Blog

Un commentaire de graphique

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits 🙂 Avez-vous revu la méthode de commentaire de graphique ? »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »

Max : « Je m’en doutais un peu. Mais je veux en avoir le coeur net. Pour cela, il n’y a rien de tel qu’une évaluation. Pour évaluer votre niveau. Vous allez appliquer la méthode à un graphique que vous ne connaissez pas. Je vous le mets dans son contexte. Nous avons formulé une hypothèse sur la respiration. Voulez-vous me la rappeler ? »

Samuel : « Nous avons supposer que lorsqu’un être vivant respire, il prélève du dioxygène et il rejette du dioxyde de carbone. »

Léo : « Nous avons déjà vérifié qu’il prélève du dioxygène avec un oxymètre. »

Max : « Oui. Il nous faut maintenant vérifier qu’il rejette le dioxyde de carbone. Le protocole est le même que pour le dioxygène. Il suffit de changer la sonde de l’appareil et il mesure la quantité de dioxyde de carbone. Les résultats peuvent être donnés sous la forme de graphiques. Les voici. »

Max : « Je suppose que vous connaissez les questions que je vais vous poser. Les voici quand même. »

Max : « Vous avez vingt minutes. Travaillez bien 🙂 « 

Vingt minutes plus tard…

Max : « Je ramasse les copies ! »

Samuel : « J’ai fini il y a longtemps ! »

Léo : « Moi aussi ! C’était trop facile ! »

Max : « Alors je ne suis pas inquiet pour vos notes. Qui veut aller corriger au tableau ? »

Samuel : « Je commence ! »

Léo : « Je ferai la suite. »

1. La grandeur représentée sur l’axe horizontal est le temps.

2. Son unité est la minute.

3. La grandeur représentée sur l’axe vertical est la quantité de dioxyde de carbone.

4. Son unité est le pourcentage.

5. Ces graphiques représentent l’évolution de la quantité de dioxyde de carbone (en %) en fonction du temps (en min) avec et sans escargots.

6. Dans le témoin, la quantité de dioxyde de carbone reste constante à 0% pendant les 6 minutes.

7. Avec les escargots la quantité de dioxyde de carbone passe de 0 à 3% en 6 minutes. Elle augmente en fonction du temps.

8. Avec les escargots la quantité de dioxyde de carbone augmente en fonction du temps car les escargots rejettent du dioxyde de carbone.

Max : « C’est parfait ça ! Dois-je m’attendre à un 20/20 de moyenne ? »

Léo : « Je crois bien 🙂 « 

Samuel : « J’espère que cela n’est pas lassant pour vous monsieur Max. »

Max :  » 🙂 Je m’y habitue assez bien 🙂 Vous pouvez ranger vos affaires et aller vous aérer en récréation. »

Samuel : « Au revoir monsieur Max. »

Samuel et Léo : « Au revoir mes petits. »

Une remarque :

Les résultats :

Les résultats en eux-mêmes sont donnés par l’évolution de la grandeur représentée sur l’axe vertical. Pour donner cette évolution, il faut utiliser un vocabulaire adapté. Une grandeur peut augmenter, diminuer ou rester constante.

Il faut également donner des valeurs.

Je reprends l’exemple de l’évolution de la quantité de dioxyde de carbone dans le témoin en respectant les couleurs que j’ai utilisé ci-dessus.

La quantité de dioxyde de carbone augmente de 0 à 3 %.

Séance suivante

« Tous pareils, tous différents ». La leçon

DES CARACTÈRES PHYSIQUES

« Tous pareils, tous différents. » André Langaney

I. LES CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET LEURS VARIATIONS INDIVIDUELLES.

Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde.

Tous les individus d’une même espèce ont des caractères physiques communs qu’on ne retrouve pas chez les autres espèces. Ce sont des caractères spécifiques. Un caractère spécifique est un caractère physique qui n’appartient qu’à une espèce.

Les caractères spécifiques humains sont, entre autres : la bipédie exclusive, un cerveau très développé, un langage à double articulation et des empreintes digitales.

