Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »
Max : « Bonjour mes petits 🙂 Qui veut faire le petit rappel ? »
Samuel et Léo : « Moi monsieur ! Moi ! »
Max : « Le choix est difficile… Samuel tu commences. »
Samuel : « Nous avons vu que dans une espèces les individus sont tous pareils et tous différents 🙂 Léo et moi sommes des petitours. Nous avons donc les caractères spécifiques des petizours. Nous sommes pareils 🙂 Mais il y a des variations des caractères spécifiques entre nous. Mon pelage est blanc alors que celui de Léo est beige. »
Max : « Oui Samuel. Peux-tu nous rappeler ce qu’est un caractère spécifique ? »
Samuel : « C’est un caractère propre à une espèce c’est-à-dire qu’on le trouve que dans une espèce et pas chez les autres. »
Max : « Merci petit Sam. Léo, veux-tu faire la suite ? »
Léo : « Je veux bien mais c’est l’activité notée et nous n’avons pas fait la leçon encore. »
Max : « Tu vas y arriver 🙂 «
Léo : « Nous avons vu qu’il existe des caractères qui apparaissent au cours de la vie et qui dépendent de l’environnement. Parfois, ils sont réversibles. Il me semble que ce sont les caractères acquis. Puis il y a des caractères qui dépendent de la famille. On peut les recevoir à la naissance. Ce sont les caractères héréditaires. »
Max : « C’est très bien Léo ! Bravo à tous les deux ! Je peux faire la leçon. Prenez vos cahiers et notez. »
II. CARACTÈRES HÉRÉDITAIRES ET CARACTÈRES ACQUIS.
Un caractère héréditaire est un caractère physique qui est présent dans presque toutes les générations d’une famille et qui est indépendant de l’environnement et irréversible.
Exemples : Couleur de la peau, des cheveux…
Un caractère acquis est un caractère physique qui apparaît au cours de la vie. Il dépend de l’environnement et peut-être réversible.
Exemples : Bronzage, masse corporelle, cicatrice…
Exemples de rédaction :
La capacité à rouler la langue en U est un caractère physique. On voit qu’il est présent dans toutes les générations de la famille d’Arthur et c’est indépendant de l’environnement. On peut supposer que c’est un caractère héréditaire.
Le bronzage est un caractère physique qui dépend de l’environnement et qui est réversible. C’est donc un caractère acquis.
Max : « J’insiste sur le fait que nous n’étudions que des caractères physiques. Avez-vous des questions ? »
Léo : « Non monsieur Max. »
Max : « Alors sortez vos agendas et notez pour la prochaine séance qu’il y a un devoir à faire à la maison. Ensuite, vous pourrez ranger vos affaires. »
Max: « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. Tout le monde est là ? Alors commençons par des rappels. Qui veut nous remettre en mémoire ce que nous avons vu la séance précédente ? Samuel peut-être ? »
Samuel : « Oui monsieur Max. Nous avons vu que tous les individus d’une même espèce ont des caractères communs qu’on ne retrouve pas dans les autres espèces. Ce sont les caractères spécifiques. Et il existe des variations individuelles de ces caractères spécifiques qui font que chaque individu est unique. Comme a dit le grand monsieur André Langaney : ‘Tous pareils, tous différents ! »
Léo : « Monsieur Max, Samuel n’a pas rappelé la définition d’espèce. Puis-je le faire ? »
Max : « Bien sûr Léo. »
Léo : « Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde. »
Max : « Très bien à tous les deux. Aujourd’hui vous allez découvrir par vous mêmes deux autres types de caractères en travaillant en autonomie. »
Léo : « C’est noté monsieur Max ? »
Max : « Oui Léo, ce sera noté. Lisons ensemble les documents. «
LE SUIVI DES CARACTÈRES AU FIL DES GÉNÉRATIONS
Certains individus peuvent rouler leur langue en U. Cette capacité dépend de la présence de muscles contrôlant les mouvements de la langue.
Doc. 1 : Arbre généalogique de la famille d’Arthur.
INFLUENCE DE L’ENVIRONNEMENT SUR LES CARACTÈRES
Le saturnisme est une maladie infantile due à une intoxication par le plomb. Les enfants s’intoxiquent en ingérant des écailles ou des poussières de vieilles Peintures à base de plomb venant de murs de logements en mauvais état.
Une intoxication sévère provoque des troubles graves du système nerveux. Un traitement approprié permet aux enfants intoxiqués de guérir. Cette maladie n’est pas transmise aux futurs descendants de ces enfants.
Doc. 2 : le saturnisme
Suite à un entraînement intensif, la masse musculaire d’un sportif peut considérablement augmenter. Mais, si le sportif cesse de pratiquer intensément, sa masse musculaire va diminuer.
Doc. 3 : Développement musculaire suite à la pratique du SPORT.
Le bronzage correspond à un changement de pigmentation de la peau suite à une exposition prolongée au soleil.
Doc. 4 : Le bronzage.
Max : « Bien, ce document vous présente quatre caractères physiques. Les caractères présentés dans les documents 2, 3 et 4 peuvent être étudiés ensemble. Voici les questions.
