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LA REPRODUCTION ASEXUÉE

Max : « Bonjour à tous ! enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires ! »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Quel plaisir de vous retrouver 🙂 »

Léo : « Le plaisir est partagé monsieur Max 🙂 Dites, nous avons terminé une partie du programme. Qu’allons-nous faire maintenant ? »

Max : « De la biologie. Savez-vous quelles sont les deux fonctions d’un organisme vivant ? »

Samuel : « Je sais ! Je sais ! Un être vivant se nourrit et se reproduit. »

Léo : « Il y a donc la fonction de nutrition et la fonction de reproduction. »

Max : « C’est ça 🙂 La nutrition permet à l’individu de rester en vie et la fonction de reproduction permet à l’espèce à laquelle il appartient de prospérer. Nous pouvons ajouter la fonction de relation. Nous en parlerons un peu. »

Léo : « Je sais pourquoi vous dites ça ! Nous avons déjà étudié la fonction de nutrition. Je suppose que nous allons maintenant aborder la fonction de reproduction. »

Max : « Tu supposes bien Léo. Commençons par la reproduction asexuée. »

Léo : « La reproduction asexuée ? C’est quoi ? »

Max : « La reproduction asexuée ? Vous ne connaissez pas ? La reproduction asexuée est la capacité qu’à un être vivant à se reproduire seul. »

Samuel : « Tout seul ? Sans partenaire ? »

Max : « Oui Samuel. Avez-vous des exemples ? »

Léo : « Mmmmm… Les unicellulaires se reproduisent par multiplication cellulaire. Un individu en donne deux. Il est tout seul au début et il s’est reproduit. C’est la reproduction asexuée ? »

Max : « Oui Léo. La multiplication cellulaire des organismes unicellulaires est bien un mode de reproduction asexuée. »

Samuel : « Il y a les végétaux ! En voulant entretenir la plante de ma chambre, j’ai cassé un morceau de tige. Comme je ne savais pas quoi en faire, je l’ai mis dans l’eau. Des racines ont poussé sur la tige. J’ai donc une autre plante 🙂 « 

Max : « Samuel, tu as fait une bouture sans le savoir. »

Léo : « Une bouture ? »

Max : « Oui Léo. Le bouturage est l’obtention d’un nouvel individu à partir d’un morceau de plante sur lequel vont se développer des racines. »

Léo : « Moi aussi j’ai fait des boutures alors ! J’avais une plante qui poussait tout en hauteur. Elle touchait le plafond. Alors un jour je l’ai coupée et j’ai mis les morceaux dans l’eau. Il y a des racines maintenant. »

Max : « Vous devriez me montrer des photographies. »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max. »

Samuel et son pothos

Le morceau cassé
Une bouture ayant des racines.

Léo et ses boutures de Dracaena marginata

Les racines

Samuel : « Monsieur Max, ce n’est pas très naturel ça. »

Max : « C’est vrai même si le bouturage se produit parfois naturellement. Le marcottage est plus fréquent dans la nature. »

Léo : « Le marcottage ? »

Max : « Le marcottage est un mode de reproduction asexuée dans lequel une partie de la plante développe des racines puis se sépare de la plante mère. L’exemple classique est le fraisier qui se reproduit rapidement de cette façon. »

Stolons du fraisier

Samuel : « Ah oui ! De petites plantes se développent sur une tige rampante et ensuite elles se séparent. »

Max : « C’est ça 🙂 Cette technique est utilisée par les jardiniers pour multiplier des plantes. Ils plient une tige pour qu’elle passe sous terre. Des racines se développent sur la tige puis ils séparent la nouvelle plante de la plante mère. »

Léo : « Alors chez les végétaux il existe plusieurs méthodes de reproduction asexuée. Mais chez les animaux ? »

Samuel : « On peut faire des boutures avec les animaux ? »

Léo : « Je vais te couper une patte et la mettre dans l’eau. Un nouveau Samuel va pousser 🙂 »

Max : « Cela ne fonctionnerait pas avec notre cher Samuel 🙂 Mais il existe un petit ver qui supporte d’être coupé en deux. »

Léo : « Les vers de terre ? »

Max : « Ah non ! Surtout pas ! Je ne veux pas vous voir couper des vers de terre en deux ! Pauvres lombrics ! Vous obtiendriez deux morceaux morts ! Non, pas les vers de terre. Mais la planaire peut le faire. Regardez. »

Samuel : « C’est impressionnant ! »

Max : « Les hydres bourgeonnent pour donner d’autres individus. »

