La découverte des anticorps

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez -vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. »

Samuel : « Monsieur Max, je sais que d’habitude nous commençons par le petit rappel. Mais j’ai une question. »

Max : « Alors commençons par ta question Samuel. »

Samuel : « Merci monsieur Max. Vous nous avez parler des maladies causées par les bactéries. Il y a la peste par exemple. Elle a fait beaucoup de mort la peste. « 

Max :  « Oui Samuel, effectivement. Entre 1347 et 1352 la peste a tué 41% de la population du Royaume de France ce qui fait 7 millions de personnes pour une population de 17 millions. »

Léo : « Oulala ! Tout ça ! »

Max : « Oui, tout ça. »

Samuel : « Ben moi, ce qui m’étonne, c’est que 59% de la population ne soient pas morts. Et, si j’ai bien compris mes lectures, les gens qui guérissent ne peuvent plus jamais être malade. Comment ça se fait ? »

Max : « Très bonne question Samuel ! J’apprécie ta curiosité. C’est ce que nous allons voir. Nous avons terminé d’étudier les réactions immédiates de l’organisme à l’infection. Je vous rappelle que ce sont la fièvre et la phagocytose. Nous allons maintenant étudier les réactions  lentes et, au passage, nous allons répondre à ta question Samuel. »

Samuel : « Merci monsieur Max. »

Max : « Je vous distribue un document. A vous de l’étudier et de répondre aux questions. Au travail ! »

La diphtérie et le tétanos sont deux maladies d’origine bactérienne. Dans les deux cas les bactéries produisent des molécules toxiques appelées toxines. Ces deux toxines sont mortelles chez la plupart des personnes mais certains individus survivent cependant.

En 1890, le chercheur Ernst Von Behring cherche à expliquer la résistance à la toxine diphtérique. Il obtiendra le prix Nobel pour es travaux en 1901.

Saurez-vous retrouver ses conclusions ?

Source : SVT 3ème, Hachette Éducation, 2008

Le sérum est la partie liquide du sang dépourvue de cellule et des protéines de coagulation.

1. Rédiger le protocole expérimental.

2. Formuler les résultats.

3. Classer dans l’ordre de taille décroissante les éléments suivants : Atome, cellule, molécule, organe, organisme.

4. Quelle conclusion tirez-vous de cette expérience ?

Léo : « Trop facile ! »

Samuel : « Monsieur Max, on peut faire l’intégralité de la démarche expérimentale ? »

Max : « Si vous voulez. »

Léo : « C’est parti ! »

Observation : « Suite à des épidémies de maladies d’origine bactérienne des individus meurent et d’autres survivent et ne retombent plus malades.

Problème : Comment expliquer cette immunisation ?

Expérience de Von Behring

Protocole :

Dans une première série, Von Behring injecte des bactérie provoquant le tétanos à un lot de souris. Dans une deuxième série, il injecte des bactérie provoquant le tétanos et du sérum de souris ayant survécu au tétanos. Dans la troisième série il injecte des bactéries provoquant le tétanos et le sérum de souris ayant survécu à la diphtérie.

Résultats :

Dans le premier lot, la plupart des souris meurent du tétanos. Dans le deuxième lot, les souris guérissent après avoir développé les symptômes du tétanos. Dans la troisième série la plupart des souris meurent.

Interprétation :

Dans la deuxième série, les souris guérissent car elles ont reçu quelque chose de souris guéries.

Conclusion : Suite à une infection bactérienne, des individus fabriquent des molécules qui les aident à guérir de la maladie.

Max : « Pourquoi affirmez-vous que ce sont des molécules ? »

Samuel : « Ben, parce que dans le sérum il n’y a pas de cellules. Grâce à la question 3 on sait que, plus petit que les cellules, il y a les molécules et les atomes. Mais on sait aussi que les atomes n’existent pas tous seuls. Ils forment des molécules. S’il n’y a pas de cellules, ce sont forcément des molécules. »

Max : « Très bien raisonné mon petit Samuel. Nous pouvons aussi ajouter que ces molécules sont produites en présence d’un élément étranger particulier. Cet élément est appelé antigène. La molécule produite par le corps en réponse à cet élément étranger est appelé anticorps. »

