Les besoins respiratoires des organes

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Léo : « Monsieur Max, puis-je faire le petit rappel ? »

Max : « Si tu veux Léo. Nous t’écoutons. »

Léo : « Lors d’un effort physique le rythme cardiaque, le rythme respiratoire et la température corporelle augmentent. »

Max : « Oui Léo. Samuel, peux-tu donner les définitions ? »

Samuel : « Je peux 🙂 Le rythme cardiaque est le nombre de battements du cœur par minute et le rythme respiratoire est le nombre d’inspirations par minute. »

Max : « Très bien. Rappelons vos hypothèses. »

Léo : « Moi monsieur Max ! Moi ! »

Max : « Léo… »

Léo : « On suppose que les muscles respirent et se nourrissent. Ce serait pour cela que nous devons respirer plus pendant l’effort et bien manger avant. »

Max : « Oui Léo. Commençons par ta première hypothèse : on suppose que les organes respirent. Vous allez me représenter le protocole qui permettrait de vérifier cette hypothèse. Avant de commencer demandez-vous ce qu’il faut vérifier pour savoir si un muscle respire et ce qu’il faut utiliser. »

Léo : « Monsieur Max, c’est noté ? »

Max : « Oui, sur 10 points. Au travail. Vous avez dix minutes… »

Dix minutes plus tard, Max passe dans les rangs…

Max : « C’est très bien tout ça. »

Max : « Bien, maintenant je vais vous donner les résultats. Vous les formulerez puis vous les interpréterez et enfin vous formulerez la conclusion de cette expérience. »

Samuel : « C’est encore une interro ? »

Max : « Oui Samuel. »

Dix minutes plus tard, Max passe dans les rangs…

Max : « Bravo à tous les deux ! Samuel, va faire la correction au tableau s’il te plaît. »

Samuel : « Oui monsieur Max. »

Résultats :

Dans le témoin la quantité de dioxygène reste constante à 21% et l’eau de chaux reste limpide.

Avec le muscle, la quantité de dioxygène a diminué de 21 à 19% et l’eau de chaux s’est troublée.

Interprétation :

Avec le muscle la quantité de dioxygène a diminué car le muscle en a prélevé et l’eau de chaux s’est troublée au contact du dioxyde de carbone rejeté par le muscle.

Conclusion :

Un muscle prélève du dioxygène et rejette du dioxyde de carbone donc il respire.

Max : « Bravo à tous les deux ! Encore une fois la moyenne de classe va être de 20 sur 20 🙂 Nous avons donc vérifié la première partie de notre hypothèse. »

Samuel : « Monsieur Max, puis-je déduire de l’accélération du rythme respiratoire lors d’un effort que les besoins des organes augmentent lors de l’effort ? »

Max : « Absolument Samuel. Les besoins des organes dépendent de l’effort mais aussi de l’âge. Pas d’autres questions ? Non ? Alors filez en récréation faire augmenter vos rythmes cardiaques 🙂 »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Correction de l’activité faite en classe : Respiration Muscle

Séance suivante

Les réactions du corps à l’effort

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour 🙂 Pouvez-vous me faire le petit rappel ? »

Samuel : « On a fait des squats ! »

Léo : « et nos rythmes cardiaques et respiratoires ont augmenté. »

Samuel : « Notre température corporelle a augmenté aussi mais on ne l’a pas mesurée. »

Max : « Très bien. Nous noterons cela plus tard avec les définitions. Que se passerait-il si vous faisiez un effort physique sans avoir mangé depuis longtemps ? »

Léo : « On aurait pas d’énergie et on ne ferait pas de bonnes performances. »

Samuel : « Et on pourrait avoir la tête qui tourne. »

Léo : « Même avoir un malaise ! »

Samuel : « C’est la crise de pipoglycémie. Ça va mieux si on mange du sucre en attendant de faire un vrai repas. »

Max : « On dit hypoglycémie Samuel 🙂 Mais sinon vous avez raison. Pouvez-vous maintenant proposer une hypothèse sur les besoins des organes ? »

Léo : « Résumons. Pour faire une effort il faut respirer plus vite et plus fort et si on a pas mangé nos muscles n’ont pas d’énergie. »

Samuel : « Je sais ! Je suppose que pour fonctionner nos organes ont besoin de respirer et de se nourrir ! »

Léo : « On respire et on mange pour nos organes 🙂 « 

Max : « N’oubliez pas que ce ne sont que des hypothèses. Il faudra les vérifier. Pour le moment notons la leçon. »

LES BESOINS DES ORGANES

I. LES ADAPTATIONS DU CORPS À L’EFFORT.

Suite à un effort physique la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire et la température corporelle augmentent.

