Max: « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. Tout le monde est là ? Alors commençons par des rappels. Qui veut nous remettre en mémoire ce que nous avons vu la séance précédente ? Samuel peut-être ? »
Samuel : « Oui monsieur Max. Nous avons vu que tous les individus d’une même espèce ont des caractères communs qu’on ne retrouve pas dans les autres espèces. Ce sont les caractères spécifiques. Et il existe des variations individuelles de ces caractères spécifiques qui font que chaque individu est unique. Comme a dit le grand monsieur André Langaney : ‘Tous pareils, tous différents ! »
Léo : « Monsieur Max, Samuel n’a pas rappelé la définition d’espèce. Puis-je le faire ? »
Max : « Bien sûr Léo. »
Léo : « Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde. »
Max : « Très bien à tous les deux. Aujourd’hui vous allez découvrir par vous mêmes deux autres types de caractères en travaillant en autonomie. »
Léo : « C’est noté monsieur Max ? »
Max : « Oui Léo, ce sera noté. Lisons ensemble les documents. «
LE SUIVI DES CARACTÈRES AU FIL DES GÉNÉRATIONS
Certains individus peuvent rouler leur langue en U. Cette capacité dépend de la présence de muscles contrôlant les mouvements de la langue.
Doc. 1 : Arbre généalogique de la famille d’Arthur.
INFLUENCE DE L’ENVIRONNEMENT SUR LES CARACTÈRES
Le saturnisme est une maladie infantile due à une intoxication par le plomb. Les enfants s’intoxiquent en ingérant des écailles ou des poussières de vieilles Peintures à base de plomb venant de murs de logements en mauvais état.
Une intoxication sévère provoque des troubles graves du système nerveux. Un traitement approprié permet aux enfants intoxiqués de guérir. Cette maladie n’est pas transmise aux futurs descendants de ces enfants.
Doc. 2 : le saturnisme
Suite à un entraînement intensif, la masse musculaire d’un sportif peut considérablement augmenter. Mais, si le sportif cesse de pratiquer intensément, sa masse musculaire va diminuer.
Doc. 3 : Développement musculaire suite à la pratique du SPORT.
Le bronzage correspond à un changement de pigmentation de la peau suite à une exposition prolongée au soleil.
Doc. 4 : Le bronzage.
Max : « Bien, ce document vous présente quatre caractères physiques. Les caractères présentés dans les documents 2, 3 et 4 peuvent être étudiés ensemble. Voici les questions.
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. Je vois que vous êtes tous là. Nous pouvons commencer. »
Léo : « Monsieur Max, pourriez-vous nous dire par quoi nous allons débuter cette année ? »
Max : « Bien sûr Léo. Nous allons nous intéresser à l’unité et à la diversité des êtres vivants. Commençons par un paradoxe. Le grand scientifique André Langaney a dit, en parlant des humains : ‘Tous pareils, tous différents.’ Pouvez-vous m’expliquer cette phrase ? »
Samuel : « Moi monsieur Max ! Ça veut dire que tous les humains ont des choses en commun mais que les détails sont différents. »
Max : « Oui Samuel. Léo, aurais-tu des précisions à ajouter ? »
Léo : « Je ne sais pas comment le dire monsieur Max. Les humains ont tous la même forme. Ils ont les mêmes organes aux mêmes endroits mais pourtant ils ne sont pas tous pareils. »
Samuel : « Ce que dit Max est valable aussi pour les autres espèces. N’est ce pas monsieur Max ? »
Max : « Tout à fait Samuel. Pourrais-tu nous rappeler la définition d’espèce ? »
Samuel : « Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde.«
Max : « Très bien Samuel. Pourriez-vous me dire comment on reconnaît un individu appartenant à l’espèce humaine ? «
Léo : « Euh… »
Samuel : « Je le reconnais quand j’en vois un mais je ne saurais pas expliquer. »
Max : « C’est parce qu’il vous manque la méthode. Pour définir une espèce il faut rappeler tous les groupes auxquels elle appartient. »
Léo : « Il faut faire la classification des humains sous formes de groupes emboîtés alors ? »
Max : « Oui Léo 🙂 «
Samuel : « Je sais ! Je sais ! L’Homme est un Vertébré ! »
Max : « Oui Samuel. Mais je préférerais que vous donniez le caractère qui définit le groupe. Le nom de groupe n’est pas toujours important. Et ces noms sont parfois difficiles à retenir. »
Samuel : « Oui monsieur Max. L’humain a un squelette. On peut donc le placer dans le groupe des Vertébrés. »
Max : « Oui Samuel. Voici un premier groupe avec quelques exemples de Vertébrés. »
Léo : « Ils ne sont pas tous pareils ces Vertébrés 🙂 «
