Nous avons vu les organes des sens. Vous les connaissez : le nez, la langue, les oreilles, la peau et les yeux. Ils nous permettent de percevoir l’environnement et donc d’être en relation avec l’environnement. Mais… Ils nous trompe parfois. Voyons ça.
Dans ces trois premiers cas, deux objets qui sont de même taille nous apparaissent de tailles différentes. Cela vient du fait qu’ils sont à côtés d’objets de tailles différentes. Le cerveau analyse les tailles par comparaison.
Illusion sur la forme. Des détails nous induisent en erreur.
Illusion de couleur. Dans les trois cas la couleur est la même mais elle est interprétée différemment selon les teintes des couleurs qu’elles jouxtent. Le cerveau fonctionne encore par comparaison.
Illusion de mouvement. Quand on déplace le regard les éléments de ces dessins semblent bouger eux aussi alors qu’ils sont bien immobiles.
Un piège maintenant ! Regardez ce document et lisez les couleurs ! Il ne s’agit pas de lire la couleur (le mot) mais de donner sa couleur…
Pas facile n’est-ce pas ? Il y a un conflit entre différentes zones du cerveau. L’aire visuelle de reconnaissance des couleurs est activée et elle communique avec les aires du langage et les aires associatives pour donner la couleur d’écriture. En même temps l’aire du langage écrit (aire de Wernicke) est également stimulée. Elle aussi communique avec les aires associatives. Il y a donc deux informations contradictoires qui arrivent dans une même zone. Ce sont les aires associatives et le cortex préfrontal qui doivent trancher et vocaliser la bonne réponse. Et parfois on se trompe 🙂
Que retenir de cela ?
Il faut se méfier de ce que l’on voit ! La vision est plus qu’un sens. C’est ce qu’on appelle une gnosie c’est-à-dire une connaissance. On apprend à voir. Ce que l’œil perçoit est toujours interprété par le cerveau et cette interprétation ne correspond pas toujours à la réalité. Soyons prudent ! Surtout qu’on ne voit pas tout ! Souvenez-vous du petit film avec les joueurs de basket. Je vous le remets.
Maintenant que vous savez qu’un singe traverse le terrain en faisant du moonwalk vous le voyez tout de suite. Mais dans ce cas vous ne comptez plus les passes.
Alors soyons vigilants ! Essayons de changer notre regard pour voir autrement. N’oubliez jamais que c’est le cerveau qui voit et non pas l’œil et que pour le cerveau voit bien il faut lui apprendre à la faire !
Les illusions fonctionnent également avec les sons. Regardez et écoutez ça !
Soyez vigilants et ne croyez pas tout ce que vous disent vos sens 🙂
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »
Max : « Bonjour mes petits. Nous allons donc continuer à étudier le mouvement mais sous un autre aspect. Nous avons déjà vu l’aspect énergétique. »
Léo : « Oui monsieur Max. Nous savons que les cellules ont besoin de glucose et de dioxygène pour produire de l’énergie. Cela s’accompagne de la libération de chaleur et de déchets. »
Max : « C’est très bien Léo. Cela nous le savons déjà. Nous allons voir comment le mouvement est commandé. »
Samuel : « C’est le cerveau qui commande ! »
Max : « Pour le moment ce n’est qu’une hypothèse Samuel. Il va falloir étudier ce sujet un peu plus sérieusement. Commençons par nous intéresser à la perception de l’environnement. Voici trois situations différentes. Elles doivent vous permettre de remplir un tableau qui va vous permettre d’y voir plus clair 🙂 «
Max : « Voici le tableau à remplir ! Vous le compléterez avec deux situations que vous inventerez pour faire le tour des perceptions de l’environnement. «
Situation
Élément déclenchant
Réponse effectuée
Organe sensoriel impliqué
Léo : « Nous avons terminé monsieur Max ! »
Max : « Bravo mes petits ! C’est très bien tout ça. »
Samuel : « Ça veut dire que tous nos gestes sont dus à ce que nous percevons de l’environnement ? »
Max : « Oui Samuel. Et l’élément déclencheur, qui nous stimule, est appelé stimulus. Nous pouvons noter la leçon du jour. »
LA COMMANDE NERVEUSE DU MOUVEMENT
I. LA PERCEPTION DE L’ENVIRONNEMENT.
Le mouvement est créé en réponse à une stimulation de l’environnement. Un organe des sens est un récepteur qui capte cette information (un stimulus). L’humain possède 5 sens. Les muscles sont les effecteurs de la réponse. : ils se contractent pour permettre le déplacement des os et donc des membres.
