Le renouvellement des espèces

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Ne perdons pas de temps. Qui veut faire le petit rappel ? »

Samuel et Léo : « Moi ! Moi ! »

Max : « Quel enthousiasme ! Samuel, à toi de commencer. »

Samuel : « Nous avons vu qu’une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde. Fécond c’est un adjectif qui veut dire qu’un individu peut se reproduire. Le contraire est stérile. »

Max : « Très bien Samuel. Léo,  désires-tu ajouter quelque chose ? »

Léo : « Oui monsieur Max. Il arrive que deux individus de deux espèces différentes arrivent à avoir un petit. Mais il est toujours stérile. On dit que c’est un hybride c’est-à-dire un individu stérile obtenu par croisement de deux espèces. »

Samuel : « Nous avons également vu que toutes les espèces ont reçu un nom scientifique en deux parties comme… Equus equus pour le cheval. Normalement il faut ajouter le nom du scientifique qui l’a nommée et l’année. Mais je ne me souviens plus. »

Max : « Ce n’est pas bien grave Samuel. »

Léo : « Pour terminer le rappel j’ajouterais que pour identifier une espèce il faut utiliser une clé de détermination. C’est un outil bien pratique. »

Max : « Bravo mes petits ! Encore une fois vous connaissez bien vos leçons. »

Samuel : « Monsieur Max, j’ai une question. J’ai vu des documentaires à la télévision et j’ai cru comprendre que les espèces n’étaient pas toujours les mêmes au cours du temps. »

Léo : « Ben oui ! Tu as entendu parler des dinosaures ! Ils n’existent plus les dinosaures ! Et puis l’homme n’existait pas et il est apparu ! Ça doit être pareil pour les autres espèces ! »

Max : « Léo, j’apprécie ton enthousiasme mais c’est encore moi le professeur et c’est à moi de répondre à Samuel. Samuel, ce que dit Léo est juste. Sauf pour les dinosaures. Il en existe encore. »

Léo : « Il y a encore des dinosaures ? Rholala ! »

Max : « Oui Léo. Les oiseaux sont des dinosaures mais il me serait difficile de vous l’expliquer simplement. Revenons aux espèces disparues. Savez-vous comment il est possible de les connaître ? « 

Léo : « C’est grâce aux fossiles ! »

Max : « Très bien Léo. Qui peut me dire ce qu’est un fossile ? »

Samuel : « C’est la trace d’un animal mort ! »

Léo : « C’est un squelette en roche ! »

Max : « Mes petits… Je vous ai appris qu’il y a trois règnes d’êtres vivants il me semble ! »

Léo : « Ah oui ! C’est la trace d’un être vivant mort ! »

Samuel : « Et c’est conservé dans la roche ! »

Max : « C’est mieux. Nous pouvons donc dire qu’un fossile est la trace d’un être vivant conservée dans la roche. Ça peut être un os, une coquille, une empreinte… »

Léo : « Une empreinte ? Comme une empreinte de pas ? »

Max : « Oui Léo. Regarde 🙂 « 

Une empreinte à trois doigts datée d’environ 240 millions d’années, Massif des Aiguilles Rouges.
Max dans une empreinte à trois doigts du même gisement.

Léo : « Rholala ! »

Max :  » 🙂 Maintenant je vais vous montrer quelques fossiles. Suivez moi au Musée de monsieur O. … »

Musée salle 1

Musée salle 2

Léo : « Rhooo la chance ! Nous sommes au musée ! »

Samuel : « Vous nous faites visiter monsieur Max ? »

Max : « Je n’en ai pas vraiment le temps. Je vais vous montrer quelques fossiles. Sachez que ces deux salles de musée contiennent des fossiles datant de 540 à 250 millions d’années avant nos jours. On dit qu’ils appartiennent à l’Ère primaire. Commençons. Ceci est un trilobite… »

Un trilobite d’environ 540 millions d’années

Max : « L’avant se trouve en haut. Il y a une tête. Réalité on parle de céphalon. Puis vous voyez de nombreux segments identiques bien que de plus en plus petit vers l’arrière. Puis il y a une partie terminale appelée pygidium. De gauche à droite vous voyez qu’il y a trois parties. C’est cette division en trois de gauche à droite qui a donné le nom à ces animaux. Il s’agit d’un trilobite ce qui signifie ‘qui a trois lobes‘. En voici d’autres… »

Un Phacops

Max : « Il y a eu de nombreuses espèces de ‘Phacops’ entre 480 et 360 millions d’années. »

Trilobite non identifié

Agnostidés, Cambrien, 530 millions d’années environ

Trilobite non identifié

Trilobite non identifié

Max : « Ce dernier exemple montre que les trilobites pouvaient avoir des pointes un peu partout. Ils avaient la capacité de s’enrouler et les pointes dépassaient alors largement ce qui les rendaient difficiles à attraper par un prédateur. »

Léo : « Merci monsieur Max de nous montrer ce musée. Si je comprends bien, ce groupe d’animaux a existé il y a longtemps. Il y en eu de nombreuses espèces et le groupe a entièrement disparu. »

Max : « C’est bien ça Léo. Il me semble qu’il y a près de 20 000 espèces de trilobites connues à ce jour. Passons à un autre groupe de fossiles très diversifié… Les ammonites. En voici quelques unes tirée de la collection de monsieur O. »