Au sein d’une espèce, les individus sont différents en raison des variations individuelles des caractères spécifiques. Tous les êtres humains ont des empreintes digitales, mais elles sont différentes chez chaque être humain.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Samuel : « Oui monsieur Max. Pourriez-vous préciser ce que vous entendez par un langage à double articulation ? »

Max : « Oui Samuel. Vous avez remarqué que les langues humaines comportent des mots formés de syllabes. C’est le premier niveau d’articulation. Et ces mots sont organisés en phrases grâce à des règles de grammaire. C’est le second niveau d’articulation. »

Samuel : « Merci monsieur Max. »

Léo : « Il n’y a que chez l’humain qu’on retrouve ce langage ? »

Max : « Les recherches montrent que beaucoup d’animaux ont eux aussi des langages. Ainsi, chez les marmottes, des cris peuvent avertir qu’un prédateur arrive par les airs du côté de la montagne ou que le danger vient du sol du côté de la vallée. Ce langage a donc un vocabulaire assez précis. Chez certains oiseaux, un cri équivalent à un mot change de sens en fonction de sa place dans le chant. Pour être juste, il faudrait dire que le langage humain est plus complexe que celui des autres animaux. »

Léo : « Merci monsieur Max. »

Max : « Avant de terminer, puisqu’il nous reste un peu de temps, je voudrais vous faire lire un texte qui vous permettra de mieux comprendre l’infinie diversité des individus au sein d’une espèce. »

« Dire que les êtres humains sont tous différents ! […] comment est-ce possible ? Imagine que dix personnes se réunissent pour bricoler un masque. Chaque participant arrive avec une partie du visage. Ainsi Claude et Alain ont apporté chacun un nez, Jeanne et Mélanie chacune une bouche, Christian et Pascal chacun deux couleurs d’yeux… […] Avec ce matériel, il est possible de faire toutes sortes de masques différents. Avec seulement deux yeux et deux bouches, le masque peut avoir 4 visages différents. S’ils utilisent en plus les deux mentons, ils disposeront de 8 visages […] Fais le calcul : pour 10 traits, tu trouveras 1024 visages, et pour 30 traits, plus de 1 milliards de visages. »

A. Jacquard et M.-J. Auderset, Moi, je viens d’où ?, Le Seuil, 2002, p. 15

Séance suivante

 

Les besoins nutritifs des végétaux (2)

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Qui veut faire le petit rappel ? »

Léo : « Moi monsieur Max ! »

Max : « D’accord Léo. Nous t’écoutons. »

Léo : « Nous savons que les végétaux se nourrissent et nous nous sommes demandés de quoi ils se nourrissent. Nous avons proposé des hypothèses. Samuel, tu veux les dire ? »

Samuel : « Oui, je veux bien. Merci Léo. Nous avons fait l’hypothèse que les végétaux se nourrissent d’eau, de sels minéraux et de dioxyde de carbone. Nous avons également supposé qu’ils ont besoin de lumière. »

Léo : « Ensuite nous avons proposé un protocole. C’est-à-dire ce qu’il faut faire pour vérifier nos hypothèse. »

Samuel : « Il faut faire un témoin. Dans le témoin on donne aux plantes tout ce qu’on suppose nécessaire. Puis on prive des plantes d’un élément à la fois mais en donnant les autres. Au total il y a cinq pots. »

Léo : « Maintenant il faut voir ce qu’il s’est passé. »

Max : « Oui Léo. Ce sont les résultats. Je vous les donne de ce pas. »

Lot témoin (+eau + sels minéraux + dioxyde de carbone + lumière)

Lot 1 (-eau + sels minéraux + dioxyde de carbone + lumière)

Lot 2 (+eau – sels minéraux + dioxyde de carbone + lumière)

Lot 3 (+eau + sels minéraux – dioxyde de carbone + lumière)

Lot 4 (+eau + sels minéraux + dioxyde de carbone – lumière)
Photographies montrant les plantes après quelques jours.