Max : « Avant de partir, je voudrais vous montrer une petite vidéos. Vous devez compter le nombre de passe que se fait l’équipe blanche. »
Max : « Alors ? »
Léo : « Ils ont fait 13 passes ! »
Max : « Vous n’avez rien vu d’étrange dans cette vidéo ? »
Samuel : « Non monsieur Max ! »
Max : « Même pas un gorille qui traverse le terrain en faisant du moonwalk ? »
Samuel : « Kwoua ? »
Léo : « Ben non ! On l’aurait vu ! »
Max : « Vous ne l’avez pas vu parce que vous ne le cherchiez pas. Votre attention était focalisée sur le ballon. Vous ne pouviez rien voir d’autre. Regardez encore la vidéo. »
Max : « Alors ? »
Samuel : « Quand on le cherche on voit que lui ! »
Léo : « Il faut se méfier de ses sens alors ! »
Max : « Oui Léo. Parfois il faut relacher l’attention que l’on porte à quelcque chose pour voir autre chose… C’est tout pour aujourd’hui. Vous pouvez ranger vos affaires. »
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! «
Max : « Bonjour mes petits 🙂 Aujourd’hui nous allons voir trois environnements pour voir si vous avez compris ce que sont les composantes de l’environnement. »
Samuel : « C’est facile ! Il y a les coposantes minérales, les êtres vivants et les objets techniques ! »
Max : « Oui Léo mais pourrais-tu attendre que je te donne la parole avant de parler ? »
Léo : « Pardon Monsieur Max. »
Samuel : « Monsieur Max, puis-je compléter la réponse de Léo ? »
Max : « Bien sûr Samuel. »
Samuel : « Les composantes minérales sont l’eau, l’air et les roches. Il y a trois règnes d’êtres vivants : les végétaux, les animaux et les champignons. Un objet technique est un objet réalisé par un animal pour répondre à un besoin. »
Max : « Très bien. Apparemment vous connaissez votre leçon. Nous pouvons commencer. Voici un premier environnement. »
Léo : « Monsieur Max, vous vous servez des photographies de nos vacances là 🙂 «
Max : « Il ne faut pas le dire Léo 🙂 Quel est cet environnement ? »
Samuel : « C’est la montagne ! »
Max : « Quelles les les composantes de l’environnement que vous pouvez observer ? »
Samuel : « Il y a des roches, de l’air et de l’eau parce que je sais qu’il y a un petit ruisseau plus à droite. Il y a donc des composantes minérales. »
Léo : « Pas la peine de parler du ruisseau Samuel. Il y a des plaques de neiges. La neige c’est de l’eau. Il y a aussi quelques plantes et des humains. On peut dire qu’il y a des êtres vivants mais il n’y en a pas beaucoup. »
Samuel : « Et sans les humains et leurs affaires il n’y a pas d’objets techniques. »
Max : « Nous sommes donc dans un environnement naturel presque entièrement minéral. Suivant… »
Samuel : « C’est la forêt près de chez nous 🙂 A la fin de l’hiver. »
Léo : « Il y a de l’air, des cailloux et c’est un peu humide. Je peux donc dire qu’il y a des composantes minérales. »
Samuel : « Oui Léo mais il y a surtout des végétaux donc des êtres vivants. »
Léo : « Et à part quelques toiles d’araignées, des nids et des terriers il n’y a pas d’objets techniques. »
Samuel : « C’est encore un environnement naturel alors. »
Max : « Vous n’attendez même plus que je pose les questions ! »
Léo : « Pardon monsieur Max. »
Max : « Je passe à la suite… »
Léo : « Oulala ! Ça c’est la ville ! »
Samuel : « Moi je n’aime pas du tout ce genre d’environnement. »
Léo : « Moi non plus ! Il n’y a presque pas d’êtres vivants à part des humains. Et on ne voit presque que des objets techniques ! »
Samuel : « Et des composantes minérales Léo ! Il y a de l’air. L’air est pollué mais il y en a. »
Léo : « Ce n’est pas du tout naturel ça ! »
Max : « Savez-vous de quoi on qualifie un environnement qui n’est pas naturel ? »
Samuel : « Je crois que c’est artificiel ! On peut dire que c’est un environnement artificiel ! »
Max : « C’est ça ! Bravo mes petits ! Je vois que vous avez compris. Nous allons quand même compléter la leçon. Prenez vos cahiers et notez ! »
Certains environnements sont composés uniquement de composantes minérales et d’êtres vivants. On dit que ce sont des environnements naturels.
D’autres environnement contiennent beaucoup d’objets techniques humains. Ce sont des environnements artificiels.
