L’approvisionnement du sang en nutriment (le cours)

L’APPROVISIONNEMENT DU SANG EN NUTRIMENTS

Nous savons que les organes produisent de l’énergie à partir du glucose qui est un nutriment. Les organes prélèvent les nutriments dont ils ont besoin dans le sang ce qui fait que le sang s’appauvrit en nutriments.

Comment le sang va t-il être réapprovisionné en nutriments ?

Nous pouvons supposer que la source des nutriments est l’alimentation. Plusieurs fois par jour nous portons des aliments à la bouche. Plus tard, des excréments sont évacués par l’anus.

Par où les aliments passent-ils entre la bouche et l’anus ?

I. ANATOMIE DE L’APPAREIL DIGESTIF.

L’anatomie est la science qui étudie la disposition des organes.

1. Le tube digestif.

Les aliments sont avalés. Ils sont rapidement transformés en bol alimentaire. Le bol alimentaire avance dans l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin et les excréments sont évacué par l’anus. Ces organes constituent le tube digestif.

Le tube digestif est un long tuyau allant de la bouche à l’anus et comprenant l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin et le cæcum. Il se termine par l’anus.

Le tube digestif n’est pas exactement le même selon les régimes alimentaires. Les rongeurs ont un cæcum très développé et des intestins très longs. Chez les zoophages l’estomac est plus développé.

2. Les glandes digestives.

Les glandes digestives sont des organes qui produisent les sucs digestifs indispensables à la digestion des aliments.

L’appareil digestif est constitué du tube digestif et des glandes digestives qui produisent les sucs digestifs.

Lors de leur trajet dans le tube digestif les aliments sont transformés. Dans l’estomac il y a une pâtes assez liquide dans laquelle les aliments sont encore reconnaissables. Le contenu de l’intestin grêle est très liquide et dans la fin du gros intestin il y a des excréments.

Quelles sont les transformations subies par les aliments dans le tube digestif ?

II. LA TRANSFORMATION DES ALIMENTS.

1. Des transformations mécaniques.

Les aliments sont fractionnés par la mastication et les contractions de l’estomac. Ces petits morceaux se mélangent à l’eau de boisson et aux sucs digestifs liquides.

2. Des transformations chimiques.

Les petits morceaux d’aliments sont soumis à l’action des sucs digestifs. Les sucs digestifs vont dissoudre les aliments en les transformant en nutriments.

La digestion est l’ensemble des transformations mécaniques (broyage) et chimique (dissolution) qui conduisent des aliments à une solution riche en nutriments.

A la fin de la digestion, l’intestin contient une solution riche en nutriments et des restes non digérés qui se regroupent pour donner les excréments.

Que devient la solution riche en nutriments ?

III. L’ABSORPTION INTESTINALE DES NUTRIMENTS.

Au niveau des intestins, la solution riche en nutriments passe dans le sang. C’est l’absorption intestinale des nutriments.

Puis les restes non-digérés forment les excréments qui sont évacués par l’anus.

Résumé :

Les aliments sont mastiqués par les dents et mélangés à la salive. Le bol alimentaire avance dans l’œsophage puis dans l’estomac où il commence à être solubilisé par les sucs digestifs. La digestion se poursuit dans l’intestin grêle. A la fin de la digestion, l’intestin grêle contient une solution riche en nutriments. Cette solution riche en nutriments passe dans le sang. C’est l’absorption intestinale des nutriments. Les restes non digérés forment les excréments dans le gros intestin. Ils sont ensuite déféqués.

L’approvisionnement du sang en nutriments

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La respiration du poisson rouge (correction)

Observation : Nous avons vu que les animaux qui vivent dans l’air y prélèvent du dioxygène et y rejettent du dioxyde de carbone.

Problème : Les animaux aquatiques respirent-ils aussi ?

Hypothèse : On suppose que les animaux aquatiques réalisent leurs échanges gazeux respiratoires avec l’eau.

Expérience :

Protocole :

Il est donné dans les documents 1 et 2.

Résultats :

Doc. 3 : Ce graphique représente l’évolution de la quantité de dioxygène (en mg/L) en fonction du temps (en minutes).

On voit qu’avec le poisson la quantité de dioxygène passe de 9200 à 8700 mg/L. Elle diminue.

On voit que dans le témoin, la quantité de dioxygène reste constante à 9200 mg/L.

Doc. 4 :

Quand on mélange l’eau du témoin avec l’eau de chaux, l’eau de chaux reste incolore.

Quand on mélange l’eau du poisson avec l’eau de chaux, l’eau de chaux blanchit.

Interprétation :

La quantité de dioxygène dans l’eau diminue avec le poisson car il en prélève.

L’eau de chaux blanchit avec l’eau du poisson car le poisson rejette du dioxyde de carbone dans l’eau du bocal..