Samuel : « Je n’ai pas encore ma réponse mais je commence à comprendre. »

Max : « Nous continuerons à y répondre lors de la prochaine séance. Pour le moment rangez vos affaires et filez vous dégourdir les pattes. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. »

Séance suivante

Les parades

Max : »Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! « 

Max : « Bonjour mes petits 🙂 Léo, le petit rappel s’il te plaît. »

Léo : « Nous avons vu que la reproduction sexuée se fait entre un mâle et une femelle de la même espèce. Le mâle donne des spermatozoïdes et la femelle donne des ovules. Puis il y a fécondation. La fécondation est la rencontre suivie de la fusion d’un ovule et d’un spermatozoïde. Elle donne naissance à une cellule-œuf à l’origine d’un nouvel individu. »

Max : « Merci Léo. Samuel, la suite s’il te plaît. »

Samuel : « On peut dire qu’en milieu aquatique la fécondation et la suite se font dans l’eau. En milieu aérien, le mâle a un organe particulier pour déposer ses spermatozoïdes dans la femelle. La fécondation et le développement se font dans la femelle. Au moins au début. Parce que la femelle peut pondre des œufs si elle est ovipare. Ou alors elle donne naissance à un ou plusieurs petits si elle est vivipare. »

Max : « Bravo à tous les deux ! Je vous rappelle quelque chose d’important. Il n’y a que deux fonctions chez un être vivant. La fonction de nutrition et la fonction de reproduction. La fonction de nutrition permet à l’individu de rester en vie. La fonction de reproduction permet à son espèce de survivre. Il est donc important de se reproduire, donc de réussir une fécondation. Il y a donc des mécanismes qui favorisent la fécondation et ils sont très importants. »

Léo : « Comme quoi ? »

Max : « Commençons au niveau des individus. Il faut que les individus se rapprochent et forment un couple, au moins le temps de la fécondation. »

Samuel : « Ils se draguent 🙂 « 

Max : « C’est un peu ça. Mais il y a d’autres termes… »

Samuel : « Il y a les parades ! »

Léo : « Oui, on voient les pigeons qui font une espèce de danse pour plaire aux femelles. »

Max : « C’est ce que je vais vous présenter avec quelques petits films. Voyons ça… Les cigognes blanches filmées fin février 2019… »

Léo : « C’est vous qui avez filmé monsieur Max ? »

Max : « Non, c’est le vrai professeur, monsieur O. Il aime beaucoup les oiseaux 🙂 « 

Samuel : « C’est rigolo comme elles claquent du bec en se retournant la tête ! »

Léo : « Et comme elles écartent les ailes ! »

Samuel : « Vous avez d’autres films monsieur Max ? »

Max : « Oui, la parade des grèbes huppés. Ce sont des oiseaux assez fréquents dans les plans d’eau assez grands. Il y en a dans le grand parc qui se trouve pas très loin d’ici… »

Léo : « Rholala ! Comment ils sortent de l’eau ! »

Samuel : « On dirait qu’ils s’offrent des végétaux ! »

Léo : « Et on peut voir ça pas loin d’ici ? »

Max : « Oui, au parc 🙂 Les cigognes c’est un peu plus loin. Mais si vous lisez le Blog de Max… »

Léo : « Vous en avez encore monsieur Max ? »

Max : « Oui, mais cette fois les films viennent d’Internet. Restons chez les grèbes. Cette fois, il s’agit de grèbes élégants qui vient en Amérique du nord. Regardez bien. »

Léo : « Ils courent carrément sur l’eau ! »

Samuel : « C’est très impressionnant !

