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Les microbes (Illustrations)

Bonjour à tous ! Lors de la séance précédente je vous ai parlé des microbes. Vous savez maintenant que le groupe des microbes est artificiel. Il ne correspond pas à un groupe biologique puisqu’il est fondé uniquement sur un seul critère : la taille ! Pour être un microbe, il faut être invisible à l’œil nu. Maintenant que vous savez ça je peux vous montrer quelques uns de ces microbes. Commençons par les bactéries…

LES BACTÉRIES…

A quoi ressemble une bactérie ? Un schéma devrait vous aider à comprendre…

Schéma d’une bactérie observée au microscope (source : lesbacteries-canalblog.com)

Une bactérie possède une membrane et un cytoplasme. C’est donc bien une cellule. Mais elle n’a pas de noyau ! Le chromosome, où le filament d’A.D.N., se trouve directement dans le cytoplasme. Les bactéries ont une paroi et certaines ont des filaments qui leur permettent de se déplacer. Mais quelle est la taille d’une bactérie me demanderez-vous ? Ça dépend de la bactérie mais, bien évidemment, les bactéries sont invisibles à l’œil nu. Les photographies suivantes vous donneront une idée de la taille de bactéries moyennes…

Photographies de bactéries Escherichia coli sur une tête d’épingle observée au microscope électronique à balayage.

Bon, d’accord, il n’y a pas d’échelle. Mais ce n’est pas moi qui ai fait le document ! La bactérie est Escherichia coli. En voici un autre portrait…

Photographie de bactéries Escherichia coli observées au microscope électronique à balayage (Source : wikipédia)

Là, il y a une échelle. La graduation en bas à droite représente 2 micromètres soit 2 millionièmes de mètre… Escherichia coli mesure donc quelques microns…

Escherichia coli est une bactérie très abondante dans l’intestin grêle humain. Elle représente 80% de la masse du microbiote intestinal. Elle est donc indispensable à notre bon fonctionnement. Malheureusement il existe des souches pathogènes qui provoque des gastro-entérites, des infections urinaires, des méningites…

Voici une autre espèce bactérienne…

Photographie de Staphylocoques dorés observés au microscope électronique à balayage.

Il s’agit de staphylocoques dorés. Entre 15 et 30 % de la population en a sur la peau sans aucun effet. On la trouve également dans les fosses nasales, sur les muqueuses ou un peu dans le tube digestif. Parfois, elle devient pathogène et peut provoquer des infections graves.

Vous avez remarqué que les bactéries n’ont pas toutes la même forme. Les E. coli sont en bâtonnets. Les Staphylocoques sont sphériques… Voici une classification des bactéries selon leur forme…

Classification des bactéries selon leurs formes (source : www.astrosurf.com)

On pense souvent que les bactéries sont nos ennemies mais souvenez-vous que c’est grâce à elle que nous faisons des yaourts (Lactobacillus delbrueckii subsp. bulgaricus, Streptococcus thermophilus), des fromages (Brevibacterium linens est responsable de la coloration orangée des fromages à ‘odeur de pied’ comme le munster, le livarot…)…

LES VIRUS…

En ce moment, les coronavirus occupent le devant de la scène en particulier le SRAS-CoV-2 qui provoque la maladie CoViD-19. Il s’agit du Syndrome Respiratoire Aigu et Sévère provoqué par le CoronaVirus apparu en 2019. Les coronavirus forment une famille de virus qui se ressemblent beaucoup. Voici une photographie du coronavirus à l’origine du Syndrome Respiratoire Aigu et Sévère (SRAS).

Photographie du coronavirus à l’origine du SRAS observé au microscope électronique à transmission.

Des molécules de surface forment comme une couronne autour du virus d’où l’appellation coronavirus. Les coronavirus provoquent presque tous des infections respiratoires.

Il existe des tas de virus qui sont pathogènes pour une ou plusieurs espèces. La plupart du temps, un virus qui touche une espèce est inoffensif pour les autres. Mais parfois, non…

Voici des virus étranges…

Photographie de bactériophages T4 au microscope électronique (source : Wikipédia).

Ces étranges virus semblent avoir des pattes. Ils s’attaquent à des bactéries dans lesquelles ils injectent leur petite information génétique. Celle-ci s’insère dans le filament d’A.D.N. de la bactérie qui se met à fabriquer des virus. Parfois, la bactérie produit tellement de virus qu’elle finit par éclater et meurt.

Si vous vous souvenez de ce que vous avez lu il y a quelques minutes, vous savez que certaines bactéries nous rendent malades. Certains médecins ont eu l’idée géniale d’utiliser des bactériophages pour détruire les bactéries qui nous rendent malades ! Malheureusement, ces recherches ne sont pas encore vraiment autorisées en France… Je vous mets un lien vers un excellent documentaire…

L’excellent documentaire

Les virus ne seraient donc pas tous mauvais pour nous. Certes certains sont pathogènes. D’autres n’ont aucun effet. Et les bactériophages pourraient sauver des vies…

LES PROTOZOAIRES…

Les protozoaires sont des animaux unicellulaires. Ils sont bien sûr très petits. Voici un exemple.

Photographie d’une goutte de sang d’un individu infecté par le trypanosome observée au microscope. On voit des globules rouges et quatre trypanosomes. Un globule rouge mesure environ 7 micromètres de diamètre. (source : Wikipédia)

Une espèce de trypanosome, Trypanosoma gambiense, peut infecter l’Homme. La transmission, ou contamination, se fait par une mouche bien connue : la mouche Tsé-Tsé. L’infection va donner une maladie appelée maladie du sommeil. L’individu malade est de plus en plus fatigué, s’endort puis tombe dans le coma avant de trouver la mort…

Un autre protozoaire peut infecter l’Homme. Il s’agit du plasmodium. Il est véhiculé par un moustique, le moustique anophèle. Les femelles anophèles piquent pour se nourrir de sang. Je rappelle qu’un tel animal est qualifié d’hématophage. Si l’individu piqué est infecté par le plasmodium, il passe dans la moustique avec le sang prélevé. Une partie des plasmodiums vont aller se placer dans les glandes salivaires de la moustique. Lorsqu’elle pique, elle injecte un peu de salive qui contient un anticoagulant (produit qui évite au sang de former des croûtes). En injectant l’anticoagulant, la moustique infecte une autre personne…

Le plasmodium (Plasmodium falciparum) provoque le paludisme autrefois appelé fièvre jaune, fièvre des marais ou malaria. Cette maladie touche surtout les pays situés entre les tropiques où il provoque la mort d’environ 1 000 000 de personnes par an. Le plasmodium est l’animal qui fait le plus de morts sur terre…

Notons que les personnes touchées par la drépanocytose, ou anémie falciforme, ne développent pas le paludisme. Dans les pays où le paludisme sévit, jusqu’à 60 % de la population est touchée par la drépanocytose. Ceci s’explique aisément. Les enfant non atteints par la drépanocytose meurent jeunes. Les autres, porteurs d’au moins un allèle de la maladie, transmettront donc probablement l’allèle à leur descendance. Une maladie gênante au delà des tropiques est donc un avantage notable pour la survie sous les tropiques… A méditer…

LES MICRO-ACARIENS…

Commençons par une photographie…

Photographie au microscope électronique d’un micro-acarien.