Ces observations font supposer que pour fonctionner un organe a besoin de respirer et de recevoir des nutriments.

La fréquence cardiaque est le nombre de battement du cœur par minutes. La fréquence respiratoire est le nombre d’inspirations par minute.

L’hypoglycémie est une baisse du taux de sucre dans le sang. Elle peut provoquer une faiblesse voire un malaise.

Un nutriment est une substance nutritive directement utilisable par les organes ou les cellules.

Repos Activité
Petizours Rythme cardiaque 200 bpm 400 bpm
Rythme respiratoire 400 inspirations / min 620 inspirations / min
Humain Rythme cardiaque 70 bpm 120 bpm
Rythme respiratoire 20 inspirations / min 40 inspirations / min

Max : « Voilà 🙂 Je peux rappeler votre hypothèse : si nous respirons et que nous nous nourrissons c’est pour satisfaire les besoins des organes. Avez-vous des questions ? »

Samuel et Léo : « Non monsieur Max ! »

Max : « Alors vous pouvez filer en récréation. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Séance suivante

Les besoins des organes

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bien, la dernière fois nous avions fini un chapitre. Nous allons maintenant aborder une autre partie du programme. »

Samuel : « Monsieur Max, j’ai une question à poser avant si c’est possible. »

Max : « Bien sûr Samuel ! »

Samuel : « Monsieur Max, à quoi ça sert de respirer ? »

Max : « Excellente question mon petit Samuel ! Bravo ! Comme d’habitude c’est ce que nous allions étudier ! Quel plaisir d’enseigner à des élèves tels que vous ! Pour débuter cette séance je voudrais vous rappeler une chose très simple. Le corps d’un animal pluricellulaire est la plupart du temps constitué d’organes. Pourriez-vous me citer des organes du corps humain ? »

Léo : « L’estomac, le foie, les poumons… »

Samuel : « Le cerveau, les intestins… »

Max : « Oui et oui ! Et les muscles ! »

Léo : « Ah bah oui ! On en a plein des muscles ! »

Samuel : « On en a partout 🙂 « 

Max : « Pour des raisons de simplicité nous allons réfléchir en utilisant les muscles. Mais gardez bien en tête que tout ce que nous allons voir dans cette partie du programme est valable pour tous les organes. »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »

Max : « Selon vous, de quoi les organes ont-ils besoin pour fonctionner ? »

Samuel : « Je ne sais pas. »

Léo : « Moi non plus… »

Max : « Pensez à la fonction de vos muscles. Et réfléchissez un peu. Que pourrions nous faire pour savoir de quoi ont besoin nos muscles pour fonctionner ? »

Léo : « Mmmmm… »

Samuel : « Les muscles servent à faire des mouvements. »

Léo : « Ben oui ! Alors si on fait des tas de mouvements nos muscles auront des besoins plus importants et on verrait peut-être au niveau du corps ! »

Samuel : « On pourrait faire des flexions des membres postérieurs. »

Léo : « On dit des squats ! »

Max : « On peut aussi dire des flexions-extensions des membres postérieurs. Que se passerait-il ? »

Léo : « On respirerait plus vite ! »

Samuel : « Et le cœur battrait plus vite ! »

Léo : « Et puis on serait fatigué. »

Samuel : « Avec des courbatures… »

Max : « Mes pauvres petits… Vos propositions sont intéressantes. pourriez-vous les reformuler en utilisant un langage un peu plus scientifique ? »

Samuel : « Le rythme cardiaque augmenterait ! »

Léo : « Et le rythme respiratoire aussi ! »

Samuel : « Ainsi que la température corporelle ! »

Max : « Très bien ! Savez-vous mesurer vos rythmes cardiaque et respiratoire ? »

Samuel : « Ben… Pour le rythme respiratoire on peut compter le nombre de fois où nous inspirons en une minute. »

Léo : « Et pour le rythme cardiaque il faut prendre son pouls ! On le prends comme ça, avec deux doigts au niveau du cou. »

