La taille des microbes

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires ! »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max. »

Max : « Bonjour 🙂 Qui veut faire le petit rappel ? »

Léo : « Nous n’avons pas beaucoup avancé encore. Nous avons vu que les microbes sont des êtres vivants invisibles à l’œil nu. »

Samuel : « Il y a des bactéries, des virus, des protozoaires, des champignons microscopiques et les micro-acariens. »

Léo : « Dans chacun de ces groupes, il y en a qui rendent malade. On dit qu’ils sont pathogènes. Toutefois la plupart n’ont aucun effet. Qu’ils soient là ou pas ça ne change rien. Il existe des microbes bénéfiques comme les bactéries et les moisissures qui permettent de faire les fromages ou le pain et puis il y en même qui sont indispensables. C’est le cas par exemple des bactéries du microbiote intestinal humain sans lequel on ne va pas bien. »

Max : « 1012 à 1014 bactéries appartenant à environ 120 espèces… Il y a également des virus dont des bactériophages qui se développent au détriment de nos chères bactéries. C’est un véritable écosystème 🙂 Aujourd’hui nous allons nous intéresser à la taille des microbes. Savez-vous effectuer un calcul ? »

Léo : « Normalement oui. Mais ça va dépendre du calcul. »

Max : « Rien de difficile. Vous allez calculer les tailles réelles de microbes en utilisant une barre d’échelle. Petit exemple de proportionnalité. J’espère que vous vous souvenez des sous multiples du mètre et que vous savez les convertir. Pour plus de facilité nous utiliserons les puissances de dix. »

Samuel : « Ça devrait aller 🙂 « 

Max : « Je vous fais le premier calcul comme exemple. »

Demodex sp., micro-acrarien de la poussière

Max : « Comme vous le voyez, la barre d’échelle représente 30 μm = 0,000 030 m = 30.10-6 m. Sur mon écran, cette barre d’échelle mesure 4,5 cm = 0,045 m = 4,5.10-2m. Vous suivez ? »

Léo : « Oui monsieur Max. »

Max : « Sur mon écran, l’animal mesure environ 12 cm = 0,12m = 12.10-2m. »

Max : « J’ai fait avec les puissances de dix et avec les nombres décimaux. Maintenant je fais le produit en croix. »

x = (30.10-6 x 12.10-2)/4,5.10-2 = 80.10-6 m.

Ce charmant petit animal mesure environ 80.10-6 m ou 80 μm. Voilà 🙂 « 

Léo : « Ce n’est pas trop difficile. »

Max : « Alors tu vas faire l’exemple suivant Léo. »

Photographie d’une paramécie observée au microscope. Les paramécies sont des animaux unicellulaires qui vivent à la surface des eaux calmes, stagnantes.

Léo : « A l’écran, la barre d’échelle mesure 7 mm = 0,007 m = 7.10-3 m. Elle représente 10 μm = 0,000 010 m = 10.10-6 m. A l’écran, la paramécie mesure 14 cm = 0,14 m = 14.10-2 m. Je fais le tableau de proportionnalité. »

Léo : « Maintenant je fais le produit en croix. x = (14.10-2 x 10.10-6) / 7.10-3 = 200.10-6m. La paramécie mesure donc 200.10-6m soir 200 μm. »

Max : « C’est bien Léo. Samuel, tu vas faire le troisième exemple. Voici l’image que tu vas utiliser. »

Photographie de virus H1N1. Ce virus est à l’origine d’une forme particulière de la grippe.

Samuel : « Oulala ! Il est tout petit ce virus ! La barre d’échelle représente 100 nm c’est-à-dire 100.10-9m. A l’écran, elle mesure 7 mm = 0,007 m = 7.10-3m. Le diamètre d’un de ces virus est de 5 mm à l’écran soit 5.10-3 m. Il faut faire le tableau de proportionnalité maintenant. »

Samuel : « J’en arrive au produit en croix. x= (5.10-3 x 100.10-9)/7.10-3 = 74,42.10-9m. Ce virus est vraiment tout petit puisqu’il ne mesure que 70 nm environ. »

Max : « Apparemment vous savez effectuer un calcul. Je vous donne deux autres images. Vous pourrez vous amuser à calculer la taille réelle de chacun des microbes qu’elles représentent. Pour le moment, vous pouvez filer en récréation. »

Samuel et Léo : « Merci monsieur Max. Au revoir monsieur Max ! »

Photographie d’une amas de bactéries Escherichia coli observées au microscope optique.
Photographie d’un bactériophage T4 observé au microscope électronique.