Observons cet animal. Bien que très petit, il possède un squelette externe appelé cuticule. Il possède quatre paires de pattes articulées et son corps comporte deux parties : un céphalothorax et un abdomen. Vous avez reconnu la description d’un Arachnide. C’est donc un cousin des Araignées. Les pièces buccales forment un rostre ce qui en fait un acarien. Comme il est invisible à l’œil nu on parle de micro-acarien.

Les micro-acariens sont connus pour provoquer des allergies. Soyons justes avec eux ! Ils n’y sont pas pour grand chose ! Ce ne sont pas les animaux qui provoquent les allergies ! Ce sont leurs excréments ! Si vous dressez bien vos micro-acariens ils cesseront de faire caca partout et vous n’aurez plus d’allergies 🙂

Les micro-acariens, comme les autres microbes, sont absolument partout. Il y en a dans les lits. Un lit en contient environ… beaucoup de millions. Les micro-acariens des lits appartiennent surtout à l’espèce Dermatophagoïdes pteronyssinius. 

Photographie au microscope électronique à balayage de Dermatophagoïdes pteronyssius (Source : www.med.ch).

Les micro-acariens des lits se nourrissent des cellules mortes que nous perdons à tout moment… Ils vivent, se nourrissent, de reproduisent, font caca, meurent… dans nos lits… J’ai lu, il y a quelques temps, un article de journal qui disait qu’un oreiller moyen en France était composé d’environ 30 % d’acariens. A votre place je brûlerais immédiatement mon oreiller 🙂

Quelles mesures pour se débarrasser des micro-acariens ?

D’autres acariens vivent dans notre peau. Ils y creusent des tunnels. La plupart du temps on ne le sait pas. Mais le sarcopte de la gale peut provoquer le gale. C’est une maladie de la peau…

Photographie au microscope électronique à balayage du sarcopte de la gale.

Un dernier exemple. Il s’agit de Demodex folliculorum. Voici son portrait.

Photographie au microscope électronique à balayage du micro-acarien Demodex folliculorum.

Ce micro-acarien vit sur le visage 🙂 Plus un humain est âgés, plus il y a de probabilités qu’il soit porteur de ce charmant animal. Le demodex se nourrit de sébum et de cellules mortes et se reproduit dans les follicules pileux. Je m’arrête là pour ne pas heurter le sensibilité des plus sensibles 🙂

LES CHAMPIGNONS MICROSCOPIQUES…

Commençons par les méchants, ceux qui provoquent des maladies appelées mycoses. Beaucoup d’organes peuvent être touchés mais les mycoses les plus fréquentes touchent la bouche, les pieds, le vagin…

Pour la bouche, il peut s’agir du muguet buccal. Il se repère au tâches blanches qui apparaissent sur la langue, le palais et les gencives. On observe des filaments ou des plaques provoqués par l’accumulation de levure de l’espèce Candida albicans présente naturellement chez les humains. Cette mycose est fréquente chez les bébés de moins de deux mois dont le système immunitaire est encore peu fonctionnel. Cette maladie apparaît également chez les personnes immunodéprimées…

Plusieurs mycoses apparaissent au niveau des pieds : sous les ongles, entre les orteils… Elles sont également causées par des champignons unicellulaires qui se régalent de l’humidité et de la chaleur qui règnent sous les chaussettes 🙂

Je n’en dirai pas plus sur les mycoses.

Passons aux gentils champignons. Il y en a beaucoup. Je ne sais pas par lequel commencer… Mmmm… Si ! Saccharomyces cerevisae ! Vous en mangez tous ! Et vous seriez très malheureux sans cette levure ! C’est la levure qui sert à faire gonfler le pain ! Sans elle, pas de pain ! Ni grec ! Ni pâte à pizza ! Ni hamburger ! Merci Sacchoromyces cerevisae ! Tiens, je mets ta photo !

Photographie au microscope électronique à balayage de Sacchoromyces cerevisae (Source : Wikipedia)

On lui doit aussi le vin et la bière. Oui, je sais, ce n’est pas bien de boire de l’alcool. Mais il y a une raison à la consommation d’alcool autrefois ! Essayez de garder de l’eau sans qu’elle deviennent un bouillon de culture ! Allez-y ! Essayez ! C’est facile d’avoir l’eau au robinet et de râler parce qu’elle a un goût qui vous déplaît ! Ou d’acheter de l’eau en bouteilles qui polluent tout ! Nos ancêtres n’avaient pas tout ça ! Alors ils ont inventé les boissons alcoolisées. Tout le monde sait que l’alcool désinfecte ! Bon, d’accord, après ils ont pris l’habitude de trop en boire. Mais c’est un fait : boire de l’alcool donne soif ! Voilà voilà… Inutile de dire qu’il ne faut pas boire d’alcool. Ce n’est ni utile ni malin. Et Saccharomyces cerevisae peut se contenter de faire du pain…

Vous prendrez bien un peu de fromage avec votre pain ? Du roquefort ? Du camembert ? Eux aussi sont faits grâce à des champignons unicellulaires. Plus particulièrement des moisissures. Penicillium roqueforti pour le roquefort et Penicillium camemberti pour le camembert 🙂 Le lait aussi est difficile à conserver. Alors les humains ont inventé les fromages pour le conserver. Pour conserver le lait ils le font moisir 🙂 Il y a des tas de fromages fait à base de champignons. Je ne les connais pas tous. Nous avons donc, le pain, le vin, le fromage qui sont fait à partir de champignons microscopiques. Ajoutons le yaourt et d’autres fromages faits grâce à des bactéries et nous avons la base de l’alimentation européenne. Surtout que pour la charcuterie, il faut aussi des fermentations avec des levures…

Voilà, nous arrivons au terme de cet article pas très appétissant. Quoi que… C’est grâce aux microbes que nous mangeons, que nous digérons (voir l’article sur le microbiote intestinal qui je vais bientôt écrire), que nous allons bien… Mais c’est vrai aussi que c’est à cause des microbes que nous sommes malades… Que retenir de cela ? Simplement que l’équation microbes = maladie est fausse… Et que nous avons tous une responsabilité en matière de contamination. Mais ça, c’est une autre histoire…

En complément du complément, avant que je ne rédige un autre article :

un autre documentaire

Voilà, maintenant que vous avez lu cet article, vous mourrez moins bête 🙂

Séance suivante

Vocabulaire de 5ème

Un oxymètre est un appareil permettant de mesurer la quantité de dioxygène.

L’eau de chaux est un liquide incolore qui blanchit en présence de dioxyde de carbone.

La respiration est un échange de gaz entre un être vivant et son environnement. L’être vivant prélève du dioxygène dans son environnement et y rejette du dioxyde de carbone.

La fréquence cardiaque est le nombre de battements du cœur en une minute.