Samuel : « On peut le prendre aussi au niveau du poignet ! »

Max : « En général, le pouls se sent mieux au niveau du cou. Maintenant nous allons vérifier que suite à un effort physique le rythme cardiaque et le rythme respiratoire augmentent. Vous allez d’abord mesure votre rythme respiratoire puis vous prendrez votre pouls au repos. Ensuite, vous mesurerez votre rythme respiratoire après 20 flexions-extensions des membres inférieur. Vous vous reposerez une peu puis vous referez 20 flexions-extensions avant de prendre vos pouls. »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »

Max : « Si vous êtes prêts, je vous donne un top et vous comptez vos inspirations en trente seconde. Puis vous multiplierez par deux pour me donner votre rythme respiratoire. »

Samuel et Léo : « Prêt ! »

Max : « Top… Top ! »

Samuel : « 420 inspirations par minute ! »

Léo : « 380 inspirations par minutes ! »

Max : « Nous retiendrons 400 inspirations par minute. »

(Note de Monsieur O. : les rythmes cardiaques et respiratoires sont beaucoup plus élevés chez les animaux de petites tailles que chez les animaux de grandes tailles. C’est la musaraigne pygmée qui détient les records dans ce domaine. Longue de 7 cm et pesant 2,5g son rythme cardiaque varie entre 600 et 800 battements par minute et son rythme respiratoire entre 500 et 850 inspirations par minutes.)

Une musaraigne pygmée (Sorex minutus, Soricidés) Source : Wikipédia

Max : « Passons au rythme respiratoire… Prêts ? TOP ! … Top ! »

Samuel : « 186 battements par minute. »

Léo : « 204 battements par minute. »

Max : « Alors disons 200. Vous allez maintenant faire 20 squats puis vous compterez vos inspirations en 30 secondes. Prêts ? C’est parti ! 1, 2… 20 ! TOP ! … Top ! »

Samuel : « 640 inspirations par minutes. »

Léo : « 618 ! »

Max : « Disons 620 alors. Reposez vous un peu. »

Léo : « On est pas fatigués monsieur Max ! »

Samuel : « On a l’habitude de chahuter 🙂 « 

Quelques minutes plus tard…

Samuel : « 392 battements par minutes ! »

Léo : « Et moi 408 ! »

Max : « Très bien ! Nous avons donc vérifié ce que vous m’aviez annoncé 🙂 Nous noterons tout lors du prochain cours. Pour le moment vous pouvez aller chahuter en récréation. Mais ne faites pas trop augmenter vos rythmes cardiaques et respiratoires ! »

Samuel et Léo :  » 😀 Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Séance suivante

Des échanges gazeux respiratoires

LA RESPIRATION

Hypothèse : On suppose que, lorsqu’il respire, un être vivant prélève du dioxygène et rejette du dioxyde de carbone.

I. DES ÉCHANGES GAZEUX RESPIRATOIRES.

La respiration est un échange gazeux respiratoire entre un être vivant et son environnement. L’être vivant prélève du dioxygène dans son environnement et y rejette du dioxyde de carbone. (Dans l’eau les gaz sont dissous).

Pour vérifier qu’un être vivant respire il faut vérifier qu’il prélève du dioxygène et qu’il rejette du dioxyde de carbone.

Pour étudier la respiration on utilise un oxymètre (pour le dioxygène) et de l’eau de chaux (pour le dioxyde de carbone).

Max : « Quand vous aurez fini de noter vous pourrez ranger vos affaires et filer vous dégourdir les pattes. Ah ! Attendez ! J’ai trouvé un site qui vous permet de réviser tout ce que nous avons fait de façon simple et ludique. Je vous conseille de vous entraîner… »

Quelques exercices pour réviser

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir monsieur mes petits ! »

Séance suivante

La respiration des végétaux

Max : « Bonjour à tous, enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour 🙂 Il me semble que c’est Léo qui a fait le dernier petit résumé. Samuel, c’est donc à ton tour. Mais tu peux faire simple si tu veux. « 

Samuel :  » Simple ? D’accord 🙂 La respiration est l’action de prélever du dioxygène dans l’environnement et d’y rejeter du dioxyde de carbone. La respiration peut s’étudier grâce à un oxymètre et de l’eau de chaux. »