Léo : « Elles bourgeonnent ? »

Max : « Oui Léo. Regarde. »

Max : « Chez les méduses, on parle de strobilation ou stobilisation. Elle fait suite à la reproduction sexuée. Il y a un stade fixé, appelé strobile, qui se fragmente pour donner des tas de petites méduses. »

Max :  » Passons à la parthénogenèse. »

Léo : « Qu’est ce que c’est ? »

Max : « C’est la reproduction à partir d’un ovule non fécondé. La parthénogenèse a été étudiée par Charles Bonnet en 1770 chez les pucerons. »

Samuel : « Une femelle peut donner des petits toute seule ? »

Max : « C’est le principe de la reproduction asexuée Samuel 🙂 »

Léo : « Monsieur Max, je sais que les lézards peuvent détacher leur queue si un prédateur les attrapent. Après la queue repousse. C’est de la reproduction asexuée ? »

Max : « Je parlerais plutôt de régénération. La régénération est la capacité pour un organisme de reconstituer une partie qui a été détruite. Le lézard qui reconstitue sa queue, une étoile de mer qui voit un bras repousser… »

Samuel : « L’axolotl peut régénérer une patte ! »

Axolltl (Ambystoma mexicanum, Shaw et Nodder, 1798)

Max : « Oui l’axolotl peut régénérer une patte 🙂 La salamandre peut régénérer des tas d’organes. »

Léo : « Vous nous avez montré des bébés salamandres tachetées lors d’une sortie ! »

Max : « Je préfère ne pas en parler. Les Amphibiens sont protégés dans la région 🙂 »

Léo : « D’accord monsieur Max. »

Max : « Et si nous notions une leçon ? »

Samuel : « Nous sommes prêts ! »

LA REPRODUCTION ASEXUÉE

La reproduction asexuée est la capacité qu’a un individu de se reproduire seul.

I. CHEZ LES UNICELLULAIRES.

Un être vivant unicellulaire est un être vivant constitué d’une seule cellule. Les unicellulaires se reproduisent principalement par multiplication cellulaire au cours de laquelle un individu en donne deux identiques.

II. CHEZ LES VÉGÉTAUX.

Il existe plusieurs mode de reproduction asexuée chez les végétaux : à partir de stolons, de rhizomes, de tubercules… L’humain peut également multiplier les certains végétaux par reproduction asexuée par bouturage ou marcottage.

III. CHEZ LES ANIMAUX.

L’hydre ou les anémones de mer peuvent se reproduire par bourgeonnement. Les méduses ont recours à la strobilisation.

D’autres animaux ont la capacité de régénération. La régénération est la capacité à reconstituer un organe ou un membre perdu. C’est le cas chez les étoiles de mer, les lézards, l’axolotl…

D’autres animaux peuvent se reproduire à partir d’ovules non fécondés. Il s’agit alors de parthénogenèse.

IV. CONCLUSION.

La multiplication asexuée est un moyen rapide pour coloniser un milieu. Il est inutile de rechercher un partenaire. La plupart du temps, l’individu nouvellement formé est déjà bien développé. De plus, si l’individu parent était bien adapté au milieu, ses descendants le seront eux aussi.

Dans tous les cas, aussi bien chez les unicellulaires que chez les animaux et les végétaux, la multiplication asexuée donne naissance à des individus identiques entre eux. Tous les individus obtenus forment un clone c’est-à-dire un groupe d’individu génétiquement identiques.

Max : « Il y aurait d’autres choses à dire mais il faut savoir s’arrêter. Je vous ajoute juste un petit document sur la reproduction asexuée des végétaux. »

Max : « Avez-vous des questions ? »

Samuel et Léo : « Non monsieur Max. »

Max : « Il nous reste quelques minutes. Rangez vos affaires sagement et je vous passe une petite vidéo. »

Léo : « Merci monsieur Max ! »

Max : « Filez vous aérer un peu. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

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Les mouvements des plaques – la leçon

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Je vais vous rendre vos cartes. »

Léo : « Ah oui ! La carte indiquant les mouvements des plaques ! »

Max : « Exact Léo 🙂 »

Samuel : « Avons-nous de bonnes notes ? »

Max : « Les notes, les notes, toujours les notes… Quand comprendrez-vous que si vous travaillez pour savoir vous aurez nécessairement de bonnes notes ? »

Samuel : « Je vous demande pardon monsieur Max. »

Max :  » 🙂 Sans vouloir dévoiler vos notes, je peux vous dire que la moyenne de la classe est de 20/20 encore une fois 🙂 Léo, j’espère que tu ne m’en voudras pas de montrer la carte de Samuel. »

