sens sont les yeux, les oreilles, le nez, la langue et la peau. »

Samuel : « Les sens correspondants sont la vue ou vision, l’audition ou ouïe, l’odorat, le goût et le toucher. »

Max : « Bravo mes petits ! »

Léo : « Monsieur Max. Si vous me lancez un stylo et que je l’attrape, le stimulus est visuel. Il est perçu par les yeux. La réponse est effectuée par mes membres supérieurs. Des muscles se contractent pour faire le bon mouvement. Mes yeux sont loin de mes membres supérieurs ! Par où passe l’information entre les organes des sens et les organes moteurs ?« 

Max : « Bonne question Léo ? Avez-vous des hypothèses ? »

Samuel : « Je suppose que l’information passe par des nerfs. »

Léo : « Il doit y avoir le cerveau aussi. Je ne sais pas comment il fonctionne mais il doit intervenir dans l’histoire 🙂 « 

Max : « Vos hypothèses sont intéressantes. Comment pourrions-nous les vérifier ? »

Léo : « En général on fait des expériences mais là… »

Samuel : « J’ai bien une idée mais je ne suis pas sûr de moi… »

Max : « N’aie pas peur Samuel. Je t’écoute. »

Samuel : « Nous pourrions regarder comment ça se passe dans le corps. »

Léo : « Tu veux découper un élève pour voir ce qu’il y a dedans ? »

Samuel : « Pas un élève ! Mais pourquoi pas un animal. Nous pourrions voir s’il y a quelque chose qui relie les organes des sens au cerveau et le cerveau aux organes moteurs. »

Max : « Bravo Samuel ! Tu nous proposes donc d’étudier l’anatomie en disséquant un animal. »

Léo : « On va vraiment disséquer ? »

Max : « Non Léo. J’aime trop les animaux pour en sacrifier un et qu’il termine à la poubelle. Je vais vous montrer une image. »

Photographie de la dissection d’une grenouille mettant en évidence son système nerveux. La grenouille est posée sur le ventre.
Photographie de la dissection de la tête d’une grenouille.

Léo : « C’est pas très appétissant. »

Samuel : « Ça tombe bien on doit pas manger la grenouille 🙂 « 

Max: « Non 🙂 Je vous distribue un document. Il y a un dessin de cette dissection. Vous allez le légender en respectant les consignes. Un petit texte accompagne le dessin. Il vous aide à trouver ce qu’il faut légender. Il vous faut également trouver le grossissement. Au travail mes petits ! »

Max : « Bien, vous devez avoir terminé. Je ramasse les copies. »

Léo : « C’était trop facile. »

Samuel : « J’ai bien aimé 🙂 « 

Max : « Qu’avez-vous retenu ? »

Léo : « J’ai retenu qu’il y a un tas d’organes qui relient les organes des sens aux organes moteurs. Ce n’est pas la preuve que ces organes interviennent dans le contrôle du mouvement mais c’est un indice. »

Max : « C’est bien Léo. Avez-vous des questions ? »

Samuel et Léo : « Non monsieur Max. »

Max : « Alors vous pouvez filer en récréation ! Amusez-vous bien ! »

Samuel et Léo : « Merci monsieur Max ! Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Séance suivante

La communication nerveuse

Bonjour à tous !

Nous avons longuement étudié ce qui permet de réaliser un mouvement. Pour réaliser un mouvement il faut que les cellules des muscles produisent de l’énergie. Pour cela, elles ont besoins de glucose et de dioxygène. C’est grâce à ces deux substances que l’énergie est produite. Cette production d’énergie s’accompagne de la production de déchets comme le dioxyde de carbone et l’eau.

Dans l’espèce humaine, le dioxygène et le glucose sont prélevés dans le sang et le dioxyde de carbone est rejeté dans le sang. Nous pouvons dire que les cellules humaines réalisent leurs échanges avec le sang.

Pour augmenter les apports de dioxygène et de glucose aux cellules le rythme respiratoire augmente et le rythme cardiaque augmente également. Comme de l’énergie est produite lors de la production d’énergie, la température corporelle augmente elle aussi.

La production d’énergie par les cellules pose donc le problème de l’origine du glucose et du dioxygène, du rejet du dioxyde de carbone et des autres déchets et de la circulation du sang.