La fréquence respiratoire est le nombre d’inspiration en une minute.

Une hypoglycémie est une baisse du taux de sucre dans le sang.

Un nutriment est une substance nutritive directement utilisable par un organe ou une cellule. Les nutriments viennent des aliments.

L’appareil respiratoire comprend tous les organes qui permettent la respiration.

Les voies respiratoires sont des tuyaux dans lesquels circule l’air lors de la ventilation pulmonaire.

La ventilation pulmonaire est le renouvellement de l’air contenu dans les poumons.

La denture est l’ensemble des dents d’un individu.

Une denture homodonte est une denture dans laquelle toutes les dents sont identiques.

Une denture hétérodonte est une denture dans laquelle il existe plusieurs types de dents.

L’anatomie est la science qui étudie la disposition des organes.

Le tube digestif est un long tube allant de la bouche à l’anus dans lequel avance le bol alimentaire.

Les glandes digestives sont des organes qui produisent des sucs digestifs indispensables à la digestion des aliments. Elles sont branchées sur le tube digestif par des canaux.

L’appareil digestif est constitué d’un tube digestif et des glandes digestives qui produisent les sucs digestifs.

La digestion est l’ensemble des transformations mécaniques (broyage) et chimiques (dissolution) qui conduisent des aliments à une solution riche en nutriments.

L’absorption intestinale des nutriments est le passage des nutriments du tube digestif au sang.

L’approvisionnement du sang en nutriment (le cours)

L’APPROVISIONNEMENT DU SANG EN NUTRIMENTS

Nous savons que les organes produisent de l’énergie à partir du glucose qui est un nutriment. Les organes prélèvent les nutriments dont ils ont besoin dans le sang ce qui fait que le sang s’appauvrit en nutriments.

Comment le sang va t-il être réapprovisionné en nutriments ?

Nous pouvons supposer que la source des nutriments est l’alimentation. Plusieurs fois par jour nous portons des aliments à la bouche. Plus tard, des excréments sont évacués par l’anus.

Par où les aliments passent-ils entre la bouche et l’anus ?

I. ANATOMIE DE L’APPAREIL DIGESTIF.

L’anatomie est la science qui étudie la disposition des organes.

1. Le tube digestif.

Les aliments sont avalés. Ils sont rapidement transformés en bol alimentaire. Le bol alimentaire avance dans l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin et les excréments sont évacué par l’anus. Ces organes constituent le tube digestif.

Le tube digestif est un long tuyau allant de la bouche à l’anus et comprenant l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin et le cæcum. Il se termine par l’anus.

Le tube digestif n’est pas exactement le même selon les régimes alimentaires. Les rongeurs ont un cæcum très développé et des intestins très longs. Chez les zoophages l’estomac est plus développé.

2. Les glandes digestives.

Les glandes digestives sont des organes qui produisent les sucs digestifs indispensables à la digestion des aliments.

L’appareil digestif est constitué du tube digestif et des glandes digestives qui produisent les sucs digestifs.

Lors de leur trajet dans le tube digestif les aliments sont transformés. Dans l’estomac il y a une pâtes assez liquide dans laquelle les aliments sont encore reconnaissables. Le contenu de l’intestin grêle est très liquide et dans la fin du gros intestin il y a des excréments.

Quelles sont les transformations subies par les aliments dans le tube digestif ?

II. LA TRANSFORMATION DES ALIMENTS.

1. Des transformations mécaniques.

Les aliments sont fractionnés par la mastication et les contractions de l’estomac. Ces petits morceaux se mélangent à l’eau de boisson et aux sucs digestifs liquides.

2. Des transformations chimiques.

Les petits morceaux d’aliments sont soumis à l’action des sucs digestifs. Les sucs digestifs vont dissoudre les aliments en les transformant en nutriments.

La digestion est l’ensemble des transformations mécaniques (broyage) et chimique (dissolution) qui conduisent des aliments à une solution riche en nutriments.

A la fin de la digestion, l’intestin contient une solution riche en nutriments et des restes non digérés qui se regroupent pour donner les excréments.

Que devient la solution riche en nutriments ?

III. L’ABSORPTION INTESTINALE DES NUTRIMENTS.

Au niveau des intestins, la solution riche en nutriments passe dans le sang. C’est l’absorption intestinale des nutriments.

Puis les restes non-digérés forment les excréments qui sont évacués par l’anus.

Résumé :

Les aliments sont mastiqués par les dents et mélangés à la salive. Le bol alimentaire avance dans l’œsophage puis dans l’estomac où il commence à être solubilisé par les sucs digestifs. La digestion se poursuit dans l’intestin grêle. A la fin de la digestion, l’intestin grêle contient une solution riche en nutriments. Cette solution riche en nutriments passe dans le sang. C’est l’absorption intestinale des nutriments. Les restes non digérés forment les excréments dans le gros intestin. Ils sont ensuite déféqués.

L’approvisionnement du sang en nutriments

Séance suivante

Vocabulaire de 4ème

Une faille est une cassure d’une couche de roche en deux blocs qui se déplacent l’un par rapport à l’autre.

L’épicentre d’un séisme est la zone où les dégâts ont été les plus importants.

L’intensité d’un séisme en un point est l’estimation des dégâts en ce point. Elle se mesure sur l’échelle E.M.S. 98 graduée de 1 à 12.

Le foyer d’un séisme est un point, situé en profondeur, d’où partent les ondes sismiques.

La magnitude d’un séisme renseigne sur l’énergie libérée lors d’un séisme. Elle se mesure sur l’échelle de Richter.

Les fosses océaniques sont des dépression allongées et étroites en bordure de continents ou d’arcs insulaires.

Les dorsales océaniques sont des montagnes allongées qui s’étirent sur 80 000 km au fond des océans. (On y observe un important volcanisme effusif).

Une nuée ardente est un nuage de gaz et de cendres qui dévale les pentes du volcan à haute vitesse. Au départ, une nuée ardente peut dépasser 500 km/h et 500°C.

Une éruption volcanique est l’émission de produits volcanique (gaz, cendres et laves) à partir d’un centre éruptif.

Un panache éruptif est constitué de cendres projetées verticalement par des gaz à haute vitesse.

Un magma est un mélange de liquide (roche fondue), de solides et de gaz à haute température.

La structure microlithique est caractéristique d’une roche volcanique. Une roche a structure microlithique est composée de cristaux visibles à l’œil nu, d’une matrice contenant des microcristaux.

Une structure grenue est la structure d’une roche magmatique constituée uniquement de cristaux.

La lithosphère est la couche la plus superficielle de la Terre. Elle est froide et cassante. Elle comprend la croûte et le manteau lithosphérique. La lithosphère repose sur l’asthénosphère.

L’asthénosphère est une couche solide, légèrement molle et chaude. Elle s’étend entre 100 et 700 km de profondeur.

La reproduction asexuée est la capacité qu’à un individu à se reproduire seul.

Un clone est un ensemble d’individus qui sont génétiquement identiques.

Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde.

