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La démarche de modélisation

Il arrive parfois qu’il est impossible d’expérimenter sur notre objet d’étude. Dans ce cas, la démarche expérimentale n’est pas possible. Prenons un exemple. Si nous voulons étudier la respiration de la souris, il est possible de proposer une expérience avec une souris (Cf. cours de 5ème). Nous pouvons donc suivre une démarche expérimentale. Mais si nous étudions les tremblements de Terre nous voyons tout de suite qu’il est impossible de faire rentrer la Terre dans le laboratoire pour réaliser une expérience. Suivre une démarche expérimentale n’est donc pas possible. Il faut réaliser une modélisation. Dans une modélisation l’objet d’étude est remplacé par un autre objet plus petit et on considère qu’il a les propriétés de l’objet d’étude. Cela parait compliqué mais c’est très simple. Comme je ne peux pas étudier un tremblement de Terre directement, nous allons prendre une règle (Cf. cours de 4ème) pour voir comment elle réagit. Ensuite, nous reviendrons à la réalité en disant que ce qui est arrivé à la règle est ce qui arrive à la Terre. Comme nous réalisons un modèle réduit, la démarche devient une démarche de modélisation. Vous comprendrez mieux quand nous aurons travaillé ensemble 🙂

Voici ce à quoi ressemble la démarche de modélisation.

La démarche de modélisation

La démarche de modélisation est l’une des méthodes employées par les scientifiques pour résoudre un problème scientifique.

Observation : On sait que…

On en tire un problème sous forme de question.

Hypothèse : Une hypothèse est une supposition tirée d’une observation et qui doit être vérifiée par une modélisation. Une hypothèse commence par ‘On suppose que…’

Modélisation :

Protocole : Le protocole est la description de la modélisation. On dit ce qu’on fait.

Résultats : On dit ce qu’on voit à la fin.

Interprétation des résultats : On explique les résultats.

Conclusion : On répond au problème.

Quelques remarques

1. Vous voyez que la démarche de modélisation ressemble beaucoup à la démarche expérimentale. Donc pas de panique ! Vous allez y arriver 🙂

2. Dans le protocole, il faut toujours dire ce que représente chacun des éléments du modèle. ‘Le machin bizarre représente le truc de la réalité. L’autre machin bizarre représente le bidule de la réalité.’ C’est important de le faire car cela vous aide à comprendre le modèle.

3. Vous avez peut-être remarqué que les résultats décrivent ce qu’il se passe dans le modèle. On dit ce qu’on voit dans le modèle. Dans l’interprétation on explique ce qu’il se passe dans le modèle. Puis, dans la conclusion, on revient à la réalité. En fait, c’est plus facile que dans la démarche expérimentale. Je répète : dans l’interprétation on parle du modèle alors que dans la conclusion on revient à la réalité.

La nutrition des êtres vivants (le cours)

LA NUTRITION DES ÊTRES VIVANTS

Observation : Tous les êtres vivants se nourrissent.

Qu’est ce que la nutrition ?

I. GRANDIR, C’EST PRODUIRE.

Lors de la croissance d’un individu sa taille et sa masse augmente. Il produit donc de la matière organique. Pour ce faire, il doit prélever de la matière dans son environnement.

Se nourrir c’est prélever de la matière pour produire ou renouveler sa propre matière et produire de l’énergie.

II. LA NUTRITION DES VÉGÉTAUX.

Les végétaux se nourrissent d’eau, des sels minéraux, de dioxyde de carbone et ils ont besoin de lumière. Les végétaux se nourrissent de matière minérale.

Ils n’ont pas besoin d’autres êtres vivants pour se nourrir. On dit que ce sont des producteurs primaires.

 

III. LA NUTRITION DES ANIMAUX.

Les animaux se nourrissent de matière organique et d’un peu de matière minérale (sels minéraux et eau).

L’ensemble des aliments que consomme un animal définit son régime alimentaire.

Il y a trois grands régimes alimentaires.

Les animaux phytophages se nourrissent de matière organique d’origine végétale.

Les animaux zoophages se nourrissent de matière organique d’origine animale.