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. Je vois que vous êtes tous là. Nous pouvons commencer. »
Léo : « Monsieur Max, pourriez-vous nous dire par quoi nous allons débuter cette année ? »
Max : « Bien sûr Léo. Nous allons nous intéresser à l’unité et à la diversité des êtres vivants. Commençons par un paradoxe. Le grand scientifique André Langaney a dit, en parlant des humains : ‘Tous pareils, tous différents.’ Pouvez-vous m’expliquer cette phrase ? »
Samuel : « Moi monsieur Max ! Ça veut dire que tous les humains ont des choses en commun mais que les détails sont différents. »
Max : « Oui Samuel. Léo, aurais-tu des précisions à ajouter ? »
Léo : « Je ne sais pas comment le dire monsieur Max. Les humains ont tous la même forme. Ils ont les mêmes organes aux mêmes endroits mais pourtant ils ne sont pas tous pareils. »
Samuel : « Ce que dit Max est valable aussi pour les autres espèces. N’est ce pas monsieur Max ? »
Max : « Tout à fait Samuel. Pourrais-tu nous rappeler la définition d’espèce ? »
Samuel : « Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde.«
Max : « Très bien Samuel. Pourriez-vous me dire comment on reconnaît un individu appartenant à l’espèce humaine ? «
Léo : « Euh… »
Samuel : « Je le reconnais quand j’en vois un mais je ne saurais pas expliquer. »
Max : « C’est parce qu’il vous manque la méthode. Pour définir une espèce il faut rappeler tous les groupes auxquels elle appartient. »
Léo : « Il faut faire la classification des humains sous formes de groupes emboîtés alors ? »
Max : « Oui Léo 🙂 «
Samuel : « Je sais ! Je sais ! L’Homme est un Vertébré ! »
Max : « Oui Samuel. Mais je préférerais que vous donniez le caractère qui définit le groupe. Le nom de groupe n’est pas toujours important. Et ces noms sont parfois difficiles à retenir. »
Samuel : « Oui monsieur Max. L’humain a un squelette. On peut donc le placer dans le groupe des Vertébrés. »
Max : « Oui Samuel. Voici un premier groupe avec quelques exemples de Vertébrés. »
Léo : « Ils ne sont pas tous pareils ces Vertébrés 🙂 «
Samuel : « Il va falloir affiner 🙂 «
Léo : « Monsieur Max, pourriez-vous nous dire ce qu’est un cœlacanthe ? Je ne connais pas cet animal moi. »
Max : « C’est prévu ! Voilà ! »
Un cœlacanthe (Daniel Jolivet)
Détail du squelette de la nageoire
Léo : « C’est un drôle de poisson ça… »
Samuel : « Il a les mêmes os que nous ! Radius et cubitus… On en a aussi monsieur Max ! »
Max : « Les Peluchiformes n’ont pas d’os 🙂 Mais oui, son squelette est particulier. Nous verrons cela plus tard. En quoi un squelette est-il fait ? »
Léo : « Ben… En os ! »
Samuel : « Pas toujours ! Je sais ! Il peut être en cartilage ! Les requins ont un squelette en cartilage ! »
Max : « Les raies également. »
Léo : « Alors il faut faire deux groupes de Vertébrés : avec squelette en cartilage ou avec squelette en os ! »
Max : « Faisons ! »
Léo : « C’est embêtant ça… Monsieur Max, il me semble que vous nous avez appris que pour qu’un groupe existe, il doit être dans le même groupe. »
Samuel : « Léo, tu t’entends ? »
Léo : « Je ne sais pas comment dire… Les poissons devraient tous être dans le même groupe pour qu’on puisse dire que c’est un groupe. Et là, vous avez mis les requins et les raies d’un côté et les truites d’un autre. Les poissons ne forment pas un vrai groupe alors ? »
Max : « Je suis ravi que tu aies compris cela par toi même Léo. Effectivement, le groupe des poissons n’a pas de réalité biologique. »
Samuel : « Nous étions dans l’erreur alors ! Ça alors ! »
Max : « Continuons si vous le voulez bien. »
Samuel : « Dans le groupe des Vertébrés à squelette en os, on peut faire deux groupes : avec des nageoires comme celle de la truite et les autres. »
Max : « Nous dirons que ce sont les Vertébrés osseux à nageoires charnues. Vous pourrez lire qu’ils ont des nageoires monobasales c’est-à-dire avec un seul os à la base. »
Léo : « Le cœlacanthe n’est pas du tout un poisson alors ! »
Samuel : « Ben non puisque les poissons ça n’existe pas 🙂 «
Léo : « Il est un peu seul là. Parce que ses nageoires sont vraiment des nageoires alors que les autres ont plutôt des membres. »
Max : « Faisons d’autres groupes alors 🙂 Léo, tu viens de définir les Tétrapodes. »
Samuel : « La grenouille est la seule qui n’a pas de poils. Ni de mamelles d’ailleurs. »
Léo : « Quand un animal Vertébré Tétrapode a des poils et des mamelles on dit que c’est un Mammifère. On pourrait inclure ce groupe. »
Samuel : « La grenouille serait à l’extérieur de ce groupe. »
Max : « Très bien ! »
Samuel : « Il me semble que l’orang-outan, le babouin et l’Homme sont des primates… »