Léo : « Je ne vous en veux pas monsieur Max 🙂 « 

Léo : « Elle est vraiment bien 🙂 Bravo Samuel ! »

Samuel : « Merci Léo. La tienne est vraiment bien elle aussi 🙂 »

Max : « Vous vous féliciterez plus tard. Voici une autre version un peu moins… artisanale 🙂 »

Léo : « Ah oui. C’est moins artisanal 🙂 »

Samuel : « Mais ça reste la même chose. Je préfère ma carte. Elle est le fruit de mon travail. »

Max : « Quel plaisir d’enseigner à des élèves tels que vous 🙂 Qu’avez-vous retenu de votre travail ? »

Léo : « Nous savions déjà que la surface de la Terre est découpée en une douzaine de plaques lithosphériques. Elles sont très grandes mais peu épaisses puisqu’elles ne font qu’une centaine de kilomètres d’épaisseur. Maintenant nous savons qu’elles se déplacent et qu’il y a trois mouvements possibles. »

Max : « Merci Léo. Samuel, veux-tu prendre la suite ? »

Samuel : « Je veux bien. Les mouvements dont parlais Léo sont la divergence qui a lieu au niveau des rifts et des dorsales, la convergence au niveau des fosses océaniques et des chaînes de montagnes et il y a aussi le coulissement. »

Max : « Bravo ! Nous pouvons noter la leçon. Prenez vos cahiers et notez. »

II. LES MOUVEMENTS DES PLAQUES.

Les plaques sont en mouvement les unes par rapport aux autres. Les mouvements peuvent être :

– la divergence au niveau des dorsales et des rifts (volcanisme effusif) ;

– la convergence au niveau des fosses (volcanisme explosif) et des chaînes de montagnes ;

– le coulissement au niveau de grandes failles dites transformantes.

Max : « Avez-vous terminé ? »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max 🙂 »

Léo : « Merci monsieur Max. J’ai une question. »

Max : « Je t’écoute Léo. »

Léo : « Nous avons vu que les plaques lithosphériques se déplacent. Je veux bien. Mais comment est-ce possible ? »

Max : « Bonne question Léo. Excellente question même 🙂 Je vous propose de faire une petite digression et de nous rendre dans un article de complément. »

Samuel : « Allons-y ! »

Le complément

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Manifestations et conséquences des séismes (leçon)

Max : « Bonjour à tous. Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits 🙂 Léo, peux-tu nous rappeler ce que vous avez fait lors de la séance précédente ? »

Léo : « Bien sûr que je peux 🙂 Nous avons étudié des articles de journaux qui parlaient de tremblements de terre. Nous devions trouver les manifestations et les conséquences des séismes. »

Max : « C’est bien ça. Samuel, as-tu retenu les manifestations des séismes ? »

Samuel : « Ce n’est pas très difficile. Je répète ce qu’à dit Léo lors de la séance précédente. Lors d’un séisme la terre tremble. Il y a des secousses qui durent de quelques secondes à quelques minutes. Ces secousses se produisent dans des régions plus ou moins étendues. »

Max : « Parfait 🙂 Léo, les conséquences possibles ? »

Léo : « Je vais répéter ce que Samuel a dit 🙂 Les conséquences possibles d’un tremblement de terre sont des dégâts aux constructions humaines, des blessés et/ou des morts et des sans-abris, des modifications du paysage et des tsunamis. »

Max : « C’est excellent 🙂 Il ne nous reste plus qu’à noter tout cela dans le cahier. Prenez vos stylos et notez. »

LES SÉISMES

Quels sont les manifestations et les conséquences d’un séisme ?

I. MANIFESTATIONS ET CONSÉQUENCES D’UN SÉISME.

Lors d’un tremblement de terre la terre tremble. Les vibrations durent de quelques secondes à quelques minutes et peuvent être ressenties jusqu’à plusieurs centaines de kilomètres.

Les séismes peuvent provoquer :

– des dégâts aux constructions humaines ;

– des blessés et des morts et des sans-abris ;

– des modifications du paysage (failles ou mouvements de terrains) ;

– des tsunamis.

Max : « Bien, si vous n’avez pas de questions vous pouvez rangez vos affaires. »

Léo : « J’ai une question moi monsieur Max ! »

Max : « Je t’écoute Léo.