Euaspidoceras perarmatum, Oxfordien (160 Mans), Calvados

Euaspidoceras perarmatum, Oxfordien (160 Mans), Calvados

Euaspidoceras subbabeanum, Callovien (165 Mans), Calvados

Euaspidoceras subbabeanum, Callovien (165 Mans), Calvados

Quenstedtoceras lamberti, Callovien (165 Mans), Calvados

Quenstedtoceras lamberti, Callovien (165 Mans), Calvados

Léo : « Rholala ! Tout ça de fossiles ! »

Samuel : « Monsieur Max, à quoi ressemblait une ammonite en vrai ? »

Max : « Bonne question Samuel. En voici une reconstitution… »

Reconstitution d’une ammonite (fr.ulule.com)

Léo : « C’est comme une pieuvre avec une coquille ! »

Max : « Il faudrait parler de Mollusque Céphalopode. Nous verrons cela plus tard. Pour faire simple, les ammonites ont été très abondantes pendant une grande partie de l’Ère secondaire. Leur disparition marque d’ailleurs la fin de l’ère secondaire. »

Samuel : « Encore un groupe qui apparaît et qui disparaît ! Et les espèces d’ammonites étaient nombreuses elles aussi ? »

Max : « Oui Samuel, mais je n’ai aucune idée de leur nombre. Qui veut résumer ce que nous venons de voir ? »

Samuel : « Moi monsieur Max ! Moi ! »

Max : « Nous t’écoutons Samuel. »

Samuel : « Nous savons grâce aux fossiles que les êtres vivants n’ont pas toujours été les mêmes au cours du temps. Les espèces comme les groupes apparaissent puis disparaissent. »

Max : « C’est très bien Samuel. Prenez vos cahiers et notez la leçon… »

II. LE RENOUVELLEMENT DES ESPÈCES.

Les fossiles sont des traces des êtres vivants ayant vécu dans le passé. Ils renseignent sur les formes de vie d’autrefois.

La terre a 4,55 milliards d’années. La vie est apparue dans l’eau il y a environ 3,5 milliards d’années. Les fossiles deviennent abondants à partir de 540 millions d’années avant nos jours.

Les espèces comme les groupes ne sont pas toujours les mêmes. Les espèces et les groupes apparaissent, se renouvellent et disparaissent.

Max : « Bien, nous avons bien travaillé aujourd’hui. Vous pouvez filer en récréation. »

Samuel et Léo : « Merci monsieur Max pour la visite du musée. Au revoir ! »

Max : « Au revoir mes petits. »

Séance suivante

Vocabulaire de 6ème

Biologie : La biologie est la science qui étudie la vie.

Géologie : La géologie est la science qui étudie la Terre.

Environnement : L’environnement c’est tout ce qui nous entoure.

Objet technique : Un objet technique est un objet réalisé par un animal pour répondre à un besoin.

Matière organique : La matière organique est de la matière qui provient d’un être vivant. Elle brûle.

Matière minérale : La matière minérale est la matière qui constitue les composantes minérales de l’environnement. Elle change d’état.

Caractéristique physique de l’environnement : Une caractéristique physique de l’environnement est une grandeur qui se mesure avec un appareil et qui s’exprime souvent avec une unité.

Diurne : Un individu diurne est un individu actif le jour.

Nocturne : Un individu nocturne est un individu actif la nuit.

Espèce : Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde.

Fécond : Un individu fécond peut se reproduire.

Stérile : Un individu stérile ne peut pas se reproduire.

Hybride : Un hybride est un individu stérile obtenu par croisement de deux espèces.

Clé de détermination : Une clé de détermination est un outil qui permet d’identifier une espèce à partir de caractères physiques appelés critères.

Fossile : Un fossile est une trace d’être vivant conservée dans la roche.

Attribut : Un attribut est un caractère physique qui permet de créer un groupe.

Mammifère : Un mammifère est un animal qui a un squelette interne fait d’os, quatre membres, des poils et des mamelles.

Arthropode : Un arthropode est un animal qui possède un squelette externe et des pattes articulées.

Insecte : Un insecte est un arthropode qui possède trois paires de pattes, une paire d’antennes et des ailes.

Unicellulaire : Un être vivant unicellulaire est constitué d’une seule cellule.

Pluricellulaire : Un être vivant pluricellulaire est constitué de plusieurs cellules.

Se nourrir : Se nourrir c’est prélever de la matière dans son environnement pour produire et renouveler sa propre matière.

Démarche expérimentale : La démarche expérimentale est une méthode qui permet de résoudre un problème scientifique.

Hypothèse : Une hypothèse est une supposition tirée d’une observation et qui doit être vérifiée par une expérience.

Protocole : Le protocole est la description de l’expérience.

Phytophage : Un phytophage est un animal qui se nourrit de matière organique d’origine végétale.

Zoophage : Un zoophage est un animal qui se nourrit de matière organique d’origine animale.

Omnivore : Un omnivore est un animal qui se nourrit de matière organique d’origine animale et végétale.

Chaîne alimentaire : Une chaîne alimentaire est une suite d’êtres vivants dans laquelle chaque être vivant se nourrit de celui qui le précède.

Producteur primaire : Un producteur primaire est un être vivant qui se nourrit de matière minérale.

Producteur secondaire : Un producteur secondaire est un être vivant qui se nourrit de matière organique.

Germination : La germination est le développement d’une plante à partir d’une graine.

Plantule : Une plantule est une plante miniature contenue dans une graine.

Pistil : Le pistil est l’organe reproducteur féminin des plantes à fleurs.

Ovule : Un ovule est la cellule reproductrice féminine.

Étamine : Une étamine est un organe reproducteur masculin des plantes à fleurs.

Grain de pollen : Le grain de pollen est la cellule reproductrice masculine des plantes à fleurs.