Max : « Je vous laisse formuler les résultats. »

Samuel : « Formuler les résultats ? C’est dire ce qu’il s’est passé ? »

Max : « Oui Samuel. »

Samuel : « On dit ce qu’on voit… D’accord. Ce n’est pas très difficiles. Dans le témoin, les plantes ont grandi et elles sont bien vertes. Sans eau, elles ont fané. Sans sels minéraux elles n’ont pas grandi. Léo, tu fais la suite ? »

Léo : « Merci Samuel. Sans dioxyde de carbone les plantes n’ont pas grandi et sans lumière elles ont grandi plus que dans le témoin et elles ont jauni. »

Max : « Qu’en déduisez-vous ? »

Samuel : « Sans eau, sels minéraux, dioxyde de carbone ou lumière les plantes ne se développent pas correctement. J’en déduis qu’elles ont besoin d’eau, de sels minéraux, de dioxyde de carbone et de lumière. »

Léo : « Nous avons maintenant la réponse à notre problème de départ. Les plantes se nourrissent d’eau, de sels minéraux, de dioxyde de carbone en présence de lumière. »

Samuel : « Les végétaux se nourrissent donc de matière minérale. »

Max : « Excellent travail ! Vous avez tout compris. »

Léo : « Et puis cette méthode peut nous servir dans d’autres situations. On se pose un problème. On formule une hypothèse. »

Samuel : « On propose un protocole puis on formule les résultats. »

Max : « Puis vous les interprétez et vous en tirez une conclusion. Oui, cette méthode pourra nous servir à nouveau. Mais pour le moment, continuons la rédaction que nous avons commencé lors de la séance précédente. Prenez vos cahiers. »

Résultats :

Dans le témoin, on voit que la taille de la plante a augmenté.

Dans le pot a (sans eau), on voit que les plantes ont fané.

Dans le pot b (sans sels minéraux), on voit que la taille des plantes est restée constante.

Dans le pot c (sans dioxyde de carbone), on voit que la taille des plantes est restée constante.

Dans le pot d (sans lumière), on voit que la taille des plantes a augmenté plus que dans le témoin et les feuilles ont jauni.

Interprétation :

Sans eau les plantes fanent car elles ont besoin d’eau.

Sans sels minéraux, les plantes n’ont pas poussé car elles ont besoin de sels minéraux.

Sans dioxyde de carbone les plantes n’ont pas poussé car elles ont besoin de dioxyde de carbone.

Sans lumière les plantes ont jauni car elles ont besoin de lumière.

Conclusion :

Les végétaux se nourrissent d’eau, de sels minéraux et de dioxyde de carbone en présence de lumière. Les végétaux se nourrissent donc de matière minérale.

Si vous n’avez pas de questions vous pouvez filer en récréation. N’oubliez pas de bien réviser les deux dernières séances pour la prochaine fois. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max. »

Max : « Au revoir mes petits. »

Séance suivante

Les besoins nutritifs des végétaux (1)

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires ! »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour 🙂 « 

Léo : « Monsieur Max, puis-je faire le petit rappel ? »

Max : « Je t’écoute Léo. »

Léo : « Nous avons vu que lors de la croissance d’un être vivant sa masse et sa taille augmentent. Il produit sa propre matière. Pour cela il doit prélever de la matière dans son environnement. Et nous avons découvert que se nourrir ce n’est pas aller manger à la cantine 🙂 Se nourrir c’est prélever de la matière dans son environnement pour renouveler ou produire sa matière et produire de l’énergie. »

Samuel : « Et nous savons que tous les êtres vivants se nourrissent ! Les animaux, les végétaux, les bactéries… »

Max : « Bravo à tous les deux 🙂 Voyez-vous le problème qui se pose ? »

Samuel : « Oui ! Nous allons nous demander de quoi les êtres-vivants se nourrissent ! Quels types de matières prélèvent-ils ? »

Léo : « Je crois bien que les animaux et les végétaux ne se nourrissent pas de la même façon… »