Max : « Avez-vous des questions ? »
Samuel et Léo : « Non monsieur Max ! »
Max : « Alors vous pouvez ranger vos affaires et filer et récréation. »
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »
Max : « Bonjour monsieur Max ! »
Max : « Bonjour, bonjour 🙂 Pas de petit rappel aujourd’hui. Je vais vous donner un petit exercice pour vérifier que vous avez bien compris ce que nous avons vu depuis le début de l’année. »
Léo : « J’aime bien les exercices pour voir si on a compris 🙂 »
Max : « Suivez bien le protocole que je vais vous proposer. Prenez le spermatozoïde d’un individu A et l’ovule d’un individu B et faisons une fécondation in vitro. Nous obtenons une cellule-œuf 1. Enlevons le noyau de cette cellule-œuf. Il reste la membrane et le cytoplasme de cette cellule-œuf 1. C’est ce qu’on appelle une cellule énucléée c’est-à-dire dont on a enlevé le noyau. D’un autre côté nous prenons une cellule quelconque d’un individu C et nous transférons son noyau dans la cellule-œuf énucléée. Nous obtenons une cellule-œuf mixte. Elle possède la membrane et le cytoplasme de l’ovule et le noyau de la cellule de l’individu C. Maintenant nous implantons cette cellule-œuf mixte dans l’utérus d’une femme D. Avez-vous suivi ? »
Samuel : « Un schéma m’aiderait bien pour être sûr… »
Max : « Le voici. »
Samuel : « C’est mieux 🙂 »
Max : « Sans justifier votre réponse pouvez-vous me dire à qui va ressembler le bébé ? »
Léo : « A l’individu C ! »
Samuel : « Je suis d’accord. »
Max : « C’est ça 🙂 Maintenant vous allez sortir une feuille, inscrire votre prénom et répondre à cette simple consigne : En utilisant un vocabulaire adapté, expliquez l’origine des ressemblances et des différences entre l’individu C et le bébé obtenu suite à cette expérience de transfert de noyau. Vous avez vingt minutes. Il est possible de répondre en quatre ou cinq phrases seulement. Si vous maîtrisez le vocabulaire. «
Vingt minutes plus tard…
Max : « Je ramasse ! »
Léo : « J’espère que j’ai bon. »
Samuel : « Je crois que j’ai tout dit… »
Max : « Ça m’a l’air très bien tout ça. Je vais faire la correction moi-même. Suite à la fécondation, nous obtenons une cellule-œuf. Son information génétique disparaît lorsqu’on enlève son noyau. Suite au transfert du noyau de la cellule de l’individu C nous avons transféré son information génétique puisque l’information génétique est localisée dans le noyau. La cellule-œuf mixte contient donc l’information génétique de l’individu C et nous savons que cette information code pour les caractères héréditaires. L’individu C et le bébé auront donc les mêmes caractères héréditaires. Mais ils n’auront pas le même âge. Ils seront donc différents. De plus, ils se développent et vivent dans des environnements différents. Leurs caractères acquis seront donc différents. »
Léo : « Monsieur Max, vous avez dit qu’il était possible de répondre en qutre ou cinq phrases et vous en avez fait plus ! »
Max : « Je le sais Léo. Ce n’est pas encore ma réponse. C’est ma réflexion. Voici ma réponse. Les deux individus auront les mêmes caractères héréditaires car ils ont la même information génétique. Ils seront différents car ils ont des environnements différents et donc des caractères acquis différents. De plus, ils n’ont pas le même âge.«
Samuel : « Trois phrases ! Hoplà ! »
Léo : « C’est pour cela qu’il faut maîtriser le vocabulaire. On peut dire des tas de choses en peu de phrases. »
Max : « Oui Léo. Bien, vous pouvez ranger vos affaires. Je vous rendrai vos travaux la prochaine fois. »
Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »
Max : « Au revoir mes petits. »
Avant de vous quitter je voudrais vous expliquer comment j’évalue ce travail. Voici la compétence évaluée :
Ici, les connaissances sont peu nombreuses. Il faut faire le lien entre le transfert du noyau et celui de l’information génétique qui code pour les caractères héréditaires. Il faut également parler de l’influence de l’environnement sur les caractères acquis. Les différences dues à l’âge sont un peu un bonus.
Bonjour à tous ! En géologie, nous avons parfois besoin de connaissances en géographie. Je vous propose un petit exercice qui va vous permettre de réviser un peu quelques données fondamentales de géographie physiques. Pour cela vous aller réaliser une carte du monde. Voici le fond de carte.