Pollinisation : La pollinisation est le dépôt d’un grain de pollen sur le pistil d’une fleur.

Ovipare : Un animal ovipare est un animal qui pond des œufs.

Vivipare : Un animal vivipare est un animal qui donne naissance à un petit.

Métamorphose : La métamorphose est un changement de forme au cours de la vie d’un animal.

DM Commenter un graphique

Max : « Mes chers petits, nous avons déjà étudié deux graphiques. Mais vous savez que l’apprentissage est fondé sur la répétition. Pour vous aider à progresser je vais vous donner un devoir à faire à la maison. Il faut le faire sérieusement. Vous avez la méthode dans votre cahier et dans ce site (Commenter un graphique). Vous avez également deux exemples dans la partie exercice de votre cahier. Alors comment faire ? C’est très simple. Il faut bien étudier la méthode pour bien la comprendre. Puis il faut étudier les exercices qui sont dans le cahier et bien comprendre les réponses que vous avez soigneusement notées. Puis vous faites le devoir au brouillon. Ensuite, vous vérifiez grâce à la méthode et aux exemples déjà corrigés que vous avez bien travaillé. Vous pouvez alors recopier proprement votre travail sans oublier de bien présenter votre copie comme pour un devoir. Voilà 🙂 Avez-vous des questions ? »

Samuel et Léo : « Non monsieur Max ! « 

Max : « Alors voici le sujet. Ne le perdez pas ! »

Max : « Si par hasard vous perdiez ce sujet, vous pouvez le retrouver ici… »

DM graphique

Max : « Travaillez bien ! »

Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! Au revoir monsieur Max ! »

Séance suivante

La cellule, le cours

Max : « Bonjour à tous ! enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Léo, veux-tu bien nous parler des cellules s’il te plaît ? »

Léo : « Je veux bien. Tous les êtres vivants sont constitués d’au moins une cellule. Une cellule est constituée d’un cytoplasme entouré d’une membrane. Souvent il y a un noyau dans le cytoplasme. Et les cellules végétales ont en plus des chloroplastes dans le cytoplasme et une paroi autour de la membrane. »

Max : « Très bien Léo. Nous allons noter cela dans les cahiers. Évidemment, je vais vous donner quelques complément. Prenez vos cahiers. »

III. LA CELLULE.

Tous les êtres vivants sont constitués d’au moins une cellule.

Les êtres vivants constitués d’une seule cellule sont qualifiés d’unicellulaires. Les êtres vivants constitués de plusieurs cellules sont qualifiés de pluricellulaires.

Toutes les cellules ont la même organisation de base : un cytoplasme entouré d’une membrane. Elles ont souvent un noyau.

Les cellules végétales contiennent en plus des chloroplastes et la membrane est entourée par une paroi.

La cellule est l’unité structurale du monde vivant. On peut en déduire que tous les êtres vivants proviennent d’un ancêtre unicellulaire simple constitué d’un cytoplasme enfermé dans une membrane. Cet ancêtre commun est appelé LUCA (Last Universal Common Ancestor).

Max : « Voilà pour la leçon. Nous avons vu comment légender un dessin. Vous allez maintenant étudier la méthode à suivre pour réaliser un dessin. »

Chapitre suivant

La répartition des êtres vivants dans l’environnement

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Mes chers petits 🙂 Samuel, veux tu nous faire un petit rappel s’il te plaît ? »

Samuel : « Nous étudions les caractéristiques physiques de l’environnement. Ce sont des grandeurs qui se mesurent avec des appareils et qui s’expriment avec une unité. Par exemple la température se mesure avec un thermomètre et s’exprime en degrés Celsius. »

Max : « Très bien. Léo, peux-tu donner les deux autres exemples ? »

Léo : « Je peux monsieur Max. L’humidité se mesure avec un hygromètre et s’exprime en pourcentage. L’éclairement se mesure avec un luxmètre et s’exprime en Lux. Je peux ajouter que les caractéristiques physiques changent en fonction du temps et du lieu. »

Max : « Je vois que vous avez bien appris et que vous avez compris. Comme d’habitude 🙂 »

Léo : « Monsieur Max, j’ai une question ! »

Max : « Comme souvent. Vous avez souvent des questions et j’apprécie. »

Léo : « Merci monsieur Max. Connaissez-vous les cloportes ? »

Max : « Bien sûr Léo. Pourquoi cette question ? avant que tu répondes, je vous montre une courte vidéo de cloportes dans leur milieu de vie… »

 Vidéo : Les cloportes dans leur milieu de vie

Max : « Pourquoi cette question Léo ? »

Léo : « Je les observe toujours dans des endroits sombres et humides. C’est par hasard ? »

Max : « Qu’en pensez-vous ? »

Samuel : « Moi je pense que ce n’est pas pas hasard. Je pense qu’ils recherchent l’humidité et l’obscurité. »

Léo : « Tu penses mais tu n’est pas sûr ! »

Max : « C’est comme cela en science Léo. Tu as posé une question. Samuel propose une réponse. Savez-vous comment s’appelle une réponse dont on est pas sûrs et qu’il va falloir vérifier ? »

Samuel : « Ne serait-ce pas ce qu’on appelle une hypothèse ? »

Max : « Si Samuel. »

Samuel : « Alors j’ai fait une hypothèse moi ? »

Max : « A vrai dire, tu en as même fait deux 🙂 »

Samuel : « Comment allons-nous faire pour les vérifier ? »

Léo : « Je sais ! Nous allons faire des expériences ! »

Max : « Oui Léo. Que me proposez-vous ? »