Max : « C’est ce que nous allons voir en commençant par les végétaux. De quoi les végétaux se nourrissent-ils ? »

Samuel : « Si on n’arrose pas les plantes, elles meurent. »

Léo : « Elles sont dans la terre. Elles doivent avoir besoin de terre. »

Max : « Connaissez-vous les algues ? »

Samuel : « Oui ! Je vois ! Elles ne vivent pas dans la terre et pourtant ce sont des végétaux. Les végétaux n’ont pas forcément besoin de terre. Ils doivent avoir besoin de ce qu’il y a dans la terre ou dans l’eau ! »

Léo : « Comme les sels minéraux par exemple. Je crois avoir lu cela quelque part. J’ai également lu que les végétaux avaient besoin de dioxyde de carbone. Lui aussi doit être dans l’air ou dans l’eau. »

Samuel : « Et la lumière ! Mes plantes poussent mal quand je les mets loin de la fenêtre ! »

Max : « Je reprends ce que vous venez de dire. Selon vous, les végétaux auraient besoin d’eau, de sels minéraux et de dioxyde de carbone en présence de lumière. »

Léo : « Oui monsieur Max. »

Max : « Êtes-vous sûrs de ces réponses ? »

Samuel : « Euh… Pas vraiment… Il faudrait vérifier. »

Max : « C’est bien Samuel. Savez-vous comment on appelle une réponse qui n’est pas sûre en sciences ? »

Léo : « Une réponse qui n’est pas sûre ? C’est une hypothèse ! »

Max : « Oui Léo. Et comment vérifie-t-on une hypothèse ? »

Samuel : « Il faut faire une expérience. »

Max : « Oui Samuel. Que me proposez-vous ? »

Léo : « Mmmm… Si les plantes ont vraiment besoins de tout ça… Non ! Si nos hypothèses sont justes, alors si on donne tout à une plante, elles doit se développer. »

Samuel : « Et si on enlève un élément, la plante ne se développera pas. »

Léo : « Alors il faut faire 5 pots ! Dans le premier on met tout pour être sûr que ça fonctionne ! Et dans les autres on enlève un élément en changeant à chaque pot. Et puis on attend un peu pour voir. Samuel, tu es d’accord ? »

Samuel : « Oui Léo. Mais je ne vois pas bien comment faire. Je vois bien comment ne pas donner d’eau ou même comment priver la plante de lumière mais pour les sels minéraux ou le dioxyde de carbone… »

Max : « Je vous explique cela. Avant, je tiens à préciser que vous venez de me proposer le protocole c’est-à-dire la description de l’expérience. C’est un peu comme une recette mais ça s’appelle un protocole. »

Léo : « Alors nous nous sommes posés un problème. Nous avons proposé une hypothèse et nous avons proposé le protocole de l’expérience. Tu te rends compte Samuel ? »

Samuel : « Nous sommes des scientifiques 🙂 »

Max : « Des apprentis-scientifiques serait plus juste 🙂 Le protocole peur être donné sous forme d’image ou de texte. Là, nous allons le rédiger. Prenez vos cahiers, nous allons noter le début de l’activité. »

Observation : Les végétaux prélèvent de la matière dans leur environnement pour produire leur propre matière. Ils se nourrissent.

Problème : De quoi les végétaux se nourrissent-ils ?

Hypothèse :

On suppose que les végétaux se nourrissent d’eau, de sels minéraux, de dioxyde de carbone et qu’ils ont besoin de lumière.

Expérience :

Protocole :

On prend cinq pots contenant de la terre et dans laquelle sont plantées des jeunes plantes.

Aux plantes du premier pot, appelé témoin, on donne de l’eau, des sels minéraux, du dioxyde de carbone et de la lumière.

Dans le pot suivant (pot a) on donne des sels minéraux, du dioxyde de carbone et de la lumière (pas d’eau).

Dans le troisième pot (pot b), on donne de l’eau, du dioxyde de carbone et de la lumière (pas de sels minéraux).