Samuel : « Il va falloir affiner 🙂 «
Léo : « Monsieur Max, pourriez-vous nous dire ce qu’est un cœlacanthe ? Je ne connais pas cet animal moi. »
Max : « C’est prévu ! Voilà ! »
Léo : « C’est un drôle de poisson ça… »
Samuel : « Il a les mêmes os que nous ! Radius et cubitus… On en a aussi monsieur Max ! »
Max : « Les Peluchiformes n’ont pas d’os 🙂 Mais oui, son squelette est particulier. Nous verrons cela plus tard. En quoi un squelette est-il fait ? »
Léo : « Ben… En os ! »
Samuel : « Pas toujours ! Je sais ! Il peut être en cartilage ! Les requins ont un squelette en cartilage ! »
Max : « Les raies également. »
Léo : « Alors il faut faire deux groupes de Vertébrés : avec squelette en cartilage ou avec squelette en os ! »
Max : « Faisons ! »
Léo : « C’est embêtant ça… Monsieur Max, il me semble que vous nous avez appris que pour qu’un groupe existe, il doit être dans le même groupe. »
Samuel : « Léo, tu t’entends ? »
Léo : « Je ne sais pas comment dire… Les poissons devraient tous être dans le même groupe pour qu’on puisse dire que c’est un groupe. Et là, vous avez mis les requins et les raies d’un côté et les truites d’un autre. Les poissons ne forment pas un vrai groupe alors ? »
Max : « Je suis ravi que tu aies compris cela par toi même Léo. Effectivement, le groupe des poissons n’a pas de réalité biologique. »
Samuel : « Nous étions dans l’erreur alors ! Ça alors ! »
Max : « Continuons si vous le voulez bien. »
Samuel : « Dans le groupe des Vertébrés à squelette en os, on peut faire deux groupes : avec des nageoires comme celle de la truite et les autres. »
Max : « Nous dirons que ce sont les Vertébrés osseux à nageoires charnues. Vous pourrez lire qu’ils ont des nageoires monobasales c’est-à-dire avec un seul os à la base. »
Léo : « Le cœlacanthe n’est pas du tout un poisson alors ! »
Samuel : « Ben non puisque les poissons ça n’existe pas 🙂 «
Léo : « Il est un peu seul là. Parce que ses nageoires sont vraiment des nageoires alors que les autres ont plutôt des membres. »
Max : « Faisons d’autres groupes alors 🙂 Léo, tu viens de définir les Tétrapodes. »
Samuel : « La grenouille est la seule qui n’a pas de poils. Ni de mamelles d’ailleurs. »
Léo : « Quand un animal Vertébré Tétrapode a des poils et des mamelles on dit que c’est un Mammifère. On pourrait inclure ce groupe. »
Samuel : « La grenouille serait à l’extérieur de ce groupe. »
Max : « Très bien ! »
Samuel : « Il me semble que l’orang-outan, le babouin et l’Homme sont des primates… »
Léo : « Tu sais reconnaître un primate toi ? »
Samuel : « Mmmmm… Pas vraiment… »
Max : « Ils ont des pouces opposables aux autres doigts, des ongles et une paire de mamelle situées au niveau du thorax. »
Léo : « C’est vrai ! La vache a des mamelles au niveau de l’abdomen. »
Samuel : « Et les autres Mammifères ont des griffes ou des sabots. »
Léo : « Nous avons bien avancé 🙂 «
Max : « Quels caractères permettraient de définir l’humain ? »
Samuel : « Il se tient toujours debout ! »
Léo : « Et il a une grosse tête 🙂 «
Max : « C’est parce qu’il a un gros cerveau 🙂 «
Léo : « Voilà ! On sait ce qu’est un être humain ! »
Samuel : « C’est un Vertébré à squelette osseux dont les nageoires charnues sont transformées en membre. Ils ont des poils et des mamelles, des pouces opposables aux autres doigts et deux mamelles thoraciques. Ils se tiennent toujours debout et leur cerveau est très développé. »
Léo : « Ils sont tous pareils ! »
Samuel : « Mais ils sont aussi tous différents… Il va falloir expliquer cela aussi. »
Max : « Nous le ferons lors de la prochaine séance. Vous avez bien travaillé aujourd’hui et vous méritez votre récréation. »
Samuel et Léo : « Merci monsieur Max ! « Au revoir monsieur Max ! »
Max : « Au revoir mes petits 🙂 «
Léo (à Samuel) : « A la cantine, quand le gentil chef me demandera si je veux du poisson ou de la viande je lui répondrai que je n’aime pas les Ostéichtyens Actinoptérygiens mais que je préfère largement les Ostéichtyens Sarcoptérygiens Tétrapodes dans leur version Mammifère 🙂 «
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »
Max : « Bonjour mes petits. Aujourd’hui nous allons étudier les failles. Je vais commencer par vous montrer quelques documents qui vont, je l’espère, vous aider à trouver ce qu’est une faille. Observez bien. »
Samuel : « Tabarnak ! La route est toute cassée ! »