Séance suivante

Un autre petit calcul

Max : « Nous continuons avec les calculs et l’utilisation d’une barre d’échelle. Cette fois nous cherchons la taille réelle d’un spermatozoïde. Voici le document. »

Léo : « Facile ! Il faut mesurer la barre d’échelle et le spermatozoïde au tableau. »

Samuel : « J’y vais. Alors… La barre d’échelle mesure… 8 cm. Elle représente 0,003 mm. C’est plus simple de le mettre en micromètres. »

Samuel : « Ça fait donc 3 μm ».

Léo : « Le spermatozoïde… Pas facile à mesurer lui…. J’obtiens… 140 cm. »

Samuel : « Je fais le tableau de proportionnalité ! »

Samuel : « Alors le produit en croix maintenant…

x = (140 x 3) / 8 = 52,5 μm. »

Samuel : « Je peux maintenant dire que le spermatozoïde a une longueur d’environ 52 μm. »

Max : « Bravo Samuel. Nous connaissons maintenant les tailles d’un ovule humain et d’un spermatozoïde humain. Nous pouvons compléter la fiche d’activité et faire la leçon. »

Séance suivante

Un petit calcul

Bonjour à tous !

Aujourd’hui je vais vous montrer comment on trouve la taille réelle d’un objet à partir d’une barre d’échelle. C’est un petit calcul qui fait appel à des notions de mathématiques que vous devez maîtriser (conversions et proportionnalité).

Voici le document qui va nous servir de point de départ.

Le but de l’exercice est de trouver le diamètre réel de cet ovule. Comme c’est observé au microscope l’ovule est agrandi sur cette photographie. La taille réelle est forcément très petite.

Pour les calculs je vais prendre les valeurs que j’ai mesurées au tableau en vidéo-projetant la photographie.

Au tableau, la barre d’échelle mesure 12 cm. Cette barre d’échelle représente 50 µm.

Au tableau, le diamètre mesuré est de 50 cm. La valeur réelle est inconnue. Je l’appelle donc X.

J’effectue le produit en croix.

X = (50 cm x 50 μm) / 12 cm

X = 208,333 μm

Le diamètre réel de cet ovule est donc d’environ 210 µm.

Voilà 🙂 Rien de difficile là-dedans mais il faut être rigoureux et noter toutes les étapes du calcul pour ne pas faire d’erreurs. Jetez un œil à vos fiches de mathématiques. Ça peut vous aider.

Séance suivante

Classer les animaux de la schola (2)

Max : « Reprenons. Léo, montre-moi ton tableau s’il te plaît. »

Léo : « Oui monsieur Max. Le voici. »

Max : « C’est très bien ça 🙂 Samuel, je suppose que toi aussi tu as bon. »

Samuel : « Oui monsieur Max. »

Max : « Je commence à classer. Vous voyez que tous ces animaux ont à la fois des yeux et une bouche. Je peux donc créer un groupe avec tous ces animaux. »

Max : « Ça va ? Ce n’est pas trop difficile ? »

Léo : « Non, là ça va 🙂 « 

Samuel : « On pourrait subdiviser en deux sous groupes : ceux qui ont un squelette externe et des pattes articulées et ceux qui ont un squelette interne et des membres. »

Max : « Tout à fait Samuel. Faisons le. »

Max : « Ensuite… Comme vous le voyez nous avons deux groupes dans le grand groupe. Il est impossible de travailler sur ces deux sous groupes en même temps. Je vais commencer par celui des animaux qui ont à la fois un squelette interne et quatre membres. Que pouvons nous faire ? »