Samuel : « Il faudrait leur laisser le choix entre un endroit sombre et un endroit éclairé. »

Léo : « On fait comme une grande boite. D’un côté, on laisse à la lumière et l’autre côté on met un couvercle comme ça l’éclairement sera faible. »

Max : « Vous venez de proposer un protocole. Que prévoit notre hypothèse ? »

Léo : « Si notre hypothèse est juste alors les cloportes iront du côté sombre. »

Max : « C’est exact 🙂 Ce que tu as dit Léo s’appelle la conséquence prévisible de l’hypothèse. Nous pourrions mettre en œuvre ce protocole mais je n’ai pas le matériel sous la patte. Regardons plutôt une courte vidéo. »

 

 

 

 

Max : « Léo, nous avons étudié les caractéristiques physiques de l’environnement il me semble ! »

Léo : « Oui, pardon monsieur Max. Sous le bois l’éclairement est faible. »

Samuel : « Et l’humidité est élevée ! » Léo : « Peut-être que les cloportes aiment quand l’éclairement est faible et que l’humidité est élevée ! »

Max : « Êtes-vous sûrs de ce que vient de dire Léo ? » Samuel : « Je pense comme lui mais je ne suis pas sûr. » Max : « Ce que vient de faire Léo c’est formuler une hypothèse. »

Léo : « Il faudrait vérifier, pour être sûrs ! »

Samuel : « En sciences il faut faire des expériences ! Si on faisait une expérience ? »

Max : « Bonne idée ! Mais à quoi ressemblerait cette expérience ? »

Samuel : « Mmmmm… On pourrait laisser le choix à un cloporte entre un endroit éclairé et un endroit sombre. Et puis on regarderait où il va. Si Léo a bon il devrait aller vers l’endroit sombre ! »

Léo : « Et on pourrait faire pareil avec un endroit humide et un endroit sec. Si le cloporte va vers le côté humide c’est qu’il aime l’humidité. »

Samuel : « et puis la température ! On fait un endroit à… Je sais pas moi : 20°C et puis un autre à 8°C et on regarde où il va ! »

Max : « Bravo mes petits ! Vous venez de donner trois protocoles ! Ce sont les descriptions de 3 expériences différentes. J’ai justement un petit logiciel… Voici le lien vers l’expérience qui permet de savoir si le cloporte recherche l’humidité ou non… »

Première expérience

Léo : « Rholala ! Quand on assèche un compartiment, les cloportes vont tout de suite dans l’autre ! »

Samuel : « Alors que dans le témoin ils se promènent tranquillement un peu partout ! »

Max : « Vous venez de formuler les résultats de la première expérience. Comment expliquez-vous ces résultats ? »

Léo : « Ben… On peut dire que les cloportes recherchent l’humidité. »

Max : « Très bien Léo ! Tu viens d’interpréter les résultats. Revenons à la question que tu avais posée au départ, Léo. »

Léo : « Je ne me souviens plus exactement de ma question. Mais c’était… Comment les animaux se répartissent-ils dans l’environnement ? »

Max : « Et avez-vous la réponse maintenant ? »

Samuel : « Ouiiiii ! On sait maintenant que les animaux se répartissent dans l’environnement en fonction des caractéristiques physiques ! »

Max : « Samuel, tu viens de formuler la conclusion de notre expérience. Quelle séance ! Vous avez découvert deux choses très importantes. La première est que les êtres vivants se répartissent dans l’environnement en fonction des caractéristiques physiques. La seconde est une méthode que nous allons beaucoup utiliser. Il s’agit de la démarche expérimentale. Je vous conseille d’aller lire l’article que j’ai déjà écrit à ce sujet : La démarche expérimentale. Pour le moment, notons la leçon. »

IV. LA RÉPARTITION DES ÊTRES VIVANTS DANS L’ENVIRONNEMENT.

Les êtres vivants ne sont pas répartis au hasard dans l’environnement. Ils se répartissent en fonction des caractéristiques physiques de l’environnement.

Certains êtres vivants recherchent l’humidité (cloportes, mousses, limaces…) D’autres s’exposent au soleil (gendarmes, lézards des murailles…)

Les animaux se répartissent également dans l’environnement en fonction de leurs besoins en nourriture.

Un animal diurne est un animal actif le jour.

Un animal nocturne est un animal actif la nuit.

Max : « Vous avez bien travaillé aujourd’hui. Si vous voulez, vous pourrez continuer à expérimenter pour trouver les préférences du cloporte. Je vous donne les liens vers les deux autres expériences. Et deux petites questions. Vous pourrez me donner vos réponses dans les commentaires. N’oubliez pas de laisser votre prénom et votre classe 🙂 Allez, dehors mes petits ! »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir. Et n’oubliez pas de bien revoir vos leçons. »

Expérience 2

Les cloportes préfèrent-ils une température élevée ou une température basse ?

Expérience 3

Les cloportes recherchent-ils l’obscurité ou un éclairement important ?