Léo : « Les articles parlent de magnitude et d’échelle de Richter. Vous pouvez nous expliquer s’il vous plaît ? »

Max : « Bonne question Léo. Je répondrai à ta question lors d’une prochaine séance. »

Samuel : « Et l’épicentre monsieur Max ? Vous expliquerez l’épicentre ? »

Max : « Je l’expliquerai aussi Samuel. Pas d’autres questions ? »

Léo : « Non monsieur Max. »

Samuel : « Moi non plus. »

Max : « Alors rangez vos affaires et allez vous dégourdir les pattes en récréation. Au revoir mes petits. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

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Remettre un devoir ‘Classroom’

Bonjour à tous,

Je vais vous expliquer le protocole pour rendre un devoir classroom. Vous venez de terminer de répondre aux questions. Vous êtes en bas de la page et vous voyez cela.

Il faut cocher ‘M’envoyer une copie de mes réponses’.

Comme le nom l’indique, vous recevrez une copie de vos réponses dans votre boite de messagerie. C’est la preuve que votre questionnaire est bien parti et que je l’ai reçu. Si vous l’avez, moi aussi.

Vous pouvez maintenant cliquer sur ‘Envoyer’. Voilà, votre devoir et envoyé. Mais ce n’est pas terminé. Cet écran apparaît.

Inutile de cliquer sur ‘Afficher la note’. Tant que je n’ai pas corrigé, vous avez 0. Inutile de m’envoyer un message pour me le dire. Je répète : tant que je n’ai pas corrigé vous avez zéro. Vous recevrez une notification avec votre note réelle quand j’aurai corrigé les devoirs.

Par contre, vous devez cliquer sur ‘Ouvrir le devoir’. Cet écran s’affiche dans un nouvel onglet.

Vous voyez peut-être ‘Marquer comme terminé‘ en haut à droite. C’est écrit en blanc sur fond vert. Vous voyez ? Je zoome un peu…

Cliquez sur ‘Marquer comme terminé‘. Une demande de confirmation apparaît.

Vous cliquez de nouveau sur ‘Marquer comme terminé’. Cet écran apparaît alors.

Votre devoir est maintenant considéré comme remis. C’est écrit en haut à gauche. Dans mon interface il est déclaré remis. Tout le monde sait que le devoir a été fait. Il ne vous reste plus qu’à attendre patiemment que je corrige et que je publie les notes et que je vous remette les devoirs.

Vous savez maintenant faire comment faire pour rendre un devoir Classroom. Cet article est la preuve que je vous ai aidé. Si vous ne respectez pas le protocole j’ai le droit de râler 🙂

Afin de terminer, je vous annonce ce que je peux évaluer. Bien sûr cela dépend de l’exercice à faire. Mais dans tous les cas je peux évaluer la façon dont vous vous êtes organisé vous ce devoir. Regardez ça 🙂

Voilà 🙂 Vous savez tout maintenant. Il ne reste plus qu’à vous mettre au travail.

Les composantes de l’environnement, la leçon

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Léo, peux-tu nous dire ce que nous avons vu lors des deux dernières séances ? »

Léo : « Nous avons vu de beaux animaux 🙂 « 

Max : « Je suis ravi que tu les trouve beaux 🙂 Mais ce n’est pas l’objet de la leçon. »

Léo : « Je le sais bien monsieur Max 🙂 Alors… Nous avons étudié les composantes de l’environnement grâce à l’exemple de la mare qui est un environnement. Nous avons vu que dans un environnement il y a des composantes minérales comme l’eau, les roches ou l’air. Il y a également des êtres vivants et des objets techniques. »

Max : « C’est très bien Léo. Aujourd’hui nous allons noter la leçon et en discuter un peu. Prenez vos cahiers et notez. »

L’ENVIRONNEMENT

L’environnement est tout ce qui nous entoure.

Exemples : Forêt, plage, mare, parc…

Problème : Qu’est ce qu’il y a dans un environnement ?

I. LES COMPOSANTES DE L’ENVIRONNEMENT.

Dans un environnement on peut observer des composantes minérales, des êtres vivants et des objets techniques.

Les composantes minérales sont l’eau, l’air et la roche.

Il existe trois règnes d’êtres vivants : le règne des végétaux, le règne des animaux et le règne des champignons.