Léo : « Il y a ceux qui ont des plumes et ceux qui ont des poils. »

Samuel : « Ceux qui ont des poils ont aussi des mamelles pour allaiter leurs petits. »

Max : « Très bien. Faisons cela. »

Léo : « Monsieur Max, les groupes que nous venons de faire apparaître ont des noms il me semble. Vous ne les notez pas ? »

Max : « Pas encore. Nous les noterons plus tard. Continuons avec les animaux qui possèdent un squelette externe et des pattes articulées. »

Samuel : « Il y a ceux qui ont des antennes et ceux qui n’en ont pas. »

Léo : « Ça ne va pas Samuel ! Tu tries là ! Tu as choisi un critère et tu dis ‘il a’ ou ‘il a pas’. »

Samuel : « Ah oui… Zutalor ! Mais je ne sais pas ce qu’ont les animaux qui n’ont pas d’antennes. »

Max : « Ceux-là ont des chélicères. Ce sont… Ça dépend. Là, ce sont des crochets. »

Léo : « Alors nous pouvons faire le groupe de ceux qui ont des antennes et ceux qui ont des chélicères. »

Max : « Faisons cela. »

Max : « Nous progressons 🙂 « 

Samuel : « Oui mais la lithobie n’est pas vraiment pareille que l’acidalie ou la tipule. »

Léo : « Elle a beaucoup de pattes. Les autres n’en ont que trois. »

Samuel : « Et des ailes ! »

Léo : « On peut donc faire le groupe de ceux qui ont trois paires de pattes et des ailes et le groupe de ceux qui ont beaucoup de paires de pattes. »

Max : « Excellent ! Faisons-le ! »

Max : « Pour finir il est possible de découper ceux qui ont 3 paires de pattes et des ailes en deux : une paire d’ailes ou deux paires d’ailes. Ce n’est pas utile mais je ne peux pas m’en empêcher 🙂 J’efface ce qu’il y a au tableau et je vous distribue un document. Il contient la classification que nous venons d’établir plus des définitions. Vous allez y placer les noms des animaux que nous venons d’étudier en bleu puis vous ajouterez les noms des groupes en vert. »

Quelques minutes plus tard…

Max : « C’est très bien tout ça ! Vous avez bien travaillé ! Je montre la correction bien que ce soit inutile. »

Max : « Voilà ! Nous avons terminé. »

Léo : « Monsieur Max, devons-nous apprendre cette classification ? »

Max : « Oulala non ! Il faut comprendre comment je l’ai construite. Il faut également savoir donner les attributs d’un animal à partir de ce document. Il faut également être capable de placer un nouvel animal dans cette classification. Tout cela n’est déjà pas très facile. »

Samuel : « Je crois comprendre pourquoi il ne faut pas l’apprendre par cœur. »

Max : « Je t’écoute Samuel. »

Samuel : « Imaginons que pendant la récréation je trouve un escargot et Léo trouve un ver de terre. Il faut tout refaire. Ils ne rentrent pas vraiment dans no groupes ces animaux. »

Max : « Tout refaire, pas vraiment. Mais beaucoup… Tu as raison Samuel. Quand j’aurais le temps je vous montrerai comment change la classification sous forme de groupes emboîtés des animaux de la schola quand on ajoute à la collection de départ quelques animaux. Pour le moment, vous pouvez filer en récréation. Vous l’avez bien méritée. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max. »

Max : « Au revoir mes petits. »

Séance suivante

Classer les animaux de la schola (1)

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour bonjour ! Nous avons du travail aujourd’hui. Alors dépêchons-nous un peu. Le petit rappel. »

Léo : « Oulala ! Nous avons appris le vocabulaire. Il y a les attributs qui sont des caractères physiques qui permettent de classer les êtres vivants. Classer, j’aurais du mal à l’expliquer. Mais il y a ranger. Ranger c’est ordonner des êtres vivants selon un seul critère comme la taille croissante ou décroissante. Puis il y a trier. Trier c’est choisir un critère et dire si l’être vivant l’a ou pas. Ensuite il y a classer mais je laisse la parole à Samuel 🙂 « 