Conclusion :

Le poisson prélève du dioxygène dans l’eau et il y rejette du dioxyde de carbone donc ils respirent dans l’eau.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Léo : « Non, pas de questions mais une remarque si vous me le permettez monsieur Max. »

Max : « Je te le permets. »

Léo : « En fait, on avance d’étape en étape en reprenant le plus important de l’étape précédente et en complétant. »

Max : « Je vois ce que tu veux dire Léo. Pourrais-tu venir l’expliquer au tableau ? »

Léo : « Je peux utiliser des couleurs ? »

Max : « Bien sûr Léo. »

Léo : « D’accord. Alors… Je reprends à partir des résultats… »

Résultats :

Doc. 3 : Ce graphique représente l’évolution de la quantité de dioxygène (en mg/L) en fonction du temps (en minutes).

On voit qu’avec le poisson la quantité de dioxygène passe de 9200 à 8700 mg/L. Elle diminue.

On voit que dans le témoin, la quantité de dioxygène reste constante à 9200 mg/L.

Doc. 4 :

Quand on mélange l’eau du témoin avec l’eau de chaux, l’eau de chaux reste incolore.

Quand on mélange l’eau du poisson avec l’eau de chaux, l’eau de chaux blanchit.

Interprétation :

La quantité de dioxygène dans l’eau diminue avec le poisson car il en prélève.

L’eau de chaux blanchit avec l’eau du poisson car le poisson a rejeté du dioxyde de carbone dans l’eau du bocal..

Conclusion :

Le poisson prélève du dioxygène dans l’eau et il y rejette du dioxyde de carbone donc ils respirent dans l’eau.

Samuel : « Je comprends ! On reprend à chaque fois le plus important des résultats et on les explique en introduisant l’explication par car et ça donne l’interprétation. Ensuite on reprend les nouveautés de l’interprétation dans la conclusion pour répondre au problème ! »

Max : « Vous avez tout compris 🙂 »

Léo : « C’est toujours comme ça la démarche expérimentale monsieur Max ? »

Max : « Mmmm… Oui, il me semble bien. »

Samuel : « Alors c’est facile ! C’est toujours pareil 🙂 »

Max : « Nous verrons ça au cours de l’année. Pour le moment vous pouvez filer vous aérer. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. »

Séance suivante

L’absorption intestinale des nutriments 1

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Léo, peux-tu faire le petit rappel s’il te plaît ? »

Léo : « Je peux. Nous avons vu que le bol alimentaire avance dans le tube digestif. Son aspect change au fur et à mesure de son avancée. Il y a digestion des aliments. A la fin de la digestion l’intestin grêle contient une solution riche en nutriments et des restes non digérés. »

Samuel : « Monsieur Max, puis-je donner la définition de la digestion ? »

Max : « Si tu veux Samuel. »

Samuel : « La digestion est l’ensemble des transformations mécaniques (broyage) et chimiques (sucs digestifs) qui conduisent des aliments à une solution riche en nutriments. »

Max : « Très bien ! Nous allons étudier la suite. »

Léo : « Ben oui ! Parce que dans la fin de l’intestin grêle il y a la solution riche en nutriments. Elle est plutôt très liquide. Mais dans la fin du gros intestin, il n’y a que les excréments qui sont solides. On peut se demander où est partie la solution riche en nutriments ! »

Max : « C’est effectivement le problème que nous allons tenter de résoudre aujourd’hui. En deux étapes. Tout d’abord nous allons mettre en évidence la diminution de la quantité de nutriments dans les intestins grâce à un graphique. Puis nous verrons où ils sont passés grâce à la démarche expérimentale. »

Léo : « Les méthodes habituelles 🙂 Lire et commenter un graphique puis la démarche expérimentale 🙂 « 

Samuel : « On sait bien faire maintenant ! C’est facile ! »

Max : « Alors je vous distribue les sujets… Voilà ! Au travail ! »

Absorption intestinale des nutriments 1

Max : « Bien, c’est terminé ! Je ramasse les copies… Faisons une correction rapide. »

Le graphique représente l’évolution de la quantité de nutriments (en unité arbitraire) en fonction de la distance à la bouche (en cm.)

Dans l’œsophage la quantité de nutriments est nulle. Dans l’estomac elle augmente jusqu’à 60 unités arbitraires puis elle commence à diminuer. Dans les intestins, la quantité de nutriments diminue. Elle est presque nulle à la fin de l’intestin grêle.

La digestion est l’ensemble des transformations mécaniques et chimiques qui conduisent des aliments aux nutriments solubles. Quand un aliment est digéré la quantité de nutriments solubles augmente. Or on voit que c’est dans l’estomac que la quantité de nutriments augmente. On peut en déduire que c’est dans l’estomac que la digestion a lieu.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Léo : « Non monsieur Max. »

Samuel : « C’était facile ! »

Max : « Alors vous pouvez ranger vos affaires et allez vous dégourdir les pattes en récréation ! »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

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L’anatomie de l’appareil digestif 2

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Alors… Tiens, Samuel, le petit rappel s’il te plaît. »

Samuel : « Je vais résumer un peu. Nous étudions la fonction de nutrition chez les animaux ayant une bouche et un anus. Nous avons vu que chez ceux qui ont des dents, la denture est adaptée au régime alimentaire. C’est pratique pour nous comme ça, quand on trouve une mâchoire ou un crane, on peut savoir ce que mangeait l’animal sans savoir qui c’est 🙂 « 