Un individu fécond est un individu qui peut avoir une descendance.

Un individu stérile est un individu qui ne peut pas avoir de descendance.

Un individu hybride est un individu obtenu par croisement de deux espèces. Il est généralement stérile.

Un gamète est une cellule reproductrice.

Une gonade est un organe qui produit les gamètes.

La fécondation est la rencontre suivie de la fusion d’un ovule et d’un spermatozoïde. Elle donne naissance à une cellule-œuf à l’origine d’un nouvel individu.

Une espèce ovipare est une espèce dont les femelles pondent des œufs.

Une espèce vivipare est une espèce dont les petits viennent au monde entièrement formés.

La classification des Arthropodes

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Monsieur Max

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits 🙂 Aujourd’hui nous allons apprendre à classer des êtres vivants. Ne bougez pas. Je reviens avec quelques échantillons… »

Monsieur Max et quelques échantillons

Samuel et Léo : « Rhooo !!! »

Léo : « On est encore au musée ! »

Samuel : « Tout ça d’animaux ! »

Max : « Il y en a d’autres encore mais je ne voulais pas tout apporter d’un coup. »

Léo : « Ce sont des vrais ? »

Max : « Oui Léo. Je tiens à vous montrer de vrais animaux. Bien, que pouvez-vous me dire de ces animaux ? »

Léo : « Ils ont tous des pattes ! »

Samuel : «  Il y a une partie dure autour et dedans c’est tout mou. On dit qu’ils ont un squelette externe ! »

Max : « Très bien ! Un squelette externe et des pattes articulées ! »

Léo : « Monsieur Max, les scientifiques donnent des noms compliqués tout le temps dès qu’il y a un groupe d’êtres vivants. Ont-ils donné un nom aux animaux qui ont un squelette externe et des pattes articulées ? »

Samuel : « Je sais ! Je sais ! Ce sont les Arthropodes ! »

Max : « Très bonne question Léo et excellente réponse Samuel. Oui, ce sont bien des Arthropodes et c’est avec eux que nous allons découvrir comment les scientifiques classent les êtres vivants. Revoyons ces animaux… Sont-ils tous pareils ? »

Samuel : « Ben non ! Ça se voit bien ! »

Léo : « Ils n’ont pas tous le même nombre de pattes ! »

Samuel : « Ni le même nombre de parties du corps ! »

Léo : « J’en vois qui ont des antennes ! »

Samuel : « D’autres ont des pinces ! »

Léo : « Le scorpion a un aiguillon. Ça fait peur ! »

Max : « C’est très bien tout ça 🙂 Vous avez trouvé des caractères physiques qui vont nous permettre de classer ces animaux. On parle de critères de classification. Nous allons maintenant les étudier un par un. Par lequel voulez-vous commencer ? »

Samuel et Léo : « La grosse araignée ! »

Max : « D’accord. Approchez-vous un peu… »

Samuel et Léo face à la grosse araignée

Haplopelma minax, Thorell 1897

Max : « Alors ? Que voyez vous ? »

Léo : « Je ne sais pas par où commencer… »

Max : « Combien de parties comporte son corps ? »

Samuel : « J’en vois deux ! Celle qu’il y a devant avec toutes pattes et la boule derrière. »

Léo : « Il n’y a pas vraiment de tête… »

Max : « Non. La tête est soudée au thorax et ils forment le céphalothorax ou prosome. Derrière il y a l’abdomen ou opisthosome. »

Samuel : « Monsieur Max, il y a 4 ou 5 paires de pattes ? »

Max : « Bonne question. Observons bien… Il y a comme un triangle en relief qui sépare la tête du thorax. »

Léo : « J’ai compris ! Il y a quatre paires de pattes sur le thorax ! J’en déduis que la cinquième, qui est plutôt la première au niveau de la tête, n’est pas vraiment une paire de pattes. C’est quoi ? »

Max : « Ce sont les pédipalpes. Ils ont un rôle sensoriel et, chez le mâle, d’organe copulateur. »

Samuel : « Entre ces pédipalpes il y a des crochets ! »

Max : « On dit des chélicères. C’est avec ces crochets que les araignées injectent des sucs digestifs dans leurs proies. »

Léo : « Elles digèrent les proies comme ça ? »

Max : « Oui. L’intérieur de la proie devient liquide puis l’araignée aspire ce contenu liquide. »

Samuel : « C’est comme un milk-shake 🙂 »

Max : « Samuel ! Voyons ! »

Samuel : « Pardon monsieur Max. »

Léo (discrètement à Samuel) : « C’était rigolo 🙂 »

Max : « Oui c’était rigolo mais nous sommes en classe ! Gardez vos plaisanteries pour la récréation. Voyez-vous ce qu’il y a à l’arrière de l’abdomen ? »

Une autre araignée

Max : « Ce  sont les filières. Elles permettent la fabrication du fil de soie.

Anatomie d’une araignée (gtaraignees-wordpress.com)

Max : « Passons au scorpion… »

Heterometrus laoticus, Couzijn, 1981

Léo : « Il a des tas de parties lui ! »

Samuel : « Pas sûr ! Regarde, on voit bien que les pattes viennent toutes du même endroit. Ce serait le thorax. Ensuite il y aurait l’abdomen. »

Léo : « Mais il a des tas de parties cet abdomen ! »

Samuel : « Oui… C’est embêtant… »

Max : « Non. Les humains ont bien quatre paires de muscles abdominaux. Leur abdomen est en plusieurs parties. »

Léo : « Alors on a encore un céphalothorax et un abdomen ! »

Samuel : « Avec quatre paires de pattes. »

Léo : « Et comme des pattes avec des pinces mais c’est au niveau de la tête. Ce sont encore des pédipalpes ? »

Max : « Oui Léo. »

Léo : « Il y a des chélicères aussi ? »

Max : « Oui mais ils ne sont pas visibles. Samuel, que regardes-tu ? »

Samuel observe l’aiguillon du scorpion

Samuel : « L’aiguillon… C’est avec cet aiguillon qu’il injecte son venin ? »

Max : « Oui Samuel. Nouvel animal. Ce sont des uropyges… »

Uropyges, Hypoctonus rangunensis, Oates, 1889

Samuel : « Ce sont de drôles d’animaux… »

Léo : « Mais il ressemble aux autres ! Céphalothorax et abdomen, pédipalpes en pinces. Je suppose qu’il y a des chélicères qu’on voit pas. »

Samuel : « Et une espèce de fil qui dépasse à la fin de l’abdomen. »

Max : « Très bien mes petits. »

Léo : « Monsieur Max, pouvons-nous étudier la fourmi géante s’il vous plaît ? »

Max : « Bien sûr Léo. La voici… »

Samuel, Léo et la fourmi géante
Camponotus gigas, Latreille, 1802

Léo : « Le corps est en trois parties : tête, thorax et abdomen. »

Samuel : « Les trois paires de pattes sont sur le thorax. »

Léo : « Au niveau de la tête il y a des yeux et une paire d’antennes. »

Samuel : « Et comme des mâchoires. »