Léo : « Tu sais reconnaître un primate toi ? »
Samuel : « Mmmmm… Pas vraiment… »
Max : « Ils ont des pouces opposables aux autres doigts, des ongles et une paire de mamelle situées au niveau du thorax. »
Léo : « C’est vrai ! La vache a des mamelles au niveau de l’abdomen. »
Samuel : « Et les autres Mammifères ont des griffes ou des sabots. »
Léo : « Nous avons bien avancé 🙂 «
Max : « Quels caractères permettraient de définir l’humain ? »
Samuel : « Il se tient toujours debout ! »
Léo : « Et il a une grosse tête 🙂 «
Max : « C’est parce qu’il a un gros cerveau 🙂 «
Léo : « Voilà ! On sait ce qu’est un être humain ! »
Samuel : « C’est un Vertébré à squelette osseux dont les nageoires charnues sont transformées en membre. Ils ont des poils et des mamelles, des pouces opposables aux autres doigts et deux mamelles thoraciques. Ils se tiennent toujours debout et leur cerveau est très développé. »
Léo : « Ils sont tous pareils ! »
Samuel : « Mais ils sont aussi tous différents… Il va falloir expliquer cela aussi. »
Max : « Nous le ferons lors de la prochaine séance. Vous avez bien travaillé aujourd’hui et vous méritez votre récréation. »
Samuel et Léo : « Merci monsieur Max ! « Au revoir monsieur Max ! »
Max : « Au revoir mes petits 🙂 «
Léo (à Samuel) : « A la cantine, quand le gentil chef me demandera si je veux du poisson ou de la viande je lui répondrai que je n’aime pas les Ostéichtyens Actinoptérygiens mais que je préfère largement les Ostéichtyens Sarcoptérygiens Tétrapodes dans leur version Mammifère 🙂 «
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »
Max : « Bonjour mes petits. Aujourd’hui nous allons étudier les failles. Je vais commencer par vous montrer quelques documents qui vont, je l’espère, vous aider à trouver ce qu’est une faille. Observez bien. »
Photographie d’une faille affectant une route (blog.univ-angers.fr)
Samuel : « Tabarnak ! La route est toute cassée ! »
Max : « Samuel, pourrais-tu éviter de nous rappeler tes origines s’il te plaît. »
Samuel : « Oups ! Je vous demande pardon monsieur Max. »
Max : « Pardon accordé 🙂 Comme l’a si justement fait remarquer Samuel la route est cassée. »
Léo : « On dirait que la partie en face de nous s’est déplacée vers la droite. »
Samuel : « Oui. Les deux morceaux de route se sont déplacés l’un par rapport à l’autre vers la droite. »
Max : « Je peux vous représenter cela… »
Schéma d’une route affectée par une faille
Max : « J’ai représenté par des flèches le sens du mouvement. Les blocs se sont déplacés vers la droite. Nous parlerons de faille dextre. Passons à cette autre photographie… »
Photographie d’une faille affectant une route au Japon (Elpais.com)
Léo : « Ah ben la route est encore toute cassée 🙂 «
Samuel : « Cette fois ça a bougé verticalement. »
Max : « Nous dirons qu’il y a eu un rejet vertical. Bien, pouvez-vous maintenant me donner une définition de faille ? »
Samuel : « Je pense monsieur Max. Je dirais qu’une faille c’est quand des roches se cassent en deux parties et que ces deux parties se déplacent l’une par rapport à l’autre. »
Max : « Bravo Léo ! C’est bien ça. Nous donnerons la définition dans le cours tout à l’heure. »
Léo : « Monsieur Max, c’est grand comment une faille ? »
Max : « C’est très variable Léo. Nous pouvons en trouver au sein d’une couche de roches de quelques mètres d’épaisseur ou sur plusieurs kilomètres voire centaines de kilomètres. Regardez… »
Photographie d’une faille en extension dite faille normale (blog.univ-angers)
Max : « La nous voyons une faille qui a un rejet de quelques mètres. Elle doit s’étendre sur quelques kilomètres ou dizaines de kilomètres… »
Photographie 5 et schéma 1 : la faille de San Andreas
Max : « Là il s’agit de la Faille de San Andreas. Il s’agit d’un cisaillement comme sur la première photographie. Elle s’étire sur toute la longueur de la Californie qu’elle coupe en deux. Une fine bande de Californie remonte vers le nord. »
Samuel : « Là ça se déplace vers la droite. »
Max : « On parle de coulissement dextre. Avez-vous d’autres questions ? »
Samuel et Léo : « Non monsieur Max ! »
Max : « Alors prenez vos cahiers et notez. »
III. LES FAILLES.
Une faille est une cassure d’une couche de roche en deux blocs qui se déplacent l’un par rapport à l’autre.
Il existe trois grands types de failles :
– les failles normales, en extension (ça s’écarte) ;
– les failles inverses, en compression (ça se resserre) ;
– les failles coulissantes transformantes (ça coulisse).
Les tremblements de terre sont presque toujours associés à des failles.