Max : « Merci Samuel. Léo, je t’écoute pour la suite. »

Léo : « Ensuite nous avons vu que les animaux ayant une bouche et un anus sont traversés par un long tuyau appelé tube digestif. Il commence par la bouche puis se prolonge par l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin. Il se termine par l’anus. Et parfois il y a un cæcum. Et puis ce qui entre par la bouche, c’est pas pareil que ce qui sort par l’anus. D’un côté il y a les aliments et de l’autre les excréments. Entre les deux ça se transforme. »

Max : « Encore une fois vous connaissez très bien vos leçons. Je suis fier de vous. »

Léo : « Merci monsieur Max. Mais j’ai une question. Lors de la séance précédente nous avons vu le tube digestif. Mais en plus il y avait le foie. Nous n’avons pas parlé du foie. »

Samuel : « Et si je dis pas des erreurs, il y a également les glandes salivaires dans la bouche. Elles produisent de la salive. »

Léo : « A quoi servent ces organes monsieur Max ? »

Max : « Toujours les bonnes questions au bon moment 🙂 Avant de voir à quoi servent ces organes je vous propose de les découvrir ainsi que d’autres dont vous n’avez pas parlé. Nous saurons alors ce qu’est l’appareil digestif. »

Léo : « Vous allez nous donner une activité ? »

Max : « Oui mes petits. »

Samuel : « Chouette alors ! On va découvrir tout seul ! »

Max : « Voici le sujet. Au travail ! »

Les glandes digestives et l’appareil digestif

Max : « Vous avez terminé ? Montrez moi votre travail… C’est très bien ! Bravo ! Nous pouvons corriger. »

2. Les glandes digestives.

Les glandes digestives sont des organes qui produisent les sucs digestifs indispensables à la digestion des aliments.

L’appareil digestif est constitué du tube digestif et des glandes digestives qui produisent les sucs digestifs.

Max : « Voilà ! Nous avons terminé et vous savez maintenant ce que vous avez dans le ventre 🙂 Vous devriez maintenant réussir à localiser ces organes dans votre propre corps. »

Léo : « Ben oui ! Là c’est mon estomac, là mon intestin grêle… »

Samuel : « Le gros intestin est là. Il remonte sur le côté droit, fait une branche horizontale en haut de l’abdomen puis il descend du côté gauche avant de se diriger vers l’arrière. »

Max : « C’est bien mes petits. Avez-vous des questions ? »

Samuel : « Monsieur Max, nous n’avons toujours pas parlé du cæcum ! »

Max : « La prochaine fois Samuel. C’est promis. »

Samuel : « Alors je n’ai pas de question. »

Léo : « Moi non plus. »

Max : « Alors filez vous dégourdir les pattes en récréation. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max. »

Max : « Au revoir mes petits. »

Nutrition 1-2 GD

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Anatomie de l’appareil digestif 1

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Samuel, veux-tu faire le petit rappel s’il te plaît ? »

Samuel : « Je veux bien 🙂 Nous avons revu les régimes alimentaires. Il y a les phytophages, les zoophages et les omnivores. Puis nous avons vu que la denture dépend du régime alimentaire. »

Max : « Oui Samuel. Léo, les définitions de phytophage et de zoophage s’il te plaît. »

Léo : « Un phytophage est un animal qui se nourrit de matière organique d’origine végétale. Un zoophage se nourrit de matière organique d’origine animale. Il y a aussi les omnivores qui se nourrissent de matière organique d’origine végétale et animale. »

Max : « Bien Léo. Samuel, parle nous un peu des dentures. »

Samuel : « Il y a quatre types de dents : les incisives, les canines, les prémolaires et les molaires. Chez les zoophages les canines sont longues et pointues. Ce sont les crocs. Et les molaires sont tranchantes. Chez les phytophages, il n’y a pas de canines mais une barre sans dent. Les molaires sont larges et pleines de reliefs pour broyer les végétaux. Les incisives sont développées chez les rongeurs mais parfois, chez les pas rongeurs, elles n’existent même pas. »

Max : « Bravo à tous les deux ! Vous connaissez bien vos leçons ! Nous pouvons avancer. Il me semble que je vous avais annoncé les problème que nous allions résoudre. Vous souvenez-vous ? »

Léo : « Nous voulons savoir par où passe les aliments entre la bouche et l’anus ! »

Max : « Oui Léo. Comment pouvons-nous faire pour savoir ? »

Samuel : « Nous pourrions découper un animal pour voir comment il est fait en dedans. »

Léo : « Ça s’appelle une dissection ! »

Samuel : « Nous allons vraiment disséquer un animal ? »

Max : « Ce serait intéressant de voir réellement mais je n’aime pas trop tuer les animaux. Même pour faire avancer la science. Observons plutôt des photographies en commençant par celle d’un lapin disséqué. »

Léo : « Oulala ! C’est pas très ragoutant ! »

Samuel : « Nous aussi on est comme ça dedans ? »