Max : « Passons au frelon géant… »

Frelon géant

Léo : « Tête, thorax et abdomen. »

Samuel : « Trois paires de pattes thoraciques. »

Léo : « Une paire d’antennes et des ailes. Et hoplà ! »

Samuel : « Au suivant ! »

Max : « Mes chers petits 🙂 Voilà…»

Scolopendra morsitans, Linnaeus, 1758
Scolopendra morsitans, Linnaeus, 1758

Samuel : « Ça c’est un mille-pattes ! »

Léo : « Pfff ! Il a même pas mille pattes ! »

Samuel : « Il a beaucoup de parties du corps ! »

Léo : « Avec une paire de pattes à chaque fois ! »

Samuel : « Plus des antennes ! »

Léo : « Une paire. »

Samuel : « Ben ça alors ! On dirait qu’il a des antennes à l’arrière aussi ! C’est pas possible ça ! »

Max : « Ce ne sont pas des antennes Samuel. Ce sont des cerques. Ce sont également des organes sensoriels mais moins sensibles que les antennes. »

Léo : « Monsieur Max, il me semble qu’il y avait un autre mille-pattes. Pouvons-nous le voir ? »

Max : « Bien sûr ! »

Une iule orientale

Une iule orientale

Léo : « C’est bien ce que j’avais vu ! Il y a deux paires de pattes par segment ! »

Samuel : « Tous les mille-pattes ne sont pas pareils alors ! »

Léo : « Ben forcément ! Chaque espèce est différente des autres ! »

Max : « Vous avez tous les deux raisons. Chaque espèce est unique mais elles se regroupent en deux ensembles. Les mille-pattes ayant une paire de pattes par segment et ceux ayant deux paires de pattes par segment. Je précise que les pattes se trouvent sur l’abdomen. C’est l’abdomen qui comporte de nombreux segments. Continuons avec cet animal… »

Un crabe

Un crabe

Samuel : « Ça c’est un crabe. »

Léo : « Tu vois combien de parties du corps toi ? »

Samuel : « Une seule. »

Léo : « Aïe ! »

Max : « Retournez le délicatement… »

Un crabe

Léo : « Je ne vois pas bien la différence… »

Max : « Observez bien ! Ne voyez-vous pas une petite zone striée ? »

Samuel : « Oui… »

Max : « C’est l’abdomen ! »

Léo : « Alors il y a deux parties du corps et… »

Samuel : « Cinq paires de pattes »

Léo : « Tu es sûr que les pinces sont bien des pattes ? »

Samuel : « Oui. Il y a déjà des tas de trucs au niveau de la bouche ! Tu vois des antennes ? »

Max : « On ne les voit pas mais il y en a deux paires. Bon, il va falloir reprendre tout cela à l’écrit maintenant. »

Samuel : « Attendez monsieur Max ! J’ai une question ! »

Max : « Je t’écoute Samuel. »

Samuel : « Et les trilobites ? »

Max : « Je vois… Oui, ce sont bien des Arthropodes. Nous les ajouterons. Ils ont de nombreuses paires de pattes et une paire d’antennes mais respirent avec des branchies. Voici un document que vous allez remplir ensemble. »

Max : « Vous mettez une croix si un critère est présent. Pour le nombre de parties de corps, vous donnerez le chiffre. Vous indiquerez le nombre de paires de pattes ou d’ailes. Dans la colonne ‘autre’ vous indiquerez s’il y a quelque chose à ajouter. »

Léo : « C’est trop facile ! Déjà, il ont tous un squelette externe. On met une croix dans toutes les cases de la première colonne ! »

Max : « Pourriez-vous travailler en silence s’il vous plaît ? »

Samuel : « Oui monsieur Max ! »

Un peu plus tard ! 

Samuel et Léo : « Fini ! »

Max : « C’est très bien ! Maintenant nous allons réaliser une classification sous forme de groupes emboîtés. »

Léo : « Des groupes emboîtés ? Qu’est ce que c’est ? »

Max : « Des groupes dans des groupes dans des groupes… »

Samuel : « Je vois ! Il nous faut donc regrouper les animaux. Ensuite nous regrouperons ces groupes. »

Léo : « Moi je ne ferais pas comme ça ! Je mettrais d’abord tous les animaux dans un grand groupe puis je diviserais ce groupe en groupes plus petits. »

Max : « Les deux méthodes se valent. Je vous écoute… »

Léo : « Le frelon et la fourmi ont un corps en trois parties, trois paires de pattes et une paire d’antennes. Nous pouvons les mettre ensemble. »

Samuel : « Monsieur Max, ce n’est pas ce groupe que l’on appelle Insecte ? »

Max : « Si Samuel. »

Léo : « Alors on a le groupe des Insectes. »

Samuel : « La scolopendre et la Iule peuvent être mis ensemble. Le groupe des animaux qui ont une paire d’antennes et des tas de pattes. »

Max : « Ce sont les Myriapodes. »

Léo : « Les Trilobites… Eux aussi ont une paire d’antennes et des tas de paires de pattes ! »

Max : « Oui, mais ils respirent avec des branchies et ont des pattes particulières. Nous les placerons à part dans le groupe des Trilobitomorphes. »

Léo : « Merci monsieur Max. »

Samuel : « Les araignées, les scorpions et les uropyges… Ils ont un corps en deux parties et quatre paires de pattes. Et puis les pédipalpes et les chélicères. Mettons les dans le même groupe. »

Max : « Nous pouvons appeler ce groupe le groupe des Arachnides. »

Léo : « Il reste le crabe. Mais il y a d’autres animaux qui lui ressemblent un peu : les écrevisses, les homards, les langoustes… »

Samuel : « Je crois qu’on les appelle les Crustacés. C’est ça monsieur Max ? »

Max : « Oui Samuel. Ce sont bien des Crustacés. »

Léo : « On a oublié personne ? »

Samuel : « Non. »

Max : « Alors vous pouvez commencer à réaliser la classification sous forme de groupes emboîtés… »

Léo : « Je propose de commencer par bien faire chaque groupe… Comme ça… »

Les groupes d’Arthropodes

Samuel : « Mmmmm… Il y en a qui ont des antennes et d’autres des chélicères. »

Léo : « Attention ! Monsieur Max a dit que les Trilobites étaient à part ! »

Samuel : « Donc on fait le groupe de ceux qui ont des antennes, ceux qui ont des chélicères et les Trilobites. »

Léo : « On peut faire deux groupes dans ceux qui ont des antennes : ceux qui ont une paire et ceux qui en ont deux paires. »

Samuel : « Et puis on pourrait découper ceux qui ont des chélicères. Ce sont les Arachnides. On peut faire ceux qui ont des pédipalpes comme des pattes, ceux qui ont des pinces et ceux qui ont un filet au bout. »

Léo : « Moi je dirais plutôt ceux qui ont des filières, ceux qui ont un aiguillon et ceux qui ont un filet. Comme ça on parle toujours de ce qu’il y a au bout de l’abdomen. »