Max : « Bien. Nous avons bien travaillé aujourd’hui. Vous pouvez ranger vos affaires et filer en récréation. Au revoir mes petits. »
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »
Max : « Bonjour mes petits. Nous allons donc commencer par de la géologie. Qui veut me rappeler ce qu’est la géologie ? »
Samuel : « Moi monsieur Max ! Ce sont les sciences de la Terre. Dans la géologie il y a l’étude des tremblements de terre, les volcans, la tectonique des plaques… »
Léo : « On peut étudier les roches et les minéraux aussi ! »
Max : « Exact Léo. Mais le programme de cette année correspond à ce qu’a dit Samuel. Commençons par les séismes. Savez-vous ce qu’est un séisme ? »
Léo : « C’est un tremblement de terre monsieur Max ! »
Max : « En étant précis tremblement de terre et séisme ne sont pas strictement synonymes. Mais ne soyons pas trop précis pour une fois. Oui, un séisme est un tremblement de terre. Commençons par regarder quelques petits films… »
Samuel : « J’aimerais pas être dans un tremblement de terre moi. »
MAx : « Je te comprends Samuel, même si une partie de moi aimerait quand même savoir ce que ça fait… Bien, je vais vous distribuer quelques articles de journaux chacun et grâce à cela vous me direz quelles sont les manifestations et les conséquences d’un séisme. »
Samuel : « Monsieur Max, que veut dire ‘manifestations d’un séisme‘ ? »
Max : « A quoi voit-on qu’un séisme a lieu. Je distribue… Les articles de Léo… »
Max : « Les articles de Samuel… »
Max : « Je répète les questions auxquelles vous devez répondre à l’aide de ces articles : Quelles sont les manifestations et les conséquences d’un séisme ? Vous avez une dizaine de minute… »
Dix minutes plus tard…
Max : « Alors mes petits, avez-vous réussi à répondre aux questions ? »
Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »
Max : « Je n’en attendais pas moins de vous. Léo, quelles sont les manifestations d’un séisme ? »
Léo : « C’est simple monsieur Max. Lors d’un séisme la terre tremble. Il y a des secousses qui durent de quelques secondes à quelques minutes. Et si j’ai bien compris ces secousses se produisent dans des régions plus ou moins étendues. »
Max : « Oui Léo. Samuel, as-tu quelque chose à ajouter ? »
Samuel : « Je ne sais pas si c’est le moment de le dire mais il peut y avoir des répliques. Ce sont d’autres tremblements de terre qui se produisent au même endroit pas très longtemps après le premier. »
Max : « Nous pouvons parler des répliques dès à présent. Samuel, quelles sont les conséquences possibles d’un séisme ? »
Samuel : « Il peut y avoir des dégâts aux constructions qui provoquent parfois des blessés ou des morts et des sans-abris parce que leurs maisons sont cassées. »
Léo : « J’ai lu qu’il pouvait y avoir des failles aussi. C’est quoi une faille monsieur Max ? »
Max : « Gardons la question pour plus tard si vous le voulez bien. Je vous montrerai des photographies et nous étudierons ça plus précisément. Pour le moment, retenez qu’il peut y avoir des modifications du paysage. »
Léo : « D’accord monsieur Max. »
Samuel : « Moi j’ai lu que les séismes pouvaient provoquer des tsunamis. Qu’est-ce qu’un tsunami monsieur Max ? »
Max : « Tsunami est un mot japonais qui veut dire ‘vague de port‘. En mer les pécheurs ne ressentent pas le tsunami et ils sont bien surpris de voir que le port dans lequel ils veulent accoster est parfois totalement détruit. Je peux vous montrer un petit film pour que vous compreniez qu’un tsunami est plus qu’une simple vague. Regardez sagement. »
Samuel : « C’est sûr que c’est plus qu’une vague ! »
Max : « Oui, c’est très dangereux. Avant de partir, Léo peux-tu redonner les manifestations des séismes ? »
Léo : « Lors d’un séisme la terre tremble. Il y a des secousses qui durent de quelques secondes à quelques minutes. Ces secousses se produisent dans des régions plus ou moins étendues. »
Max : « Samuel, les conséquences possibles s’il te plaît. »
Samuel : « Les conséquences possibles d’un tremblement de terre sont des dégâts aux constructions humaines, des blessés et/ou des morts et des sans-abris, des modifications du paysage et des tsunamis. »
Max : « C’est très bien 🙂 Retenez bien tout ça pour la prochaine fois. Pour le moment, vous pouvez ranger vos affaires et sortir en récréation. Je compte sur vous pour ne pas provoquer un tremblement de terre en courant dans les couloirs. »
Max : « Bonjour à tous ! enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. Mes chers petits, vous êtes tous là. Pouvez-vous me rappeler ce que nous avons vu lors des dernières séances ? »
Léo : « Nous avons vu que les végétaux se nourrissent d’eau, de sels minéraux et de dioxyde de carbone et qu’ils ont besoin de lumière. »
Samuel : « Et nous avons vu la démarche expérimentale. Elle commence par une observation dont on tire un problème scientifique. Ensuite on formule une hypothèse qu’il faut vérifier par une expérience avant de pouvoir conclure. »
Léo : « Dans l’étape expérience il y a des sous-étapes. D’abord il faut décrire ce qu’on va faire. C’est le protocole. Puis on donne les résultats et on les interprète. C’est seulement après qu’on peut conclure. »
Max : « Bravo mes petits ! Qui veut donner la définition d’hypothèse ? »
Samuel et Léo : « Une hypothèse est une supposition tirée d’une observation et qui doit être vérifiée par une expérience ! »
Max : « Excellente réponse ! Bravo ! Quel plaisir d’être votre professeur ! Bien, les connaissances des séances précédentes étant acquises, nous pouvons passer à la suite. D’après vous, qu’allons-nous étudier aujourd’hui ? »
Léo : « Je pense que nous allons nous demander de quoi se nourrissent les animaux ? »
Max : « Absolument. Et comme nous avons enchaîné des séances assez denses ces derniers temps, je vous propose de faire une ou deux séances plus ludiques. Commençons par l’étude de traces de repas. Je vous laisse étudier le document… »
Histoire de cônes…
Les cônes sont souvent appelés pomme de pin. Toutefois, de nombreux arbres portent des cônes : les pins, sapins, épicéas… Ces arbres sont rassemblés dans un groupe appelé Conifères, ce qui signifie ‘porteurs de cônes’. Un cône est constitué de nombreuses écailles qui portent une ou deux graines. Ces graines sont très appréciées par de nombreux animaux. Mais tous les animaux n’accèdent pas aux graines de la même manière. Saurez-vous reconnaître qui a mangé ces cônes ?
Samuel : « Monsieur Max, faut-il utiliser la clé de détermination pour savoir qui a mangé les graines ? »
Max : « Oui Samuel. Je vous fais un exemple.