Samuel : « C’est pas gentil ça… Pfff… Classer c’est choisir plusieurs critères, les mettre dans le bon ordre puis faire des groupes dans des groupes dans des groupes à partir de ces critères. »

Max : « C’est bien Samuel. Léo, ce n’était pas très gentil de laisser le plus difficile à Samuel. Bien. Je vais vous montrer comment construire une classification sous forme de groupes emboîtés à partir de la collection que je vous ai présenté lors de la séance précédente. La voici. »

Acidalie rustique

Goéland

Lithobie

Pholque de Pluche

Rat surmulot

Rougequeue noir

Ségestrie florentine

Tipule

Max : « Je vous rappelle que pour classer des êtres vivants il faut les décrire précisément. Quels caractères physiques proposez-vous ? Réfléchissez bien. Prenez votre temps et vous m’en donnerez plusieurs chacun. « 

Léo : « Le squelette interne ou le squelette externe. Les pattes articulées ou les membres. Des yeux, une bouche… »

Samuel : « Des ailes, des antennes… Des poils ou des plumes. »

Max : « Je pense que nous avons tout. Faisons un tableau. Le voici… »

Max : « Nous allons le remplir au fur et à mesure que je vous montrerai des documents. Vous êtes prêts ? »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »

Max : « Alors c’est parti ! « 

Max : « Avez-vous eu le temps de bien remplir le tableau ? »

Samuel et Léo : « Alors rendez-vous dans l’article suivante pour la correction. »

Séance suivante

Trier, ranger, classer

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Aujourd’hui nous allons classer les animaux de la faune de la schola. »

Léo : « Les animaux de la schola ? Il y a pas d’animaux dans la schola ! »

Samuel : « Si. Il y a des pigeons bisets et des pigeons ramiers. »

Max : « Oui Samuel. Mais je n’ai pas prévu d’en parler. Au fil du temps, j’ai rencontré quelques animaux entre nos murs. J’en ai pris quelques uns en photo. C’est à partir d’eux que nous allons travailler. »

Léo : « Vous voulez bien nous montrer les photographies monsieur Max ? »

Max : « Pas tout de suite. D’abord nous allons réfléchir à ce que veux dire classer. »

Samuel : « Classer ? C’est comme ranger. »

Max : « Ah non ! Oulala ! Je pense qu’il faut que je vous fasse un petit cours de vocabulaire. »

Léo : « Le vocabulaire c’est ce qui permet de penser et de s’exprimer. »

Samuel : « C’est un trésor:) »

Max : « Oui. Suivez bien car c’est un peu compliqué. Commençons par ranger. Vous avez déjà utilisé ce verbe en mathématiques. »

Léo : « Oui ! Nous avons appris à ranger des nombres par valeurs croissantes ou décroissantes. »

Max : « C’est ça. Pour ranger, il faut choisir un critère unique, attribuer un valeur à chaque des objets de notre collection puis les mettre dans l’ordre. »

Samuel : « Je ne comprends pas bien là. »

Max : « Un exemple va t’aider. Je crois qu’il est temps de vous montrer la collection d’animaux que je vais utiliser dans cette activité. Les voici. »

Acidalie rustique

Goéland

Lithobie

Pholque de Pluche

Rat surmulot

Rougequeue noir

Ségestrie florentine

Tipule

Léo : « Il y a ces animaux dans la schola ? Je ne les avais jamais vus ! »

Max : « 🙂 Je vous ai donné les noms. Si vous observez bien vous verrez que je les ai rangés dans l’ordre alphabétique croissant. »

Samuel : « Ah mais oui ! Je comprends ! Ici la valeur c’est le nom et vous les avez rangés selon ce critère ! »

Acidalie ; goéland ; lithobie ; pholque de Pluche ; rat surmulot ; rougequeue noir ; ségestrie florentine ; tipule

Max : « Tu as compris Samuel. Comment aurions-nous pu les ranger autrement ? »

Léo : « Mmmm… Par taille croissante par exemple ! »