Un objet technique est un objet réalisé par un animal pour répondre à un besoin. (toile d’araignée, terrier, nid…)

Léo : « Monsieur Max, vous aviez dit que vous nous expliqueriez mieux pourquoi nous n’allons pas étudier la ville ou le collège. »

Max : « Oui, maintenant je le peux. Nous étudions les sciences de la vie et de la terre et donc ce qui est naturel. Or, dans le collège et les villes, il y a surtout des objets techniques. »

Léo : « Alors nous pouvons dire qu’il y a des environnements naturels qui contiennent surtout des composantes minérales et des êtres vivants et des environnements artificiels qui contiennent aussi beaucoup d’objets techniques. »

Max : « Exact Léo. Vous avez bien travaillé. Vous pouvez ranger vos affaires. Et n’oubliez pas d’apprendre votre leçon pour la prochaine séance. »

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Les caractères physiques

Vous savez tous qu’une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde. Cela signifie que les petits pourront se reproduire à leur tour quand ils seront en âge de le faire. Vous avez remarqué que la définition d’espèce comprend deux parties : le critère de ressemblance et le critère de fécondité. Le critère de ressemblance fait appel aux caractères physiques des individus appartenant à l’espèce étudiée. Certains des caractères des individus sont communs à tous les individus de l’espèce. Mais d’autres sont des traits particuliers à un individus alors que d’autres encore se retrouvent dans des familles, des groupes… Nous allons apprendre à distinguer ces différents caractères et apprendre un peu de vocabulaire. C’est très utile le vocabulaire pour construire une réflexion.

Au passage nous allons commencer à réfléchir à la position de l’espèce humaine dans le règne animal. La première chose à faire est d’essayer de définir l’espèce humaine. Vous allez voir que ce n’est pas si facile qu’on le pense 🙂

Voilà pour la courte introduction au premier chapitre. Il est maintenant temps de nous mettre au travail.

Commencer le chapitre

La démarche de modélisation

Il arrive parfois qu’il est impossible d’expérimenter sur notre objet d’étude. Dans ce cas, la démarche expérimentale n’est pas possible. Prenons un exemple. Si nous voulons étudier la respiration de la souris, il est possible de proposer une expérience avec une souris (Cf. cours de 5ème). Nous pouvons donc suivre une démarche expérimentale. Mais si nous étudions les tremblements de Terre nous voyons tout de suite qu’il est impossible de faire rentrer la Terre dans le laboratoire pour réaliser une expérience. Suivre une démarche expérimentale n’est donc pas possible. Il faut réaliser une modélisation. Dans une modélisation l’objet d’étude est remplacé par un autre objet plus petit et on considère qu’il a les propriétés de l’objet d’étude. Cela parait compliqué mais c’est très simple. Comme je ne peux pas étudier un tremblement de Terre directement, nous allons prendre une règle (Cf. cours de 4ème) pour voir comment elle réagit. Ensuite, nous reviendrons à la réalité en disant que ce qui est arrivé à la règle est ce qui arrive à la Terre. Comme nous réalisons un modèle réduit, la démarche devient une démarche de modélisation. Vous comprendrez mieux quand nous aurons travaillé ensemble 🙂

Voici ce à quoi ressemble la démarche de modélisation.

La démarche de modélisation

La démarche de modélisation est l’une des méthodes employées par les scientifiques pour résoudre un problème scientifique.

Observation : On sait que…

On en tire un problème sous forme de question.

Hypothèse : Une hypothèse est une supposition tirée d’une observation et qui doit être vérifiée par une modélisation. Une hypothèse commence par ‘On suppose que…’

Modélisation :

Protocole : Le protocole est la description de la modélisation. On dit ce qu’on fait.

Résultats : On dit ce qu’on voit à la fin.

Interprétation des résultats : On explique les résultats.

Conclusion : On répond au problème.

Quelques remarques

1. Vous voyez que la démarche de modélisation ressemble beaucoup à la démarche expérimentale. Donc pas de panique ! Vous allez y arriver 🙂

2. Dans le protocole, il faut toujours dire ce que représente chacun des éléments du modèle. ‘Le machin bizarre représente le truc de la réalité. L’autre machin bizarre représente le bidule de la réalité.’ C’est important de le faire car cela vous aide à comprendre le modèle.

3. Vous avez peut-être remarqué que les résultats décrivent ce qu’il se passe dans le modèle. On dit ce qu’on voit dans le modèle. Dans l’interprétation on explique ce qu’il se passe dans le modèle. Puis, dans la conclusion, on revient à la réalité. En fait, c’est plus facile que dans la démarche expérimentale. Je répète : dans l’interprétation on parle du modèle alors que dans la conclusion on revient à la réalité.