Max : « Très bien Samuel. Léo, la suite s’il te plaît. »

Samuel : « Les animaux qui respirent dans l’air ont soit des poumons, soit des trachées alors que les animaux qui respirent dans l’eau ont des branchies. Parfois ils réalisent leurs échanges gazeux au travers de leur peau. Et puis il y a des animaux qui ont des comportements respiratoires particuliers, comme l’argyronète. »

Max : « Très bien ! Bravo ! »

Samuel : « Monsieur Max ! J’ai une question ! »

Max : « Je t’écoute Samuel. »

Samuel : « Monsieur Max, quels sont les organes respiratoires des végétaux ? »

Max : « Très bonne question Samuel. C’est précisément ce que nous allons étudier aujourd’hui. Tiens, je vais vous donner une photographie d’une observation au microscope d’épiderme de feuille. Je ne sais pas encore laquelle. Puis vous en ferez un dessin. »

Léo : « On ne réalise pas la préparation microscopique nous mêmes monsieur Max ? »

Max : « Nous pourrions. Mais pas cette fois. Où sont donc passés mes documents… Les voilà ! Tenez ! J’espère que vous vous souvenez des consignes pour réaliser un dessin et sa légende. »

Samuel : « Moi je m’en souviens ! »

Léo : « Moi aussi ! »

Max : « C’est ce que nous allons voir 🙂 Au travail ! »

Max : « Ah ! J’ai failli oublié. Le grossissement est de 400 fois et vous pouvez légender avec ce que nous avons vu l’an dernier. Ce sont des cellules. Elles ont donc une membrane, un cytoplasme et un noyau. »

Léo : « Merci monsieur Max. »

Un peu plus tard…

Samuel et Léo : « Fini ! »

Max : « Montrez moi ça… C’est très bien ça Léo. Samuel, ton dessin est très beau lui aussi. Je les publierai plus tard. « 

Samuel : « Monsieur Max, l’an dernier nous avons vu l’épiderme d’oignon. Il y avait des cellules allongées comme celles que nous avons dessinées. Mais il n’y avait pas les drôles de machins. C’est quoi ? »

Max : « Bonne question 🙂 Ce sont des stomates. Ils sont constitués de deux cellules de garde. Je vous fais un petit dessin au tableau… »

Dessin d’un stomate observé au microscope

Max : « Comme vous pouvez le voir, les stomates sont constitués de deux cellules de garde qui délimitent une ouverture appelée ostiole. Quand les cellules gonflent l’ostiole se ferme. Quand les cellules se dégonflent, l’ostiole s’ouvre. »

Léo : « C’est par là que les gaz respiratoires passent monsieur Max ? »

Max : « Oui Léo. Nous pouvons noter la leçon. »

III. LES STOMATES ET LA RESPIRATION DES VÉGÉTAUX.

L’observation au microscope optique d’épiderme de feuille montre des structures appelées stomates. Les stomates sont constitués de deux cellules de garde qui délimitent un ostiole. Les échanges gazeux entre la plante et l’environnement se font par les stomates.

Max : « Bien. Nous avons terminé la leçon et le chapitre. Si vous n’avez pas de question vous pouvez ranger vos affaires et sortir vous amuser en récréation. »

Samuel et Léo : « Merci monsieur Max. Au revoir monsieur Max ! »

 

Séance suivante

Les organes respiratoires

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires ! »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour 🙂 Mmmmm… Léo, c’est toi qui vas faire le petit rappel aujourd’hui. »

Léo : »Bien monsieur Max. Nous avons vu que le respiration est un échange de gaz entre un être vivant et son environnement. L’être vivant prélève du dioxygène et rejette du dioxyde de carbone. Les échanges de dioxygène peuvent être mesurés grâce à un oxymètre. C’est un appareil de mesure du dioxygène. Et les échanges de dioxyde de carbone peuvent être mis en évidence par l’eau de chaux qui est un liquide incolore qui blanchit en présence de dioxyde de carbone. »

Max : « Très bien Léo. Samuel, as-tu quelque chose à ajouter. »

Samuel : « On pourrait préciser que dans l’eau, les gaz sont dissous. Et puis nous avons revu deux méthodes : la démarche expérimentale et le commentaire de graphique. »