Max : « Oui Léo. Quoi d’autre ? »

Samuel : « Ce serait possible de les classer du plus lent au plus rapide ? »

Max : « Oui Samuel mais pour cela il faudrait que je connaisse leurs vitesses de déplacement. Avez-vous compris ce que veux dire ranger ? »

Léo : « Oui monsieur Max. J’ai du mal à expliquer mais je sais faire. »

Max : « Effectivement 🙂 »

Samuel : « N’empêche que ranger ce n’est pas forcément une bonne idée. Je ne m’y connais pas bien mais je vois bien que les oiseaux ne sont pas ensemble.»

Max : « Bonne remarque Samuel. »

Léo : « En sciences, ranger ne veut pas dire la même chose que dans la vie de tous les jours. Parce que ranger ma chambre ça correspond pas du tout à ce que vous venez d’expliquer 🙂 »

Max : « C’est vrai aussi Léo 🙂 Passons à un autre verbe : trier. »

Léo : « Ça je sais ! Quand on trie on choisit un critère et on dit si les objets qu’on trie ont ce critère ou ne l’ont pas. A la fin on obtient deux groupes : le groupe de l’objet qui ont le critère et le groupe de ceux qui l’ont pas ! »

Max : « C’est ça Léo. On peut recommencer ensuite dans chacun des groupes avec d’autres critères. »

Samuel : « Un peu comme dans une clé de détermination alors. »

Max : « Un peu. Reprenons notre collection. Comment pourrions-nous trier les animaux ? »

Samuel : « Ceux qui ont des ailes et ceux qui n’en ont pas ! »

Max : « Oui. Et ensuite ? »

Samuel : « Les ailes d’un papillon sont pas comme celles d’un oiseau. On pourrait dire ça ! »

Léo : « Il y aurait donc le groupe des animaux qui ont des ailes et dans ce groupe le groupe de ceux qui ont des ailes comme le papillon et le groupe qui ont des ailes comme les oiseaux avec des os dedans. »

Le tri de notre collection à partir de deux critères.

Samuel : « On obtient donc des groupes dans des groupes. Oulala ! Ça se complique. »

Max : « Ça se complique effectivement. Et nous avons commencé à classer les animaux. Pour classer il va falloir trouver des critères et créer des groupes en fonction de ses critères. La difficulté est de trouver les bons critères et de les utiliser dans le bon ordre. Il faut les hiérarchiser. »

Léo : « Les hiérarchiser ? Qu’est ce que ça veut dire ? »

Max : « Les utiliser dans le bon ordre. Trouver le quel est le plus important pour le mettre en premier. Un exemple vous aidera peut-être. Savez-vous ce qu’est un mammifère ? »

Samuel : « C’est un animal qui a des poils ! »

Max : « J’aime bien ton erreur Samuel. »

Samuel : « J’ai dit une erreur ? »

Max : « Oui. Beaucoup d’être vivant ont des poils : les abeilles, des plantes, des araignées… »

Léo : « Ah oui ! Alors dire qu’un mammifère à des poils ce n’est pas suffisant. »

Max : « Hé non ! Il faut d’abord dire qu’il a un squelette interne fait en os et qu’il a quatre membres. Ensuite on peut dire qu’il a des poils. »

Samuel : « Vous avez utilisé deux critères avant les poils. Je comprends ce que veut dire hiérarchiser. »

Léo : « Ça n’a pas l’air facile à faire. »

Max : « Ce n’est pas facile. C’est vrai. J’ai quatre ans pour essayer de vous faire comprendre tout cela. Bon, avant de classer les animaux de notre collection il me semble nécessaire de faire un petit bilan de ce que nous avons vu aujourd’hui. Prenez vos cahiers et notez. »

CLASSER DES ÊTRES VIVANTS

I. Trier, ranger, classer.

Pour étudier des êtres vivants il faut les décrire le plus précisément possible. La description repose sur des caractères physiques visibles. On les appelle des attributs.

Pour trier des êtres vivants on définit un critère et on constitue deux groupes selon que les êtres vivants possèdent ou non ce critère.