Max : « Pas tout à fait. Je vous expliquerai les différence plus tard. Pour le moment pouvez-vous m’indiquer le trajet des aliments entre la bouche et l’anus ? »

Léo : « Ben non ! On ne voit pas la bouche ! »

Max : « Exact Léo ! Disons qu’après la bouche il y a l’œsophage qui arrive à l’estomac. »

Samuel : « Alors les aliments passent par la bouche, l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin et les excrément passent par l’anus. Il y a aussi le cæcum mais je ne sais pas si les aliments passent dedans parce que c’est un peu sur le côté. »

Max : « Bonne réponse Samuel. Pour voir si vous avez compris vous allez légender le dessin de la dissection d’un appareil digestif de souris. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dessin de la dissection de l’appareil digestif de la souris

Max : « Très bien mes petits ! Comparons ces deux appareils digestifs. »

Léo : « Chez le lapin le cæcum est bien plus grand que chez la souris ! »

Samuel : « Les intestins semblent plus longs chez le lapin que chez la souris aussi ! »

Léo : « Par contre j’ai l’impression que l’estomac est plus grand chez la souris que chez le lapin ! »

Max : « Quels bons observateurs vous êtes mes petits ! Bravo à vous ! Avant de noter la leçon, revenons au lapin et regardons le contenu des organes dont vous avez parlé. »

Samuel : « Dans la bouche il y a des aliments broyés mélangés à la salive. »

Léo : « C’est un peu pareil dans l’estomac. Mais chez les humains, ça dépend du temps qui a passé depuis qu’on a avalé les aliments. Je le sais à cause du vomi. »

Samuel : « Oui ! Quand on vomit juste après manger ça ressemble un peu à ce qu’on a mangé. Mais au bout de quelques heures c’est une espèce de bouillie très liquide qui sent pas bon ! »

Max : « C’est vrai 🙂 « 

Samuel : « Dans l’intestin grêle c’est très liquide ! Il n’y a presque plus de morceaux. »

Léo : « Et dans le gros intestin ça ressemble de plus en plus à des excréments. En fait, on ne devrait pas parler du trajet des aliments parce que très rapidement ce ne sont plus des aliments… »

Max : « C’est vrai Léo. Nous parlerons du bol alimentaire puis d’excréments. Bien, nous pouvons noter la leçon. »

II. ANATOMIE DE L’APPAREIL DIGESTIF.

L’anatomie est la science qui étudie la disposition des organes.

1. Le tube digestif.

Les aliments sont avalés. Ils sont rapidement transformés en bol alimentaire. Le bol alimentaire avance dans l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin et les excréments sont évacués par l’anus. Ces organes constituent le tube digestif.

Le tube digestif est un long tuyau allant de la bouche à l’anus et comprenant l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin et le cæcum. Il se termine par l’anus.

Le tube digestif n’est pas exactement le même selon les régimes alimentaires. Les rongeurs ont un cæcum très développé et des intestins très longs. Chez les zoophages l’estomac est plus développé.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Samuel : « Oui monsieur Max ! A quoi sert le cæcum ? »

Max : « Bonne question. C’est ce que nous verrons bientôt. Si vous n’avez pas d’autres questions vous pouvez ranger vos affaires et sortir vous dégourdir les pattes ! »

Samuel : « D’accord. Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. »

Photo d’illustration d’une grenouille et d’une souris disséquées. (FlickrCC/Estonia76)

Nutrition 1-1 TD

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Dentures et régimes alimentaires

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Qui fait le petit rappel ? »

Léo : « Nous avons étudié la denture humaine. Je rappelle que la denture est l’ensemble des dents d’un animal. Il faut la distinguer de la dentition qui correspond à la mise en place des dents. »

Samuel : « Les humains adultes ont trente-deux dents de quatre types : incisives, canines, prémolaires et molaires. »

Léo : « Les dents servent à la mastication des aliments. »

Max : « Aujourd’hui je voudrais vous montrer des dents d’animaux. »

Samuel : « Des vraies dents ? »

Max : « Oui, des vraies dents. Sur des vrais crânes que j’ai trouvés au fil de mes promenades naturalistes. Nous allons voir si le régime alimentaire a une influence sur les dentures. Voyons ça chez différents animaux en commençant par le chat. »

Léo : « Miaou ! »

Max : « Oui, miaou 🙂 Felis sylvestris catus, Félidés. Voici un crâne de chat… »

Crâne de chat vu de face.

Crâne de chat vu de profil.

Max : « Décrivez moi les dents que vous voyez. »

Samuel : « Les incisives sont toutes petites ! Elles ne doivent pas être très utiles… »

Léo : « Par contre il y a des grandes canines ! Oulala ! »

Samuel : « Elles servent à tuer ! Et à déchirer des morceaux de viande. »

Léo : « On ne voit pas bien les prémolaires et les molaires… »

Max : « Observez la mâchoire inférieure… »

Mâchoire inférieure de chat.