Dans le quatrième pot (pot c), on donne de l’eau, des sels minéraux et de la lumière (pas de dioxyde de carbone).

Dans le cinquième pot (pot d), on donne de l’eau, des sels minéraux et du dioxyde de carbone (pas de lumière).

Max : « Avez-vous tout noté ? »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »

Max : « Alors vous pouvez filer en récréation. »

Léo : « Monsieur Max, vous ne nous avez pas expliqué comme faire pour de pas donner de sels minéraux ou de dioxyde de carbone aux plantes ! »

Max : « C’est vrai. Pour les sels minéraux c’est assez simple. En général ils sont dans l’eau. Il suffit donc de donner de l’eau pure aux plantes. La distillation permet d’obtenir de l’eau pure qui est qualifiée d’eau distillée. Vous étudierez cela en physique plus tard. »

Samuel : « Et pour le dioxyde de carbone ? »

Max : « C’est un peu plus compliqué. Il existe des produits liquides qui fixent le dioxyde de carbone. Il faut donc faire passer l’air qui va arriver aux plantes dans ces liquides. Regardez comment on fait. »

Photographie montrant comment on peut fournir de l’air sans dioxyde de carbone à une plante.

Samuel : « Je vois. La pompe fait avancer l’air qui passe dans les flacons 4, 3 et 2 avant d’arriver aux plantes. »

Léo : « Les liquides fixent le dioxyde de carbone. »

Max : « On utilise de la potasse (4) et de l’eau de chaux (3 et 2). Vous voyez que le grand flacon offre de l’eau, des sels minéraux et de la lumière aux jeunes plantes. »

Léo : « Merci monsieur Max. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. N’oubliez pas de bien étudier ce que nous venons de faire. »

Séance suivante

Les espèces – la leçon

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaire. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Qui veut faire le petit rappel ? »

Samuel : « Tu veux commencer Léo ? »

Léo : « Si tu veux 🙂 Nous avons étudié les espèces. Nous savons qu’une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde. A toi Samuel. »

Samuel : « Nous savons que toutes les espèces ont reçu un nom scientifique. Ce nom est constitué de deux parties. Il y a d’abord le nom du genre puis le nom qui précise l’espèce. Ensuite on doit noter le nom du scientifique qui a nommé l’espèce et ajouter l’année où il l’a fait. A toi Léo. »

Léo : « Pour identifier une espèce on utilise une clé de détermination. Ce n’est pas très difficile si on est un peu rigoureux. Je crois qu’on a tout dit. »

Max : « Vous avez tout dit 🙂 Nous allons noter tout cela. Prenez vos cahiers et écrivez. »

DIVERSITÉ ET UNITÉ DES ÊTRES VIVANTS

I. LES ESPÈCES.

Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde.

Un individu fécond est un individu qui peut se reproduire. Le contraire est stérile. Un individu stérile ne peut pas se reproduire.

Il existe parfois des hybrides qui sont des individus stériles obtenus par croisement de deux espèces.

Les pigeons bisets se ressemblent tous. Ils peuvent avoir une descendance féconde. Ils appartiennent donc tous à la même espèce Columba livia (Gmelin, 1789).

Les pigeons ramiers se ressemblent tous. Ils peuvent avoir une descendance féconde. Ils appartiennent donc tous à la même espèce Columba palumbus (Linnaeus, 1758).

Les pigeons bisets et les pigeons ramiers se ressemblent un peu mais ils n’ont jamais de descendance ensemble. Ils n’appartiennent donc pas à la même espèce.

Les espèces ont toutes reçu un nom scientifique en deux parties.

Pour identifier une espèce on utilise une clé de détermination. Une clé de détermination est un outil qui permet d’identifier une espèce à partir de caractères physiques appelés critères.