1. En noir, placer les continents ou régions suivants : Amérique du sud ; Amérique du nord ; Groenland ; Europe ; Asie ; Afrique ; Indonésie ; Australie ; Antarctique.
2. En bleu, placer les noms des océans : océan atlantique, océan pacifique, océan indien ; océan arctique ; océan antarctique
3. Représenter en marron, les chaînes de montagnes suivantes (vous pouvez faire plus foncées les montagnes les plus hautes) : Appalaches, Montagnes rocheuses, Cordillère des Andes, Alpes, Atlas, Caucase, Himalaya. N’oubliez d’écrire les noms de ces chaînes de montagnes.
4. Indiquez par des petits triangles les plus hauts sommets de chaque continents. Ce sont : Kilimandjaro, Mont McKinley, Aconcagua, Mont Vinson, Mont Everest, Mont-Blanc.
5. Représentez en bleu les fosses océaniques. Vous pouvez vous aider de ce document.
6. Représenter en rouge les dorsales océaniques. Là aussi je vous aide un peu 🙂
7. N’oubliez de nommer les lignes continues et pointillées qui figurent sur le fond de carte. Ce sont des lignes imaginaires importantes (équateur, tropiques et cercles polaires).
N’OUBLIEZ PAS DE FAIRE LA LÉGENDE EN BAS DE LA CARTE !!!
Vous pouvez colorier si vous le voulez mais si vous le faites, faites le proprement. Travaillez bien ! J’aimerais pouvoir mettre vos travaux dans mon site 🙂
Cette jolie carte peut vous aider un peu.
Si vous aimez la géographie vous pourrez vous amuser ici : jeux de géographie.
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max. »
Max : « Bonjour mes petits. Lors de la dernière séance j’ai répondu à une interrogation de Samuel au sujet des vibrations qui sont la manifestations des tremblements de terre. Je vous ai donc parlé des ondes sismiques. Avez-vous fait le résumé que je vous avais demandé ? »
Samuel : « Bien sûr monsieur Max ! »
Léo : « Moi aussi ! »
Max : « Votre travail est toujours fait et il est toujours de qualité. Voyons cela… »
Max : « C’est très bien tout ça. Bravo mes petits 🙂 Je vais reprendre ce que vous avez écrit pour la leçon. Prenez vos cahiers et notez. »
II. LES ONDES SISMIQUES.
Une onde est un déplacement d’énergie sans déplacement de matière. Les ondes sismiques sont des vibrations du sol. Il existe trois types d’ondes sismiques qui ne se déplacent pas à la même vitesse. Les ondes sismiques sont émises à partir d’un point appelé foyer du séisme.
Les ondes sismiques se déplacent dans toutes les directions de l’espace. Elles s’atténuent en fonction du temps et de la distance au foyer.
Le foyer d’un séisme est le point d’origine d’un séisme.
Max : « Avez-vous des questions ? »
Samuel : « Puis-je résumer ce que nous avons vu monsieur Max ? »
Max : « Bien sûr Samuel. C’est un bon moyen de savoir si tu as compris. »
Samuel : « Il faut remettre dans l’ordre chronologique. Tout commence au foyer du séisme. Je ne sais pas ce qu’il s’y passe mais d’un seul coup, il émet des ondes sismiques. Ces ondes se déplacent dans toutes les directions de l’espace mais elles s’atténuent en fonction du temps et de la distance au foyer. Quand elles arrivent à la surface de la Terre, elles font vibrer le sol et si elles sont encore assez fortes elles ont des conséquences comme les dégâts aux constructions humaines, des sans abris, des blessés et des morts, des modifications du paysages et parfois des tsunamis. »
Max : « C’est ça Samuel. Tu as bien compris. »
Léo : « Il reste des problèmes à résoudre quand même ! Dans tous les modèles d’ondes que vous nous avez montré il y a quelque chose qui donne de l’énergie au départ de l’onde. Et puis on ne sait toujours pas quel lien il y a entre les failles et les séismes. »
Max : « Bonnes remarques Léo 🙂 Nous allons commencer par étudier les failles. Mais nous le ferons la prochaine fois. »
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »
Max : « Bonjour mes petits. Nous commençons par le petit rappel. Tiens, si je le faisais sous la forme d’une interrogation orale ? Au hasard… Léo ! »
Léo : « Oui monsieur Max. »
Max : « As-tu appris ta leçon ? »
Léo : « Bien sûr monsieur Max ! »
Max : « Vérifions cela. Quelles sont les manifestations des séismes ? »
Léo : « Lors d’un tremblement de terre la terre tremble. Les vibrations durent de quelques secondes à quelques minutes et elles touchent une région plus ou moins étendue. »