Léo : « Je suis bien content de découvrir d’aussi belles images ! »

Samuel : « Moi aussi ! Merci monsieur Max ! »

Max : « Alors passons à un petit poisson. J’adore cette vidéo. Il s’agit du poisson globe également appelé poisson-ballon… »

Léo : « C’est le poisson qui a fait ça ? »

Max : « Oui 🙂 »

Samuel : « Rholalaaaaa ! »

Max : « Je suis ravi que cela vous plaise 🙂 « 

Léo : « Mais ça sert à quoi les parades monsieur Max ? »

Max : « Bonne question Léo. Réfléchissons un peu. Les animaux veulent se reproduire et veulent faire des petits en bonne santé. Il faut donc qu’ils soient eux-mêmes en bonne santé. »

Samuel : « Je comprends ! Ils montrent qu’ils sont en bonne santé ! Avec tous les gestes qu’ils font, la femelle voit bien toutes les plumes de partout ! »

Léo : « Et puis, pour les espèces qui élèvent leurs petits, la femelle voit que le mâle est costaud. Il pourra défendre les petits. »

Samuel : « Et leur trouver à manger ! »

Max : « Il y a une autre fonction à ces parades. »

Léo : « Laquelle ? »

Samuel : Je ne vois pas. »

Max : « Vérifier qu’on appartient bien à la même espèce voyons ! Si les deux animaux font les mêmes gestes c’est  qu’ils sont de la même espèce. »

Samuel : « Ben oui ! Ce serait dommage de dépenser de l’énergie pour même pas faire des petits ! »

Max : « Bien, nous pouvons noter la leçon. Prenez vos cahiers et notez. »

IV. DES MÉCANISMES QUI FAVORISENT LA FÉCONDATION.

1. Au niveau des individus.

Beaucoup d’espèces réalisent des parades avant de former un couple et de se reproduire. Ces parades, parfois complexes, permettent de vérifier que les deux individus appartiennent bien à la même espèce. Elles permettent aussi de vérifier que le partenaire est en bonne santé.

Max: « Bien, comme vous avez été sages que qu’il reste un peu de temps, je vais vous montrer deux petits films sur les oiseaux de paradis. »

Max : « Je pourrais continuer pendant des heures. Mais la cloche a retenti. Filez mes petits. »

Léo : « Merci pour ces belles images monsieur Max ! »

Samuel : « Je ne m’étais jamais rendu compte que la nature était aussi belle ! »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Séance suivante

Oiseau de paradis (encore 🙂 )

Araignée paon (1)

Oiseau jardinier (1)

Oiseau jardinier (2)

Le paon bleu

La fécondation

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits ! Samuel, le petit rappel s’il te plaît. »

Samuel : « Bien sûr monsieur Max. En ce moment nous étudions la reproduction sexuée chez les animaux. Nous savons que pour qu’il y ait reproduction sexuée il faut un mâle et une femelle de la même espèce. »

Léo : « Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde. »

Max : « Merci Léo pour cette interruption 🙂 « 

Samuel :  » 🙂 Le mâle produit des spermatozoïdes qui sont des cellules mobiles grâce à leur flagelle. Les femelles produisent des ovules qui sont des cellules sphériques et immobiles. »

Léo : « J’ajouterais que les ovules sont toujours des cellules de très grande taille par rapport aux autres cellules de l’individu. »

Max : « Bravo à tous les deux 🙂 « 

Léo : « Monsieur Max, en 6ème nous avons vu qu’il y avait fécondation de l’ovule par le grain de pollen chez les plantes à fleurs. Est-ce que chez les animaux il y a aussi fécondation ? »

Max : « Encore une excellente question ! C’est ce que je vais vous raconter aujourd’hui. Pas d’activité. Je raconte l’histoire. « 

II. LA FÉCONDATION.

En milieu aquatique, les gamètes sont libérés dans l’eau. Parfois ils sont libérés au hasard, d’autres fois, la femelle et le mâle les déposent au même endroit au même moment.

En milieu aérien, le mâle dépose ses spermatozoïdes dans la femelle grâce à un organe spécialisé (pénis, spermatophore…). Il y a nécessairement un coït (rapport sexuel).

Dans tous les cas il y aura fécondation. La fécondation est la rencontre suivie de la fusion d’un ovule et d’un spermatozoïde. Elle donne naissance à une cellule-œuf à l’origine d’un nouvel individu.