Le développement intra-utérin

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. »

Samuel : « Je fais le petit rappel ! Nous savons des tas de choses sur la reproduction humaine. L’homme produit des spermatozoïdes de la puberté à la mort dans ses testicules. Pour former du sperme il faut également des liquides qui sont produits dans la prostate et la vésicule séminale. Le sperme se forme lors de l’éjaculation. La femme produit des ovules de la puberté à la ménopause. Il y a un ovule de produit à chaque cycle. Il est produit dans l’ovaire avec des cellules folliculaires. Quand le follicule est prêt, il expulse l’ovule de l’ovaire. C’est l’ovulation. Elle a lieu aux alentours du 14ème jour du cycle. »

Léo : « Tu n’as pas dit que le monsieur produit 1000 spermatozoïdes par seconde et qu’ils sont stockés dans les épididymes. »

Samuel : « J’ai oublié. »

Max : « Léo, prends la suite s’il te plaît. »

Léo : « Si il y a un rapport sexuel dans la période de fécondité, c’est-à-dire dans la semaine autour de l’ovulation, il se peut que les spermatozoïdes rencontrent l’ovule. Si tout se passe bien, cette rencontre a lieu dans la trompe. il faut des tas de spermatozoïdes pour détruire la zone pellucide autour de l’ovule. Puis un spermatozoïde touche vraiment l’ovule. Il y a alors fécondation. Une cellule-œuf apparaît. C’est bizarre mais la cellule-œuf est déjà un individu. Au bout de 24h environ, cette cellule-œuf se multiplie. Elle donne une embryon de deux cellules. À partir de là, les multiplications cellulaires s’enchaînent à toute vitesse. L’embryon contient deux, puis quatre, puis huit cellules et ainsi de suite. Ça donne une petite boule de cellules appelée morula. Au bout de 6 jours environ, cette morula arrive dans l’utérus et si tout se passe bien elle s’installe dans la muqueuse utérine. C’est la nidation. Nous nous sommes arrêtés là. »

Samuel : « Ben non ! Nous avons vu les jumeaux ! Les jumeaux c’est quand il y a plusieurs embryons. Ils peuvent deux ou trois ou même quatre les jumeaux. Les vrais jumeaux se forment avec une seule fécondation. L’embryon se divise rapidement et donne deux embryons. Les vrais jumeaux sont presque identiques. Pour les faux jumeaux, que nous devrions appelés jumeaux fraternels, il y a deux fécondations. Comme pour deux individus nés séparément. »

Max : « Très bien à tous les deux. nous allons maintenant voir ce que donne la suite. Mais uniquement en ce qui concerne la bébé. Voici un document… »

Développement

Léo : « Oulala ! Le cœur bat rapidement ! En même pas trois semaines ! »

Samuel : « Et à la fin du deuxième mois, les organes sont formés ! »

Max : « Ils sont formés mais ne fonctionnent pas encore. C’est parce que les organes sont en place que l’embryon prend le nom de fœtus. »

Léo : « Alors il y a la cellule-œuf pendant 24h environ puis l’embryon pendant deux mois et ensuite c’est le fœtus. »

Max : « Oui Léo. Une chose n’est pas indiquée dans ce document. Entre la 24ème et la 28ème semaine, le fœtus se retourne. »

Samuel : « A la fin de la grossesse, le fœtus se présente donc la tête en bas. »

Max : « Oui, sinon l’accouchement est un peu compliqué. avez-vous des questions ? »

Léo : « Oui monsieur Max ! Le fœtus se développe dans l’utérus ? »

Max : « Oui Léo. »

Léo : « Alors il faut qu’il s’étire l’utérus. »

Max : « C’est fait pour Léo. »

Léo : « Et il y a une poche des eaux. Ça veut dire que le foetus se développe dans l’eau ? »

Max : « Oui Léo. »

Samuel : « Alors comment fait-il pour respirer ? »

Max : « C’est ce que nous allons étudier lors du prochain cours. Si vous n’avez pas d’autres questions, vous pouvez ranger vos affaires. »

Léo : « J’ai d’autres questions mais je crains que les réponses ne soient un peu longues. Je les garde pour la prochaine fois. »

Max : « D’accord 🙂 Alors filez. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. »

Séance suivante

De la fleur au fruit

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits 🙂 « 

Samuel : « Monsieur Max, j’ai une question. »

Max : « Je t’écoute Samuel. »

Samuel : « Nous savons que les fleurs portent les organes reproducteurs des plantes à fleurs. Et les organes reproducteurs c’est pour faire des bébés. Nous savons aussi que dans une graine il y a un bébé plante. C’est la plantule. Et il me semble que les graines sont dans des fruits. Est-ce que c’est la fleur qui devient un fruit ? »

Max : « C’est une excellente question Samuel. »