Mais pour le moment nous allons étudier comment le mouvement est commandé. Nous débutons un nouveau chapitre et il traitera de la commande nerveuse du mouvement.

Séance suivante

Une autre expérience de digestion in vitro (correction)

Max : « Il est temps de corriger. Je redonne le sujet. »

Résultats :

Après 24h on voit que le morceau de viande est un peu réduit et que la viande hachée n’est presque plus visible.

Interprétation des résultats :

La viande hachée est moins visible que lorsqu’elle n’est pas hachée car elle est plus facilement dissoute.

Conclusion :

La mastication des aliments facilite l’action des sucs digestifs. Les aliments mâchés seront plus vite dissous par les sucs digestifs.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Léo : « C’est ça qu’on appelle la digestion monsieur Max ? »

Max : « Bonne question 🙂 Effectivement. Voulez-vous essayer de proposer une définition de la digestion ? »

Séance suivante

Une autre expérience de digestion in vitro

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits 🙂 Léo, peux-tu faire un petit rappel ? Juste pour la séance précédente s’il te plaît. »

Léo : « Bien sûr monsieur Max. Nous avions vu que le contenu du tube digestif se transforme au fur et à mesure de son avancée et qu’il se mélange aux sucs digestifs. J’avais demandé à quoi servait les sucs digestifs et Samuel avait formulé l’hypothèse qu’ils sont à l’origine de la transformation des nutriments. »

Max : « Merci Léo. Samuel, la suite s’il te plaît. »

Samuel : « Nous avons regardé les résultats d’une expérience et nous avons conclu que les aliments sont solubilisés grâce aux sucs digestifs. Nous nous sommes arrêtés quand j’ai demandé à quoi cela servait de mâcher les aliments. « 

Léo : « Moi je suppose que ça facilite l’action des sucs digestifs. Ils peuvent mieux mieux s’attaquer aux aliments quand ils sont découpés. »

Max : « Proposez moi un protocole qui permet de vérifier l’hypothèse de Léo. »

Samuel : « Comment pourrait-on imiter la mastication ? »

Léo : « Quand on mastique on coupe les aliments. Il suffit de prendre un morceau de viande et de le découper en petits morceaux. On le met dans un tube avec des sucs digestifs à 37°C et on attend. »

Samuel : « Et comme témoin, on prend un morceau de viande identique mais on ne le coupe pas avant de le mettre au contact des sucs digestifs à 37°C. »

Max : « Excellente idée ! Je vous donne les résultats. »

Léo : « C’est une activité notée ? »

Max : « Oui 🙂 Vous travaillez mieux quand vous savez que c’est noté 🙂 « 

Léo : « C’est parti ! »

Samuel : « On va encore avoir une bonne note ! »

Max : « Le temps est écoulé. Je vous donne rendez-vous dans l’article suivant pour la correction. »

Une autre expérience de digestion in vitro

Séance suivante

Une expérience de digestion in vitro

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max. »

Max : « Bonjour mes petits. Qui veut commencer le petit rappel ? Nous avons déjà vu deux paragraphes et vous pouvez donc en résumer un chacun. »

Samuel : « Tu peux commencer Léo. »

Léo : « Le but de ce chapitre est de comprendre comment le sang est réapprovisionné en nutriments. On se doute que c’est en mangeant mais ce n’est pas suffisant de dire ça. Nous savons que les vertébrés peuvent avoir des dents. C’est important les dents pour se nourrir. Il y a deux principaux types de dentures : la denture homodonte et la denture hétérodonte. La denture homodonte c’est quand toutes les dents sont du même type. Chez les hétérodontes il y a plusieurs types de dents : les incisives, les canines, les prémolaires et les molaires. Nous avons également vu que le type de denture dépend du régime alimentaire. »

Max: « Très bien Léo. Samuel ? »

Samuel : « Ensuite nous avons vu l’appareil digestif. Il est constitué d’un tube digestif sur lequel sont branchées des glandes digestives qui produisent des sucs digestifs. Le tube digestif commence par la bouche. Ensuite il y a l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin qui se termine par l’anus. Les glandes digestives sont les glandes salivaires, le foie, la vésicule biliaire, le pancréas et les glandes gastriques et intestinales. Elles produisent des sucs digestifs. »

Léo : « Nous savons également que le contenu du tube digestif change en fonction de son avancée. »