Les animaux omnivores se nourrissent de matière organique d’origine végétale et animale.

Les animaux ont tous besoin d’autres êtres vivants pour se nourrir. On dit que ce sont des producteurs secondaires.

IV. CHAÎNES ALIMENTAIRES ET RÉSEAUX TROPHIQUES.

Les êtres vivants se nourrissent et se font manger. Ils forment des chaînes alimentaires. Une chaîne alimentaire est une suite d’êtres vivants dans laquelle chacun des êtres vivants est mangé par celui qui le suit. La plupart des chaînes alimentaires débutent par un végétal.

Les chaînes alimentaires ne sont pas isolées. Elles se croisent et forment des réseaux trophiques.

Séance suivante

Les chaînes alimentaires

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour 🙂 Léo, le petit rappel s’il te plaît. »

Léo : « Oui monsieur Max. Nous étudions les besoins alimentaires des êtres vivants. Les végétaux se nourrissent d’eau, de sels minéraux et de dioxyde de carbone en présence de lumière. Nous pouvons dire qu’ils se nourrissent de matière minérale. Les animaux se nourrissent de matière organique. Samuel, veux-tu faire la suite ? »

Samuel : « Je veux bien. Merci Léo. Si un animal se nourrit de matière organique d’origine végétale, on dit qu’il est phytophage. Il y a des phytophages spécialisés comme les granivores, les frugivores, les nectarivores… Si un animal se nourrit de matière organique d’origine animale, on dit qu’il est zoophage. Là aussi il y a des zoophages spécialisés : les piscivores, les insectivores, les hématophages… Beaucoup d’animaux se nourrissent à la fois de matière organique d’origine animale et d’origine végétale. Ils sont omnivores. »

Max : « Très bien à tous les deux ! Vous connaissez bien vos leçons. »

Léo : « C’est facile ! Il y a juste un peu de vocabulaire. »

Samuel : « J’aime bien apprendre des mots moi 🙂 « 

Max : « Je t’en félicite Samuel. Le vocabulaire est un trésor. C’est grâce à lui que vous pourrez exprimer votre intelligence. »

Léo : « Monsieur Max, j’ai une question. »

Max : « Je t’écoute Léo. »

Léo : « En fait, ce n’est pas vraiment une question. C’est plutôt une remarque. Les animaux se mangent entre eux ! »

Max : « Oui Léo. Manger et se faire manger. C’est la dure loi de la nature. »

Samuel : « Ça fait comme une chaîne alors ! »

Max : »Absolument. On parle d’ailleurs de chaînes alimentaires. Une chaîne alimentaire est une suite d’êtres vivants dans laquelle chacun des être vivant est mangé par celui qui le suit.

Léo : « Je comprends ! Par exemple, la noisette est mangée par la sittelle torchepot et la sittelle torchepot est mangée par la chouette hulotte ! »

Samuel : « La graine du pin est mangée par le mulot et le mulot est mangé par la chouette hulotte ! »

Max : « Tout à fait ! Nous pouvons le noter comme ceci :

Graine de pin → mulot sylvestre → chouette hulotte

La flèche se lit : ‘est mangé par’. »

Samuel : « Il y a donc un végétal, un phytophage et un zoophage. »

Max : « Il peut y avoir plusieurs zoophages de suite. Comme dans l’exemple suivant :

Feuille de pommier → Chenille de paon du jour → rougegorge familier → chouette hulotte

Nous pouvons mettre en évidence les besoins nutritifs en utilisant des couleurs. Voici ce que ça donne :

Feuille de pommierChenille de paon du jourrougegorge familierchouette hulotte

Comprenez-vous ? »

Léo : « En vert, c’est un végétal. En bleu, c’est un phytophage et en rouge ce sont les zoophages. »

Samuel : « Monsieur Max. J’ai entendu parler de prédateur. Qu’est ce que c’est ? »

Max :  » Un prédateur est un animal qui se nourrit de proies qu’il chasse. »

Léo : « C’est donc un zoophage mais il n’est ni nécrophage ni hématophage. »

Max : »Absolument ! Bien, si vous n’avez pas de questions, il est temps de passer à des exercices. »