Max : « Très bien ! Nous pouvons aborder le problème suivant. Vous l’aviez d’ailleurs posé en début d’année… »

Samuel : « Je sais ! On pourrait se demander : Avec quoi les animaux respirent-ils ?« 

Max : « Exact Samuel ! Vous allez étudier cela tout seuls grâce aux documents de votre manuel, aux pages 18 à 21. Je vous demande de compléter le tableau que je vais vous donner, puis vous rédigerez un court texte qui parle des organes respiratoires. »

Samuel et Léo : « Bien monsieur Max. »

Max : « Voici le tableau… »

Léo : « Monsieur Max, les milieux de vie et de respiration sont bien l’air et l’eau ? »

Max : « Oui Léo, un animal vit soit dans l’air soit dans l’eau. Et il respire dans l’air ou dans l’eau. »

Samuel : « Et les réponses sont dans les documents ? »

Max : « Oui Samuel. Au travail maintenant ! »

Max : « Alors ? Ça avance ? »

Samuel : « C’est terminé monsieur Max ! »

Max : « Montrez-moi… Mais c’est très bien tout ça ! Bravo mes petits. Je donne quand même la correction… »

Max : « Passons au petit texte. Léo, peux-tu lire ce que tu as écrit ? »

Léo : « Bien sûr monsieur Max. D’après le tableau nous pouvons voir que les organes qui permettent de respirer dans l’air sont les poumons et les trachées alors que ceux qui permettent de respirer dans l’eau sont les branchies. »

Max : « Très bien Léo. J’ajouterai que la peau permet parfois aux animaux aquatiques de respirer dans l’eau. Samuel, as-tu ajouté quelque chose ? »

Samuel : « Oui. Nous voyons aussi que certains animaux ne respirent pas dans leur milieu de vie. ils doivent alors adopter des comportements respiratoires particuliers. »

Max :  « Bravo Samuel ! Et très bien à toi Léo. J’ai noté l’essentiel au tableau. Prenez vos cahiers. Nous allons noter la leçon. »

Quels sont les organes qui permettent de respirer ?

II. LES ORGANES RESPIRATOIRES DES ANIMAUX.

Les organes qui permettent de respirer dans l’air sont les poumons et les trachées.

Les organes qui permettent de respirer sous l’eau sont les branchies et parfois la peau.

Les animaux qui ne respirent pas dans leur milieu de vie doivent adopter des comportements respiratoires particuliers. Certains remontent à la surface pour respirer (dauphins, limnées…). D’autres plongent avec une réserve d’air (Dytique, argyronète…). Des animaux à branchies peuvent survivre dans l’air en gardant leurs branchies humides.

Max : « Vous avez bien travaillé et il nous reste un peu de temps. Je vais vous montrer une petite vidéo… Soyez sages 🙂 « 

Léo : « Une araignée qui vit sous l’eau ! »

Samuel : « Je savais même pas que ça existait ! »

Léo : « Ben moi non plus. Elle respire dans l’air mais sous l’eau 🙂 « 

Samuel : « C’est rigolo 🙂 « 

Max : « Oui 🙂 Bien, cette fois la leçon est terminée. Vous pouvez ranger vos affaires et filer en récréation. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : »Au revoir mes petits. »

Séance suivante

La respiration du poisson rouge

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires ! »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour… Je ne sais pas si vous allez encore trouver que c’est un bon jour après ce que je vais vous annoncer. Mes petits sortez une feuille ! Je vais vous donner un exercice que vous ferez seuls afin que je vois si vous avez bien étudié et bien compris. »

Samuel : « C’est une interro ? »

Léo : « C’est noté ? »

Max : « Éternelles questions des élèves… Oui et oui. Dépêchez-vous un peu ! »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »

Max : « Voici le sujet… »

5 5 La respiration d’un poisson

Max : « Vous avez 30 minutes avant que je ne ramasse les copies. Travaillez bien 🙂 »

Trente minutes plus tard…

Max : « C’est terminé ! Posez vos stylos ! Je ramasse les copies puis je vous ferai la correction. »

Léo (à Samuel) : « Tu as réussi ? »

Samuel (à Léo) : « Ben oui ! C’était trop facile ! Et toi ? »

Léo : « Ouiiii 🙂 On avait déjà tout fait ! »