Léo : « Les graines sont toujours dans des fruits ? »

Max : « Oui Léo. C’est même comme cela qu’on définit les fruits. En botanique, un fruit est un organe qui contient une ou plusieurs graines. »

Léo : « Donc, si il y a des graines dans un machin, le machin est forcément un fruit. »

Max : « Oui Léo 🙂 « 

Léo : « Les noyaux, les pépins, les petits grains… Tout ça se sont des graines ? »

Max : « Oui Léo. »

Léo : « Merci monsieur Max. »

Samuel : « Et ma question ? »

Max : « J’y viens Samuel. J’ai un petit film à vous montrer. Le voilà… »

Léo : « C’est en accéléré je suppose. »

Max : « Oui Léo. « 

Samuel : « Si j’ai bien vu, les pétales fanent et tombent. Pareil pour les étamines. Et puis le pistil grandit et les ovules qu’il y avait dedans deviennent des graines. »

Léo : « La fleur se transforme en fruit et les ovules se transforment en graines qui contiennent des plantules. »

Max : « Tu as bien compris. Je vous donne quand même d’autres documents… »

Schéma de la transformation de la fleur en fruit après la pollinisation.

Léo : « Ça reprend le film. Les pétales et les étamines tombent. L’ovaire grandit et donne un fruit. En même temps, les ovules qui étaient dans l’ovaire deviennent des graines qui sont dans le fruit. »

Samuel : « Et il reste une partie des sépales à la base du fruit. »

Max : « Oui mes petits. Autre exemple… »

Léo : « Cette fois c’est la formation d’une cerise ! »

Samuel : « Monsieur Max, dans un fruit il y a un nombre variable de graines. Est-ce que ça veut dire que dans les fleurs il y a un nombre variable d’ovules ? »

Max : « Oui Samuel. En général, chaque ovule donnera une graine. Encore un exemple avec la formation d’une pomme… »

Max : « Je n’ai pas légendé. Nous le ferons plus tard. »

Samuel : « Alors l’espèce de petite tige qu’il y a au bout de la pomme c’était le pédoncule floral. Et puis les petits machins qu’il y a en haut, ce sont les sépales. »

Max : « Exact Samuel. »

Léo : « Je mettais les pommes à l’envers moi. »

Samuel : « Moi aussi. »

Max : « Alors mon petit Samuel, as-tu la réponse à ta question ? »

Samuel : « Oui monsieur Max, merci. »

Max : « Nous allons quand même noter une petite leçon. Prenez vos cahiers et notez. »

IV. DE LA FLEUR AU FRUIT.

La fleur se transforme en fruit. Plus précisément c’est l’ovaire de la fleur qui donne le fruit. Les autre pièces florales tombent.

Dans le même temps, les ovules fécondés par les grains de pollen se transforment en fruits.

Un fruit est un organe végétal qui contient une ou plusieurs graines.

Max : « Voilà ! Avez-vous noté ? »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »

Max : « Avez-vous des questions ? »

Samuel : « Non monsieur Max ! »

Max : « Alors vous pouvez allez vous aérer. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. »

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La pollinisation

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour 🙂 »

Samuel : « Monsieur Max, puis-je faire le petit rappel ? »

Max : « Bien sûr Samuel. »

Samuel : « Nous avons vu que la vie d’une plante à fleurs commence par une graine. Une graine contient une plantule, un ou deux cotylédons et un tégument. Quand les conditions sont favorables, c’est-à-dire qu’il y a de l’eau et une température douce, la graine germe. La plantule se développe grâce aux réserves nutritives des cotylédons. Quand ces réserves sont épuisées la germination est terminée et la plante se développe. Pour cela elle a besoin de se nourrir. Nous savons que les plantes se nourrissent de matière minérale (eau, sels minéraux et dioxyde de carbone) et qu’elles ont besoin de lumière. »

Max : « Tu peux t’arrêter Samuel. C’est très bien. Léo, la suite s’il te plaît. »

Léo : « Quand une plante à fleurs se développe, elle donne des fleurs. Les fleurs sont très jolies mais elles ne servent pas à décorer la nature. Elles portent les organes reproducteurs. L’étamine est l’organe reproducteur mâle. Elle contient des grains de pollen qui sont les cellules reproductrices mâles. Le pistil est l’organe reproducteur femelle. Il contient un ou plusieurs ovules qui sont les cellules reproductrices femelles. »

Max : « Je vous félicite encore une fois. Vous connaissez très bien vos leçons. Léo, il me semble que tu avais gardé une question en réserve à la fin de la séance précédente. »