Max : « Bravo ! Encore une fois vous connaissez bien vos leçons. »

Léo : « Monsieur Max, à quoi servent les sucs digestifs ? »

Samuel : « J’ai une hypothèse moi ! On sait que le contenu du tube digestif change en fonction de son avancée. On sait également que ce contenu se mélange au sucs digestifs. C’est de plus en plus liquide et on ne voit plus de morceaux. Je suppose donc que les sucs digestifs solubilisent les aliments. »

Léo : « Ah oui 🙂 Il faudrait vérifier cela expérimentalement. Qu’est ce qu’on pourrait faire… On prend un aliment et on le met au contact d’un suc digestif. »

Samuel : « Il faut un témoin ! On pourrait remplacer le suc digestif par de l’eau. »

Léo : « Et on attend. La digestion ça se fait pas comme ça tout de suite. »

Max : « N’oubliez pas de mettre vos tubes à 37°C. »

Léo : « Oui ! Pour faire comme dans le corps humain ! »

Max : « C’est très bien. Je vous montre les résultats ? »

Samuel : « Ça sent l’activité notée. Formulez les résultats. Interprétez les résultats. Formulez la conclusion. »

Max : « Oui 🙂 Je vous la distribue. Au travail mes petits. »

Activité ; une expérience de digestion in vitro

Observation : Nous savons que lors de son avancée dans l’estomac et l’intestin grêle le bol alimentaire change d’aspect. Il devient de plus en plus liquide. Nous savons également que le bol alimentaire se mélange aux sucs digestifs.

Problème : Comment expliquer la transformation des aliments ?

1. Formulez une hypothèse qui répond à ce problème.

Le protocole ci-dessous montre le protocole et les résultats obtenus après avoir fait une expérience qui permet de répondre à l’hypothèse.

Protocole et résultats

2. Rédigez le protocole expérimental.

3. Pourquoi les tubes sont-ils placés à 37°C pendant toute la durée de l’expérience ?

4. Formulez les résultats de cette expérience.

5. Interprétez ces résultats.

(Aide : quand un produit n’est plus visible à l’état solide mais qu’il est passé dans le liquide on dit qu’il est devenu soluble.)

6. Vous pouvez maintenant répondre au problème c’est-à-dire formuler la conclusion.

Max : « Bien. Je suppose que vous avez terminé. Je ramasse les copies. Merci mes petits. Retrouvons-nous dans l’article suivant pour la correction. »

Séance suivante

L’appareil digestif (leçon)

II. ANATOMIE DE L’APPAREIL DIGESTIF.

L’ anatomie est la science qui étudie la disposition des organes.

1. Le tube digestif.

Les aliments sont avalés. Ils sont rapidement transformés en bol alimentaire. Le bol alimentaire avance dans l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin et les excréments sont évacué par l’anus. Ces organes constituent le tube digestif.

Le tube digestif est un long tuyau allant de la bouche à l’anus et comprenant l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin. Il se termine par l’anus.

Le tube digestif n’est pas exactement le même selon les régimes alimentaires. Les rongeurs ont un cæcum très développé et des intestins très longs. Chez les zoophages l’estomac est plus développé.

2. Les glandes digestives.

Les glandes digestives sont des organes qui produisent les sucs digestifs indispensables à la digestion des aliments.

L’appareil digestif est constitué du tube digestif et des glandes digestives qui produisent les sucs digestifs.

Séance suivante

Méthodologie de la démarche expérimentale

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits 🙂 Aujourd’hui je vais revenir sur ce que nous avons faits lors des séances précédentes. Ce n’était pas très facile puisque je vous ai fait appliquer deux méthodes que vous avez découvertes l’an dernier. »

Léo : « La démarche expérimentale et le commentaire de graphique. »

Max : « Oui Léo. Cette année vous avez étudié déjà étudié un graphique dans une démarche expérimentale. Je trouve que vous avez bien réussi. »

Samuel : « Merci monsieur Max. »

Max : « Reprenons un peu… Léo, peux-tu nous redonner l’hypothèse de départ ? »

Léo : « Bien sûr que je peux ! Nous avons supposé que la respiration c’est prélever du dioxygène et rejeter du dioxyde de carbone. »

Samuel : « Nous avons découpé cette hypothèse en deux. »

Léo : « Les protocoles des deux expériences se ressemblent beaucoup et vous nous avez donné les résultats sous forme de graphiques à chaque fois. »

Max : « Je n’ai même pas besoin de poser les questions 🙂 Je vais réunir les deux expériences. Ou plutôt, je vais redonner les résultats ensemble pour les interpréter puis formuler la conclusion générale.