Cône D (Le 4ème) : Les écailles sont encore sur le cône. Les écailles sont fendues. Les graines ont été mangées par un bec croisé des sapins. »
Léo : « D’accord ! J’ai compris ! »
Samuel : « Moi aussi ! »
Max : « Alors vous prenez une feuille, vous la présentez comme pour une interrogation et au travail ! »
Quelques minutes plus tard…
Max : « Bien, passons aux noisettes. Le but de l’exercice est de retrouver qui les a mangées. Lisez attentivement le document et n’oubliez pas de justifier vos réponses. »
Léo : « Monsieur Max, devons-nous faire l’exercice sur la feuille d’interrogation ? »
Max : « Oui Léo. Soignez votre travail. Je ramasse les copies dans quelques minutes. »
Histoire de noisettes…
Les noisettes sont des fruits à coque. Elles contiennent une graine (appelée amande) très appréciée par beaucoup d’animaux. Toutefois la graine est enfermée dans une coque très dure. On la nomme parfois ‘écale’ et une écale est difficile à écaler, les mulots vous le diront.
A l’aide de ses incisives l’écureuil perce un trou dans la noisette puis fait une fente verticale jusqu’à ce qu’il arrive à éclater la coque en deux grâce à ses pattes.
La sittelle torchepot coince la noisette dans l’écorce d’un arbre et tape dessus avec son bec jusqu’à ce que l’écale éclate.
Le mulot ronge la coque de la noisette en la faisant tourner entre ses pattes. Il crée ainsi une ouverture circulaire sur les bords de laquelle on voit l’empreinte laissées par ses incisives.
La femelle du balanin des noisettes pond un œuf dans une noisette en formation. La larve du balanin se développe dans la noisette, en mange l’amande puis perce une petit trou rond pour en sortir.
Max : « Vous avez bien travaillé. Je suis très fier de vous. Comme il nous reste du temps, je vais vous montrer quelques photographies des animaux dont nous avons parlé. »
Le bec croisé des sapins Loxia Loxia curvirostra (Linné, 1758)
Le bec croisé des sapins se reconnait facilement au fait que son bec se croise 🙂 Vous regarderez bien les photographies et vous comprendrez. Le mâle et la femelle ne sont pas de la même couleur. La femelle est gris et jaune alors que le mâle est plutôt rouge. Cet oiseau vit surtout dans les forêt de conifères où il se nourrit des graines présentes à la base des écailles des cônes. Vous savez maintenant qu’il utilise son bec croisé pour couper en deux les écailles et accéder aux graines. On peut le trouver dans des forêts de feuillus mais c’est plus rare. C’est un oiseau rare en Île-de-France et nous l’avons jamais vu. C’est pour cela que j’ai dû voler les photographies à monsieur Internet. Il ne faut pas le dire sinon je vais aller en prison 🙂
Bec-croisé des sapins femelle. Loxia curvirostra (Linné, 1758)
Bec-croisé des sapins mâle. Loxia curvirostra (Linné, 1758)
Le mulot sylvestre Apodemus sylvaticus (Linné, 1758)
Le mulot sylvestre est un bon copain 🙂 On le croise souvent et on est toujours contents de la voir. Il habite un peu partout : en forêt, dans les haies, les parcs et jardins… On peut même en avoir dans sa maison si on a un jardin. Mais il est pas toujours facile à voir. Le mulot sylvestre se nourrit surtout de graines. Mais en été il n’hésite pas à se goinfrer de fruits parce qu’il est gourmand. Il loge dans des galeries qu’il creuse à lui tout seul. C’est là qu’il va élever ses petits. En dehors de la période de reproduction c’est un animal solitaire.
Mulot sylvestre Apodemus sylvaticus (Linné, 1758)
Mulot sylvestre Apodemus sylvaticus (Linné, 1758)
Le pic vert Picus viridis (Linné, 1758)
Le pic vert est souvent appelé pivert mais il ne faudrait pas. Son nom lui vient du fait qu’il se sert de son bec fort et pointu pour piquer les arbres. Il les pique pour différentes raisons. Il peut creuser un nid dans l’arbre. Il y a une ouverture, une petite galerie verticale et son nid à proprement parler où il s’installe pour faire des petits et les élever. Les nids des pics s’appellent des loges. Le pic vert pique aussi les arbres pour accéder aux insectes qui vivent sous l’écorce et dont il se nourrit. Parce qu’il ne se nourrit pas que de graines 🙂 Et puis il peut tambouriner sur l’arbre pour communiquer avec ses copains ou draguer une femelle. Ça c’est surtout au printemps. Le pic vert est vraiment un bel oiseau. On en voit souvent dans les forêt mais on l’observe vraiment bien quand il est au sol et qu’il fouille la terre humide pour trouver des vers dont il se nourrit également. Il y a d’autres espèces de pics. Je vous les montrerai dans un autre article spécial pics 🙂
Pic vert Picus viridis (Linné, 1758)
Pic vert Picus viridis (Linné, 1758)
Pic vert Picus viridis (Linné, 1758)
Pic vert Picus viridis (Linné, 1758)
Pic vert Picus viridis (Linné, 1758)
Pic vert Picus viridis (Linné, 1758)
L’écureuil roux Sciurus vulgaris (Linné, 1758)