Max : « Avez-vous fini de noter ? »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »

Max : « Alors vous pouvez filer en récréation vous détendre un peu. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. »

Séance suivante

Le rejet de l’urée

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits 🙂 Qui veut me rappeler ce qu’il se passe dans un organe ? »

Léo : « Dans un organe ? Vous voulez qu’on refasse le schéma de la formation d’énergie à partir de glucose et de dioxygène ? »

Max : « Tu te sens capable de le refaire rapidement Léo ? »

Léo : « Ben oui 🙂 »

Samuel : « Moi aussi monsieur Max. »

Max : « Pour ne pas faire de jaloux vous allez le faire tous les deux sur une feuille. Je vous laisse quelques minutes. »

Léo : « D’accord 🙂 »

Quelques minutes plus tard…

Max : « Montrez-moi vos travaux… Samuel… C’est parfait. Rien à dire. Léo… Tout aussi parfait. »

Max : « Nous allons le compléter un peu. Sachez que le fonctionnement des organes produit également de l’urée. »

Samuel : « Je suppose que c’est un déchet. »

Léo : « Ce mot me fait penser à l’urine. Il y a un rapport monsieur Max ? »

Max : « Il y en a un 🙂 L’urée est le principal constituant de l’urine. Après l’eau bien sûr. »

Samuel : « D’accord. Merci monsieur Max. Alors l’urine c’est de l’eau avec de l’urée. »

Léo : « Cela pose un problème. L’urée est produite dans les organes. Tous les organes. Et il faut qu’elle aille dans l’urine. Par où ça passe ? »

Max : « C’est ce que vous allez étudier pendant les prochaines séances. »

Samuel : « J’ai une hypothèse pour le début ! Le dioxyde de carbone est lui aussi un déchet produit lors de la production d’énergie dans un organe. Il est d’abord rejeté dans le sang. Je suppose que l’urée est également rejetée dans le sang. »

Max : « Léo, que penses-tu de l’hypothèse de Samuel ? »

Léo : « Je n’aurais pas dit mieux 🙂 »

Max : « Alors vérifions cette hypothèse. Je vous donne une petite activité. Dépêchez-vous de la faire que nous ayons le temps de corriger avant la fin de l’heure. Au travail ! »

Encore un peu plus tard…

Max : « Je propose de rédiger une démarche expérimentale avant de corriger le dessin. »

Samuel : « Je veux bien le faire monsieur Max. »

Max : « Alors va au tableau 🙂 »

Samuel : « Je reprends l’observation et le problème et c’est parti ! »

Max : « Bravo Samuel ! Je n’ai absolument rien à corriger. »

Samuel : « Merci monsieur Max. »

Max : « Léo, veux-tu faire le schéma ? »

Léo : « Bien sûr 🙂 C’est facile 🙂 Je commence par faire la partie dessin. Il y a l’organe et le vaisseau sanguin… »

Léo : « Maintenant j’indique qu’il y a de l’urée dans l’organe… Je note simplement ‘urée’. Et j’indique les valeurs d’urée au-dessus du vaisseau sanguin quand il arrive et quand il repart… Voilà ! Ah oui ! Pour ne pas oublier je fais la légende de la couleur tout de suite. J’ai choisi le orange pour l’urée. »

Léo : « Un peu de coloriage pour mieux voir… »

Léo : « Un flèche qui indique le passage de l’urée de l’organe au sang… Voilà ! Sinon le schéma n’explique rien. »

Léo : « J’ajoute le titre. C’est un schéma. Et il représente le rejet de l’urée dans le sang par un organe. Je crois que j’ai terminé. Oui, c’est fini ! »

Max : « Je n’ai rien à ajouter 🙂 Bravo à tous les deux ! »

Léo : « Nous savons donc que les déchets du fonctionnement des organes sont rejetés dans le sang. Le dioxyde de carbone : dans le sang ! L’urée : dans le sang ! »

Max : « Les élèves : dans la cours de récréation ! »

Samuel : « D’accord monsieur Max ! On file ! »

Léo : « Mais nous ne sommes pas des déchets 🙂 »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Séance suivante

Manifestations et conséquences des séismes (leçon)

Max : « Bonjour à tous. Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits 🙂 Léo, peux-tu nous rappeler ce que vous avez fait lors de la séance précédente ? »