Léo : « Elles sont pointues ! »

Samuel : « La dernière, au fond, me fait peur ! Elle doit être très coupante. C’est pour couper ? »

Max : « Oui Samuel. Ces dents particulières sont appelées les carnassières. Elles sont caractéristiques des mammifères prédateurs. Regardons chez un autre prédateur : le renard. »

Crâne de renard vu de profil.

Crâne de renard vu de profil.

Crâne de renard vu de dessous.

Crâne de renard vu de profil.

Samuel : « Monsieur Max, ce sont des vrais crânes ? »

Max : « Oui Samuel. Et comme vous le voyez il manque des dents… »

Léo : « On voit bien la canine ! »

Max : « On dit que ce sont des crocs. Sur la dernière photographie vous pouvez observer les carnassières. »

Samuel : « Oulala ! Je n’aimerais pas qu’il me croque le renard ! »

Max : « Les renards sont de beaux animaux mais ils sont très craintifs. Il est difficile de les apercevoir alors ne craignez pas qu’ils vous croquent. »

Léo : « D’accord monsieur Max. Donc, si je résume, les prédateurs ont des canines en crocs et des carnassières. Mais leurs incisives sont peu développées et ne servent pas vraiment. »

Max : « C’est un bon résumé. Passons à des phytophages. Le lapin par exemple… »

Max montre un crâne de lapin.

Crâne de la pin vu de profil.

Léo : « Monsieur Max, est-ce normal qu’il n’y a pas de dents entre les incisives et les molaires ? »

Max : « Oui Léo. »

Samuel : « Ben oui ! C’est la place des canines et les canines servent à tuer et à déchirer des morceaux de viande alors les phytophages n’en n’ont pas besoin. »

Max : « C’est exact. On dit qu’il y a une barre jugale dépourvue de dents. »

Léo : « On pourrait voir les molaires s’il vous plaît monsieur Max ? »

Max : « Bien sûr Léo… »

Mâchoire inférieure de lapin vue de profil.

Léo : « Merci monsieur Max. Je vois… Elles sont larges et il y a du relief. C’est pour broyer les végétaux. »

Max : « Oui Léo. »

Samuel : « Alors on peut reconnaître le régime alimentaire d’un animal uniquement en regardant ses dents ! »

Max : « Exact ! Vous trouvez tout par vous-mêmes, je ne sers à rien… »

Léo : « Vous êtes un bon professeur monsieur Max. C’est pour ça qu’on comprend tout 🙂 « 

Max : « Merci mon petit Léo. Petit exercice à présent. Quel est le régime alimentaire de l’animal auquel appartenait cette demi mâchoire inférieure ? »

Mâchoire inférieure de chevreuil.

Mâchoire inférieure de chevreuil.

Samuel : « Facile ! Il n’y a pas de canine mais une barre. Et les molaires sont larges avec des reliefs. C’était donc un phytophage ! »

Léo : « Je suis d’accord avec Samuel. Mais on ne voit pas du tout d’incisives. Il n’y en a pas ? »

Max : « Elles ne sont pas utiles pour arracher des végétaux. »

Léo : « D’accord. On peut le faire avec la gencive. C’est pas très dur d’arracher de l’herbe ou des feuilles. »

Max : « Bravo mes petits ! Un autre exemple… »

Max montre un crâne de crocodile.

Crâne de crocodile vu de profil.

Samuel : « C’est un crâne de crocodile ?! »

Max : « Oui 🙂 Monsieur O. a des objets bien étranges chez lui. Il a même un petit crocodile dans sa chambre 🙂 « 

Léo : « Un vrai ? »

Max : « Oui, un vrai crocodile. Mais il est tout mort 🙂 « 

Le crocodile de monsieur O.
Le crocodile de monsieur O.

Léo : « Rholala ! Mais ses dents sont toutes pareilles ! »

Samuel : « Elles sont toutes pointues. C’est pour mieux attraper ses proies. »

Max : « Exact Samuel ! Elles ne servent pas à broyer. Il n’y a que les Mammifères qui mâchent leur nourriture. Et encore ! Pas tous ! Les dauphins ont des dents qui ressemblent un peu à celles des crocodiles. »

Léo : « C’est pour mieux attraper les poissons ! »

Max : « Oui Léo. Je pourrais continuer mais le temps passe. Qu’avez-vous retenu ? »

Léo : « Que nous avons de la chance d’avoir vu tout ça ! »

Samuel : « Ah ça oui ! »

Max : « Merci mes petits. Si j’ai le temps je ferai un article complémentaire avec les autres crânes de la collection de monsieur O. Pour voir si vous avez bien compris je vais vous donner une petite activité à faire. Au travail mes petits ! »

Dentures et régimes alimentaires 1

Max : « La sonnerie ! Il est temps de me rendre les copies ! »

Samuel : « Fini ! »

Léo : « Fini aussi ! »

Max : « Alors filez en récréation ! »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Séance suivante

L’approvisionnement du sang en nutriments

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits ! Commençons par un petit rappel. Qui peut me dire de quoi les organes ont besoin pour fonctionner ? »

Samuel et Léo : « Moi ! Moi ! »

Max :  » 🙂 Commençons par Samuel. »