Résultats :

Dans le témoin, la quantité de dioxygène reste constante à 20,8%. Avec les escargots la quantité de dioxygène diminue de 20,8 à 20,1 %.

Dans le témoin, la quantité de dioxyde de carbone reste constante à 0%. Avec les escargots, la quantité de dioxyde de carbone augmente de 0 à 3%.

Max : « Que retenez-vous de ces résultats ? »

Léo : « Les témoins servent à être surs de nos résultats. Je ne les retiens pas. »

Samuel : « Il reste deux phrases. J’enlèverais les valeurs. C’est important de les donner dans les résultats mais ce n’est pas vraiment la peine de les retenir. »

Max : « C’est très bien. Je recopie donc mais j’ajoute un peu de couleur… Voilà ! »

Résultats :

Dans le témoin, la quantité de dioxygène reste constante à 20,8%. Avec les escargots la quantité de dioxygène diminue de 20,8 à 20,1 %.

Dans le témoin, la quantité de dioxyde de carbone reste constante à 0%. Avec les escargots, la quantité de dioxyde de carbone augmente de 0 à 3%.

Max : « Quelle est l’étape qui suit les résultats ? »

Léo : « C’est l’interprétation ! »

Samuel : « Il faut expliquer les résultats ! Ça veut dire qu’on doit dire pourquoi la quantité de dioxygène diminue et la quantité de dioxyde de carbone augmente. »

Léo : « Ce n’est pas très difficile. La quantité de dioxygène diminue car les escargots en prélèvent et la quantité de dioxyde de carbone augmente car les escargots en rejettent.

Max : « Exact ! Je reprends ce que vous venez de dire avec un peu de couleur… »

Interprétation :

La quantité de dioxygène diminue car les escargots en prélèvent et la quantité de dioxyde de carbone augmente car les escargots en rejettent.

Léo : « Mais oui ! Je comprends ce que vous êtes en train de faire monsieur Max ! Rholala ! Et ça marche à chaque fois ? »

Max : « Oui Léo 🙂 »

Samuel : « Pourriez-vous m’expliquer s’il vous plaît ? »

Léo : « Samuel ! Voyons ! Regarde bien ! Les résultats c’est ce qu’on voit. Bon, il faut savoir lire un graphique mais il suffit de le regarder et de l’étudier. C’est ce que monsieur Max a noté au début. Ensuite, il a mis en bleu ce qui est vraiment important dans les résultats. »

Samuel : « Jusque là j’ai bien compris. »

Léo : « Ce qui est vraiment important dans les résultats on le recopie dans l’interprétation et on l’explique. »

Samuel : « Ben oui ! »

Léo : « Regarde l’interprétation Samuel ! Observe ce qui n’est pas en bleu et réunit le. »

Samuel : « Ça donne… Il y a les ‘en’ qui m’embêtent. Je reformule et ça donne : les escargots prélèvent du dioxygène et rejettent du dioxyde de carbone. Mais oui ! On a validé l’hypothèse et on a la réponse à notre problème ! »

Max : « Et oui 🙂 Je continue avec les couleurs. »Le plus simple est que je reprenne tout. »

Résultats :

Dans le témoin, la quantité de dioxygène reste constante à 20,8%. Avec les escargots la quantité de dioxygène diminue de 20,8 à 20,1 %.

Dans le témoin, la quantité de dioxyde de carbone reste constante à 0%. Avec les escargots, la quantité de dioxyde de carbone augmente de 0 à 3%.

Interprétation :

La quantité de dioxygène diminue car les escargots prélèvent du dioxygène et la quantité de dioxyde de carbone augmente car les escargots rejettent du dioxyde de carbone.

Conclusion :

Les escargots prélèvent du dioxygène et rejettent du dioxyde de carbone. L’hypothèse est validée. La respiration c’est prélever du dioxygène et rejeter du dioxyde de carbone.