Léo : « Bien sûr que je peux 🙂 Nous avons étudié des articles de journaux qui parlaient de tremblements de terre. Nous devions trouver les manifestations et les conséquences des séismes. »

Max : « C’est bien ça. Samuel, as-tu retenu les manifestations des séismes ? »

Samuel : « Ce n’est pas très difficile. Je répète ce qu’à dit Léo lors de la séance précédente. Lors d’un séisme la terre tremble. Il y a des secousses qui durent de quelques secondes à quelques minutes. Ces secousses se produisent dans des régions plus ou moins étendues. »

Max : « Parfait 🙂 Léo, les conséquences possibles ? »

Léo : « Je vais répéter ce que Samuel a dit 🙂 Les conséquences possibles d’un tremblement de terre sont des dégâts aux constructions humaines, des blessés et/ou des morts et des sans-abris, des modifications du paysage et des tsunamis. »

Max : « C’est excellent 🙂 Il ne nous reste plus qu’à noter tout cela dans le cahier. Prenez vos stylos et notez. »

LES SÉISMES

Quels sont les manifestations et les conséquences d’un séisme ?

I. MANIFESTATIONS ET CONSÉQUENCES D’UN SÉISME.

Lors d’un tremblement de terre la terre tremble. Les vibrations durent de quelques secondes à quelques minutes et peuvent être ressenties jusqu’à plusieurs centaines de kilomètres.

Les séismes peuvent provoquer :

– des dégâts aux constructions humaines ;

– des blessés et des morts et des sans-abris ;

– des modifications du paysage (failles ou mouvements de terrains) ;

– des tsunamis.

Max : « Bien, si vous n’avez pas de questions vous pouvez rangez vos affaires. »

Léo : « J’ai une question moi monsieur Max ! »

Max : « Je t’écoute Léo.

Léo : « Les articles parlent de magnitude et d’échelle de Richter. Vous pouvez nous expliquer s’il vous plaît ? »

Max : « Bonne question Léo. Je répondrai à ta question lors d’une prochaine séance. »

Samuel : « Et l’épicentre monsieur Max ? Vous expliquerez l’épicentre ? »

Max : « Je l’expliquerai aussi Samuel. Pas d’autres questions ? »

Léo : « Non monsieur Max. »

Samuel : « Moi non plus. »

Max : « Alors rangez vos affaires et allez vous dégourdir les pattes en récréation. Au revoir mes petits. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Séance suivante

Remettre un devoir ‘Classroom’

Bonjour à tous,

Je vais vous expliquer le protocole pour rendre un devoir classroom. Vous venez de terminer de répondre aux questions. Vous êtes en bas de la page et vous voyez cela.

Il faut cocher ‘M’envoyer une copie de mes réponses’.

Comme le nom l’indique, vous recevrez une copie de vos réponses dans votre boite de messagerie. C’est la preuve que votre questionnaire est bien parti et que je l’ai reçu. Si vous l’avez, moi aussi.

Vous pouvez maintenant cliquer sur ‘Envoyer’. Voilà, votre devoir et envoyé. Mais ce n’est pas terminé. Cet écran apparaît.

Inutile de cliquer sur ‘Afficher la note’. Tant que je n’ai pas corrigé, vous avez 0. Inutile de m’envoyer un message pour me le dire. Je répète : tant que je n’ai pas corrigé vous avez zéro. Vous recevrez une notification avec votre note réelle quand j’aurai corrigé les devoirs.

Par contre, vous devez cliquer sur ‘Ouvrir le devoir’. Cet écran s’affiche dans un nouvel onglet.

Vous voyez peut-être ‘Marquer comme terminé‘ en haut à droite. C’est écrit en blanc sur fond vert. Vous voyez ? Je zoome un peu…

Cliquez sur ‘Marquer comme terminé‘. Une demande de confirmation apparaît.

Vous cliquez de nouveau sur ‘Marquer comme terminé’. Cet écran apparaît alors.