Pour ranger des êtres vivants on définit un critère et on ordonne les êtres vivants selon ce critère.

Pour classer les êtres vivants il faut définir plusieurs critères et les hiérarchiser. Ensuite on effectue des tris successifs. A la fin, on obtient une classification sous forme de groupes emboîtés.

Un attribut est un caractère physique d’un être vivants qui permet de le classer.

Séance suivante

https://www.lumni.fr/video/trier-ranger-classer

Dentures et régimes alimentaires (correction et leçon)

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Nous allons corriger votre travaux. Pas de panique. Sans vous donner vos notes pour le moment je peux vous dire que la moyenne est de 20/20 🙂 « 

Samuel et Léo :  » 🙂 « 

Max : « Voici la correction. J’ai ajouté les formules dentaires. »

Léo : « Monsieur Max, vous pouvez nous expliquer la formule dentaire s’il vous plaît ? »

Max : « Bien sûr. C’est une façon de décrire rapidement la denture d’un animal. On donne les nombres de dents pour chacun des types pour une demi-mâchoire supérieure et une demi-mâchoire inférieure en allant de l’avant vers l’arrière. Pour l’humain cela donne :

Léo : « Deux incisives, une canine, deux prémolaires et trois molaires. Pareil en bas. Ça fait bien 32 dents. »

Max : « Voici donc la correction. Qu’avez-vous retenu de cette activité ? »

Samuel : « Je commencerais par dire que parfois un animal a un seul type de dent, comme le crocodile, et parfois il en a plusieurs. »

Max : « Ce sont les homodontes et hétérodontes. Les animaux homodontes ont un seul type de dents. Les animaux hétérodontes ont plusieurs types de dents. »

Léo : « On peut aussi dire que la denture nous renseigne sur les régimes alimentaires des animaux. »

Samuel : « Les zoophages ont des canines en crocs et des molaires pointues qu’ont appelle parfois carnassières. »

Léo : « Les phytophages ont de grosses molaires qui servent à broyer les végétaux. Ils n’ont pas de canines mais une barre à la place. Et parfois ils n’ont même pas  d’incisives. »

Max : « J’ajouterais que les incisives bien développées chez les phytophages s’observent surtout chez les rongeurs. C’est très bien tout ça. Nous pouvons noter la leçon. »

I. LA DENTURE.

La denture est l’ensemble des dents d’un individu. La denture nous renseigne sur le régime alimentaire d’un animal.

Il existe des animaux homodontes qui ont un seul type de dents et des animaux hétérodontes qui ont plusieurs types de dents.

Les zoophages ont de petites incisives, des canines en crocs qui servent à déchirer et des molaires appelées carnassières qui permettent de couper.

Les phytophages n’ont pas de canines. Les incisives peuvent manquer. Les molaires sont larges et servent à broyer les végétaux.

Max : « Des questions ? »

Léo : « Non monsieur Max. »

Samuel : « Merci de nous avoir montré ces crânes. »

Max : « A votre service 🙂 Vous pouvez ranger vos affaires et aller vous aérer en récréation. »

Séance suivante

La denture humaine

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour 🙂 Qui veut faire le petit rappel ? »

Léo : « Moi ! Nous n’avons pas beaucoup avancé dans ce nouveau chapitre. Pour le moment nous savons que les animaux qui ont une bouche et un anus prélèvent la nourriture par la bouche et que plus tard ils rejettent des excrément par l’anus. C’est pas très appétissant. »

Samuel : « Léo, tu as oublié de parler des dents ! »

Léo : « Parce qu’il n’y en a pas toujours ! Et j’allais le faire ! »

Max : « Ne vous chamaillez pas ! Les dents… Et si nous commencions par étudier la denture humaine ? »

Samuel : « La denture ? On ne dit pas la dentition ? »

Max : « Non non ! Enfin, les deux mots existent mais ils sont souvent mal employés. La denture est l’ensemble des dents d’un animal. Elle correspond à leur nombre, les types et leur disposition. La dentition correspond à la formation et à l’éruption des dents. »