Samuel : « Chouette alors ! »

Max : « Le premier exercice est très facile. Il s’agit d’identifier les régimes alimentaires de trois animaux à partir de documents qui indiquent ce qu’ils mangent. »

Léo : « Trop facile ! »

Max :  » 🙂 Dans ce deuxième exercice, il va vous falloir trouver trois chaînes alimentaires de trois maillons chacune. Attention ! Vous connaissez les animaux présents sur le document et vous devez leur donner un nom précis ! »

Samuel : « Encore plus facile ! »

Max : « Dans ce troisième exercice les chaînes alimentaires sont représentées. Vous devez répondre à quelques questions… Au travail mes petits ! »

Max : « Vous travaillerez sur une feuille que vous me remettrez lorsque vous aurez terminé. »

Quelques minutes plus tard… »

Samuel : « Fini ! »

Léo : « Fini aussi ! »

Max : « Alors rendez moi vos travaux et filez en récréation ! »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Séance suivante

La formation de l’urine

Max : « Bonjour à tous ! enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max. »

Max : « Bonjour mes petits. »

Samuel : « Monsieur Max, puis-je faire le petit rappel ? »

Max : « Si tu veux Samuel. »

Samuel : « C’est très simple. Nous avons commencé à étudier l’évacuation des déchets. Lors de la production d’énergie dans les organes, il y production de dioxyde de carbone. Ce dioxyde de carbone est d’abord rejeté dans le sang. Le sang circule jusqu’aux poumons. Au niveau des poumons, le dioxyde de carbone passe du sang à l’air alvéolaire puis il est évacué du corps lors de l’expiration. »

Max : « C’est très bien Samuel. »

Léo : « Monsieur Max, les organes produisent-ils d’autres déchets ? »

Max : « Oui Léo. Ne vous ai-je jamais parlé de l’urée ? »

Samuel : « Urée ? Ça me fait penser à urine… »

Max : « C’est la même étymologie. »

Léo : « J’en déduis que l’urée est évacuée dans l’urine. Il me semble bien que l’urine est produite dans la vessie. Quand on doit uriner la vessie est remplie. »

Samuel : « Moi je pense qu’elle est produite dans les reins ! J’ai entendu dire que les calculs rénaux empêchaient parfois de faire pipi ! »

Max : « D’urine Samuel 🙂 « 

Léo : « Qu’est ce que c’est un calcul rénal ? »

Max : « C’est un petit caillou, un cristal, qui se forme quelque part dans l’appareil urinaire, souvent dans le rein. En voici un… »

Un calcul rénal

Léo : « Aïe ! Ouille ! »

Max : « Oui 🙂 Revenons à vos hypothèses. Léo, tu supposes que l’urine se forme dans la vessie. Samuel suppose qu’elle est formée dans les reins. La question s’est posée il y a longtemps mais elle a été résolue il y a longtemps également. Je vous donne une activité qui va vous permettre de savoir lequel de vous deux a raison. »

Max : « Faites attention quand vous rédigez ! Il faut bien indiquer les étapes de la démarche expérimentale ! Et il y a un piège. Dans le texte, le protocole et les résultats sont un peu mélangés. C’est à vous de bien les séparer. Travaillez bien ! »

Séance suivante

Histoire de cônes et de noisettes (Correction)

Bonjour à tous ! Voici la correction de l’activité sur les histoires de cônes et de noisettes. J’ai eu l’occasion de lire vos travaux et vous avez plutôt bien travaillé 🙂

Pour réviser ce qu’il se passe chez les végétaux…

1. Les végétaux se nourrissent d’eau, de sels minéraux et de dioxyde de carbone en présence de lumière.

2. Les végétaux se nourrissent de matière minérale.

Histoire de cônes…

1. Je vois que les écailles ont été enlevées et que le cône a un aspect net. J’en déduis que c’est un mulot qui a mangé les graines.

2. Je vois que les écailles sont encore sur le cône et qu’elle sont déchiquetées. J’en déduis que c’est un pic qui a mangé les graines.