Samuel : « Les organes ont besoin de dioxygène et de glucose qu’ils prélèvent dans le sang. Avec le dioxygène et le glucose les organes produisent de l’énergie. La production d’énergie s’accompagne de la production de déchets comme le dioxyde de carbone et l’eau qui doivent être rejetés dans le sang. »

Max : « Très bien Samuel. »

Léo : « Monsieur Max, quand le sang est passé par un organe, il contient moins de dioxygène et de glucose qu’avant son arrivée. Comment il fait, le sang, pour se recharger en dioxygène et en glucose ? »

Samuel : « Et pour se débarrasser de ses déchets ? »

Max : « Excellentes questions ! Pour y répondre nous allons entamer une série de chapitres. Nous verrons d’abord comment le sang est réapprovisionné en glucose. Puis, rapidement, comment il est réapprovisionné en dioxygène. Ensuite nous verrons comment les déchets sont évacués du corps. »

Léo : « Tout ça ! »

Max : « Et la circulation sanguine 🙂 Puis, nous verrons ce qu’il se passe chez les végétaux. Commençons par l’apport de glucose ou de nutriments. Léo, peux-tu nous rappeler ce qu’est un nutriment ? »

Léo : « Je peux 🙂 Un nutriment est une substance provenant des aliments qui est directement utilisable par les cellules. »

Max : « D’après vous, d’où viennent les nutriments ? »

Samuel : « C’est dans la définition ! Les nutriments viennent des aliments ! Pour avoir des nutriments comme le glucose il faut se nourrir ! »

Léo : « Sinon on a plus d’énergie et on fait l’hypoglycémie ! »

Max : « Exact. Je tiens à préciser que nous allons étudier la fonction de nutrition chez les animaux qui ont une bouche et un anus. »

Samuel : « Il y a des animaux qui n’ont ni bouche ni anus ? »

Max : « Il y en a 🙂 Parfois il n’y a qu’un seul orifice, parfois il n’y en a aucun. »

Léo : « Ben oui ! Les éponges par exemple ! Ce sont des animaux qui ont ni bouche ni anus ! »

Samuel : « Les coraux aussi ! »

Max : « Et il y en a d’autres… Nous verrons cela en faisant une classification sous forme de groupes emboîtés des animaux sans bouche ni anus. Pour le moment revenons à nos animaux ayant bouche et anus. Que pouvez-vous me dire sur la nutrition ? »

Léo : « Tous les animaux ne mangent pas la même chose ! Nous avons vu l’an dernier les phytophages, les zoophages et les omnivores ! »

Max : « Oui, et vous reverrez les définitions pour la prochaine fois 🙂 (C’est ici pour réviser.) Quoi d’autre ? »

Samuel : « Beaucoup d’animaux ont des dents ! »

Léo : « Pas les oiseaux ! Les oiseaux ont des becs sans dents ! »

Max : « Nous allons étudier la denture et peut-être les becs. »

Léo : « D’abord, on mâche puis on avale les aliments. Ensuite je ne sais pas bien par où ça passe. On digère et puis… »

Max : « Et puis ? »

Léo : « Je ne sais pas comment dire… Après on fait caca. »

Max :  » Nous dirons que l’on défèque 🙂 Si je résume ce que vous m’avez dit ça donne : des aliments entrent par la bouche puis ils sont digérés. Plus tard, des excréments sortent par l’anus. Quelles sont les questions que cette simple phrase soulève ? »

Samuel : « Des aliments entrent par la bouche et des excréments sortent par l’anus… Par où ça passe entre la bouche et l’anus ? »

Max : « Oui Samuel. Bonne question. »

Léo : « Des aliments et des excréments c’est pas pareil. Quelles sont les transformations que subissent les aliments ? »

Max : « Très bonne question également ! »

Léo : « Et puis si on mange et qu’on digère c’est pas seulement pour transformer les aliments en excréments. On doit bien garder quelque chose… »

Samuel : « Ben oui ! On garde les nutriments ! On peut se demander comment ils font pour passer dans le sang ! »

Max : « Bravo ! Vous êtes de bons petits scientifiques ! Vous posez les bonnes questions sans prétendre tout savoir ! C’est très bien. Nous pouvons donc notre l’introduction de notre chapitre. Prenez vos cahiers… »

LA NUTRITION DES ANIMAUX

Chez les animaux qui ont une bouche et un anus, les aliments sont prélevés par la bouche qui, souvent possède des dents. Puis ils sont avalés et transformés. Plus tard, des excréments sont évacués par l’anus. On dit qu’ils sont déféqués.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Léo : « Ben non. Le chapitre va y répondre 🙂 « 

Max : « C’est juste Léo. Alors vous pouvez ranger vos affaires et aller dépenser de l’énergie en récréation ! »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Séance suivante

Les besoins des organes, le cours

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits ! Aujourd’hui nous allons faire le cours qui correspond à tout ce que nous avons vu lors de ces derniers cours. Vous verrez, cela va être très rapide. »

Samuel : « Ben oui ! Nous avons vu peu de choses. Nous savons qu’un organe, les cellules qui le constituent, ont besoin de glucose et de dioxygène pour fournir de l’énergie. Et aussi que cette production d’énergie produit des déchets qu’il va falloir évacuer. »

Léo : « Samuel a raison. Nous n’avons vu que ça. »

Max : « Avec des méthodes : la démarche expérimentale, la lecture de graphique, la réalisation de schémas… Je reprends depuis le début. Prenez vos cahiers et notez. »

LES BESOINS DES ORGANES

I. L’ADAPTATION DU CORPS À L’EFFORT PHYSIQUE.

Lors d’un effort physique la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire et la température corporelle augmentent.