Samuel : « Ça fonctionne pour toutes les démarches expérimentales ? »

Max : « Oui Samuel. »

Samuel : « Alors si on comprends bien comment ça fonctionne on n’a plus jamais besoin de travailler ? »

Max : « Samuel ! Il faut travailler ! Mais… Si vous avez compris cela, il y aura effectivement beaucoup moins de travail à fournir. »

Léo : « Ben oui ! Si on a compris la démarche et qu’on sait commenter un graphique, on trouve tout seul ! Ensuite, il suffit d’apprendre la conclusion et c’est tout. »

Samuel : « Il y a juste une phrase 🙂 « 

Max : « Oui donc il y a quand même du travail. Mais beaucoup moins 🙂 Avez-vous des questions ? »

Samuel : « Non. »

Léo : « Moi non plus. »

Max : « Alors vous pouvez ranger vos affaires et filer et récréation. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. »

Séance suivante

Un commentaire de graphique

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits 🙂 Avez-vous revu la méthode de commentaire de graphique ? »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »

Max : « Je m’en doutais un peu. Mais je veux en avoir le coeur net. Pour cela, il n’y a rien de tel qu’une évaluation. Pour évaluer votre niveau. Vous allez appliquer la méthode à un graphique que vous ne connaissez pas. Je vous le mets dans son contexte. Nous avons formulé une hypothèse sur la respiration. Voulez-vous me la rappeler ? »

Samuel : « Nous avons supposer que lorsqu’un être vivant respire, il prélève du dioxygène et il rejette du dioxyde de carbone. »

Léo : « Nous avons déjà vérifié qu’il prélève du dioxygène avec un oxymètre. »

Max : « Oui. Il nous faut maintenant vérifier qu’il rejette le dioxyde de carbone. Le protocole est le même que pour le dioxygène. Il suffit de changer la sonde de l’appareil et il mesure la quantité de dioxyde de carbone. Les résultats peuvent être donnés sous la forme de graphiques. Les voici. »

Max : « Je suppose que vous connaissez les questions que je vais vous poser. Les voici quand même. »

Max : « Vous avez vingt minutes. Travaillez bien 🙂 « 

Vingt minutes plus tard…

Max : « Je ramasse les copies ! »

Samuel : « J’ai fini il y a longtemps ! »

Léo : « Moi aussi ! C’était trop facile ! »

Max : « Alors je ne suis pas inquiet pour vos notes. Qui veut aller corriger au tableau ? »

Samuel : « Je commence ! »

Léo : « Je ferai la suite. »

1. La grandeur représentée sur l’axe horizontal est le temps.

2. Son unité est la minute.

3. La grandeur représentée sur l’axe vertical est la quantité de dioxyde de carbone.

4. Son unité est le pourcentage.

5. Ces graphiques représentent l’évolution de la quantité de dioxyde de carbone (en %) en fonction du temps (en min) avec et sans escargots.

6. Dans le témoin, la quantité de dioxyde de carbone reste constante à 0% pendant les 6 minutes.

7. Avec les escargots la quantité de dioxyde de carbone passe de 0 à 3% en 6 minutes. Elle augmente en fonction du temps.

8. Avec les escargots la quantité de dioxyde de carbone augmente en fonction du temps car les escargots rejettent du dioxyde de carbone.

Max : « C’est parfait ça ! Dois-je m’attendre à un 20/20 de moyenne ? »

Léo : « Je crois bien 🙂 « 

Samuel : « J’espère que cela n’est pas lassant pour vous monsieur Max. »

Max :  » 🙂 Je m’y habitue assez bien 🙂 Vous pouvez ranger vos affaires et aller vous aérer en récréation. »

Samuel : « Au revoir monsieur Max. »

Samuel et Léo : « Au revoir mes petits. »

Une remarque :

Les résultats :

Les résultats en eux-mêmes sont donnés par l’évolution de la grandeur représentée sur l’axe vertical. Pour donner cette évolution, il faut utiliser un vocabulaire adapté. Une grandeur peut augmenter, diminuer ou rester constante.

Il faut également donner des valeurs.

Je reprends l’exemple de l’évolution de la quantité de dioxyde de carbone dans le témoin en respectant les couleurs que j’ai utilisé ci-dessus.

La quantité de dioxyde de carbone augmente de 0 à 3 %.

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