Une petite vidéo avec des expériences

Séance suivante

Un exercice

Max : « Bonjour à tous ! enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires ! »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits 🙂 Commençons par notre petit rappel habituel. Samuel, veux-tu bien nous parler des caractéristiques physiques de l’environnement s’il te plaît. »

Samuel : « Bien sûr monsieur Max ! C’est facile ! Une caractéristique de l’environnement est une grandeur qui se mesure avec un appareil et qui s’exprime avec une unité. Comme exemples nous avons vu la température, l’humidité et l’éclairement. »

Max : « Très bien Samuel. Léo, peux-tu donner les appareils et les unités qui permettent de mesurer et d’exprimer ces grandeurs s’il te plaît ? »

Léo : « Je peux 🙂 La température se mesure avec un thermomètre et s’exprime en degrés Celsius. L’humidité de mesure avec un hygromètre et s’exprime en pourcent. L’éclairement se mesure avec un luxmètre et s’exprime en Lux. »

Max : « Bravo mes petits ! Aujourd’hui nous allons étudier ça de plus près.  Je vais vous donner un document qui représente deux environnement. Il va falloir les identifier puis nous regarderons les résultats des mesures réalisées pour nos trois grandeurs. Ce sera à vous de les identifier. Puis je vous demanderai de comparer ces grandeurs dans les deux environnements. Mais pour commencer voici le document… »

Samuel : « A droite il y a une prairie ! Et à gauche c’est une forêt ! »

Max : « Oui Samuel 🙂 « 

Léo : « Et puis, de haut en bas, les grandeurs sont : l’éclairement, la température et l’humidité. »

Max : « Nous allons apprendre à comparer les valeurs d’un grandeur. Quels signes mathématiques utilisez-vous pour comparer ? »

Samuel : « Les signes ‘inférieur à’, ‘supérieur à’ ou ‘égal’. Ils notent <, > et = »

Max : « Très bien encore une fois Samuel. Je vous donne un exemple de ce qu’il faut comparer. Pouvez vous comparer l’éclairement dans la forêt à l’éclairement dans la prairie ? »

Léo : « Je peux expliquer monsieur Max ? »

Max : « Bien sûr Léo. »

Léo : « Dans la forêt, l’éclairement est de 150 Lux alors que dans la prairie il est de 30 000 Lux. 150 est inférieur à 30 000. Alors je peux dire que l’éclairement dans la forêt est inférieur à l’éclairement dans la prairie. »

Max : « Très bien Léo. Samuel, veux tu comparer la température dans la forêt à la température dans la prairie ? »

Samuel : « Je veux bien 🙂 Dans la forêt il fait 17°C et dans la prairie il fait 24°C. 17 est inférieur à 24. La température dans la forêt est inférieure à la température dans la prairie. »

Max : « Bravo ! Léo, tu peux comparer les humidités s’il te plaît ? »

Léo : « Dans la forêt, l’humidité est de 85%. Dans la prairie, elle est de 50%. 85 est supérieur à 50. L’humidité dans la forêt est supérieure à l’humidité dans la prairie. »

Max : « Très bien ! Bravo ! Vous savez maintenant comparer des grandeurs. Que retenez-vous de ce petit exercice ? »

Samuel : « Que c’est facile de comparer ! »

Max : « Oui Samuel 🙂 « 

Léo : « Avec ce petit exercice, on peut voir que les caractéristiques de l’environnement ne sont pas les mêmes dans des environnement différents au même moment. »

Samuel : « On peut dire que les caractéristiques de l’environnement dépendent du lieu. »

Max : « Très bien mes petits ! Nous pourrions montrer que les caractéristiques physiques de l’environnement dépendent aussi du temps qui passe en un même lieu. »

Samuel : « Ben oui ! On le savait déjà ! »

Max : « Alors vous pouvez sortir vous dégourdir les pattes ! »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Séance suivante

La nutritions des êtres vivants

Bonjour à tous !

Nous allons commencer un nouveau chapitre 🙂 Vous savez certainement que les êtres vivants se nourrissent. Nous, les petits ours, ne mangeons que du chocolat 🙂 Et oui, c’est comme ça 🙂

Mais savez-vous de quoi se nourrissent les êtres vivants ? Vous vous doutez que la réponse dépend de l’être vivant étudié. Un joli coquelicot ne se nourrit pas de la même manière qu’un lapin ou une limace.

Nous commencerons pas étudier la nutrition des végétaux. Ce sera l’occasion de découvrir une méthode d’étude très employée par les scientifiques. Il s’agit de la démarche expérimentale. Puis nous verrons quelques exemples de nutrition des animaux, dont le menu de notre amie la chouette hulotte 🙂 Nous pourrons alors définir les régimes alimentaires des animaux.

Ensuite nous étudierons les chaînes alimentaires. Oh, ce n’est pas très difficile. Ce sont des suites d’êtres vivants qui se mangent les uns les autres 🙂 Enfin, nous verrons que les chaînes alimentaires peuvent être imbriquées les unes dans les autres pour former des réseaux trophiques.

Commencer le chapitre

Unité et diversité des êtres vivants

Dans le chapitre précédent nous avons vu de nombreux êtres vivants. Il m’est arrivé de parler d’espèce. Mais savez-vous ce qu’est une espèce ? Nous allons le découvrir lors de ce nouveau chapitre. Nous verrons que les espèces sont nombreuses et variées. C’est la diversité du vivant également appelée biodiversité.

Mais nous verrons également que ces espèces peuvent être proches les unes des autres ce qui permet de les classer. Il n’est pas toujours très facile de classer des êtres vivants. Cependant, avec un peu d’habitude, vous allez vous familiariser avec la méthode qui permet de réaliser des classification sous forme de groupes emboîtés.

Puis nous verrons que tous les êtres vivants ont une structure de base commune. C’est la cellule. Vous avez sûrement déjà entendu parler de cellule 🙂 Là, vous pourrez en observer au microscope pour en découvrir la structure.

Enfin, nous verrons que les êtres vivants n’ont pas toujours été les mêmes au cours de l’histoire de la vie. Mais vous connaissez déjà les dinosaures 🙂 A ce sujet, je vous réserve une surprise 🙂

Pour le moment, je vous annonce le plan de ce chapitre.