Max : « Mes petits vous avez bien travaillé. Vous pouvez aller en récréation vous dégourdir les pattes 🙂 »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Séance suivante

Rejeter du dioxyde de carbone

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits 🙂 Commençons par le petit rappel. Samuel ? »

Samuel : « Oui monsieur Max. Nous avons vérifié qu’un être vivant prélève du dioxygène. Pour cela nous avons utilisé un oxymètre qui est un appareil qui mesure la quantité de dioxygène dans le milieu. Les résultats étaient donnés sous la forme d’un graphique. Nous l’avons lu puis commenté. Tout ça pour dire que l’être vivant prélève du dioxygène. »

Max : « Très bien Samuel. Léo, qu’allons nous faire maintenant ? »

Léo : « Nous allons vérifier qu’un être vivant rejette du dioxyde de carbone. Pour cela nous allons utiliser de l’eau de chaux. L’eau de chaux est un liquide incolore qui blanchit en présence de dioxyde de carbone. »

Max : « Bravo à tous les deux ! Nous avons donc une hypothèse et de l’eau de chaux. Proposez moi un protocole expérimental. »

Samuel : « On reprend la souris ? »

Max : « Non, aujourd’hui nous avons un hamster 🙂 »

Samuel : « C’est pareil. On le met dans une boîte fermée. Et il faut mettre l’eau de chaux dans la boite. »

Léo : « On ne peut pas la mettre comme ça ! Pauvre hamster ! Il serait tout mouillé ! »

Samuel : « Monsieur Max, c’est toxique l’eau de chaux ? »

Max : « Un peu. »

Samuel : « Alors il faut faire attention au hamster. »

Léo : « Il faudrait qu’il y en ait pas partout de l’eau de chaux. »

Samuel : « Mais que le dioxyde de carbone puisse y aller quand même… »

Léo : « Je sais ! On met l’eau de chaux dans un petit récipient ouvert dans le coin de la boite. Et on dit au hamster de ne pas le renverser. »

Samuel : « Tu parles le hamster toi ? »

Léo : « Ah non… Bon, on dit qu’il va être sage et qu’il va pas renverser le petit récipient contenant l’eau de chaux. »

Samuel : « Oui, il va être sage. Et il faut un témoin. »

Léo : « Une boite fermée avec un petit récipient contenant l’eau de chaux. »

Samuel : « Et puis on attend un peu pour voir si l’eau de chaux blanchit avec le hamster. »

Léo : « Que pensez-vous de notre protocole monsieur Max ? »

Max : « C’est exactement ce que j’attendais. Bravo encore une fois ! Je vous donne un document qui montre ce que vous venez de décrire. Et c’est après quelques minutes… »

Léo : « Monsieur Max, limpide c’est comme incolore ? »

Max : « Oui Léo. Et quand l’eau de chaux est troublée c’est qu’elle a blanchi. »

Samuel : « Alors les résultats sont simples à formuler. Dans le témoin, l’eau de chaux est restée incolore. Avec le hamster l’eau de chaux a blanchi. »

Max : « Oui Samuel. Léo, pourrais-tu interpréter ces résultats ? »

Léo : « Facile 🙂 Avec le hamster l’eau de chaux a blanchi car il a rejeté du dioxyde de carbone. »

Samuel : « Alors on sait qu’un être vivant prélève du dioxygène et rejette du dioxyde de carbone. Nous savons ce que c’est la respiration. »

Max : « Samuel, tu viens de formuler la conclusion de nos expériences. A vrai dire, il faudrait renouveler l’expérience avec des tas d’êtres vivants. Nous verrons d’autres exemples. Pour le moment, notons la correction de cette activité. »

Résultats :

Dans le témoin l’eau de chaux est restée incolore. Avec le hamster l’eau de chaux a blanchi.

Interprétation :

Avec le hamster l’eau de chaux a blanchi car elle a été en présence du dioxyde de carbone rejeté par le hamster.