Max : « Très bien. Quelles peuvent être les conséquences d’un séisme ? »
Léo : « Les conséquences d’un séismes peuvent être des dégâts aux constructions humaines, des sans-abris voire des blessés et des morts, des modifications du paysage et parfois des tsunamis. Il peut aussi y avoir des failles même si je ne sais pas encore ce que c’est. »
Max : « C’est très bien Léo. 20/20 ! Tu peux retourner à ta place. Nous allons commencer. »
Samuel : « Monsieur Max, puis-je poser une question ? »
Max : « Bien sûr Samuel. Répondre aux questions de mes élèves est ce que je préfère dans mon métier d’enseignant. »
Samuel : « Merci monsieur Max. Ce n’est pas vraiment une question. Dans la leçon, nous avons écrit que la terre tremble. Il y a des vibrations. Je vous ai entendu parler d’ondes sismiques. Je ne comprends pas bien ce que c’est une onde. »
Max : « Oui… Une onde… Je vais essayer de vous expliquer cela simplement. J’avais prévu de voir cela rapidement mais je m’adapte. »
Samuel : « Merci monsieur Max. »
Max : « Vous connaissez déjà les ondes mais vous ne le savez pas. Prenons un exemple simple. »
Léo : « C’est une onde ? J’aurais dit une vague moi. »
Max : « Une vague est une onde. »
Samuel : « La surface de l’eau monte et descend puis monte et descend… »
Léo : « Oui mais ça s’arrête au bout d’un moment. »
Max : « Première caractéristique d’une onde : elle s’atténue avec le temps. »
Samuel : « Elle s’atténue ? Qu’est ce que ça veut dire ? »
Max : « Disons qu’elle diminue. Autre exemple. »
Léo : « Oui, on voit bien l’onde. »
Samuel : « Elle rebondit un peu sur le bord… »
Max : « Oui Samuel. Notez le bien. Cela nous sera utile plus tard. Vous voyez bien que cette onde s’atténue en fonction du temps. »
Samuel : « Il me semble qu’elle s’atténue également en fonction de la distance parcourue. Plus on s’éloigne du point où elle a été créée, plus elle est faible. »
Max : « C’est exact Samuel. Commencez-vous à comprendre ? »
Samuel : « Oui monsieur Max. Une onde c’est un peu comme un déplacement vers le haut et le bas qui se déplace dans toutes les directions. »
Max : « C’est très bien Samuel mais il faut essayer de comprendre ce qui se déplace. Regardez ce petit film anodin. »
Léo : « On voit bien que les ondes s’atténuent en fonction de la distance au point d’impact. »
Max : « C’est vrai mais observez bien le bouchon. »
Samuel : « Il ne bouge pas ! »
Léo : « En fait si ! Mais il avance puis revient à sa place ! »
Samuel : « Donc lui ne se déplace pas. L’onde se déplace mais pas le bouchon. J’en déduis que l’eau non plus. »
Max : « Bonne déduction Samuel 🙂 Effectivement, une onde est un déplacement d’énergie sans déplacement de matière. C’est un peu compliqué mais je pense que vous pouvez comprendre. »
Léo : « Si nous revenons aux séismes cela veut dire que la terre tremble comme la surface de l’eau. Ce sont les ondes sismiques. Elles aussi s’atténuent avec la distance et le temps monsieur Max ? »
Max : « Oui Léo. Cela explique que le séisme n’est pas ressenti partout sur Terre. Mais il peut être enregistré quand même avec des appareils très précis. »
Samuel : « A chaque tremblement de terre toute la Terre tremble alors ? »
Max : « Oui mais il n’y a que dans une région plus ou moins étendue où les vibrations sont ressenties. »
Léo : « Je comprends mieux les dégâts ! Si le collège bouge de bas en haut puis de haut en bas pendant plusieurs secondes il finit tout cassé ! »
Max : « Ces ondes dites transversales ne sont pas les plus dangereuses. »
Léo : « Il y a différents types d’ondes ? »
Max : « Oui. Illustrons cela avec un ressort. Dans la vidéo qui suit il n’y a que deux types d’ondes qui sont illustrés. Je vous montrerais le troisième type ensuite. »
Max : « Je pense que ce petit film est suffisamment clair. Je vous montre des animations des trois types d’ondes sismiques. »
Max : « Ces ondes ne se déplacent pas à la même vitesse. Les plus rapides sont les ondes P. Le P signifie ‘premières’ parce que ce sont les premières à arriver. Les ondes S arrivent en second. Puis il y a les ondes L appelées ondes de Love ou Rayleigh. Ce sont les plus dangereuses pour les bâtiments. »