Max : « Samuel, pourrais-tu éviter de nous rappeler tes origines s’il te plaît. »
Samuel : « Oups ! Je vous demande pardon monsieur Max. »
Max : « Pardon accordé 🙂 Comme l’a si justement fait remarquer Samuel la route est cassée. »
Léo : « On dirait que la partie en face de nous s’est déplacée vers la droite. »
Samuel : « Oui. Les deux morceaux de route se sont déplacés l’un par rapport à l’autre vers la droite. »
Max : « Je peux vous représenter cela… »
Max : « J’ai représenté par des flèches le sens du mouvement. Les blocs se sont déplacés vers la droite. Nous parlerons de faille dextre. Passons à cette autre photographie… »
Léo : « Ah ben la route est encore toute cassée 🙂 «
Samuel : « Cette fois ça a bougé verticalement. »
Max : « Nous dirons qu’il y a eu un rejet vertical. Bien, pouvez-vous maintenant me donner une définition de faille ? »
Samuel : « Je pense monsieur Max. Je dirais qu’une faille c’est quand des roches se cassent en deux parties et que ces deux parties se déplacent l’une par rapport à l’autre. »
Max : « Bravo Léo ! C’est bien ça. Nous donnerons la définition dans le cours tout à l’heure. »
Léo : « Monsieur Max, c’est grand comment une faille ? »
Max : « C’est très variable Léo. Nous pouvons en trouver au sein d’une couche de roches de quelques mètres d’épaisseur ou sur plusieurs kilomètres voire centaines de kilomètres. Regardez… »
Max : « La nous voyons une faille qui a un rejet de quelques mètres. Elle doit s’étendre sur quelques kilomètres ou dizaines de kilomètres… »
Photographie 5 et schéma 1 : la faille de San Andreas
Max : « Là il s’agit de la Faille de San Andreas. Il s’agit d’un cisaillement comme sur la première photographie. Elle s’étire sur toute la longueur de la Californie qu’elle coupe en deux. Une fine bande de Californie remonte vers le nord. »
Samuel : « Là ça se déplace vers la droite. »
Max : « On parle de coulissement dextre. Avez-vous d’autres questions ? »
Samuel et Léo : « Non monsieur Max ! »
Max : « Alors prenez vos cahiers et notez. »
III. LES FAILLES.
Une faille est une cassure d’une couche de roche en deux blocs qui se déplacent l’un par rapport à l’autre.
Il existe trois grands types de failles :
– les failles normales, en extension (ça s’écarte) ;
– les failles inverses, en compression (ça se resserre) ;
– les failles coulissantes transformantes (ça coulisse).
Les tremblements de terre sont presque toujours associés à des failles.
Max : « Bien. Nous avons bien travaillé aujourd’hui. Vous pouvez ranger vos affaires et filer en récréation. Au revoir mes petits. »
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »
Max : « Bonjour mes petits. Nous allons donc commencer par de la géologie. Qui veut me rappeler ce qu’est la géologie ? »
Samuel : « Moi monsieur Max ! Ce sont les sciences de la Terre. Dans la géologie il y a l’étude des tremblements de terre, les volcans, la tectonique des plaques… »
Léo : « On peut étudier les roches et les minéraux aussi ! »
Max : « Exact Léo. Mais le programme de cette année correspond à ce qu’a dit Samuel. Commençons par les séismes. Savez-vous ce qu’est un séisme ? »
Léo : « C’est un tremblement de terre monsieur Max ! »
Max : « En étant précis tremblement de terre et séisme ne sont pas strictement synonymes. Mais ne soyons pas trop précis pour une fois. Oui, un séisme est un tremblement de terre. Commençons par regarder quelques petits films… »
Samuel : « J’aimerais pas être dans un tremblement de terre moi. »
MAx : « Je te comprends Samuel, même si une partie de moi aimerait quand même savoir ce que ça fait… Bien, je vais vous distribuer quelques articles de journaux chacun et grâce à cela vous me direz quelles sont les manifestations et les conséquences d’un séisme. »
Samuel : « Monsieur Max, que veut dire ‘manifestations d’un séisme‘ ? »
Max : « A quoi voit-on qu’un séisme a lieu. Je distribue… Les articles de Léo… »
Max : « Les articles de Samuel… »
Max : « Je répète les questions auxquelles vous devez répondre à l’aide de ces articles : Quelles sont les manifestations et les conséquences d’un séisme ? Vous avez une dizaine de minute… »
Dix minutes plus tard…
Max : « Alors mes petits, avez-vous réussi à répondre aux questions ? »
Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »
Max : « Je n’en attendais pas moins de vous. Léo, quelles sont les manifestations d’un séisme ? »