I. Les espèces.

II. Nommer une espèce.

III. Identifier une espèce.

IV. Classer les espèces.

V. Le renouvellement des espèces.

VI. La cellule.

Commencer le chapitre

Les régimes alimentaires

Max : « Bonjour à tous, enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. Quelle joie de vous retrouver mes petits ! Avez-vous bien révisé ? »

Léo : « Oui monsieur Max. »

Samuel : « Je veux bien faire le petit rappel si vous êtes d’accord. »

Max : « Bien sûr Samuel. »

Samuel : « Nous avons étudié les besoins nutritifs des végétaux grâce à une expérience. Puis nous avons étudié des restes de repas pour savoir de quoi se nourrissent quelques animaux. »

Max : « Bien Samuel. Léo, pourrais-tu nous rappeler les besoins nutritifs des végétaux ? »

Léo : « C’est facile monsieur Max. Les végétaux se nourrissent d’eau, de sels minéraux et de dioxyde de carbone. Et ils ont besoin de lumière. »

Max : « Très bien. Nous pouvons voir la suite. Je vous ai préparé une feuille d’exercice. Vous pourrez vous mettre au travail dès que je l’aurai distribuée. »

Léo : « Monsieur Max, c’est noté ? Il faut travailler sur une feuille ou dans notre cahier ? »

Max : « Je peux noter les cahiers tu sais Léo 🙂 Travaillez sérieusement et ne vous inquiétez pas des notes. »

Les-régimes-alimentaires (version imprimable)

Léo : « Monsieur Max ! Nous avons terminé ! »

Max : » Montrez moi votre travail… Bien. Très bien même ! Vous avez tout bon ! Bravo mes petits ! Dommage que ce ne soit pas noté 🙂 « 

Samuel : « Zutalor ! »

Max : « Samuel, voyons ! Surveille ton langage ! »

Samuel : « Pardon monsieur Max. »

Max : « Si vous êtes sages je vous mettrai 20/20 dans votre bulletin pour cet exercice.

Samuel et Léo : « Merci monsieur Max ! »

Max : « Avez-vous des questions avant que nous ne notions la leçon ? »

Samuel : « Oui monsieur Max. Vous avez défini trois régimes alimentaires : phytophage, zoophage et omnivore. Mais j’ai déjà entendu parlé d’herbivore ou de carnivore… »

Léo : « Il y a les granivores aussi ! »

Max : « Léo, ne coupe pas la parole à Samuel s’il te plaît. »

Léo : « Pardon Samuel. »

Samuel : « Je comprends Léo. Monsieur Max, comment pouvons-nous concilier tout cela ? »

Max : « Excellente question encore une fois mon petit Samuel. »

Léo : « Monsieur Max, je crois savoir ! »

Max : « Nous t’écoutons Léo. »

Léo : « Je pense, mais je ne suis pas sûr, que les herbivores, les granivores… sont des régimes alimentaires spécialisés. Mais qu’on peut dire que l’animal est phytophage. De même pour les carnivores. Ce sont des animaux spécialisés dans je ne sais pas quoi et on les place dans les zoophages. »

Max : « C’est tout à fait ça mon petit Léo. Vous posez d’excellentes questions et vous donnez d’excellentes réponses. Bravo ! Nous pouvons maintenant noter la leçon. »

LES RÉGIMES ALIMENTAIRES

Les animaux se nourrissent de matière organique et d’eau. Leur régime alimentaire se définit en fonction des aliments qu’ils consomment. On peut définir trois grands régimes alimentaires : phytophage, zoophage et omnivore.

Les animaux se nourrissant uniquement de matière organique d’origine végétale et d’eau sont dits phytophages.

Granivore : animal qui se nourrit de graines.

Frugivore : animal qui se nourrit de fruits.

Herbivore : animal qui se nourrit d’herbe.

Xylophage : animal qui se nourrit de bois.

Les animaux qui se nourrissent de matière organique d’origine animale et d’eau sont dits zoophages.

Insectivore : animal qui se nourrit d’insectes.

Piscivore : animal qui se nourrit de poissons.

Hématophage : animal qui se nourrit de sang.

Carnivore : animal qui se nourrit de viande.

Nécrophage : animal qui se nourrit d’animaux morts.

Beaucoup d’animaux se nourrissent à la fois de matière organique d’origine animale et végétale. Ils sont dits omnivores.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Léo : « Non monsieur Max. »

Samuel : « Moi non plus monsieur Max. »

Max : « Alors vous pouvez ranger vos affaires et aller vous dégourdir les pattes en récréation. »

Séance suivante

Histoires de cônes et de noisettes

Max : « Bonjour à tous ! enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. Mes chers petits, vous êtes tous là. Pouvez-vous me rappeler ce que nous avons vu lors des dernières séances ? »

Léo : « Nous avons vu que les végétaux se nourrissent d’eau, de sels minéraux et de dioxyde de carbone et qu’ils ont besoin de lumière. »

Samuel : « Et nous avons vu la démarche expérimentale. Elle commence par une observation dont on tire un problème scientifique. Ensuite on formule une hypothèse qu’il faut vérifier par une expérience avant de pouvoir conclure. »

Léo : « Dans l’étape expérience il y a des sous-étapes. D’abord il faut décrire ce qu’on va faire. C’est le protocole. Puis on donne les résultats et on les interprète. C’est seulement après qu’on peut conclure. »

Max : « Bravo mes petits ! Qui veut donner la définition d’hypothèse ? »