Léo : « Ah oui ! Comme la musculature et la musculation ! La musculature est l’ensemble des muscles et la musculation est le développement de ces muscles. »

Max : « Tout à fait Léo ! Attaquons-nous à la denture humaine. J’ai une activité à vous faire faire. »

Léo : « D’accord ! »

Samuel : « Léo, je pense que monsieur Max s’en fiche que tu sois d’accord ou pas 🙂 « 

Max : « Pas tout à fait ! Je préfère quand vous êtes d’accord pour apprendre. Grâce à cette activité vous allez réviser un peu les dents humaines : leurs types, leur nombre, leur disposition. Voici la fiche d’activité. »

Max : « Au travail mes petits ! Je ramasse dans quelques minutes. »

Denture humaine

Séance suivante

Bilan de la géologie interne (temp)

LES VOLCANS

Une éruption volcanique correspond à l’émission de produits volcaniques (lave, cendres et gaz) à partir d’un centre éruptif. Les volcans effusifs émettent de grande quantités de lave fluide sous forme de fontaines et de coulées. Les volcans explosifs émettent de grandes quantités de gaz et de cendres sous la forme de panaches éruptifs et de nuées ardentes.

En profondeur il arrive que les roches fondent. Un magma se forme Comme il est moins lourd que les roches qui l’entourent il remonte. En chemin, il perd ses gaz qui entraînent la lave vers le haut. Quand elle arrive à la surface, il y a éruption.

Les volcans ne sont pas répartis au hasard à la surface de la Terre. On les trouve dans des zones particulières :

– les rifts ;

– les dorsales ;

– les cordillères bordant les fosses océaniques ;

– des points isolés.

Les faits à expliquer :

– la formation du magma ;

– la répartition des volcans.

LES SÉISMES

Les séismes se manifestent par des ondes sismiques pouvant être destructrices.

Les ondes sismiques apparaissent lorsqu’une faille apparaît ou rejoue. En profondeur des contraintes s’exercent sur les roches. Lorsque ces contraintes sont croissantes elles finissent par casser les roches en deux blocs qui se déplacent l’un par rapport à l’autre. Une faille apparaît et des ondes sont émises. Elles se propagent dans toutes les directions de l’espace et lorsqu’elles atteignent la surface le sol tremble et il y a un tremblement de Terre.

Les séismes ne sont pas répartis au hasard à la surface de la Terre. Ils sont associés à des reliefs particuliers :

– les rifts ;

– les dorsales océaniques ;

– les fosses océaniques ;

– les chaînes de montagnes.

Les faits à expliquer :

– l’origine des contraintes ;

– la répartition des séismes.

L’étude des ondes sismiques nous renseigne sur la structure interne de la Terre.

LA STRUCTURE DE LA TERRE

La Terre est constituée d’enveloppes concentriques. De l’extérieur vers l’intérieur il y a :

– la croûte terrestre plus épaisse pour les continents que pour les océans.

– le manteau lithosphérique ;

– l’asthénosphère ;

– le manteau ;

– le noyau externe liquide ;

– le noyau interne solide.

Coupe schématique de la Terre (source : AVG)

La croûte et le manteau lithosphérique constitue la lithosphère. Elle repose sur l’asthénosphère.

LES PLAQUES TECTONIQUES

La surface de la Terre est découpée en une douzaine de plaques dont l’épaisseur correspond à la lithosphère. Les limites des plaques sont les zones géologiquement actives où l’on trouve les volcans et les séismes.

Les plaques sont en mouvement les unes par rapport aux autres. Elles peuvent :

– s’écarter (divergence) au niveau des dorsales océaniques ;

– se rapprocher (convergence) au niveau des fosses océaniques et des chaînes de montagnes ;

– coulisser au niveau de grandes failles transformantes.

LA TECTONIQUE DES PLAQUES

La tectonique des plaques est une théorie qui explique les faits observés en géologie interne (volcans et séismes).

Le moteur de la tectonique des plaques est l’énergie interne de la Terre. Cette énergie vient essentiellement de la couche D’’.