Léo : « C’est simple monsieur Max. Lors d’un séisme la terre tremble. Il y a des secousses qui durent de quelques secondes à quelques minutes. Et si j’ai bien compris ces secousses se produisent dans des régions plus ou moins étendues. »
Max : « Oui Léo. Samuel, as-tu quelque chose à ajouter ? »
Samuel : « Je ne sais pas si c’est le moment de le dire mais il peut y avoir des répliques. Ce sont d’autres tremblements de terre qui se produisent au même endroit pas très longtemps après le premier. »
Max : « Nous pouvons parler des répliques dès à présent. Samuel, quelles sont les conséquences possibles d’un séisme ? »
Samuel : « Il peut y avoir des dégâts aux constructions qui provoquent parfois des blessés ou des morts et des sans-abris parce que leurs maisons sont cassées. »
Léo : « J’ai lu qu’il pouvait y avoir des failles aussi. C’est quoi une faille monsieur Max ? »
Max : « Gardons la question pour plus tard si vous le voulez bien. Je vous montrerai des photographies et nous étudierons ça plus précisément. Pour le moment, retenez qu’il peut y avoir des modifications du paysage. »
Léo : « D’accord monsieur Max. »
Samuel : « Moi j’ai lu que les séismes pouvaient provoquer des tsunamis. Qu’est-ce qu’un tsunami monsieur Max ? »
Max : « Tsunami est un mot japonais qui veut dire ‘vague de port‘. En mer les pécheurs ne ressentent pas le tsunami et ils sont bien surpris de voir que le port dans lequel ils veulent accoster est parfois totalement détruit. Je peux vous montrer un petit film pour que vous compreniez qu’un tsunami est plus qu’une simple vague. Regardez sagement. »
Samuel : « C’est sûr que c’est plus qu’une vague ! »
Max : « Oui, c’est très dangereux. Avant de partir, Léo peux-tu redonner les manifestations des séismes ? »
Léo : « Lors d’un séisme la terre tremble. Il y a des secousses qui durent de quelques secondes à quelques minutes. Ces secousses se produisent dans des régions plus ou moins étendues. »
Max : « Samuel, les conséquences possibles s’il te plaît. »
Samuel : « Les conséquences possibles d’un tremblement de terre sont des dégâts aux constructions humaines, des blessés et/ou des morts et des sans-abris, des modifications du paysage et des tsunamis. »
Max : « C’est très bien 🙂 Retenez bien tout ça pour la prochaine fois. Pour le moment, vous pouvez ranger vos affaires et sortir en récréation. Je compte sur vous pour ne pas provoquer un tremblement de terre en courant dans les couloirs. »
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. Lors de la dernière séance vous avez pu observer des cellules au microscope optique. »
Léo : « Oh oui ! »
Samuel : « C’était bien ! »
Max : « Je suis ravi que cela vous ait plu 🙂 Aujourd’hui nous allons voir différents type de cellules. Commençons par les cellules d’épiderme d’oignon que vous avez vous même observées. »
Figure 1 – Photographie de cellules d’épiderme d’oignon observé au microscope optique.
Max : « Que voyez-vous ? »
Léo : « Nous voyons que l’épiderme d’oignon est constitué de nombreuses cellules allongées.
Samuel : « Chaque cellule contient un liquide appelé cytoplasme et un noyau. L’ensemble est délimité par une membrane. »
Max : « Très bien. N’oubliez pas qu’il existe une paroi autour des cellules végétale. Passons à un autre type de cellules végétales. Ce sont des cellules de feuilles d’élodées du Canada (Elodea canadensis, Mchx., 1803).
Figure 2 – Photographie de cellules d’élodée du Canada observées au microscope.
Léo : « Nous voyons des petits grains verts dans les cellules. »
Max : « Ce sont des chloroplastes. Nous verrons l’an prochain à quoi ils servent. Passons aux animaux. Voici des cellules de la bouche humaines… »
Figure 3 – Photographie de cellules d’épiderme buccal observées au microscope optique.
Léo : « On voit la membrane, le noyau et le cytoplasme. »
Max : « Exact Léo. Autre exemple : l’épiderme de grenouille… »
Figure 4 – Photographie de cellules d’épiderme de grenouille observées au microscope.
Samuel : « Encore membrane, cytoplasme et noyau ! »
Léo : « Et il y a de nombreuses cellules. »
Max : « Et oui ! Passons à un autre exemple. Vous allez voir une paramécie (Paramecium sp., Müller, 1773). C’est un animal unicellulaire qui vit dans les eaux douces des mares ou des rivières. Cet animal microscopique se déplace grâce à des cils vibratils. Regardez un peu… »
Figure 5 – Une paramécie observée au microscope optique.