Léo : « Ben oui ! En plus elles arrivent après les autres qui ont déjà fragilisé les constructions. »
Max : « Je répète que ces différents types d’ondes ne se déplacent pas à la même vitesse. Plus on se trouve loin du point de départ du séisme, plus l’écart entre les arrivées des ondes sera important. Voici ce que donne un enregistrement d’ondes sismiques par un sismographe. »
Léo : « Mais il y a trois tremblements de terre alors ! »
Max : « Non Léo. Un tel enregistrement a été réalisé loin du point de départ des ondes. Le tremblement de terre n’a donc pas été ressenti là où se trouve le sismographe. »
Samuel : « Monsieur Max. Comment appelle t-on le point d’origine des ondes sismiques ? »
Max : « C’est le foyer Samuel. Le foyer est le point d’origine du séisme. »
Samuel : « Alors si j’ai bien tout compris, le séisme commence au foyer qui envoie des ondes sismiques dans toutes les directions de l’espace. Ces ondes s’atténuent en fonction du temps et de la distance au foyer et quand elles arrivent à la surface elles provoquent le tremblement de terre. »
Max : « C’est ça 🙂 Mes petits, je suis désolé de vous dire que cette séance est terminée. Pour la prochaine fois vous allez me faire un petit résumé de cet article. Pour cela vous noterez sur une feuille ce qui vous semble le plus important dans cet article. Cela ne doit pas dépasser 10 lignes. »
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »
Max : « Bonjour mes petits 🙂 Aujourd’hui je vais revenir sur ce que nous avons faits lors des séances précédentes. Ce n’était pas très facile puisque je vous ai fait appliquer deux méthodes que vous avez découvertes l’an dernier. »
Léo : « La démarche expérimentale et le commentaire de graphique. »
Max : « Oui Léo. Cette année vous avez étudié déjà étudié un graphique dans une démarche expérimentale. Je trouve que vous avez bien réussi. »
Samuel : « Merci monsieur Max. »
Max : « Reprenons un peu… Léo, peux-tu nous redonner l’hypothèse de départ ? »
Léo : « Bien sûr que je peux ! Nous avons supposé que la respiration c’est prélever du dioxygène et rejeter du dioxyde de carbone. »
Samuel : « Nous avons découpé cette hypothèse en deux. »
Léo : « Les protocoles des deux expériences se ressemblent beaucoup et vous nous avez donné les résultats sous forme de graphiques à chaque fois. »
Max : « Je n’ai même pas besoin de poser les questions 🙂 Je vais réunir les deux expériences. Ou plutôt, je vais redonner les résultats ensemble pour les interpréter puis formuler la conclusion générale.
Résultats :
Dans le témoin, la quantité de dioxygène reste constante à 20,8%. Avec les escargots la quantité de dioxygène diminue de 20,8 à 20,1 %.
Dans le témoin, la quantité de dioxyde de carbone reste constante à 0%. Avec les escargots, la quantité de dioxyde de carbone augmente de 0 à 3%.
Max : « Que retenez-vous de ces résultats ? »
Léo : « Les témoins servent à être surs de nos résultats. Je ne les retiens pas. »
Samuel : « Il reste deux phrases. J’enlèverais les valeurs. C’est important de les donner dans les résultats mais ce n’est pas vraiment la peine de les retenir. »
Max : « C’est très bien. Je recopie donc mais j’ajoute un peu de couleur… Voilà ! »
Résultats :
Dans le témoin, la quantité de dioxygène reste constante à 20,8%. Avec les escargots la quantité de dioxygène diminue de 20,8 à 20,1 %.
Dans le témoin, la quantité de dioxyde de carbone reste constante à 0%. Avec les escargots, la quantité de dioxyde de carbone augmente de 0 à 3%.
Max : « Quelle est l’étape qui suit les résultats ? »
Léo : « C’est l’interprétation ! »
Samuel : « Il faut expliquer les résultats ! Ça veut dire qu’on doit dire pourquoi la quantité de dioxygène diminue et la quantité de dioxyde de carbone augmente. »
Léo : « Ce n’est pas très difficile. La quantité de dioxygène diminue car les escargots en prélèvent et la quantité de dioxyde de carbone augmente car les escargots en rejettent.
Max : « Exact ! Je reprends ce que vous venez de dire avec un peu de couleur… »
Interprétation :
La quantité de dioxygène diminuecar les escargots en prélèvent et la quantité de dioxyde de carbone augmente car les escargots en rejettent.