C’est encore un de nos bons copains. On le connait bien l’écureuil roux. Il habite pas très loin de chez nous dans la forêt. On adore le voir grimper aux arbres. La plupart du temps il est solitaire et il se bagarre avec les autres écureuils si il les croise. Mais ce ne sont pas de vraies bagarres. Au printemps, quand il veut faire des petits, il courtise les femelles en leur courant après dans les arbres. Ils grimpent le long des troncs, courent sur les branches et passentd’arbres en arbres en sautant. C’est rigolo 🙂 L’écureuil roux est roux. Sauf son ventre qui est blanc. Il a des ‘pinceaux’ sur les oreilles. Se sont des touffes de poils. Et puis il a une longue queue poilue. On l’appelle le panache. Elle a des tas de rôle sa longue queue poilue. Elle l’équilibre quand il se déplace. Elle le protège du soleil. Elle lui permet d’exprimer ses émotions… L’écureuil roux est une vraie tête de linotte. En automne, il cache des noix et des noisettes un peu partout sur son territoire. Quand l’hiver vient, il est bien embêté parce qu’il ne se souvient plus où il les a cachées. Mais ce n’est pas très grave parce qu’il trouve celles de ses voisins et qu’il a quand même à manger 🙂 En résumé je dirais que l’écureuil roux et un animal qui ne manque pas de panache 🙂
Écureuil roux Sciurus vulgaris (Linné, 1758)
Écureuil roux Sciurus vulgaris (Linné, 1758)
Écureuil roux Sciurus vulgaris (Linné, 1758)
Écureuil roux Sciurus vulgaris (Linné, 1758)
Écureuil roux Sciurus vulgaris (Linné, 1758)
Écureuil roux Sciurus vulgaris (Linné, 1758)
Écureuil roux Sciurus vulgaris (Linné, 1758)
La sittelle torchepot Sitta europaea (Linné, 1758)
La sittelle torchepot est un oiseau qui s’observe de préférence dans les forêts mais il n’est pas rare de la rencontrer dans les parcs et les jardins qui lui offrent de grands arbres où elles peut nicher. La sittelle torchepot installe son nid dans un ancien trou de pics. L’ouverture étant trop grande, elle en diminue son diamètre en utilisant de la boue mélangée à des brins d’herbes sèches. Ses couleurs la rendent facilement reconnaissable : gris-bleu dessus et orange dessous avec un trait noir passant sur l’œil et les joues blanches. Facile à reconnaître 🙂 Elle se nourrit essentiellement de graines mais ne dédaigne pas avaler un insecte de temps à autre. Ce petit oiseau se promène le long des troncs et il n’hésite pas à se déplacer la tête en bas 🙂 Il ne vole que très peu et seulement pour passer d’un arbre à un autre.
Sittelle torchepot Sitta europaea (Linné, 1758)
Sittelle torchepot Sitta europaea (Linné, 1758)
Sittelle torchepot Sitta europaea (Linné, 1758)
Sittelle torchepot Sitta europaea (Linné, 1758)
Sittelle torchepot Sitta europaea (Linné, 1758)
Sittelle torchepot Sitta europaea (Linné, 1758)
Sittelle torchepot Sitta europaea (Linné, 1758)
La balanin des noisettes Curculio nucum (Linné, 1758)
Balanin des noisettes (Curculio nucum, Linné, 1758)
Le balanin des noisttes n’est pas facile à photographier. Il se promène sur une branche de noisetier et quand on s’en approche trop, il se laisse tomber au sol… En plus il est tout petit. Il mesure environ un centimètre de long seulement.Je vais vous le décrire. Il a un squelette externe qu’on appelle une cuticule. Il possède trois paires de pattes. Son corps comporte une tête, un thorax et un abdomen. On ne voit pas bien mais il a deux paires d’ailes. Une paire d’ailes dures qui sécartent pour que les fines ailes dessous puissent se déplier et lui permettre de voler. Ces ailes dures sont appelées élytres. Sur la tête il a deux yeux. On le voit bien. Puis il y a un long rostre avec une petite bouche tout au bout. Sur ce rostre il y a une paire d’antennes. Après la reproduction, la femelle pond des oeufs dans la noisette en formation. Une larve sort de l’oeuf. Je vous montre la larve.
La larve se nourrit de l’amande de la noisette puis fait un petit trou pour en sortir. Ensuite, elle se transforme en adulte. Voici un lien vers une vidéo qui montre le ccle de vie du balanin des noisettes.
Max : « Bonjour à tous, enlevez vos blousons et sortez vos affaires. Vous êtes tous là ? Oui… Vous êtes toujours ponctuels tous les deux. Bien, nous avons découvert l’environnement, discuté un peu des espèces, de leurs différences et de leurs points communs… Nous allons maintenant nous lancer dans la fonction de nutrition. Vous savez que tous les êtres vivants se nourrissent. Mais savez-vous à quoi cela sert de se nourrir ? »
Léo : « Oui monsieur Max, cela sert à grandir. »
Samuel : « Pas seulement Léo ! Quand un animal a terminé sa croissance il se nourrit encore. »
Max : « Encore une fois vous avez tous les deux raison. Mais si se nourrir ne sert pas uniquement à grandir, à quoi cela peut-il servir ? »
Samuel : « A produire de l’énergie monsieur Max ! »
Léo : « Et à renouveler l’organisme aussi. »
Max : « Très bien à tous les deux. Nous allons vérifier cela en étudiant des graphiques. Savez lire et commenter un graphique ? »
Léo : « A vrai dire je n’en suis pas sûr monsieur Max. »
Samuel : « Une petite formation s’impose je crois. »
Max : « Quelle humilité ! Qualité essentielle pour celui qui veut progresser 🙂 Je suis fier de vous mes petits. J’ai écrit pour vous une méthode pour commenter un graphique. Elle se trouve dans la partie ‘Méthodes’ de mon blog. Je vous laisse quelques instants pour l’étudier et nous l’appliquerons. »
Quelques minutes plus tard…
Max : « Je vous ai observés et j’ai été impressionné par votre sérieux ! Bravo mes petits. Mettons nous au travail. Voici le graphique… »
Max : « Pour ce graphique je vous redonne les questions… »