Léo : « Cette fois il n’y a qu’une seule cellule. »
Samuel : « Mais on voit le noyau, le cytoplasme et la membrane. »
Max : « Très bien. Dernier exemple… »
Max : « Il s’agit d’une bactérie. »
Léo : « On ne voit pas de noyau ! »
Samuel : « Mais il y a quand même le cytoplasme et la membrane. »
Max : « Exact. Bien, essayons de reprendre. Qu’avez-vous retenu de ces différents exemples de cellules ? »
Samuel : « Nous pouvons dire que tous les êtres vivants sont constitués d’au moins une cellule. »
Léo : « Une cellule contient un cytoplasme et est délimitée par une membrane. Il peut y avoir un noyau. »
Samuel : « Chez les végétaux il y a aussi une paroi et des chloroplastes. »
Max : « C’est très bien. Nous allons noter tout ça la prochaine fois et je vous apprendrai à réaliser un dessin d’observation et à le légender. Pour le moment vous pouvez ranger vos affaires. »
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. Vous êtes tous là ? Alors commençons… Samuel, pourrais-tu faire le petit rappel de début de cours habituel ? »
Samuel : « Oui monsieur Max. Nous avons vu qu’une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde. Nous avons également vu que chaque espèce a un nom qu’elle a reçu lors de sa première description. C’est monsieur Linné qui a imposé cette nomenclature binominale au 18ème siècle. »
Max : « C’est très bien Samuel, comme d’habitude ! »
Max : « Bien sûr Léo. Je suis là pour y répondre. »
Léo : « Monsieur Max, comment fait-on pour identifier une espèce qu’on rencontre pour la première fois ? »
Max : « Encore une excellente question ! »
Léo : « Merci monsieur Max 🙂 »
Max : « Pour trouver le nom d’un être vivant et identifier l’espèce à laquelle il appartient, on utilise une clé de détermination qui s’appuie sur des caractères observables tels que la couleur, la taille, la forme… Je vais vous montrer comment utiliser cet outil avec deux exemples puis je vous donnerai une feuille d’exercice. Commençons pas ces punaises. »
Ces trois espèces de punaises rouges et noires peuvent s’observer dans notre département. Elles participent à la biodiversité de notre environnement.
Max : « Voici la clé de détermination… »
Max : « Il suffit de suivre le chemin… Prenons la première punaise, celle de gauche…
C’est une punaise rouge et noire. Elle a des rayures noires en long sur tout le corps. C’est donc le graphosome d’Italie (Graphosome lineatum, L., 1758).
Celle du centre… C’est une punaise rouge et noire. Elle a des tâches noires sur le corps. Il y a une grande tâche noire sur le thorax. C’est le gendarme (Pyrrochoris apterus, L., 1758)
Celle de droite… C’est une punaise rouge et noire. Elle a des tâches noires sur le corps. Le thorax porte plusieurs tâches noires. C’est la punaise ornée (Eurydema ornata, L., 1758).
Avez-vous compris ? »
Léo : « Oui monsieur Max ! »
Samuel : « Mais, en vrai, il faut une clé plus compliquée que ça ! »
Max : « Effectivement Samuel. Mais le principe en serait le même. Voulez-vous que je fasse un autre exemple ? »
Léo : « Oui monsieur Max. »
Max : « D’après cette clé de détermination nous pouvons dire que les dauphins se distinguent des marsouins par leur mâchoires allongées en bec. Les trois animaux représentés ont une mâchoire allongée en bec. Ce sont donc des dauphins.
a. Dauphin ; dos et les flancs unis ; dos et les flancs sont gris. C’est un dauphin souffleur.
b. Dauphin ; dos et les flancs finement tachetés. C’est un dauphin tacheté.
c. Dauphin ; dos et les flancs unis ; dos noir et les flancs jaunes. C’est un dauphin des anciens.
Voilà pour les exemples. A vous de travailler maintenant. »
Max : « Et je suis sûr que vous avez bon. Je préciserai juste que la mésange inconnue est la mésange noire. Bien, vous pouvez ranger vos affaires. Et n’oubliez pas de réviser. »
Max : « Pour voir si vous avez bien compris ce qu’est une espèce, vous allez faire quelques petits exercices. Je vous conseille de bien revoir la définition d’espèce et les exemples qui ont été faits en classe. »
Un escargot de Bourgogne ne s’accouple qu’avec un escargot de Bourgogne, jamais avec un escargot petit-gris. Cet accouplement donne naissance à d’autres escargots de Bourgogne qui pourront se reproduire entre eux.
Les escargots petits-gris et les escargots de Bourgogne appartiennent-ils à la même espèce ?
Des chênes
Dans une forêt, on peut trouver des chênes qui se distinguent les uns des autres par un détail : la longueur du pédoncule qui attache le gland à la branche. Malgré cette proximité ces deux chênes ne se reproduisent jamais entre eux.
Expliquez pourquoi, malgré leur ressemblance, des deux chênes n’appartiennent pas à la même espèce.
Le jaglion, un drôle d’animal…
Un jaglion
Le « jaglion » est ainsi nommé car il a pour père un jaguar et pour mère une lionne. La morphologie du jaglion est intermédiaire entre celle d’un jaguar et celle d’un lion.. La queue est identique à celle d’un lion mais il n’a pas de crinière. Son pelage est tacheté comme celui du jaguar. C’est un hybride peu fréquent, qui est le résultat d’une rencontre due à l’intervention de l’Homme dans un parc animalier.
Le jaglion ne peut pas s’observer dans la nature. En effet, je jaguar vit uniquement en Amérique du sud alors que les lions ne sont présents qu’en Afrique.