Léo : « Mais oui ! Je comprends ce que vous êtes en train de faire monsieur Max ! Rholala ! Et ça marche à chaque fois ? »
Max : « Oui Léo 🙂 »
Samuel : « Pourriez-vous m’expliquer s’il vous plaît ? »
Léo : « Samuel ! Voyons ! Regarde bien ! Les résultats c’est ce qu’on voit. Bon, il faut savoir lire un graphique mais il suffit de le regarder et de l’étudier. C’est ce que monsieur Max a noté au début. Ensuite, il a mis en bleu ce qui est vraiment important dans les résultats. »
Samuel : « Jusque là j’ai bien compris. »
Léo : « Ce qui est vraiment important dans les résultats on le recopie dans l’interprétation et on l’explique. »
Samuel : « Ben oui ! »
Léo : « Regarde l’interprétation Samuel ! Observe ce qui n’est pas en bleu et réunit le. »
Samuel : « Ça donne… Il y a les ‘en’ qui m’embêtent. Je reformule et ça donne : les escargots prélèvent du dioxygène et rejettent du dioxyde de carbone. Mais oui ! On a validé l’hypothèse et on a la réponse à notre problème ! »
Max : « Et oui 🙂 Je continue avec les couleurs. »Le plus simple est que je reprenne tout. »
Résultats :
Dans le témoin, la quantité de dioxygène reste constante à 20,8%. Avec les escargots la quantité de dioxygène diminue de 20,8 à 20,1 %.
Dans le témoin, la quantité de dioxyde de carbone reste constante à 0%. Avec les escargots, la quantité de dioxyde de carbone augmente de 0 à 3%.
Interprétation :
La quantité de dioxygène diminue carles escargots prélèvent du dioxygène etla quantité de dioxyde de carbone augmente carles escargots rejettent du dioxyde de carbone.
Conclusion :
Les escargots prélèvent du dioxygène et rejettent du dioxyde de carbone. L’hypothèse est validée. La respiration c’est prélever du dioxygène et rejeter du dioxyde de carbone.
Samuel : « Ça fonctionne pour toutes les démarches expérimentales ? »
Max : « Oui Samuel. »
Samuel : « Alors si on comprends bien comment ça fonctionne on n’a plus jamais besoin de travailler ? »
Max : « Samuel ! Il faut travailler ! Mais… Si vous avez compris cela, il y aura effectivement beaucoup moins de travail à fournir. »
Léo : « Ben oui ! Si on a compris la démarche et qu’on sait commenter un graphique, on trouve tout seul ! Ensuite, il suffit d’apprendre la conclusion et c’est tout. »
Samuel : « Il y a juste une phrase 🙂 «
Max : « Oui donc il y a quand même du travail. Mais beaucoup moins 🙂 Avez-vous des questions ? »
Samuel : « Non. »
Léo : « Moi non plus. »
Max : « Alors vous pouvez ranger vos affaires et filer et récréation. »
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »
Max : « Bonjour mes petits 🙂 Avez-vous revu la méthode de commentaire de graphique ? »
Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »
Max : « Je m’en doutais un peu. Mais je veux en avoir le coeur net. Pour cela, il n’y a rien de tel qu’une évaluation. Pour évaluer votre niveau. Vous allez appliquer la méthode à un graphique que vous ne connaissez pas. Je vous le mets dans son contexte. Nous avons formulé une hypothèse sur la respiration. Voulez-vous me la rappeler ? »
Samuel : « Nous avons supposer que lorsqu’un être vivant respire, il prélève du dioxygène et il rejette du dioxyde de carbone. »
Léo : « Nous avons déjà vérifié qu’il prélève du dioxygène avec un oxymètre. »
Max : « Oui. Il nous faut maintenant vérifier qu’il rejette le dioxyde de carbone. Le protocole est le même que pour le dioxygène. Il suffit de changer la sonde de l’appareil et il mesure la quantité de dioxyde de carbone. Les résultats peuvent être donnés sous la forme de graphiques. Les voici. »
Max : « Je suppose que vous connaissez les questions que je vais vous poser. Les voici quand même. »
Max : « Vous avez vingt minutes. Travaillez bien 🙂 «
Vingt minutes plus tard…
Max : « Je ramasse les copies ! »
Samuel : « J’ai fini il y a longtemps ! »
Léo : « Moi aussi ! C’était trop facile ! »
Max : « Alors je ne suis pas inquiet pour vos notes. Qui veut aller corriger au tableau ? »
Samuel : « Je commence ! »
Léo : « Je ferai la suite. »
1. La grandeur représentée sur l’axe horizontal est le temps.
2. Son unité est la minute.
3. La grandeur représentée sur l’axe vertical est la quantité de dioxyde de carbone.
4. Son unité est le pourcentage.
5. Ces graphiques représentent l’évolution de la quantité de dioxyde de carbone (en %) en fonction du temps (en min) avec et sans escargots.