II. LES BESOINS DES CELLULES.

Pour fonctionner, les cellules ont besoin de glucose et de dioxygène et elles doivent rejeter du dioxyde de carbone et d’autres déchets.

III. LES ÉCHANGES ENTRE LES ORGANES ET LE SANG.

Les organes prélèvent du dioxygène et du glucose dans le sang. Ils y rejettent du dioxyde de carbone et d’autres déchets. Les organes réalisent leurs échanges avec le sang.

IV. LA PRODUCTION D’ÉNERGIE PAR LES CELLULES.

Avec le dioxygène et le glucose qu’elles prélèvent, les cellules produisent de l’énergie qui leur permet de fonctionner. La production d’énergie s’accompagne de la production de déchets qui doivent être évacués de la cellule puis de l’organisme.

 

Construire un schéma

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour 🙂 Léo, le petit résumé s’il te plaît. »

Léo : « Facile ! Nous avons vu que les organes, ou les cellules, ont besoin de glucose et de dioxygène pour produire de l’énergie. Chez les animaux, le dioxygène et le glucose sont prélevés dans le sang. La production d’énergie s’accompagne de la production de déchets qui sont évacués dans le sang chez les animaux. Voilà ! »

Samuel : « Tu n’as pas dit que les déchets sont le dioxyde de carbone et l’eau ! »

Max : « Ce n’est pas grave. Aujourd’hui je vais vous apprendre à construire un schéma. Un schéma permet de résumer tout le chapitre, ou presque, de façon graphique. »

Léo : « Ça va être compliqué ? »

Max : « Si vous comprenez bien, vous verrez que ce n’est pas difficile. Je répète : je vais vous apprendre à le construire. C’est-à-dire à le faire vous-mêmes. Il ne faut pas l’apprendre par cœur mais comprendre comment le faire. »

Samuel et Léo : « Compris monsieur Max ! »

Max : « Pour cela, il faut savoir ce que nous allons faire. Ce schéma va représenter les échanges entre les organes et le sang et la production d’énergie. »

Léo : « Ça va. On connaît tout. »

Max : « Nous avons tout vu en effet. Pour construire ce schéma, il faut reprendre le tableau de valeurs que je vous ai donné quand nous avons étudié les échanges entre les organes et le sang. Le voici… »

Max : « Inutile de la connaître par cœur ! Bien, nous pouvons commencer. Je rappelle que notre schéma doit montrer les échanges entre les organes et le sang. Je commence par représenter, de façon simplifiée, un organe et un vaisseau sanguin qui y arrive et en repart. Je n’oublie pas de légender sinon personne ne peut comprendre. Voilàààààà… »

Max : « J’ajoute maintenant les quantités de dioxygène dans le sang arrivant à l’organe (à gauche) et dans le sang repartant de l’organe (à droite)…. »

Max : « Pour mieux voir, je vais colorier le sang en rouge. Il y a plus de dioxygène à gauche qu’à droite. Je colorie donc plus à gauche qu’à droite. »

Max : « Comment expliquer ces différences de quantités de dioxygène ? Nous le savons : l’organe a prélevé du dioxygène. Je représente cela par une flèche rouge qui part du sang pour arriver dans l’organe. »

Max : « Vous suivez ? »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »

Max : « Alors je continue. Je reporte les quantités de dioxyde de carbone sur le schéma. »

Max : « Et je fais du coloriage. Oups. J’ai oublié de légender le rouge. Je vais l’ajouter maintenant… »

Léo : « Il faut faire une flèche bleue qui part de l’organe et qui va dans le sang ! »

Samuel : « Pour expliquer les différences de quantités de dioxyde de carbone ! »

Max : « C’est ça ! Je le fais ! »

Samuel : « Maintenant, on note les quantités de glucose dans le sang arrivant et dans le sang repartant du muscle ! »

Léo : « On le fait en vert et on n’oublie pas de légender ! »

Max : « Bravo ! Voilà ce que ça donne… »

Léo : « Vous avez déjà fait les flèches ! »

Samuel : « Mais vous n’avez pas colorié ! »

Max : « C’est volontaire. Je vous expliquerai après. Pour le moment, terminons notre schéma. Que savons-nous de plus ? »

Samuel : « Le dioxygène et le glucose réagissent ensemble. Ça donne de l’énergie dont une partie est perdue sous forme de chaleur. »

Léo : « Et il y a production de déchets comme le dioxyde de carbone et l’eau. »

Max : « Nous pouvons représenter cela sur le schéma. Voilà… »

Léo : « Il manque le titre ! »