3. Je vois que les écailles ont été enlevées et que le cône a un aspect effiloché. J’en déduis que c’est un écureuil qui a mangé les graines.

4. Je vois que les écailles sont encore sur le cône et qu’elle sont fendues. J’en déduis que c’est un bec-croisé qui a mangé les graines.

Histoire de noisettes…

A : Je vois une ouverture circulaire avec des marques de dents. J’en déduis que c’est un mulot qui a mangé cette noisette.

B : Je vois que la noisette est coincée dans l’écorce d’un arbre. J’en déduis que c’est une sittelle torchepot qui l’a mangée.

C : Je vois un petit trou rond dans l’écale. J’en déduis que c’est une larve du balanin qui a mangé la noisette.

D : Je vois une noisette cassée en deux. J’en déduis que c’est un écureuil qui l’a mangée.

Un peu de vocabulaire…

Un animal qui se nourrit de graines est qualifié de granivore.

Un animal phytophage se nourrit de matière organique d’origine végétale.

Un animal phyllophage est un animal qui se nourrit de feuilles.

Séance suivante

Le rejet du dioxyde de carbone

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max. »

Max : « Vous souvenez-vous de ce que nous allons étudier. »

Léo : « Oui monsieur Max. Nous savons que les organes utilisent du glucose et du dioxygène pour produire de l’énergie et que cette énergie s’accompagne de la production de déchets. Comme déchet, il y a par exemple le dioxyde de carbone qui est rejeté dans le sang. Il faut donc que le sang se débarrasse du dioxyde de carbone. »

Samuel : « Et nous supposons que cela se passe au niveau des alvéoles pulmonaires. »

Max : « Comment pourrions-nous vérifier cela ? »

Samuel : « Avec le même protocole que la dernière fois mais en étudiant le dioxyde de carbone. »

Léo : « Il faut mesurer le dioxyde de carbone dans l’air inspiré et dans l’air expiré puis dans le sang arrivant à une alvéole et dans le sang repartant de cette même alvéole. »

Samuel : « Ensuite on compare tout ça et on construit un schéma. »

Max : « D’accord 🙂 Je vois que vous maîtrisez le sujet. Je peux donc vous donner une activité à faire ! »

Léo : « Nous nous y attendions. »

Samuel : « Ça va être facile 🙂 « 

Max : « Alors au travail ! Voici l’activité ! »

Évacuation du dioxyde de carbone

Un peu plus tard…

Léo : « J’ai terminé ! »

Samuel : « Moi aussi ! »

Max : « Je ramasse vos copies. Vous pouvez sortir. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. »

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Les premières étapes du développement.

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires.

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits 🙂 « 

Léo : « Je fais le petit rappel ! Nous parlons de la reproduction sexuée. Il faut un mâle qui produit des spermatozoïdes et une femelle qui produit des ovules. »

Samuel : « Et il faut qu’ils soient de la même espèce ! »

Léo : « Merci Samuel, j’allais l’oublier. Ensuite, soit il y a accouplement soit il n’y a pas accouplement. Mais l’ovule et le spermatozoïde vont ce rencontrer et ça va donner une cellule-œuf. »

Samuel : « C’est la fécondation ! C’est la rencontre suivie de la fusion d’un ovule et d’un spermatozoïde. Elle donne naissance à une cellule-œuf à l’origine d’un nouvel individu ! »

Max : « C’est très bien ! Encore une fois vous connaissez bien vos leçons. Nous allons maintenant voir la suite. Reprenons les images de la fécondation… « 

Photographies montrant les étapes de la fécondation.

Max : « Vous vous souvenez que seul le noyau du spermatozoïde pénètre l’ovule puis ces deux noyaux fusionnent. »

Léo : « Ça donne la cellule-œuf ou zygote. »

Max : « Voici la suite… »

Photographies montrant le développement de la cellule-œuf.