Conclusion :

L’eau de chaux a été au contact du dioxyde de carbone rejeté par le hamster. L’hypothèse est validée. Un être vivant rejette du dioxyde de carbone.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Samuel et Léo : « Non monsieur Max ! »

Max : « Alors nous pouvons faire le cours qui correspond à ces activités. Vous allez voir que c’est très simple. Mais pour cela, je vais prendre une autre page… »

La leçon

Prélever du dioxygène (suite)

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour 🙂 Qui veux faire le petit rappel de début de séance ? »

Léo : « Moi monsieur Max ! Nous avons formulé une hypothèse sur la respiration. Nous avons supposé que respirer c’est prélever du dioxygène dans l’environnement et y rejeter du dioxyde de carbone. »

Max : « Très bien Léo. Samuel, veux-tu prendre la suite ? »

Samuel :  » Oui monsieur Max. Nous avons proposé un protocole pour vérifier une partie de l’hypothèse, le prélévement du dioxygène. Dois-je aller le dessiner au tableau ? »

Max : « Bonne idée Samuel. »

Samuel : « J’y vais de ce pas 🙂 »

Max : « Très bien Samuel ! Qu’allons nous faire maintenant ? »

Léo : « Nous en étions aux résultats. Vous nous les aviez donnés sous forme de graphiques. Et nous devions réviser la méthode de commentaire de graphique. »

Max : « Exact ! Je suppose que vous l’avez fait. Je vais le vérifier. Mais d’abord, je vous redonne les graphiques. »

Témoin Avec la souris

Max : « Qui veut rappeler ce qu’est un graphique ? »

Léo : « Moi monsieur Max ! Un graphique permet de représenter des données numériques. Il comporte un repère et une ou plusieurs courbes. »

Samuel : « Il faut d’abord étudier le repère. On regarde les grandeurs représentées sur les axes sans oublier les unités. Comme ça on peut donner une titre au graphique et on sait bien de quoi il parle. »

Léo : « Après avoir étudié le repère il faut étudier la courbe. On cherche de combien de parties elle est constituée puis on décrit les variations en utilisant le bon vocabulaire. »

Samuel : « Et sans oublier de donner des valeurs. »

Max : « Je vois que vous avez bien révisé ce qui ne m’étonne pas 🙂 Bien, appliquons cette méthode à nos deux graphiques. Samuel, veux-tu bien commencer ? »

Samuel : « Je veux bien 🙂 Les deux repères sont pareils. On aurait d’ailleurs pu mettre les  deux courbes sur le même graphique. Sur l’axe horizontal il y a le temps exprimé en minutes. Et sur l’axe vertical il y a la quantité de dioxygène exprimée en pourcents. Le titre de ces graphiques est donc : ‘Graphiques représentant les évolutions des quantités de dioxygène (en %) dans le témoin et avec une souris en fonction du temps (en minutes).' »

Max : « Très bien Samuel ! Léo, peux-tu prendre la suite ? »

Léo : « Je peux. Mais c’est trop facile ! Dans le témoin nous voyons que la quantité de dioxygène reste constante à 21%. Avec la souris, la quantité de dioxygène diminue en fonction du temps. Elle passe de 21% à 19,8% au bout de 5 minutes. »

Max : « Très bien Léo ! Nous avons donc terminé de formuler les résultats de notre expérience. Comment expliquez-vous ces résultats ? »

Samuel : « Vous voulez que nous interprétions les résultats ? »

Léo : « Ben oui Samuel ! Expliquer les résultats c’est les interpréter ! »

Samuel : « Je voulais vérifier pour être sûr ! »

Max : « Dites mes petits, je ne veux pas de chamailleries entre vous ! »

Léo : « Oui monsieur Max. »

Samuel : « On se chamaillait pas monsieur Max ! »

Max : « Samuel, comment interprètes-tu ces résultats ? »

Samuel : « Avec la souris la quantité de dioxygène diminue car la souris en prélève dans son environnement. »

Max : « Très bien ! Si vous n’avez pas de questions vous pouvez ranger vos affaires et sortir en récréation. »

Léo : « Monsieur Max, nous ne formulons pas la conclusion ? »

Max : « Non Léo. Souviens toi : notre hypothèse est en deux parties. Nous ne formulerons la conclusion que lorsque nous aurons vérifié la seconde partie de l’hypothèse. »

Léo : « D’accord monsieur Max. »

Max : « Je vous renote au tableau la correction de façon plus claire. »

Résultats :

Ce graphique représente l’évolution de la quantité de dioxygène avec ou sans souris (en %) en fonction du temps (en min).

Dans le témoin, on voit que la quantité de dioxygène reste constante à 21%. Avec la souris la quantité de dioxygène diminue de 21 à 19,8% en 5 minutes.