Léo : « Oui monsieur Max. Nous savons qu’il y a des cellules reproductrices dans une fleur. Plus tard, il y a une plantule dans la graine. Et une plantule c’est comme un bébé plante. Il faut que les cellules reproductrices se rencontrent pour faire un bébé plante. Comment ça se passe ? »

Max : « Excellente question Léo 🙂 C’est ce que nous allons étudier aujourd’hui. Mais d’abord, je vous remontre un dessin d’une fleur. Pour réviser… »

Samuel : « Il n’y a pas d’échelle ! »

Léo : « Et le titre ne contient pas la nature du document ! »

Max : « Je le sais. Ce n’est pas moi qui ai fait ce document… Revenons au problème du jour : Comment les plantes à fleurs se reproduisent-elles ? Avez-vous une hypothèse ? « 

Samuel : « Il faut que le grain de pollen rencontre l’ovule. L’ovule est dans l’ovaire. Au-dessus de l’ovaire il y a le style puis le stigmate. Je suppose que le grain de pollen doit se déposer sur le stigmate et qu’après il rejoint l’ovule dans l’ovaire. »

Léo : « C’est une bonne hypothèse ça 🙂 »

Max : « Effectivement 🙂 Que devons-nous faire pour vérifier cette hypothèse ? »

Léo : « Il faut faire une expérience ! »

Samuel : « J’ai du mal à imaginer un protocole… »

Max : « C’est normal Samuel. Il vous faudrait un peu de temps pour y réfléchir. Je préfère vous donner un document qui donne le protocole et les résultats. C’est le savant allemand Rudolf Jakob Camerarius (1665-1721) qui a réalisé ces expériences pour la première fois. »

Max : « Qui veut prendre la parole ? »

Samuel et Léo : « Moi ! Moi ! »

Max : « Quel enthousiasme 🙂 Choix difficile… Léo, puisque c’est toi qui a posé la question du jour… »

Léo : « Merci monsieur Max 🙂 Dans la première expérience Camerarius n’a rien fait de spécial. On peut dire que cette expérience sert de témoin pour voir si la plante donne bien des graines avec les plantules. Dans l’expérience B, le pistil meurt. Il ne donne pas de fruits avec des graines dedans. Dans l’expérience C, il y a bien formation de fruits avec des graines dedans. »

Samuel : « Dans le B, le pollen n’a pas pu atteindre le pistil. Dans le C, le pollen a pu atteindre le pistil. »

Léo : « Il faut donc que le pollen atteigne le pistil pour que la fleur donne des fruits avec des graines dedans. »

Max : « Bravo ! On appelle pollinisation le déplacement du pollen des étamines au pistil. »

Léo : « Monsieur Max, on sait maintenant que le pollen doit se déposer sur le pistil. Mais peut-il se déposer n’importe où sur le pistil ? »

Max : « Non Léo. Il doit se déposer précisément sur le stigmate. Regardez cette belle photographie… »

Max : « Que voyez-vous ? »

Samuel : « Il y a une espèce de long tube qui remonte de gauche à droite. C’est le style. En haut, il y a le style en cinq parties. Et dessus, en jaune, il y a les grains de pollen. »

Léo : « Il y a eu pollinisation 🙂 »

Max : « Exact Léo. »

Samuel : « Monsieur Max, j’ai une question. »

Max : « Oui Samuel. »

Samuel : « Le pollen doit se déplacer des étamines d’une fleurs au pistil d’une autre. Mais il n’a pas de pattes le grain de pollen. Comment fait-il ? »

Max : « Un jour j’écrirai un article de complément là-dessus. Pour le moment je peux vous dire que la pollinisation peut être assurée par le vent ou par des animaux. Les animaux les plus importants pour la pollinisation sont les abeilles, les guêpes, les bourdons, les papillons, les mouches… »

Léo : « Ce sont des Insectes. Alors sans eux, il n’y aurait plus de plantes à fleurs ? »

Max : « Il y en aurait beaucoup moins. Il me semble que 80% des plantes dont les humains se nourrissent sont pollinisées par les Insectes. »

Samuel : « Alors sans les Insectes, les humains n’auraient plus à manger. Il faut prendre soin des Insectes alors. »

Max : « Oui Samuel. Il faudrait que les humains le comprennent un jour… Bien, nous avons bien travaillé. Je propose une récréation ! »

Samuel : ‘Nous sommes d’accord ! »

Max : « Alors filez vous dégourdir les pattes ! »

Samuel et Léo : « Merci monsieur Max ! Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits 🙂 »

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