Samuel : « La cellule-œuf s’est multipliée pour donner deux cellules ! »

Léo : « Puis ces deux cellules se sont multipliées pour en donner quatre ! »

Samuel : « Après il doit y en avoir huit ! »

Max : « C’est exact ! Que remarquez-vous au sujet de la taille des cellules ? »

Léo : « Elles sont de plus en plus petites ! »

Samuel : « Ça ne m’étonne pas ! Monsieur Max nous a dit que l’ovule, donc la cellule-œuf, est une cellule de très grande taille par rapport aux cellules de l’individu. »

Léo : « Monsieur Max, comment appelle t-on le machin constitué de quelques cellules ? »

Max : « C’est un embryon. On lui donne des noms différents selon le stade d’évolution. C’est d’abord une morula puis une blastula, une gastrula… Mais retenez embryon. Revoyons cela en film… »

Max : « Qui veut résumer ce que nous venons de voir ? »

Samuel et Léo : « Moi ! moi ! »

Max :  » 🙂 Léo… »

Léo : « Suite à la fécondation, la cellule-œuf se multiplie et devient un embryon. A chaque multiplication une cellule donne deux cellules. »

Max : « C’est très bien Léo. Ensuite, ça se complique. L’embryon peut donner une larve. »

Samuel : « Comme chez les insectes ? »

Max : « Oui et non… Chez les insectes que nous avons étudiés en 6ème, la larve sort de l’œuf. »

Samuel : « Ah oui ! Je me souviens ! œuf, larve, nymphe et adulte ! »

Léo : « Ce sont les étapes du développement avec métamorphose ! »

Max : « Oui mes petits 🙂 Prenons l’oursin maintenant. Les gamètes sont libérés dans l’eau et il y a une fécondation externe. La cellule-œuf donne un embryon directement dans l’eau puis cet embryon devient une larve…. »

Larve d’oursin (SNV Jussieu)

Léo : « Monsieur Max, quelle est la différence entre l’embryon et la larve ? »

Max : « L’embryon ne se nourrit pas. Ses cellules utilisent les réserves nutritives qui avaient été stockées dans la cellule-œuf. »

Léo : « Merci monsieur Max. »

Samuel : « Ce que vous nous dites se déroule dans l’eau. Mais en milieu aérien ? »

Max : « Bonne question Samuel. Il y a deux possibilités : soit la femelle pond un oeuf, soit le développement se fait dans la femelle. »

Samuel : « Les ovipares et les vivipares ! »

Léo : « Mais je suppose que dans les deux cas, la cellule-œuf donne un embryon ! »

Max : « Oui Léo. Puis l’embryon donne une larve ou un fœtus. Voilà, vous savez tout ! Avez-vous des questions ? « 

Samuel et Léo : « Non monsieur Max ! »

Max : « Alors prenez vos cahiers et notez ! »

III. LES PREMIÈRES ÉTAPES DU DÉVELOPPEMENT.

Suite à la fécondation, la cellule-œuf se multiplie et devient un embryon. A chaque multiplication une cellule donne deux cellules. Les multiplications cellulaires se poursuivent. En milieu aquatique, l’embryon devient une larve autonome qui se nourrit seule. En milieu aérien il y a deux possibilités principale. Chez les espèces ovipares, le développement se fait dans un œuf pondu par la femelle. Chez les espèce vivipares, l’embryon se transforme en fœtus puis un nouveau-né vient au monde après une gestation de durée variable.

Une espèce ovipare est une espèce dont les femelles pondent des œufs.

Une espèce vivipare est une espèce dont les petits viennent au monde entièrement formés.

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Vocabulaire de 5ème

Un oxymètre est un appareil permettant de mesurer la quantité de dioxygène.

L’eau de chaux est un liquide incolore qui blanchit en présence de dioxyde de carbone.

La respiration est un échange de gaz entre un être vivant et son environnement. L’être vivant prélève du dioxygène dans son environnement et y rejette du dioxyde de carbone.

La fréquence cardiaque est le nombre de battements du cœur en une minute.

La fréquence respiratoire est le nombre d’inspiration en une minute.

Une hypoglycémie est une baisse du taux de sucre dans le sang.

Un nutriment est une substance nutritive directement utilisable par un organe ou une cellule. Les nutriments viennent des aliments.

L’appareil respiratoire comprend tous les organes qui permettent la respiration.

