Il arrive parfois qu’il est impossible d’expérimenter sur notre objet d’étude. Dans ce cas, la démarche expérimentale n’est pas possible. Prenons un exemple. Si nous voulons étudier la respiration de la souris, il est possible de proposer une expérience avec une souris (Cf. cours de 5ème). Nous pouvons donc suivre une démarche expérimentale. Mais si nous étudions les tremblements de Terre nous voyons tout de suite qu’il est impossible de faire rentrer la Terre dans le laboratoire pour réaliser une expérience. Suivre une démarche expérimentale n’est donc pas possible. Il faut réaliser une modélisation. Dans une modélisation l’objet d’étude est remplacé par un autre objet plus petit et on considère qu’il a les propriétés de l’objet d’étude. Cela parait compliqué mais c’est très simple. Comme je ne peux pas étudier un tremblement de Terre directement, nous allons prendre une règle (Cf. cours de 4ème) pour voir comment elle réagit. Ensuite, nous reviendrons à la réalité en disant que ce qui est arrivé à la règle est ce qui arrive à la Terre. Comme nous réalisons un modèle réduit, la démarche devient une démarche de modélisation. Vous comprendrez mieux quand nous aurons travaillé ensemble 🙂
Voici ce à quoi ressemble la démarche de modélisation.
La démarche de modélisation La démarche de modélisation est l’une des méthodes employées par les scientifiques pour résoudre un problème scientifique. Observation : On sait que… On en tire un problème sous forme de question. Hypothèse : Une hypothèse est une supposition tirée d’une observation et qui doit être vérifiée par une modélisation. Une hypothèse commence par ‘On suppose que…’ Modélisation : Protocole : Le protocole est la description de la modélisation. On dit ce qu’on fait. Résultats : On dit ce qu’on voit à la fin. Interprétation des résultats : On explique les résultats. Conclusion : On répond au problème. |
Quelques remarques…
1. Vous voyez que la démarche de modélisation ressemble beaucoup à la démarche expérimentale. Donc pas de panique ! Vous allez y arriver 🙂
2. Dans le protocole, il faut toujours dire ce que représente chacun des éléments du modèle. ‘Le machin bizarre représente le truc de la réalité. L’autre machin bizarre représente le bidule de la réalité.’ C’est important de le faire car cela vous aide à comprendre le modèle.
3. Vous avez peut-être remarqué que les résultats décrivent ce qu’il se passe dans le modèle. On dit ce qu’on voit dans le modèle. Dans l’interprétation on explique ce qu’il se passe dans le modèle. Puis, dans la conclusion, on revient à la réalité. En fait, c’est plus facile que dans la démarche expérimentale. Je répète : dans l’interprétation on parle du modèle alors que dans la conclusion on revient à la réalité.
Bonjour Max,
Je voulais vous dire que vous avez oublié d’écrire » Problème : » avant » On en tire un problème sous forme de question »
Cordialement
V. Julien
Merci Varuni. Je corrige tout ça de ce pas 🙂