Max : « Je vous écoute… »

Samuel : « Ce serait… Graphique représentant les échanges entre les organes et le sang et de la production d’énergie. »

Max : « Je l’accepte. Notons cela sur le schéma. »

Max : « Voilà, nous avons terminé notre schéma 🙂 « 

Samuel : « C’est pas très difficile. »

Léo : « Il faut prendre son temps et faire attention. »

Samuel : « On devrait y arriver tout seul. »

Max : « Je n’en doute pas. Je vous laisse quelques minutes pour le recopier. Nous écrirons la leçon la prochaine fois. »

Samuel : « Monsieur Max, vous deviez nous expliquer pourquoi on ne colorie pas en vert pour le glucose. »

Max : « C’est vrai. Observez bien les vaisseaux sanguins que vous avez au niveau du poignet par exemple. »

Léo : « On voit deux couleurs ! »

Samuel : « Je n’avais jamais remarqué ! »

Léo : « Du rouge violet et du… »

Samuel : « Bleu-vert… »

Max : « Exact. C’est, en partie parce que le sang riche en dioxygène est bien rouge brique alors que le sang plus riche en dioxyde de carbone est un tout petit peu violet. Ce sont, en fait, deux teintes de rouge mais on les distingue réellement. Avec l’épaisseur de ce qu’il y a entre les vaisseaux sanguins et nos yeux les couleurs sont modifiées. C’est la différence de couleur entre le sang riche en dioxygène et le sang riche en dioxyde de carbone qui a poussé les scientifiques à choisir le rouge pour le dioxygène et le bleu pour le dioxyde de carbone. »

Léo : « Je comprends. C’est pas du hasard. Mais pour le glucose ? »

Max : « Le glucose est un sucre. Que se passe-t-il si vous diluez du sucre dans de l’eau. »

Samuel : « On a de l’eau sucrée ! »

Max : « Oui 🙂 Mais encore ? »

Samuel : « La couleur ne change pas. »

Léo : « L’eau reste incolore. D’accord ! Donc on ne colorie pas ! »

Samuel : « Notre sang est sucré ? »

Max : « Un peu. Un gramme par litre environ. Ce qui fait… environ un morceau de sucre pour une bouteille d’eau d’un litre et demi. »

Samuel : « Ce n’est pas très sucré… »

Max : « D’autres questions ? »

Samuel et Léo : « Non monsieur Max ! »

Max : « Alors allez dépenser de l’énergie en récréation ! »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Séance suivante

Les échanges entre les organes et le sang

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires ! »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! « 

Max : « Bonjour 🙂 Samuel, le petit rappel s’il te plaît. »

Samuel : « Il est rapide 🙂 Nous savons que les organes respirent et se nourrissent. Voilà ! »

Léo : « Monsieur Max, j’ai une question ! »

Max : « Je t’écoute Léo. »

Léo : « Monsieur Max, dans les expériences que nous avons étudiées, les morceaux de muscles prélèvent le dioxygène et le glucose dans la boite et y rejettent le dioxyde de carbone. Mais dans le corps, avec quoi les organes réalisent-ils leurs échanges ?« 

Max : « Encore une excellente question ! »

Samuel : « Nous allons encore faire une démarche expérimentale je suppose ! »

Max « Tu supposes bien Samuel 🙂 Mais saurez-vous formulez une hypothèse qui réponde au problème soulevé par Léo ? »

Léo : « Moi je sais ! Moi je sais ! »

Max : « Nous t’écoutons Léo. »

Léo : « Je suppose que les organes réalisent leurs échanges avec le sang ! »

Max : « Je note ton hypothèse Léo. Comment pourrions-nous la vérifier ? »

Samuel : « Si l’hypothèse de Léo est juste, le sang change de composition quand il passe dans un organe. »

Max : « Samuel, tu viens de formuler la conséquence vérifiable de l’hypothèse de Léo. »

Léo : « Si Samuel a raison, il faut faire des prise de sang dans un vaisseau sanguin arrivant à un organe puis une autre dans le même vaisseau sanguin repartant du même organe. C’est possible ça monsieur Max ? »

Max : « C’est possible Léo. »

Samuel : « Alors on fait ça puis on mesure les compositions des deux échantillons pour le dioxygène, le dioxyde de carbone et le glucose. »

Max : « Je vous donne les résultats… »

Samuel : « Allez hop ! C’est reparti ! On formule les résultats, on les interprète et on conclut. »

Léo : « Et après on sait ! »

Max : « Léo, va le faire au tableau. Samuel, tu le corriges si tu le vois faire une erreur. »

Léo : « Je fais pas d’erreur moi 🙂 « 

Samuel : « Tu n’as pas fait d’erreur 🙂 « 

Max : « Bravo Léo ! Lors de la prochaine séance je vous apprendrai à représenter cette conclusion sous forme de schéma. »

Samuel : « Nous avons déjà fait des schémas monsieur Max ! »

Max : « Je sais Samuel. Mais celui-là sera un peu plus complet. Pour le moment rangez vos affaires et aller vous aérer. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Séance suivante