Samuel : « Oui c’est mieux ! Tu as raison Léo. Bon, on le fait ? »

Léo : « Ça va être un peu compliqué mais on va y arriver ! »

Max : « Mes petits, vous m’impressionnez ! Je précise que ceux qui ont des antennes sont appelés Antennates et ceux qui ont des chélicères sont les Chélicérates. »

Léo : « Merci monsieur Max ! »

Samuel : « Au travail ! »

Samuel et Léo : « Voilà ! Nous avons terminé ! »

Max : « Montrez moi votre travail ! Mais c’est parfait ! Bravo mes petits ! »

Classification de quelques Arthropodes sous forme de groupes emboîtés

Max : « Bien, nous avons terminé. Avez-vous compris ? »

Léo : « Oui mais c’est pas facile ! »

Samuel : « Je ne sais pas si je saurais le refaire… »

Max : « L’essentiel est d’avoir compris le principe. »

Samuel : « Alors ça va ! »

Léo : « Monsieur Max. Dans les échantillons que vous nous avez montrés au début, il y avait une drôle de bête avec une longue pointe. »

Max : « Oui, une limule. Elle est là… »

Une limule
Morphologie d’une limule (maclasseenligne)

Léo : « Il y a des chélicères ? »

Max : « Oui Léo. »

Samuel : « Et cinq paires de pattes ! »

Léo : « Zutalor ! Alors notre classification n’est plus bonne ! »

Samuel : « Tant mieux ! Pour le moment tous les Chélicérates sont des Arachnides ! Ça m’étonnait un peu ! »

Léo : « Nous devons donc refaire notre classification avec deux groupes de Chélicérates ! Le groupe de la limule et les Arachnides ! Pfff ! »

Max : « Voyons un peu ça… »

Nouvelle classification des Arthropodes sous forme de groupes emboîtés

Léo : « Cette fois c’est terminé ! »

Max : « Ce n’est jamais terminé Léo ! Regardez cet animal… »

Un amblypyge

Léo : « Oh non ! Il faut encore tout refaire ! »

Samuel : « C’est un Chélicérate Arachnides. Il suffit d’ajouter un groupe dans les Arachnides ! »

Léo : « Monsieur Max, si je comprends bien le résultat final dépend des animaux de départ. C’est bien ça ? »

Max : « Oui Léo. On parle de collection. La classification obtenue dépend bien de la collection de départ. »

Samuel : « Je suppose que ce n’est pas possible de réussir une classification tenant compte de tous les êtres vivants. »

Max : « C’est possible mais très difficile. Bien, avant de filer en récréation je vous montre la collection de Crustacés de monsieur O. »

Une petite collection de Crustacés

Samuel : « Comme ils ne sont pas tous pareils il faudrait en faire une classification sous forme de groupes emboîtés et on la mettrait dans la case Crustacés de la classification que nous avons déjà faite ! »

Léo : « Ça ne s’arrête jamais. »

Max : « Retenez le principe et les principaux groupes que nous avons rencontrés. Si vous retenez que les araignées ne sont pas des Insectes ce sera déjà bien 🙂 »

Un arthropode est un animal qui a un squelette externe et des pattes articulés.

Un insecte est un arthropode qui a une paire d’antennes, trois paires de pattes et des ailes.

Un myriapode est un arthropode qui possède une paire d’antennes et plus de quinze paire de pattes.

Un crustacé est un arthropode qui a deux paires d’antennes et au moins cinq paires de pattes.

Un arachnide est un arthropode qui a quatre paires de pattes et le corps en deux parties.

Max : « Mes petits, il est temps pour vous d’aller en récréation ! »

Léo : « C’était bien ! »

Samuel : « Rho oui ! »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Pour ceux qui aiment les Arachnides : Les Arachnides

Séance suivante

La respiration du poisson rouge (correction)

Observation : Nous avons vu que les animaux qui vivent dans l’air y prélèvent du dioxygène et y rejettent du dioxyde de carbone.

Problème : Les animaux aquatiques respirent-ils aussi ?

Hypothèse : On suppose que les animaux aquatiques réalisent leurs échanges gazeux respiratoires avec l’eau.

Expérience :

Protocole :

Il est donné dans les documents 1 et 2.

Résultats :

Doc. 3 : Ce graphique représente l’évolution de la quantité de dioxygène (en mg/L) en fonction du temps (en minutes).

On voit qu’avec le poisson la quantité de dioxygène passe de 9200 à 8700 mg/L. Elle diminue.

On voit que dans le témoin, la quantité de dioxygène reste constante à 9200 mg/L.

Doc. 4 :

Quand on mélange l’eau du témoin avec l’eau de chaux, l’eau de chaux reste incolore.

Quand on mélange l’eau du poisson avec l’eau de chaux, l’eau de chaux blanchit.

Interprétation :

La quantité de dioxygène dans l’eau diminue avec le poisson car il en prélève.

L’eau de chaux blanchit avec l’eau du poisson car le poisson rejette du dioxyde de carbone dans l’eau du bocal..

Conclusion :

Le poisson prélève du dioxygène dans l’eau et il y rejette du dioxyde de carbone donc ils respirent dans l’eau.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Léo : « Non, pas de questions mais une remarque si vous me le permettez monsieur Max. »

Max : « Je te le permets. »

Léo : « En fait, on avance d’étape en étape en reprenant le plus important de l’étape précédente et en complétant. »

Max : « Je vois ce que tu veux dire Léo. Pourrais-tu venir l’expliquer au tableau ? »

Léo : « Je peux utiliser des couleurs ? »

Max : « Bien sûr Léo. »

Léo : « D’accord. Alors… Je reprends à partir des résultats… »

Résultats :

Doc. 3 : Ce graphique représente l’évolution de la quantité de dioxygène (en mg/L) en fonction du temps (en minutes).

On voit qu’avec le poisson la quantité de dioxygène passe de 9200 à 8700 mg/L. Elle diminue.

On voit que dans le témoin, la quantité de dioxygène reste constante à 9200 mg/L.

Doc. 4 :

Quand on mélange l’eau du témoin avec l’eau de chaux, l’eau de chaux reste incolore.

Quand on mélange l’eau du poisson avec l’eau de chaux, l’eau de chaux blanchit.

Interprétation :

La quantité de dioxygène dans l’eau diminue avec le poisson car il en prélève.

L’eau de chaux blanchit avec l’eau du poisson car le poisson a rejeté du dioxyde de carbone dans l’eau du bocal..

Conclusion :

Le poisson prélève du dioxygène dans l’eau et il y rejette du dioxyde de carbone donc ils respirent dans l’eau.

Samuel : « Je comprends ! On reprend à chaque fois le plus important des résultats et on les explique en introduisant l’explication par car et ça donne l’interprétation. Ensuite on reprend les nouveautés de l’interprétation dans la conclusion pour répondre au problème ! »

Max : « Vous avez tout compris 🙂 »

Léo : « C’est toujours comme ça la démarche expérimentale monsieur Max ? »

Max : « Mmmm… Oui, il me semble bien. »

Samuel : « Alors c’est facile ! C’est toujours pareil 🙂 »

Max : « Nous verrons ça au cours de l’année. Pour le moment vous pouvez filer vous aérer. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. »

Séance suivante

Vocabulaire de 3ème

Espèce : Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde.