Votre devoir est maintenant considéré comme remis. C’est écrit en haut à gauche. Dans mon interface il est déclaré remis. Tout le monde sait que le devoir a été fait. Il ne vous reste plus qu’à attendre patiemment que je corrige et que je publie les notes et que je vous remette les devoirs.

Vous savez maintenant faire comment faire pour rendre un devoir Classroom. Cet article est la preuve que je vous ai aidé. Si vous ne respectez pas le protocole j’ai le droit de râler 🙂

Afin de terminer, je vous annonce ce que je peux évaluer. Bien sûr cela dépend de l’exercice à faire. Mais dans tous les cas je peux évaluer la façon dont vous vous êtes organisé vous ce devoir. Regardez ça 🙂

Voilà 🙂 Vous savez tout maintenant. Il ne reste plus qu’à vous mettre au travail.

Les composantes de l’environnement, la leçon

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Léo, peux-tu nous dire ce que nous avons vu lors des deux dernières séances ? »

Léo : « Nous avons vu de beaux animaux 🙂 « 

Max : « Je suis ravi que tu les trouve beaux 🙂 Mais ce n’est pas l’objet de la leçon. »

Léo : « Je le sais bien monsieur Max 🙂 Alors… Nous avons étudié les composantes de l’environnement grâce à l’exemple de la mare qui est un environnement. Nous avons vu que dans un environnement il y a des composantes minérales comme l’eau, les roches ou l’air. Il y a également des êtres vivants et des objets techniques. »

Max : « C’est très bien Léo. Aujourd’hui nous allons noter la leçon et en discuter un peu. Prenez vos cahiers et notez. »

L’ENVIRONNEMENT

L’environnement est tout ce qui nous entoure.

Exemples : Forêt, plage, mare, parc…

Problème : Qu’est ce qu’il y a dans un environnement ?

I. LES COMPOSANTES DE L’ENVIRONNEMENT.

Dans un environnement on peut observer des composantes minérales, des êtres vivants et des objets techniques.

Les composantes minérales sont l’eau, l’air et la roche.

Il existe trois règnes d’êtres vivants : le règne des végétaux, le règne des animaux et le règne des champignons.

Un objet technique est un objet réalisé par un animal pour répondre à un besoin. (toile d’araignée, terrier, nid…)

Léo : « Monsieur Max, vous aviez dit que vous nous expliqueriez mieux pourquoi nous n’allons pas étudier la ville ou le collège. »

Max : « Oui, maintenant je le peux. Nous étudions les sciences de la vie et de la terre et donc ce qui est naturel. Or, dans le collège et les villes, il y a surtout des objets techniques. »

Léo : « Alors nous pouvons dire qu’il y a des environnements naturels qui contiennent surtout des composantes minérales et des êtres vivants et des environnements artificiels qui contiennent aussi beaucoup d’objets techniques. »

Max : « Exact Léo. Vous avez bien travaillé. Vous pouvez ranger vos affaires. Et n’oubliez pas d’apprendre votre leçon pour la prochaine séance. »

Séance suivante

Les caractères physiques

Vous savez tous qu’une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde. Cela signifie que les petits pourront se reproduire à leur tour quand ils seront en âge de le faire. Vous avez remarqué que la définition d’espèce comprend deux parties : le critère de ressemblance et le critère de fécondité. Le critère de ressemblance fait appel aux caractères physiques des individus appartenant à l’espèce étudiée. Certains des caractères des individus sont communs à tous les individus de l’espèce. Mais d’autres sont des traits particuliers à un individus alors que d’autres encore se retrouvent dans des familles, des groupes… Nous allons apprendre à distinguer ces différents caractères et apprendre un peu de vocabulaire. C’est très utile le vocabulaire pour construire une réflexion.

Au passage nous allons commencer à réfléchir à la position de l’espèce humaine dans le règne animal. La première chose à faire est d’essayer de définir l’espèce humaine. Vous allez voir que ce n’est pas si facile qu’on le pense 🙂

Voilà pour la courte introduction au premier chapitre. Il est maintenant temps de nous mettre au travail.

Commencer le chapitre