Les voies respiratoires sont des tuyaux dans lesquels circule l’air lors de la ventilation pulmonaire.

La ventilation pulmonaire est le renouvellement de l’air contenu dans les poumons.

La denture est l’ensemble des dents d’un individu.

Une denture homodonte est une denture dans laquelle toutes les dents sont identiques.

Une denture hétérodonte est une denture dans laquelle il existe plusieurs types de dents.

L’anatomie est la science qui étudie la disposition des organes.

Le tube digestif est un long tube allant de la bouche à l’anus dans lequel avance le bol alimentaire.

Les glandes digestives sont des organes qui produisent des sucs digestifs indispensables à la digestion des aliments. Elles sont branchées sur le tube digestif par des canaux.

L’appareil digestif est constitué d’un tube digestif et des glandes digestives qui produisent les sucs digestifs.

La digestion est l’ensemble des transformations mécaniques (broyage) et chimiques (dissolution) qui conduisent des aliments à une solution riche en nutriments.

L’absorption intestinale des nutriments est le passage des nutriments du tube digestif au sang.

L’approvisionnement du sang en nutriment (le cours)

L’APPROVISIONNEMENT DU SANG EN NUTRIMENTS

Nous savons que les organes produisent de l’énergie à partir du glucose qui est un nutriment. Les organes prélèvent les nutriments dont ils ont besoin dans le sang ce qui fait que le sang s’appauvrit en nutriments.

Comment le sang va t-il être réapprovisionné en nutriments ?

Nous pouvons supposer que la source des nutriments est l’alimentation. Plusieurs fois par jour nous portons des aliments à la bouche. Plus tard, des excréments sont évacués par l’anus.

Par où les aliments passent-ils entre la bouche et l’anus ?

I. ANATOMIE DE L’APPAREIL DIGESTIF.

L’anatomie est la science qui étudie la disposition des organes.

1. Le tube digestif.

Les aliments sont avalés. Ils sont rapidement transformés en bol alimentaire. Le bol alimentaire avance dans l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin et les excréments sont évacué par l’anus. Ces organes constituent le tube digestif.

Le tube digestif est un long tuyau allant de la bouche à l’anus et comprenant l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin et le cæcum. Il se termine par l’anus.

Le tube digestif n’est pas exactement le même selon les régimes alimentaires. Les rongeurs ont un cæcum très développé et des intestins très longs. Chez les zoophages l’estomac est plus développé.

2. Les glandes digestives.

Les glandes digestives sont des organes qui produisent les sucs digestifs indispensables à la digestion des aliments.

L’appareil digestif est constitué du tube digestif et des glandes digestives qui produisent les sucs digestifs.

Lors de leur trajet dans le tube digestif les aliments sont transformés. Dans l’estomac il y a une pâtes assez liquide dans laquelle les aliments sont encore reconnaissables. Le contenu de l’intestin grêle est très liquide et dans la fin du gros intestin il y a des excréments.

Quelles sont les transformations subies par les aliments dans le tube digestif ?

II. LA TRANSFORMATION DES ALIMENTS.

1. Des transformations mécaniques.

Les aliments sont fractionnés par la mastication et les contractions de l’estomac. Ces petits morceaux se mélangent à l’eau de boisson et aux sucs digestifs liquides.

2. Des transformations chimiques.

Les petits morceaux d’aliments sont soumis à l’action des sucs digestifs. Les sucs digestifs vont dissoudre les aliments en les transformant en nutriments.

La digestion est l’ensemble des transformations mécaniques (broyage) et chimique (dissolution) qui conduisent des aliments à une solution riche en nutriments.

A la fin de la digestion, l’intestin contient une solution riche en nutriments et des restes non digérés qui se regroupent pour donner les excréments.

Que devient la solution riche en nutriments ?

III. L’ABSORPTION INTESTINALE DES NUTRIMENTS.

Au niveau des intestins, la solution riche en nutriments passe dans le sang. C’est l’absorption intestinale des nutriments.

Puis les restes non-digérés forment les excréments qui sont évacués par l’anus.