Interprétation :

Avec la souris la quantité de dioxygène diminue car la souris en a prélevé.

Max : « Bien. Rangez et sortez. Vous avez bien mérité votre récréation. Au revoir mes petits. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

L’activité faite en classe est disponible ici : 5 3 Prélever du dioxygène

Séance suivante

Prélever du dioxygène

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Commençons par un petit rappel. Qui peut dire ce que nous étudions en ce début d’année ? »

Léo : « Moi monsieur Max ! Nous étudions la respiration des êtres vivants ! »

Samuel : « Nous avions formulé une hypothèse. Je peux la dire ? »

Max : « Bien sûr Samuel ! »

Samuel : « Nous avions supposé que la respiration c’est prélever du dioxygène dans l’environnement et y rejeter du dioxyde de carbone. »

Max : « Très bien Samuel ! Léo, te souviens-tu des deux définitions que je vous avais demandé d’apprendre ? »

Léo : « Bien sûr monsieur Max ! Je les ai bien apprises. Un oymètre est un appareil qui mesure la quantité de dioxygène.  Et il y a l’eau de chaux. C’est un liquide incolore qui blanchit en présence de dioxyde de carbone. »

Max : « Très bien ! Vous connaissez vos leçons et nous pouvons avancer. Aujourd’hui nous allons vérifier la première partie de l’hypothèse. Nous allons donc vérifier si un être vivant prélève du dioxygène. Sachez qu’un oxymètre est un appareil qui est constitué d’un sonde et d’un boîtier. La sonde doit être placée dans le milieu de vie de l’être vivant que nous prenons pour l’étude, par exemple une souris. « 

Samuel : « Je sais ! On place la souris dans une petite boite fermée avec la sonde qui entre dans la boite ! »

Max : « Pourquoi une petite boite fermée Samuel ? »

Samuel : « Même si elle prélève vraiment du dioxygène, elle en prélève pas beaucoup. Alors si on fait dans une grande boite on ne verra pas la différence entre le début et la fin. Alors qu’avec une petite boite il y a peu de dioxygène. Si la souris en prélève, la quantité va rapidement baisser. »

Max : « Très bien Samuel ! Léo, pourquoi doit-on bien fermer la boite ? »

Léo :  » Mmmmm… Ah oui ! Dans l’air autour de nous il y a du dioxygène. Si la boite n’est pas bien fermée, le dioxygène que prélève la souris va être remplacé par celui de l’air autour de la boite et il n’y aura jamais de différence. »

Max : « Très bien ! Mais il vous manque une partie de l’expérience, la moitié même 🙂 « 

Léo : « Il en manque la moitié ? Mais on ne fait pas le dioxyde de carbone maintenant ! »

Max : « Je sais Léo ! Il manque la moitié de l’expérience qui cherche à vérifier que la souris prélève du dioxygène ! »

Samuel : « Le témoin ! Il faut toujours un témoin ! »

Léo : « Ben oui ! Je sais ! On fait pareil sauf qu’on ne met pas de souris ! »

Max : « Exact ! Bravo ! La seule différence entre les deux parties de l’expérience est la présence de la souris dans l’une des boites. La différence de résultats, s’il y en a une, sera donc due, de façon certaine, à la présence de la souris ! Je vous donne un document qui montre ce protocole. Puis je vous montrerai comment le dessiner. »

Dessin du protocole expérimental (www.maxicours.com)

Max : « J’ai représenté le protocole en utilisant un feutre pour qu’il se voit bien. Mais normalement tout se fait au crayon ! Je vous conseille de revoir la méthode de légende. »

Léo : « Oui monsieur Max. »

Max : « Les résultats vous sont donnés dans le document suivant. »

Avec la souris

Témoin

Max : « Mes petits, vous souvenez-vous de la méthode de commentaire de graphique ? »

Léo : « Euh… Pas vraiment… »

Samuel : « Moi non plus. Je pourrais peut-être faire un peu… »

Max : « Rassurez-vous je me doutais 🙂 Alors vous allez la réviser pour la prochaine fois. Sortez vos agendas et notez :

Revoir la méthode de commentaire de graphique.

Ensuite vous pourrez ranger vos affaires et filer vous dégourdir les pattes en récréation. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits 🙂 « 

Séance suivante