Samuel et Léo : « Une hypothèse est une supposition tirée d’une observation et qui doit être vérifiée par une expérience ! »

Max : « Excellente réponse ! Bravo ! Quel plaisir d’être votre professeur ! Bien, les connaissances des séances précédentes étant acquises, nous pouvons passer à la suite. D’après vous, qu’allons-nous étudier aujourd’hui ? »

Léo : « Je pense que nous allons nous demander de quoi se nourrissent les animaux ? »

Max : « Absolument. Et comme nous avons enchaîné des séances assez denses ces derniers temps, je vous propose de faire une ou deux séances plus ludiques. Commençons par l’étude  de traces de repas. Je vous laisse étudier le document… »

Histoire de cônes…

Les cônes sont souvent appelés pomme de pin. Toutefois, de nombreux arbres portent des cônes : les pins, sapins, épicéas… Ces arbres sont rassemblés dans un groupe appelé Conifères, ce qui signifie ‘porteurs de cônes’. Un cône est constitué de nombreuses écailles qui portent une ou deux graines. Ces graines sont très appréciées par de nombreux animaux. Mais tous les animaux n’accèdent pas aux graines de la même manière. Saurez-vous reconnaître qui a mangé ces cônes ?

Samuel : « Monsieur Max, faut-il utiliser la clé de détermination pour savoir qui a mangé les graines ? »

Max : « Oui Samuel. Je vous fais un exemple.

Cône D (Le 4ème) : Les écailles sont encore sur le cône. Les écailles sont fendues. Les graines ont été mangées par un bec croisé des sapins. »

Léo : « D’accord ! J’ai compris ! »

Samuel : « Moi aussi ! »

Max : « Alors vous prenez une feuille, vous la présentez comme pour une interrogation et au travail ! »

Quelques minutes plus tard…

Max : « Bien, passons aux noisettes. Le but de l’exercice est de retrouver qui les a mangées. Lisez attentivement le document et n’oubliez pas de justifier vos réponses. »

Léo : « Monsieur Max, devons-nous faire l’exercice sur la feuille d’interrogation ? »

Max : « Oui Léo. Soignez votre travail. Je ramasse les copies dans quelques minutes. »

Histoire de noisettes

Les noisettes sont des fruits à coque. Elles contiennent une graine (appelée amande) très appréciée par beaucoup d’animaux. Toutefois la graine est enfermée dans une coque très dure. On la nomme parfois ‘écale’ et une écale est difficile à écaler, les mulots vous le diront.

A l’aide de ses incisives l’écureuil perce un trou dans la noisette puis fait une fente verticale jusqu’à ce qu’il arrive à éclater la coque en deux grâce à ses pattes. La sittelle torchepot coince la noisette dans l’écorce d’un arbre et tape dessus avec son bec jusqu’à ce que l’écale éclate.
Le mulot ronge la coque de la noisette en la faisant tourner entre ses pattes. Il crée ainsi une ouverture circulaire sur les bords de laquelle on voit l’empreinte laissées par ses incisives. La femelle du balanin des noisettes pond un œuf dans une noisette en formation. La larve du balanin se développe dans la noisette, en mange l’amande puis perce une petit trou rond pour en sortir.

Max : « Vous avez bien travaillé. Je suis très fier de vous. Comme il nous reste du temps, je vais vous montrer quelques photographies des animaux dont nous avons parlé. »

Le bec croisé des sapins Loxia Loxia curvirostra (Linné, 1758)

Le bec croisé des sapins se reconnait facilement au fait que son bec se croise 🙂 Vous regarderez bien les photographies et vous comprendrez. Le mâle et la femelle ne sont pas de la même couleur. La femelle est gris et jaune alors que le mâle est plutôt rouge. Cet oiseau vit surtout dans les forêt de conifères où il se nourrit des graines présentes à la base des écailles des cônes. Vous savez maintenant qu’il utilise son bec croisé pour couper en deux les écailles et accéder aux graines. On peut le trouver dans des forêts de feuillus mais c’est plus rare. C’est un oiseau rare en Île-de-France et nous l’avons jamais vu. C’est pour cela que j’ai dû voler les photographies à monsieur Internet. Il ne faut pas le dire sinon je vais aller en prison 🙂

Bec-croisé des sapins femelle. Loxia curvirostra (Linné, 1758)

Bec-croisé des sapins mâle. Loxia curvirostra (Linné, 1758)
Le mulot sylvestre Apodemus sylvaticus (Linné, 1758)

Le mulot sylvestre est un bon copain 🙂 On le croise souvent et on est toujours contents de la voir. Il habite un peu partout : en forêt, dans les haies, les parcs et jardins… On peut même en avoir dans sa maison si on a un jardin. Mais il est pas toujours facile à voir. Le mulot sylvestre se nourrit surtout de graines. Mais en été il n’hésite pas à se goinfrer de fruits parce qu’il est gourmand. Il loge dans des galeries qu’il creuse à lui tout seul. C’est là qu’il va élever ses petits. En dehors de la période de reproduction c’est un animal solitaire.