Le lion et le jaguar appartiennent-ils à la même espèce ?
Des escargots…
Les escargots petits-gris et de Bourgogne se ressemblent mais ils ne peuvent pas se reproduire entre eux. Ils n’appartiennent donc pas à la même espèce.
Des chênes…
Les chênes sessiles et les chênes pédonculés se ressemblent mais ils ne peuvent pas se reproduire entre eux. Ils n’appartiennent donc pas à la même espèce.
Le jaglion, un drôle d’animal…
Le jaguar et le lion se ressemblent. L’accouplement d’une lionne et d’un jaguar donne une descendance mais cette descendance est stérile. Le lion et le jaguar appartiennent donc à deux espèces différentes.
Un exercice bonus 🙂
Il existe de nombreuses espèces de coccinelles. Elles se caractérisent par la couleur des élytres et le nombre et la couleur des tâches. Et oui ! Le nombre de points n’indique pas l’âge de la coccinelle 🙂
Voici deux coccinelles apparemment différentes.
Ces deux coccinelles peuvent se reproduire et avoir une descendance féconde.
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. Tout le monde est là, nous pouvons commencer. Élève Léo, pourriez-vous nous rappeler ce qu’est l’environnement. »
Léo : « Oui monsieur Max. L’environnement c’est tout ce qui nous entoure. Alors ça dépend de l’endroit où on se trouve. Ça peut être la plage, la forêt, le collège… »
Max : « Bien Léo. Peux-tu me dire quelles sont les composantes d’un environnement ? »
Léo : « Il y a les composantes minérales (eau, air et roches), les êtres vivants et les objets techniques. Dois-je donner la définition d’objet technique monsieur Max ? »
Max : « Oui Léo. »
Léo : « Un objet technique est un objet réalisé par un animal pour répondre à un besoin. Comme exemples je peux citer les toiles d’araignées, les barrages des castors, les terriers et les nids. »
Max : « Très bien. Je vois que tu as bien appris ta leçon. Élève Samuel, pouvez-vous nous rappeler ce que fait un être vivant que ne fait pas une composante minérale de l’environnement ? »
Samuel : « Oui monsieur Max. Un être vivant naît, respire, se nourrit, grandit, se reproduit et meurt. »
Max : « Bien Samuel. De quel type de matière sont constitués les êtres vivants ? Et les composantes minérales ? »
Samuel : « Les êtres vivants sont constitués de matière organique. La matière organique brûle si on la chauffe fort. Les composantes minérales sont constituées de matière minérale. La matière minérale change d’état si on la chauffe. Elle peut passer à l’état liquide ou à l’état solide. »
Max : « Vous connaissez bien vos leçons. Bravo à tous les deux. Nous pouvons finir notre présentation de l’environnement. Imaginons-nous à la plage. Fermez les yeux. Pouvez-vous me dire ce qui va changer au cours de l’année ? »
Léo : « Moi ! Moi monsieur Max ! »
Max : « Nous t’écoutons Léo. »
Léo : « En hiver il va faire plus froid qu’en été. »
Max : « C’est vrai. Mais comment sais-tu qu’il fait plus froid ? Que mesures-tu pour le savoir ? »
Léo : « Il faut mesurer la température monsieur Max. »
Max : « Et avec quel appareil mesures-tu la température ? »
Léo : « On mesure la température avec un thermomètre. »
Max : « Très bien. Maintenant pouvez-vous me dire avec quelle unité s’exprime la température ? »
Léo : « Elle s’exprime en degrés ! »
Max : « Non Léo. Le degré est l’unité de la mesure d’un angle. Samuel, le sais-tu ? »
Samuel : « La température s’exprime en degrés Celsius monsieur Max. Ça se note °C. »
Max : « Très bien Samuel. Nous venons de voir que la température se mesure avec un thermomètre et s’exprime en degrés Celsius. Effectivement, la température change au cours de l’année. Y a-t-il d’autres changements ? »
Samuel : « Oui monsieur Max. L’humidité change elle aussi. »
Léo : « Et la lumière ! Il y a pas toujours la même lumière. »
Max : « Je comprends ce que tu veux dire Léo mais il ne faut pas parler de lumière. On parle d’éclairement. Je vais maintenant vous donner un petit exercice. Grâce au document que je vais distribuer vous compléterez un tableau de trois colonnes dans lequel vous indiquerez les grandeurs mesurées, les appareils utilisés pour les mesurer et les unités de mesure. Avez-vous compris ? »
Léo et Samuel : « Oui monsieur Max. »Samuel : « Monsieur Max, j’ai fini ! »
Max : « Tu peux aller faire la correction au tableau.