1. Quelle est la grandeur représentée sur l’axe horizontal ? N’oubliez pas d’indiquer son unité.
2. Quelle est la grandeur représentée sur l’axe vertical. N’oubliez pas d’indiquer son unité.
3. Donnez un titre au graphique.
4. Comment évolue la taille de l’individu en fonction du temps ?
Max : « Léo, peux-tu nous donner la correction s’il te plaît ? »
Léo : « Oui monsieur Max. La grandeur représentée sur l’axe des abscisses est le temps. Il est donné en mois. Sur l’axe vertical il y a la taille exprimée en centimètres. Nous pouvons dire que ce graphique représente l’évolution de la taille de l’individu (en cm) en fonction du temps (en mois). Nous voyons que la taille augmente en fonction du temps. Elle passe de 50 cm à 0 jours à 100 cm à 36 mois. »
Max : « Très bien Léo. Étudions un second graphique… »
Samuel : « Monsieur Max, puis-je en faire le commentaire ? »
Max : « Bien sûr Samuel. Nous t’écoutons. »
Samuel : « La grandeur représentée sur l’axe horizontal est l’âge exprimé en mois. Sur l’axe vertical c’est la masse en kilogrammes. Ce graphique représente donc l’évolution de la masse d’un individu (en kg) en fonction de son âge (en mois). Nous voyons que la masse de l’individu augmente avec son âge. Elle est passée de 3,5 kg à un peu plus de 17 kg à 36 mois. »
Max : « Très bien Samuel ! Que nous apprennent ces graphiques ? »
Léo : « Quand un individu grandit, sa taille et sa masse augmentent. »
Max : « Très bien Léo. Et nous savons qu’un être vivant est constitué de matière organique. Nous pouvons donc dire que grandir, c’est produire de la matière organique. Voilà, le cours est terminé. »
Samuel : « Monsieur Max, il n’y a pas de cours écrit ? »
Max : « Aujourd’hui nous avons appliqué une méthode. Grâce à cela nous avons appris que grandir c’est produire. C’est déjà beaucoup. Revoyez cette méthode. Nous l’utiliserons à de nombreuses reprises pendant votre scolarité au collège. Vous pouvez ranger vos affaires et aller chahuter en récréation. Vous l’avez bien mérité. »
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. Lors de la dernière séance vous avez pu observer des cellules au microscope optique. »
Léo : « Oh oui ! »
Samuel : « C’était bien ! »
Max : « Je suis ravi que cela vous ait plu 🙂 Aujourd’hui nous allons voir différents type de cellules. Commençons par les cellules d’épiderme d’oignon que vous avez vous même observées. »
Figure 1 – Photographie de cellules d’épiderme d’oignon observé au microscope optique.
Max : « Que voyez-vous ? »
Léo : « Nous voyons que l’épiderme d’oignon est constitué de nombreuses cellules allongées.
Samuel : « Chaque cellule contient un liquide appelé cytoplasme et un noyau. L’ensemble est délimité par une membrane. »
Max : « Très bien. N’oubliez pas qu’il existe une paroi autour des cellules végétale. Passons à un autre type de cellules végétales. Ce sont des cellules de feuilles d’élodées du Canada (Elodea canadensis, Mchx., 1803).
Figure 2 – Photographie de cellules d’élodée du Canada observées au microscope.
Léo : « Nous voyons des petits grains verts dans les cellules. »
Max : « Ce sont des chloroplastes. Nous verrons l’an prochain à quoi ils servent. Passons aux animaux. Voici des cellules de la bouche humaines… »
Figure 3 – Photographie de cellules d’épiderme buccal observées au microscope optique.
Léo : « On voit la membrane, le noyau et le cytoplasme. »
Max : « Exact Léo. Autre exemple : l’épiderme de grenouille… »
Figure 4 – Photographie de cellules d’épiderme de grenouille observées au microscope.
Samuel : « Encore membrane, cytoplasme et noyau ! »
Léo : « Et il y a de nombreuses cellules. »
Max : « Et oui ! Passons à un autre exemple. Vous allez voir une paramécie (Paramecium sp., Müller, 1773). C’est un animal unicellulaire qui vit dans les eaux douces des mares ou des rivières. Cet animal microscopique se déplace grâce à des cils vibratils. Regardez un peu… »
Figure 5 – Une paramécie observée au microscope optique.
Léo : « Cette fois il n’y a qu’une seule cellule. »
Samuel : « Mais on voit le noyau, le cytoplasme et la membrane. »
Max : « Très bien. Dernier exemple… »
Max : « Il s’agit d’une bactérie. »
Léo : « On ne voit pas de noyau ! »
Samuel : « Mais il y a quand même le cytoplasme et la membrane. »
Max : « Exact. Bien, essayons de reprendre. Qu’avez-vous retenu de ces différents exemples de cellules ? »
Samuel : « Nous pouvons dire que tous les êtres vivants sont constitués d’au moins une cellule. »
Léo : « Une cellule contient un cytoplasme et est délimitée par une membrane. Il peut y avoir un noyau. »
Samuel : « Chez les végétaux il y a aussi une paroi et des chloroplastes. »
Max : « C’est très bien. Nous allons noter tout ça la prochaine fois et je vous apprendrai à réaliser un dessin d’observation et à le légender. Pour le moment vous pouvez ranger vos affaires. »
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. Vous êtes tous là ? Alors commençons… Samuel, pourrais-tu faire le petit rappel de début de cours habituel ? »
Samuel : « Oui monsieur Max. Nous avons vu qu’une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde. Nous avons également vu que chaque espèce a un nom qu’elle a reçu lors de sa première description. C’est monsieur Linné qui a imposé cette nomenclature binominale au 18ème siècle. »
Max : « C’est très bien Samuel, comme d’habitude ! »
Max : « Bien sûr Léo. Je suis là pour y répondre. »
Léo : « Monsieur Max, comment fait-on pour identifier une espèce qu’on rencontre pour la première fois ? »
Max : « Encore une excellente question ! »
Léo : « Merci monsieur Max 🙂 »
Max : « Pour trouver le nom d’un être vivant et identifier l’espèce à laquelle il appartient, on utilise une clé de détermination qui s’appuie sur des caractères observables tels que la couleur, la taille, la forme… Je vais vous montrer comment utiliser cet outil avec deux exemples puis je vous donnerai une feuille d’exercice. Commençons pas ces punaises. »
Ces trois espèces de punaises rouges et noires peuvent s’observer dans notre département. Elles participent à la biodiversité de notre environnement.