6. Dans le témoin, la quantité de dioxyde de carbone reste constante à 0% pendant les 6 minutes.
7. Avec les escargots la quantité de dioxyde de carbone passe de 0 à 3% en 6 minutes. Elle augmente en fonction du temps.
8. Avec les escargots la quantité de dioxyde de carbone augmente en fonction du temps car les escargots rejettent du dioxyde de carbone.
Max : « C’est parfait ça ! Dois-je m’attendre à un 20/20 de moyenne ? »
Léo : « Je crois bien 🙂 «
Samuel : « J’espère que cela n’est pas lassant pour vous monsieur Max. »
Max : » 🙂 Je m’y habitue assez bien 🙂 Vous pouvez ranger vos affaires et aller vous aérer en récréation. »
Samuel : « Au revoir monsieur Max. »
Samuel et Léo : « Au revoir mes petits. »
Une remarque :
Les résultats :
Les résultats en eux-mêmes sont donnés par l’évolution de la grandeur représentée sur l’axe vertical. Pour donner cette évolution, il faut utiliser un vocabulaire adapté. Une grandeur peut augmenter, diminuer ou rester constante.
Il faut également donner des valeurs.
Je reprends l’exemple de l’évolution de la quantité de dioxyde de carbone dans le témoin en respectant les couleurs que j’ai utilisé ci-dessus.
La quantité de dioxyde de carbone augmente de 0 à 3 %.
I. LES CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET LEURS VARIATIONS INDIVIDUELLES.
Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde.
Tous les individus d’une même espèce ont des caractères physiques communs qu’on ne retrouve pas chez les autres espèces. Ce sont des caractères spécifiques. Un caractère spécifique est un caractère physique qui n’appartient qu’à une espèce.
Les caractères spécifiques humains sont, entre autres : la bipédie exclusive, un cerveau très développé, un langage à double articulation et des empreintes digitales.
Au sein d’une espèce, les individus sont différents en raison des variations individuelles des caractères spécifiques. Tous les êtres humains ont des empreintes digitales, mais elles sont différentes chez chaque être humain.
Max : « Avez-vous des questions ? »
Samuel : « Oui monsieur Max. Pourriez-vous préciser ce que vous entendez par un langage à double articulation ? »
Max : « Oui Samuel. Vous avez remarqué que les langues humaines comportent des mots formés de syllabes. C’est le premier niveau d’articulation. Et ces mots sont organisés en phrases grâce à des règles de grammaire. C’est le second niveau d’articulation. »
Samuel : « Merci monsieur Max. »
Léo : « Il n’y a que chez l’humain qu’on retrouve ce langage ? »
Max : « Les recherches montrent que beaucoup d’animaux ont eux aussi des langages. Ainsi, chez les marmottes, des cris peuvent avertir qu’un prédateur arrive par les airs du côté de la montagne ou que le danger vient du sol du côté de la vallée. Ce langage a donc un vocabulaire assez précis. Chez certains oiseaux, un cri équivalent à un mot change de sens en fonction de sa place dans le chant. Pour être juste, il faudrait dire que le langage humain est plus complexe que celui des autres animaux. »
Léo : « Merci monsieur Max. »
Max : « Avant de terminer, puisqu’il nous reste un peu de temps, je voudrais vous faire lire un texte qui vous permettra de mieux comprendre l’infinie diversité des individus au sein d’une espèce. »
« Dire que les êtres humains sont tous différents ! […] comment est-ce possible ? Imagine que dix personnes se réunissent pour bricoler un masque. Chaque participant arrive avec une partie du visage. Ainsi Claude et Alain ont apporté chacun un nez, Jeanne et Mélanie chacune une bouche, Christian et Pascal chacun deux couleurs d’yeux… […] Avec ce matériel, il est possible de faire toutes sortes de masques différents. Avec seulement deux yeux et deux bouches, le masque peut avoir 4 visages différents. S’ils utilisent en plus les deux mentons, ils disposeront de 8 visages […] Fais le calcul : pour 10 traits, tu trouveras 1024 visages, et pour 30 traits, plus de 1 milliards de visages. »
A. Jacquard et M.-J. Auderset, Moi, je viens d’où ?, Le Seuil, 2002, p. 15