Samuel : « Oui monsieur Max, j’y vais de ce pas. »
Max : « Très bien Samuel ! Mes petits, vous venez de découvrir les caractéristiques physiques de l’environnement. »
Léo : « Monsieur, pourriez-vous en donner la définition s’il vous plaît ? »
Max : « Bien sûr Léo. et nous la noterons tout à l’heure dans le cours. Une caractéristique physique de l’environnement est une grandeur qui se mesure avec un appareil de mesure et qui s’exprime avec une unité.«
Léo : « Merci monsieur Max. »
Max : « Si vous n’avez pas de questions nous pouvons noter la leçon du jour… Pas de question ? Très bien. Sortez vos cahiers nous allons noter. »
III. LES CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES DE L’ENVIRONNEMENT.
Une caractéristique physique de l’environnementest une grandeur qui se mesure avec un appareil et qui s’exprime souvent avec une unité de mesure.
Température = 17°C
GrandeurValeurUnité
Les principales caractéristiques physiques de l’environnement sont : la température, l’humidité et l’éclairement.
Les caractéristiques physiques de l’environnement dépendent du temps et du lieu.
Max : « Avez-vous des questions ? »
Léo : « Non monsieur Max. »
Max : « Alors vous pouvez ranger vos affaires. Le cours est terminé. N’oubliez pas de bien apprendre vos leçons pour la prochaine fois.«
Max : « Bonjour à tous. Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. Je vois que vous êtes tous là. Nous pouvons commencer. Quelqu’un pourrait-il nous rappeler ce que nous avons vu lors de la séance précédente ? »
Samuel : « Moi monsieur Max ! »
Max : « Nous t’écoutons Samuel. »
Samuel : « Dans un environnement il y a des composantes minérales, des êtres vivants et des objets techniques. »
Max : « C’est bien Samuel. Léo, qu’est ce qu’un objet technique ? »
Léo : « Un objet technique est un objet fabriqué par un animal pour répondre à un besoin. Je peux donner comme exemples les nids des oiseaux, les toiles d’araignées, les terriers, les barrages des castors… »
Max : « Je vois que vous avez bien appris vos leçons. Aujourd’hui nous allons nous demander : comment distinguer le vivant du non-vivant ? Que pouvez-vous répondre à cette question ? »
Léo : « Les êtres vivants respirent ! »
Samuel : « Ils mangent. »
Max : « Nous dirons plutôt qu’ils se nourrissent. Quoi d’autres ? »
Léo : « Ils bougent. »
Max : « Léo, as-tu déjà vu l’arbre qui se trouve dans la cour se déplacer ? »
Léo : « Ses branches bougent monsieur Max. »
Max : « Elles bougent sous l’influence du vent. Elles ne se déplacent pas. Vous avez dit : ils respirent et se nourrissent. Il vous manque quatre verbes. Pensez au début et à la fin de leur vie. »
Léo : « Ils naissent et ils meurent ! »
Max : « Très bien. Quoi d’autre ? »
Samuel : « Ils grandissent. »
Max : « Il vous en manque un. »
Léo : « Les êtres vivants se reproduisent. »
Max : « Très bien ! Nous pouvons dire qu’un être vivant naît, se nourrit, respire, grandit, se reproduit et meurt.«
Léo : « Mais monsieur, une plume ça vient d’un être vivant et ça ne fait pas tout ça ! »
Samuel : « Une feuille morte non plus. »
Léo : « Comment pouvons nous distinguer un objet qui vient d’un être vivant d’une composante minérale de l’environnement ?«
Max : « Très bonne question Léo. Essayons d’y répondre. Que se passe t-il si nous approchons une plume d’une flamme ? »
Léo : « Elle brûle ! »
Samuel : « La branche aussi ! »
Max : « Et il ne restera que des cendres. Très bien. Approchons maintenant une composante minérale d’une flamme. Un caillou par exemple. Que se passe t-il ? »
Samuel : « Il s’échauffe. »
Max : « Et si nous le chauffons très fort ? »
Léo : « Il va fondre ? »
Max : « Oui Léo. Il va fondre. Essayons avec de l’eau maintenant. »
Samuel : « Elle va s’échauffer et si on la chauffe fort elle va s’évaporer. »
Max : « Très bien. Nous pouvons donc dire que la matière des êtres vivants brûle alors que la matière des composantes minérales change d’état quand on la chauffe.«
Léo : « Monsieur Max, j’ai une question ! »
Max : « Je t’écoute Léo. »
Léo : « Si j’approche une flamme de mon cahier, il brûle. Pourtant il n’est pas vivant et il l’a jamais été. »
Max : « Bonne remarque Léo. Ton cahier est constitué de papier. Or le papier est fabriqué avec du bois et le bois a été formé par un être vivant. Tout ce qui est constitué de matière formée par un être vivant brûle. »
Samuel : « Monsieur Max, le plastique brûle lui aussi. Il a été vivant avant ? »
Max : « Pour fabriquer du plastique on utilise de la matière qui a été formée par un être vivant. On appelle matière organique la matière qui a été formée par un être vivant et matière minérale la matière qui constitue les composantes minérales. La matière organique brûle alors que la matière minérale change d’état. Avez-vous des questions ? «
Léo : « Non monsieur Max. »
Samuel : « Moi non plus. »
Max : « Alors prenez vos cahier nous allons écrire la leçon du jour. »
II. LE VIVANT ET LE NON VIVANT.
Les êtres vivants naissent, respirent, se nourrissent, grandissent, se reproduisent et meurent.