Résumé :

Les aliments sont mastiqués par les dents et mélangés à la salive. Le bol alimentaire avance dans l’œsophage puis dans l’estomac où il commence à être solubilisé par les sucs digestifs. La digestion se poursuit dans l’intestin grêle. A la fin de la digestion, l’intestin grêle contient une solution riche en nutriments. Cette solution riche en nutriments passe dans le sang. C’est l’absorption intestinale des nutriments. Les restes non digérés forment les excréments dans le gros intestin. Ils sont ensuite déféqués.

L’approvisionnement du sang en nutriments

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Grandir c’est produire (la leçon)

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour bonjour 🙂 Commençons par le petit rappel. Y a-t-il un volontaire ? « 

Samuel et Léo : « Moi ! Moi ! »

Max : « Vous serez interrogés tous les deux. Samuel, je t’écoute. »

Samuel : « Nous avons étudié la méthode qui nous permet de lire et commenter un graphique. Mais je ne sais pas comment la résumer à l’oral sans exemple. »

Max : « Dis nous à quoi ressemble le titre d’un graphique. »

Samuel : « Le titre d’un graphique ? Comme ça ? Sans graphique ? D’accord. Ce graphique représente l’évolution de la grandeur verticale (unité) en fonction de la grandeur horizontale (unité). »

Max : « Peux-tu nous donner un exemple qui montre ce que sont les grandeurs et les unités ? »

Samuel : « Oui monsieur Max. Par exemple la température est de 14°C. Dans cette phrase, la température est la grandeur. 14 est la valeur de cette grandeur. Et le degré Celsius est l’unité de la température. Ce n’est pas très difficile. »

Max : « Très bien Samuel. Léo, que nous on appris les graphiques que nous avons étudiés ? »

Léo : « C’est trop facile ! Nous avons appris que lors de la croissance d’un individu sa taille et sa masse augmentent. Quand il grandit, il grandit : ) »

Max : « D’après vous, que doit-on faire pour grandir ? »

Samuel : « Vas-y Léo. Mes questions étaient plus difficiles que la tienne. »

Léo : « Merci Samuel. Pour grandir, il faut se nourrir. »

Max : « Bravo mes petits ! Nous allons faire une leçon facile. Prenez vos cahiers et notez… »

LES BESOINS NUTRITIFS DES ÊTRES VIVANTS

I. GRANDIR C’EST PRODUIRE.

Lors de la croissance d’un individu sa taille et sa masse augmentent. Il produit donc de la matière organique. Pour ce faire, il doit prélever de la matière dans son environnement.

Se nourrir c’est prélever de la matière dans son environnement pour produire ou renouveler sa propre matière et produire de l’énergie.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Léo : « Moi non. Mais je ne voyais pas la nutrition comme ça moi. »

Samuel : « Moi non plus 🙂 « 

Max :  » 🙂 Comme il nous reste un peu de temps nous pouvons en profiter pour préparer la suite. Rappelez moi quels sont les trois règnes d’êtres vivants. »

Léo : « Il y a les végétaux, les animaux et les champignons ! »

Samuel : « Mais vous nous avez dit que nous n’étudierons pas les champignons. »

Max : « C’est vrai. Quels sont les deux types de matières que vous connaissez ? »

Samuel : « Il y a la matière minérale et la matière organique. »

Max : « Vous savez maintenant que se nourrir c’est prélever de la matière dans son environnement. Quel type de matière prélèvent les êtres vivants ? »

Léo : « Ben… Ça dépend ! Les animaux prélèvent de la matière organique puisqu’ils se nourrissent d’êtres vivants ! »

Samuel : « Pas seulement ! Ils doivent boire ! Ils prélèvent également de la matière minérale ! »

Léo : « C’est vrai ! Et il me semble que les végétaux se nourrissent de matière minérale. »

Max : « C’est ce que nous allons étudier la prochaine fois. Pour le moment le cours est terminé. Vous pouvez aller vous nourrir à la cantine ! Au revoir mes petits. « 

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Samuel : « Tu viens Léo. Nous allons prélever de la matière dans notre environnement pour produire ou renouveler notre propre matière et produire de l’énergie 🙂  « 

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