Caractère spécifique : Un caractère spécifique est un caractère propre à une espèce.

Caractère acquis : Un caractère acquis est un caractère physique qui apparaît au cours de la vie. Il dépend de l’environnement et peut être réversible.

Caractère héréditaire : Un caractère héréditaire est un caractère physique présent dans (presque) toutes les générations d’une famille et qui est indépendant de l’environnement.

Fécondation : La fécondation est la rencontre suivie de la fusion d’un ovule et d’un spermatozoïde. Elle donne naissance à une cellule-œuf à l’origine d’un nouvel individu.

Information génétique : L’information génétique est l’information codée dans les cellules qui permet l’expression des caractères physiques non acquis d’un individu.

Caryotype : Un caryotype est une présentation ordonnée des chromosomes d’une cellule. (C’est un caractère spécifique).

Syndrome : Un syndrome est un ensemble de troubles physique et/ou mentaux.

Anomalie chromosomique : Une anomalie chromosomique est une anomalie dans le nombre ou la taille des chromosomes.

Trisomie : Une trisomie est une anomalie chromosomique caractérisée par la présence de trois chromosome à la place d’une paire.

Monosomie : Une monosomie est une anomalie chromosomique caractérisée par la présence d’un chromosome à la place d’une paire.

Délétion : Une délétion est une anomalie chromosomique caractérisée par la perte d’un morceau de chromosome.

Gène : Un gène est un morceau de chromosome qui code pour un caractère héréditaire.

Allèle : Un allèle est une version d’un gène.

Génotype : Le génotype d’un individu correspond à la combinaison d’allèles qu’il porte.

Phénotype : Le phénotype correspond à l’ensemble des caractères physiques d’un individu.

Microbe : Un microbe est un organisme vivant invisible à l’œil nu (observable uniquement au microscope). On utilise parfois le synonyme micro-organisme.

Protozoaire : Un protozoaire est un animal unicellulaire.

Contamination : La contamination la transmission d’un microbe pathogène à un environnement ou un individu. (Pour les microbes du microbiote, on parle de transmission).

Muqueuse : Une muqueuse est une surface qui recouvre les cavités externes de l’organisme.

Infection : Une infection est la prolifération de microbe dans l’organisme.

Phagocytose : La phagocytose est un mécanisme qui permet de lutter contre l’infection en digérant les éléments étrangers.

Fièvre : La fièvre est une élévation contrôlée de la température corporelle. Pour parler de fièvre, il faut que la température dépasse 37,8°C.

Système immunitaire : Le système  immunitaire est un ensemble d’organe qui permet de lutter contre les microbes.

Antigène : Un antigène est une molécule reconnue étrangère par le corps et qui provoque une réaction immunitaire spécifique.

Anticorps : Un anticorps est une molécule produite par les lymphocytes B pour inactiver un antigène et provoquer sa destruction par phagocytose.

Séropositif : Une personne séropositive est une personne dont le sérum contient des anticorps spécifiques d’un antigène donné.

Immunodéficience : Une immunodéficience est un affaiblissement du système immunitaire.

Asepsie : L’asepsie consiste à éviter la contamination d’un objet ou d’une personne.

Antisepsie : L’antisepsie consiste à éviter l’infection.

Sérothérapie : La sérothérapie consiste en l’injection du sérum d’un animal ou d’un humain immunisé contre une maladie pour aider une personne à neutraliser un agent infectieux.

Vaccination : La vaccination consiste en l’injection d’un antigène pour provoquer une réaction de mémoire immunitaire chez la personne vaccinée. La vaccination est une méthode préventive.

Antibiotique : Les antibiotiques sont des molécules généralement d’origine naturelle qui détruisent les bactéries.

Immunité : On appelle immunité la capacité du corps à se défendre contre des éléments étrangers et notamment les microbes.

Un premier bilan

DES CARACTÈRES PHYSIQUES

« Tous pareils, tous différents. » André Langaney

I. LES CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET LEURS VARIATIONS INDIVIDUELLES.

Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde.

Tous les individus d’une même espèce ont des caractères physiques communs qu’on ne retrouve pas chez les autres espèces. Ce sont des caractères spécifiques. Un caractère spécifique est un caractère physique propre à une espèce.

Les caractères spécifiques humains sont, entre autres : la bipédie exclusive, un cerveau très développé, un langage à double articulation et des empreintes digitales.

Au sein d’une espèce, les individus sont différents en raison des variations individuelles des caractères spécifiques. Tous les êtres humains ont des empreintes digitales, mais elles sont différentes chez chaque être humain.

II. CARACTÈRES HÉRÉDITAIRES ET CARACTÈRES ACQUIS.

Un caractère héréditaire est un caractère physique qui est présent dans presque toutes les générations d’une famille et qui est indépendant de l’environnement.

Exemples : Couleur de la peau, des cheveux…

Un caractère acquis est un caractère physique qui apparaît au cours de la vie. Il dépend de l’environnement et peut-être réversible.

Exemples : Bronzage, masse corporelle, cicatrice…

Exemples de rédaction :

La capacité à rouler la langue en U est un caractère physique. On voit qu’il est présent dans toutes les générations de la famille d’Arthur et c’est indépendant de l’environnement. On peut supposer que c’est un caractère héréditaire.

Le bronzage est un caractère physique qui dépend de l’environnement et qui est réversible. C’est donc un caractère acquis.

Rappel : Un individu est conçu lors de la fécondation. La fécondation est la rencontre suivie de la fusion d’un ovule et d’un spermatozoïde. Elle donne naissance à une cellule-œuf à l’origine d’un nouvel individu.

LES CHROMOSOMES, SUPPORT DE L’INFORMATION GÉNÉTIQUE

I. L’INFORMATION GÉNÉTIQUE.

Les caractères héréditaires et leurs variations sont présents dès la naissance. Ils se mettent en place lors de la grossesse. On peut supposer qu’ils existent sous forme codée dans la cellule-œuf. On appelle information génétique l’information qui permet à un individu de se construire. C’est le plan de l’individu.

II. LA LOCALISATION DE L’INFORMATION GÉNÉTIQUE.

Des expériences de transfert de noyaux entre cellules-œufs ont permis de montrer que l’information génétique est localisée dans le noyau de la cellule-œuf. Des expériences complémentaires ont montré que toutes les cellules de l’organisme possèdent l’intégralité de l’information génétique de l’organisme mais elle n’en exprime qu’une partie.

III. LE SUPPORT DE L’INFORMATION GÉNÉTIQUE.

L’information génétique est localisée dans le noyau des cellules. L’observation au microscope de cellules colorées artificiellement montre que le noyau contient des éléments qui ont été appelés chromosomes. Les chromosomes sont le support de l’information génétique.