Pour distinguer le vivant du non-vivant, on peut chauffer.
Un être vivant et de la matière venant d’un être vivant, brûle quand on les chauffe.
Une composante minérale, ou de la matière minérale, change d’état quand on la chauffe.
Matière minérale : La matière minérale vient des composantes minérales. Elle change d’état.
Matière organique : La matière organique vient d’êtres vivants. Elle brûle.
Max : « Avez-vous des questions ? »
Samuel : « Non monsieur Max. »
Max : « Alors vous pouvez ranger vos affaires. N’oubliez pas d’apprendre vos leçons pour la prochaine séance. »
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »
Max : « Bonjour mes petits 🙂 Commençons par le petit rappel. Samuel ? »
Samuel : « Oui monsieur Max. Nous avons vérifié qu’un être vivant prélève du dioxygène. Pour cela nous avons utilisé un oxymètre qui est un appareil qui mesure la quantité de dioxygène dans le milieu. Les résultats étaient donnés sous la forme d’un graphique. Nous l’avons lu puis commenté. Tout ça pour dire que l’être vivant prélève du dioxygène. »
Max : « Très bien Samuel. Léo, qu’allons nous faire maintenant ? »
Léo : « Nous allons vérifier qu’un être vivant rejette du dioxyde de carbone. Pour cela nous allons utiliser de l’eau de chaux. L’eau de chaux est un liquide incolore qui blanchit en présence de dioxyde de carbone. »
Max : « Bravo à tous les deux ! Nous avons donc une hypothèse et de l’eau de chaux. Proposez moi un protocole expérimental. »
Samuel : « On reprend la souris ? »
Max : « Non, aujourd’hui nous avons un hamster 🙂 »
Samuel : « C’est pareil. On le met dans une boîte fermée. Et il faut mettre l’eau de chaux dans la boite. »
Léo : « On ne peut pas la mettre comme ça ! Pauvre hamster ! Il serait tout mouillé ! »
Samuel : « Monsieur Max, c’est toxique l’eau de chaux ? »
Max : « Un peu. »
Samuel : « Alors il faut faire attention au hamster. »
Léo : « Il faudrait qu’il y en ait pas partout de l’eau de chaux. »
Samuel : « Mais que le dioxyde de carbone puisse y aller quand même… »
Léo : « Je sais ! On met l’eau de chaux dans un petit récipient ouvert dans le coin de la boite. Et on dit au hamster de ne pas le renverser. »
Samuel : « Tu parles le hamster toi ? »
Léo : « Ah non… Bon, on dit qu’il va être sage et qu’il va pas renverser le petit récipient contenant l’eau de chaux. »
Samuel : « Oui, il va être sage. Et il faut un témoin. »
Léo : « Une boite fermée avec un petit récipient contenant l’eau de chaux. »
Samuel : « Et puis on attend un peu pour voir si l’eau de chaux blanchit avec le hamster. »
Léo : « Que pensez-vous de notre protocole monsieur Max ? »
Max : « C’est exactement ce que j’attendais. Bravo encore une fois ! Je vous donne un document qui montre ce que vous venez de décrire. Et c’est après quelques minutes… »
Max : « Oui Léo. Et quand l’eau de chaux est troublée c’est qu’elle a blanchi. »
Samuel : « Alors les résultats sont simples à formuler. Dans le témoin, l’eau de chaux est restée incolore. Avec le hamster l’eau de chaux a blanchi. »
Max : « Oui Samuel. Léo, pourrais-tu interpréter ces résultats ? »
Léo : « Facile 🙂 Avec le hamster l’eau de chaux a blanchi car il a rejeté du dioxyde de carbone. »
Samuel : « Alors on sait qu’un être vivant prélève du dioxygène et rejette du dioxyde de carbone. Nous savons ce que c’est la respiration. »
Max : « Samuel, tu viens de formuler la conclusion de nos expériences. A vrai dire, il faudrait renouveler l’expérience avec des tas d’êtres vivants. Nous verrons d’autres exemples. Pour le moment, notons la correction de cette activité. »
Résultats :
Dans le témoin l’eau de chaux est restée incolore. Avec le hamster l’eau de chaux a blanchi.
Interprétation :
Avec le hamster l’eau de chaux a blanchi car elle a été en présence du dioxyde de carbone rejeté par le hamster.
Conclusion :
L’eau de chaux a été au contact du dioxyde de carbone rejeté par le hamster. L’hypothèse est validée. Un être vivant rejette du dioxyde de carbone.
Max : « Avez-vous des questions ? »
Samuel et Léo : « Non monsieur Max ! »
Max : « Alors nous pouvons faire le cours qui correspond à ces activités. Vous allez voir que c’est très simple. Mais pour cela, je vais prendre une autre page… »