Mulot sylvestre Apodemus sylvaticus (Linné, 1758)

Mulot sylvestre Apodemus sylvaticus (Linné, 1758)
Le pic vert Picus viridis (Linné, 1758)

Le pic vert est souvent appelé pivert mais il ne faudrait pas. Son nom lui vient du fait qu’il se sert de son bec fort et pointu pour piquer les arbres. Il les pique pour différentes raisons. Il peut creuser un nid dans l’arbre. Il y a une ouverture, une petite galerie verticale et son nid à proprement parler où il s’installe pour faire des petits et les élever. Les nids des pics s’appellent des loges. Le pic vert pique aussi les arbres pour accéder aux insectes qui vivent sous l’écorce et dont il se nourrit. Parce qu’il ne se nourrit pas que de graines 🙂 Et puis il peut tambouriner sur l’arbre pour communiquer avec ses copains ou draguer une femelle. Ça c’est surtout au printemps. Le pic vert est vraiment un bel oiseau. On en voit souvent dans les forêt mais on l’observe vraiment bien quand il est au sol et qu’il fouille la terre humide pour trouver des vers dont il se nourrit également. Il y a d’autres espèces de pics. Je vous les montrerai dans un autre article spécial pics 🙂

Pic vert Picus viridis (Linné, 1758)

Pic vert Picus viridis (Linné, 1758)

Pic vert Picus viridis (Linné, 1758)

Pic vert Picus viridis (Linné, 1758)

Pic vert Picus viridis (Linné, 1758)

Pic vert Picus viridis (Linné, 1758)

L’écureuil roux Sciurus vulgaris (Linné, 1758)

C’est encore un de nos bons copains. On le connait bien l’écureuil roux. Il habite pas très loin de chez nous dans la forêt. On adore le voir grimper aux arbres. La plupart du temps il est solitaire et il se bagarre avec les autres écureuils si il les croise. Mais ce ne sont pas de vraies bagarres. Au printemps, quand il veut faire des petits, il courtise les femelles en leur courant après dans les arbres. Ils grimpent le long des troncs, courent sur les branches et passent d’arbres en arbres en sautant. C’est rigolo 🙂 L’écureuil roux est roux. Sauf son ventre qui est blanc. Il a des ‘pinceaux’ sur les oreilles. Se sont des touffes de poils. Et puis il a une longue queue poilue. On l’appelle le panache. Elle a des tas de rôle sa longue queue poilue. Elle l’équilibre quand il se déplace. Elle le protège du soleil. Elle lui permet d’exprimer ses émotions… L’écureuil roux est une vraie tête de linotte. En automne, il cache des noix et des noisettes un peu partout sur son territoire. Quand l’hiver vient, il est bien embêté parce qu’il ne se souvient plus où il les a cachées. Mais ce n’est pas très grave parce qu’il trouve celles de ses voisins et qu’il a quand même à manger 🙂 En résumé je dirais que l’écureuil roux et un animal qui ne manque pas de panache 🙂

Écureuil roux Sciurus vulgaris (Linné, 1758)

Écureuil roux Sciurus vulgaris (Linné, 1758)

Écureuil roux Sciurus vulgaris (Linné, 1758)

Écureuil roux Sciurus vulgaris (Linné, 1758)

Écureuil roux Sciurus vulgaris (Linné, 1758)

Écureuil roux Sciurus vulgaris (Linné, 1758)

Écureuil roux Sciurus vulgaris (Linné, 1758)
La sittelle torchepot Sitta europaea (Linné, 1758)

La sittelle torchepot est un oiseau qui s’observe de préférence dans les forêts mais il n’est pas rare de la rencontrer dans les parcs et les jardins qui lui offrent de grands arbres où elles peut nicher. La sittelle torchepot installe son nid dans un ancien trou de pics. L’ouverture étant trop grande, elle en diminue son diamètre en utilisant de la boue mélangée à des brins d’herbes sèches. Ses couleurs la rendent facilement reconnaissable : gris-bleu dessus et orange dessous avec un trait noir passant sur l’œil et les joues blanches. Facile à reconnaître 🙂 Elle se nourrit essentiellement de graines mais ne dédaigne pas avaler un insecte de temps à autre. Ce petit oiseau se promène le long des troncs et il n’hésite pas à se déplacer la tête en bas 🙂 Il ne vole que très peu et seulement pour passer d’un arbre à un autre.

Sittelle torchepot Sitta europaea (Linné, 1758)

Sittelle torchepot Sitta europaea (Linné, 1758)

Sittelle torchepot Sitta europaea (Linné, 1758)

Sittelle torchepot Sitta europaea (Linné, 1758)

Sittelle torchepot Sitta europaea (Linné, 1758)

Sittelle torchepot Sitta europaea (Linné, 1758)
Sittelle torchepot Sitta europaea (Linné, 1758)
La balanin des noisettes Curculio nucum (Linné, 1758)

Balanin des noisettes (Curculio nucum, Linné, 1758)
Le balanin des noisttes n’est pas facile à photographier. Il se promène sur une branche de noisetier et quand on s’en approche trop, il se laisse tomber au sol… En plus il est tout petit. Il mesure environ un centimètre de long seulement.Je vais vous le décrire. Il a un squelette externe qu’on appelle une cuticule. Il possède trois paires de pattes. Son corps comporte  une tête, un thorax et un abdomen. On ne voit pas bien mais il a deux paires d’ailes. Une paire d’ailes dures qui sécartent pour que les fines ailes dessous puissent se déplier et lui permettre de voler. Ces ailes dures sont appelées élytres. Sur la tête il a deux yeux. On le voit bien. Puis il y a un long rostre avec une petite bouche tout au bout. Sur ce rostre il y a une paire d’antennes. Après la reproduction, la femelle pond des oeufs dans la noisette en formation. Une larve sort de l’oeuf. Je vous montre la larve.

La larve se nourrit de l’amande de la noisette puis fait un petit trou pour en sortir. Ensuite, elle se transforme en adulte. Voici un lien vers une vidéo qui montre le ccle de vie du balanin des noisettes.

https://www.youtube.com/watch?v=1BNBObvW4CI

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