En milieu aquatique la fécondation est externe. En milieu aérien, la fécondation est interne.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Samuel et Léo : « Non monsieur Max. »

Max : « Zutalor ! Il nous reste un peu de temps… Bon, je vais vous expliquer un peu mieux ce qu’il se passe lors de la fécondation… Tout d’abord regardons une photographie d’un ovule entouré de spermatozoïdes observés au microscope électronique… »

Photographie de la fécondation réalisée au microscope optique à balayage (fausses couleurs)

Max : « Nous voyons là des spermatozoïdes colorés en bleu autour de l’ovule coloré en jaune-orangé. Cette photographie permet de comparer les tailles des gamètes. Lorsque la membrane d’un spermatozoïde touche la membrane d’un ovule des mécanismes complexes se mettent en place et aucun autre spermatozoïde ne pourra entre en contact de l’ovule. Voici une autre photographie montrant la même chose… »

Photographie de la fécondation observée au microscope électronique à balayage.

Max : « Une fois qu’un spermatozoïde s’est fixé à la membrane de l’ovule, les deux membrane fusionnent et le noyau du spermatozoïde pénètre l’ovule qui devient une cellule-œuf ou zygote. Ensuite les deux noyaux, celui de l’ovule et celui du spermatozoïde, vont fusionner. »

Photographie des étapes de la fécondation.

Max : « Voilà ! La sonnerie a retenti. Vous pouvez aller vous aérer en récréation ! »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir 🙂 « 

Téléphores fauves in copula ( (c) Max Petitours)
Strangalies tachetées in copula ( (c) Max Petitours)
Azurés communs in copula ( (c) Max Petitours)

Séance suivante

Les gamètes

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits ! Qui pour le petit rappel ? »

Léo : « Moi monsieur Max ! Nous étudions la reproduction sexuée chez les animaux. Nous savons déjà qu’il faut un mâle et une femelle de la même espèce pour qu’il y ait reproduction sexuée. Le mâle doit donner des spermatozoïdes et la femelle doit donner des ovules. »

Samuel : « Parfois, il y a des hybrides entre espèces. Mais on en parle pas trop parce que sinon c’est compliqué. »

Max : » Je vois que vous connaissez bien vos leçons. Nous pouvons avancez tranquillement. Savez-vous à quoi ressemble les gamètes ? »

Léo : « Les gamètes ? Qu’est ce que c’est ? »

Max : « Les gamètes sont les cellules reproductrices. Chez le mâle c’est le spermatozoïdes et chez la femelle c’est l’ovule. »

Léo : « Merci monsieur Max. Ça va plus vite de dire gamète que ovule et/ou spermatozoïde. »

Max : « C’est le charme des mots Léo 🙂 Pour étudier les gamètes nous allons utiliser des oursins. Connaissez-vous les oursins ? »

Samuel : « Les oursins ? Comme les animaux avec des longs piquants qui piquent dans la mer ? »

Max : « Ça doit être ça 🙂 Voici l’espèce la plus commune. Il s’agit de l’oursin livide, Paracentrotus lividus (Lamarck, 1816). Vous avez peut-être déjà vu son test. C’est un peu comme une coquille… »

Oursin livide, Paracentrotus lividus (Lamarck, 1816) (source Wikipédia)
Test d’oursin livide, Paracentrotus lividus (Lamarck, 1816)

Max : « Vers le printemps, on peut voir des liquides sortir des oursins. »

Photographie d’oursins libérant leurs gamètes (source : Didier)

Samuel : « Ce sont les gamètes qu’on voit ? »

Max : « Oui Samuel. Nous observerons cela au microscope lors de la prochaine séance. Pour le moment, je vais vous montrer des gamètes humains. »

Samuel : « Monsieur Max, vous nous avez parlé des gonades. On pourrait voir les gonades des oursins s’il vous plaît ? »

Max  : « Bien sûr Samuel. Voici une photographie. »

Photographie d’oursins coupés en deux. On peut voir les gonades : oranges chez la femelle et jaune chez le mâle.