Max : « Voici la clé de détermination… »
Max : « Il suffit de suivre le chemin… Prenons la première punaise, celle de gauche…
C’est une punaise rouge et noire. Elle a des rayures noires en long sur tout le corps. C’est donc le graphosome d’Italie (Graphosome lineatum, L., 1758).
Celle du centre… C’est une punaise rouge et noire. Elle a des tâches noires sur le corps. Il y a une grande tâche noire sur le thorax. C’est le gendarme (Pyrrochoris apterus, L., 1758)
Celle de droite… C’est une punaise rouge et noire. Elle a des tâches noires sur le corps. Le thorax porte plusieurs tâches noires. C’est la punaise ornée (Eurydema ornata, L., 1758).
Avez-vous compris ? »
Léo : « Oui monsieur Max ! »
Samuel : « Mais, en vrai, il faut une clé plus compliquée que ça ! »
Max : « Effectivement Samuel. Mais le principe en serait le même. Voulez-vous que je fasse un autre exemple ? »
Léo : « Oui monsieur Max. »
Max : « D’après cette clé de détermination nous pouvons dire que les dauphins se distinguent des marsouins par leur mâchoires allongées en bec. Les trois animaux représentés ont une mâchoire allongée en bec. Ce sont donc des dauphins.
a. Dauphin ; dos et les flancs unis ; dos et les flancs sont gris. C’est un dauphin souffleur.
b. Dauphin ; dos et les flancs finement tachetés. C’est un dauphin tacheté.
c. Dauphin ; dos et les flancs unis ; dos noir et les flancs jaunes. C’est un dauphin des anciens.
Voilà pour les exemples. A vous de travailler maintenant. »
Max : « Et je suis sûr que vous avez bon. Je préciserai juste que la mésange inconnue est la mésange noire. Bien, vous pouvez ranger vos affaires. Et n’oubliez pas de réviser. »
Max : « Pour voir si vous avez bien compris ce qu’est une espèce, vous allez faire quelques petits exercices. Je vous conseille de bien revoir la définition d’espèce et les exemples qui ont été faits en classe. »
Un escargot de Bourgogne ne s’accouple qu’avec un escargot de Bourgogne, jamais avec un escargot petit-gris. Cet accouplement donne naissance à d’autres escargots de Bourgogne qui pourront se reproduire entre eux.
Les escargots petits-gris et les escargots de Bourgogne appartiennent-ils à la même espèce ?
Des chênes
Dans une forêt, on peut trouver des chênes qui se distinguent les uns des autres par un détail : la longueur du pédoncule qui attache le gland à la branche. Malgré cette proximité ces deux chênes ne se reproduisent jamais entre eux.
Expliquez pourquoi, malgré leur ressemblance, des deux chênes n’appartiennent pas à la même espèce.
Le jaglion, un drôle d’animal…
Un jaglion
Le « jaglion » est ainsi nommé car il a pour père un jaguar et pour mère une lionne. La morphologie du jaglion est intermédiaire entre celle d’un jaguar et celle d’un lion.. La queue est identique à celle d’un lion mais il n’a pas de crinière. Son pelage est tacheté comme celui du jaguar. C’est un hybride peu fréquent, qui est le résultat d’une rencontre due à l’intervention de l’Homme dans un parc animalier.
Le jaglion ne peut pas s’observer dans la nature. En effet, je jaguar vit uniquement en Amérique du sud alors que les lions ne sont présents qu’en Afrique.
Le lion et le jaguar appartiennent-ils à la même espèce ?
Des escargots…
Les escargots petits-gris et de Bourgogne se ressemblent mais ils ne peuvent pas se reproduire entre eux. Ils n’appartiennent donc pas à la même espèce.
Des chênes…
Les chênes sessiles et les chênes pédonculés se ressemblent mais ils ne peuvent pas se reproduire entre eux. Ils n’appartiennent donc pas à la même espèce.
Le jaglion, un drôle d’animal…
Le jaguar et le lion se ressemblent. L’accouplement d’une lionne et d’un jaguar donne une descendance mais cette descendance est stérile. Le lion et le jaguar appartiennent donc à deux espèces différentes.
Un exercice bonus 🙂
Il existe de nombreuses espèces de coccinelles. Elles se caractérisent par la couleur des élytres et le nombre et la couleur des tâches. Et oui ! Le nombre de points n’indique pas l’âge de la coccinelle 🙂
Voici deux coccinelles apparemment différentes.
Ces deux coccinelles peuvent se reproduire et avoir une descendance féconde.