Coupe schématique de la Terre montrant les mouvements de convection dans le manteau à l’origine des mouvements des plaques lithosphériques.

Le manteau est chauffé par en dessous. Il remonte en repoussant les couches au-dessus de lui. Il se produit un bombement de l’asthénosphère et de la lithosphère qui se fracture. Il y a de petits séismes.

La remontée du manteau continue. Il s’écoule sur les côtés en entraînant la lithosphère. Un rift apparaît. La pression sur le manteau diminue et il y a fusion partielle de la partie supérieure du manteau. Du magma se forme ce qui explique l’apparition de volcans effusifs dans le rift.

Si la remontée du manteau se poursuit, les deux bords du rift se séparent et une lithosphère océanique faite de roche volcanique apparaît. Elle est coupée en deux par une dorsale. C’est le stade océan étroit comme la Mer Rouge. Si cela continue l’océan s’élargit tout en restant symétrique. C’est la cas de l’océan atlantique.

A la jonction entre la lithosphère océanique et la lithosphère continentale les lithosphères peuvent se détacher. La lithosphère océanique, plus dense que l’asthénosphère s’enfonce. Comme elle est poussée par l’ouverture de l’océan elle plonge sous la lithosphère continentale dans une zone de subduction. La plongée de la lithosphère océanique se fait par à-coups qui s’accompagnent de séismes. En s’enfonçant, la lithosphère se réchauffe et fond en partie. Un magma se forme. Il est à l’origine des volcans explosifs.

Une dorsale océanique est une zone de création de lithosphère océanique. Une zone de subduction est une zone de destruction de lithosphère océanique.

Théorie : une théorie est un ensemble de règles et de lois scientifiques qui cherchent à décrire et à expliquer un ensemble de faits.

Les espèces

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Aujourd’hui nous allons étudier les espèces. Savez-vous ce qu’est une espèce ? »

Léo : « Une espèce ? C’est un groupe d’animaux qui sont pareils alors on peut les reconnaître ! »

Samuel : « Excuse-moi Léo mais il doit y avoir des espèces de végétaux aussi. »

Léo : « Ah oui ! Et aussi des espèces de champignons ! »

Samuel : « Alors on doit dire que c’est un groupe d’êtres vivants qui sont pareils. »

Léo : « Et quand ils font des petits, les petits sont pareils aussi. »

Samuel : « Il faudrait rajouter ça dans notre définition. Je ne sais pas comment le dire… »

Léo : « Mmmm… Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent faire des petits. Qu’en pensez-vous monsieur Max ? »

Max : « C’est bien réfléchi. Mais votre définition n’est pas suffisante. Il faut préciser que les petits pourront eux-mêmes avoir des petits. Et ce serait mal formulé car on ne parle pas de petits pour les végétaux ou les champignons. Je remplacerait donc par ‘descendance’ en précisant qu’elle doit être féconde. »

Samuel : « Oulala ! Ça en fait du vocabulaire ça ! »

Max : « Vous savez ce que je pense du vocabulaire. C’est une richesse. Et vous êtes tout à fait capables de vous approprier quelques mots. Notons le cours. Je vous donnerai un exemple d’exercice. »

Cheval

Âne
Mulet et bardot

Chez le cheval, un mâle (étalon) et une femelle (jument) peuvent faire des petits. Ces petits pourront à leur tour se reproduire. Il en est de même chez l’âne. Par contre si un étalon s’accouple avec une ânesse, le bardot qui vient au monde sera stérile. De la même façon si un âne se reproduit avec une jument, le mulet qui vient au monde sera stérile.

Le cheval et l’âne se ressemblent. Ils peuvent se reproduire mais leur descendance est stérile. Ils n’appartiennent donc pas à la même espèce.

Max : « Avez-vous compris ? »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max. »

Max : « Nous allons quand même faire quelques exercices pour que vous vous appropriiez la méthode de rédaction. On se retrouve dans l’article suivant mais vous pouvez déjà trouver les exercices en cliquant ci-dessous 🙂 « 

Espèces-Exercices

Séance suivante