Les chromosomes sont constitués d’un filament d’A.D.N. Ce filament peut se condenser ou se décondenser, ce qui fait que l’aspect des chromosomes n’est pas toujours le même.

Schéma d’un chromosome observé au microscope électronique

Comment résumer tout cela en quelques phrases ?

Le physique d’un individu est un mélange de caractères. Il possède les caractères de son espèce et des variations qui lui sont propres. Ces caractères dépendent de son information génétique portée par les chromosomes dans le noyau de chacune de ses cellules. Certains caractères dépendent eux de l’environnement. Ce sont les caractères acquis.

Pour faire encore plus simple, le physique d’un individu dépend de son information génétique et de son environnement.

Premier bilan C1 et 2

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Vocabulaire de 6ème

Biologie : La biologie est la science qui étudie la vie.

Géologie : La géologie est la science qui étudie la Terre.

Environnement : L’environnement c’est tout ce qui nous entoure.

Objet technique : Un objet technique est un objet réalisé par un animal pour répondre à un besoin.

Matière organique : La matière organique est de la matière qui provient d’un être vivant. Elle brûle.

Matière minérale : La matière minérale est la matière qui constitue les composantes minérales de l’environnement. Elle change d’état.

Caractéristique physique de l’environnement : Une caractéristique physique de l’environnement est une grandeur qui se mesure avec un appareil et qui s’exprime souvent avec une unité.

Diurne : Un individu diurne est un individu actif le jour.

Nocturne : Un individu nocturne est un individu actif la nuit.

Espèce : Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde.

Fécond : Un individu fécond peut se reproduire.

Stérile : Un individu stérile ne peut pas se reproduire.

Hybride : Un hybride est un individu stérile obtenu par croisement de deux espèces.

Clé de détermination : Une clé de détermination est un outil qui permet d’identifier une espèce à partir de caractères physiques appelés critères.

Fossile : Un fossile est une trace d’être vivant conservée dans la roche.

Attribut : Un attribut est un caractère physique qui permet de créer un groupe.

Mammifère : Un mammifère est un animal qui a un squelette interne fait d’os, quatre membres, des poils et des mamelles.

Arthropode : Un arthropode est un animal qui possède un squelette externe et des pattes articulées.

Insecte : Un insecte est un arthropode qui possède trois paires de pattes, une paire d’antennes et des ailes.

Unicellulaire : Un être vivant unicellulaire est constitué d’une seule cellule.

Pluricellulaire : Un être vivant pluricellulaire est constitué de plusieurs cellules.

Se nourrir : Se nourrir c’est prélever de la matière dans son environnement pour produire et renouveler sa propre matière.

Démarche expérimentale : La démarche expérimentale est une méthode qui permet de résoudre un problème scientifique.

Hypothèse : Une hypothèse est une supposition tirée d’une observation et qui doit être vérifiée par une expérience.

Protocole : Le protocole est la description de l’expérience.

Phytophage : Un phytophage est un animal qui se nourrit de matière organique d’origine végétale.

Zoophage : Un zoophage est un animal qui se nourrit de matière organique d’origine animale.

Omnivore : Un omnivore est un animal qui se nourrit de matière organique d’origine animale et végétale.

Chaîne alimentaire : Une chaîne alimentaire est une suite d’êtres vivants dans laquelle chaque être vivant se nourrit de celui qui le précède.

Producteur primaire : Un producteur primaire est un être vivant qui se nourrit de matière minérale.

Producteur secondaire : Un producteur secondaire est un être vivant qui se nourrit de matière organique.

Germination : La germination est le développement d’une plante à partir d’une graine.

Plantule : Une plantule est une plante miniature contenue dans une graine.

Pistil : Le pistil est l’organe reproducteur féminin des plantes à fleurs.

Ovule : Un ovule est la cellule reproductrice féminine.

Étamine : Une étamine est un organe reproducteur masculin des plantes à fleurs.

Grain de pollen : Le grain de pollen est la cellule reproductrice masculine des plantes à fleurs.

Pollinisation : La pollinisation est le dépôt d’un grain de pollen sur le pistil d’une fleur.

Ovipare : Un animal ovipare est un animal qui pond des œufs.

Vivipare : Un animal vivipare est un animal qui donne naissance à un petit.

Métamorphose : La métamorphose est un changement de forme au cours de la vie d’un animal.

« Tous pareils, tous différents ». 2- Tous différents

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Qui veut faire le petit rappel ? »

Samuel et Léo : « Moi monsieur ! Moi ! »

Max : « Choix ô combien cruel ! Léo… »

Léo : « Nous avons vu que tous les êtres humains sont pareils grâce à la classification de l’Homme sous forme de groupes emboîtés parmi les Vertébrés. »

Max : « C’est un bon résumé 🙂 Samuel, peux-tu en dire plus ? »

Samuel : « Ce n’est pas facile… L’Homme a un squelette en os. Ses nageoires charnues sont transformées en membres. Il a des poils et une paire de mamelles thoraciques. Il a des ongles aussi. Mais là, j’ai parlé des Primates. Parmi les Primates il se distingue par le fait qu’il se tient debout et qu’il a un cerveau très développé. J’espère n’avoir rien oublié. »

Max : « Tu n’as rien oublié Samuel 🙂 C’est très bien. »

Léo : « Monsieur Max, j’ai bien étudié ma leçon et je crois que j’ai d’autres caractères physiques qui distinguent l’Homme des autres primates. »

Max : « Je t’écoute Léo. »

Léo : « Il est pas très poilu. Même que parfois on lit que c’est ‘un singe nu‘. Et puis ses pouces des pieds ne sont pas opposables aux autres doigts. »

Max : « Très bien Léo. »

Samuel : « Et puis il a la face plate ! L’orang-outan ou le babouin ont comme un museau ! »

Max : « C’est vrai aussi ! Vous venez de compléter la liste des caractères spécifiques humains. »

Léo : « Les caractères spécifiques ? C’est comme cela qu’il faut appeler les caractères qu’on ne trouve que dans une seule espèce ? »

Max : « Oui Léo. Nous le noterons dans la leçon. Maintenant parlons des différences… »

Léo : « Pfff… Ce n’est pas facile à expliquer… »

Max : « Prenez des exemples si cela vous parait plus facile. »

Samuel : « Il y a des tas de caractères physiques qui varient légèrement ou beaucoup selon les individus : la taille, la musculature, la couleur des yeux, des cheveux, de la peau… »

Léo : « Et en combinant toutes ces variations on arrive à des individus uniques. »

Max : « Je prendrais un dernier exemple. A ma connaissance, les humains sont les seuls Primates qui ont des empreintes digitales. »

Léo : « C’est un caractère spécifique alors ! »

Samuel : « Mais chaque être humain a ses propres empreintes digitales ! Nous avons expliqué le paradoxe du début ! Nous sommes bien tous pareils et tous différents ! »

Max : « Et oui 🙂 Bien, prenez vos cahiers et notons la leçon. »

Note de Max : Pour des raisons pratiques je préfère que cette leçon se trouve dans un autre article. Cliquez sur le lien 🙂

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