Léo : « Comment s’appelle les gonades monsieur Max ? »

Max : « Chez le mâle ce sont les testicules et chez la femelle ce sont les ovaires. Passons au gamètes. Ce sont des gamètes humains. Vous allez en réaliser des dessins en respectant les méthodes que vous connaissez déjà. Pour le moment, voici des photographies des gamètes.  »

Max : « Que voyez-vous ? »

Léo : « Le spermatozoïde est une cellule très particulière. Apparemment il est constitué d’une tête et d’un flagelle. Je suppose que le noyau est dans la tête. »

Max : « Tu supposes bien Léo. Il y a également un peu de cytoplasme dans la tête et le flagelle. Une cellule reproductrice reste une cellule. »

Samuel : « L’ovule est plus simple. C’est une sphère. Je ne comprends pas bien ce qu’il y a autour. »

Max : « C’est la zone pellucide. Elle protège l’ovule et est impliquée dans la fécondation. C’est compliqué. Vous verrez cela plus tard. »

Léo : « Il y a un noyau aussi dans l’ovule. Il fait quelle taille ? »

Max : « Ça dépend des espèces. En gros, son diamètre est égale à environ 1/10e de celui de l’ovule. J’ai oublié de dire… Le spermatozoïde est mobile. Il se déplace grâce aux mouvements de son flagelle. Regardez… »

Max : « Avez-vous des questions ? »

Samuel et Léo : « Non monsieur Max ! »

Max : »Très bien. Alors prenez vos cahiers et notez ! »

LES CARACTÉRISTIQUES DE LA REPRODUCTION SEXUÉE

Pour avoir une reproduction sexuée il faut un mâle et une femelle de la même espèce. (Espèce, fécond, stérile, hybride).

I. LES GAMÈTES.

Les gamètes sont les cellules reproductrices. Ce sont des cellules. On peut donc voir une membrane qui délimite et cytoplasme et elles ont un noyau.

Le spermatozoïde est une cellule spécialisée capable de se déplacer. Il est constitué d’une tête et d’un flagelle. Ce sont les mouvements du flagelle qui lui permettent d’avancer.

L’ovule est une cellule sphérique immobile.

Les gamètes sont produits dans les gonades. Les gonades sont les organes qui produisent les gamètes (ovaire chez la femelle et testicule chez le mâle).

Séance suivante

LA REPRODUCTION SEXUÉE CHEZ LES ANIMAUX

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. »

Samuel : « Monsieur Max, nous avons terminé la géologie. Qu’allons-nous faire maintenant ? »

Max : « Nous revenons à la biologie et nous allons étudier la reproduction sexuée. »

Léo : « La reproduction sexuée ? »

Max : « Oui Léo. Dites moi à quoi ça vous fait penser… »

Léo : « La reproduction sexuée… C’est quand un mâle et une femelle font des bébés ! »

Max : « Oui. Quoi d’autres ? »

Samuel : « Il faut que le mâle et la femelle soient de la même espèce ! Sinon ça ne marche pas ! »

Léo : »Des fois il y a des hybrides ! »

Samuel : « Oui mais les hybrides sont stériles. Ça ne marche pas vraiment. »

Max : « Nous reviendrons sur les hybrides à la fin de la séance. Que pouvez-vous me dire d’autres. »

Léo : « On parle des végétaux aussi ? »

Max : « Oui Léo. Des plantes à fleurs. »

Léo : « Nous avons vu en 6ème que la reproduction des plantes à fleurs se fait grâce au grain de pollen et à l’ovule. »

Samuel : « Oui ! Il faut la pollinisation ! Le grain de pollen se dépose sur le stigmate d’une fleur puis il réussit je ne sais pas comment à féconder l’ovule ! »

Léo : « Après la fleur se transforme en fruit et l’ovule donne la graine qui contient la plantule, qui est un bébé plante. »

Max : « Je vois que vous vous souvenez bien de vos cours de 6ème. Il faudra les réviser et nous reverrons cela. Revenons aux animaux… »

Léo : « Il y a fécondation aussi ? »

Max : « Bonne question 🙂 C’est ce que nous allons voir. Mais avant, continuons à réviser. Qui peut me rappeler ce qu’est une espèce ? »

Samuel et Léo : « Moi ! Moi ! »

Max : « Quel choix cruel ! Mmm… Samuel, je t’écoute. »

Samuel : « Une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde. »

Max : « Très bien Samuel. Léo, toi qui voulais également répondre, peux-tu nous redonner les autres définitions ? »

Léo : « Les autres définitions ? Ah oui ! Il y a hybride, fécond et stérile ! Un hybride est un individu stérile obtenu par croisement de deux espèces. Nous avons vu ça avec les espèces cheval et âne. Il y a des petits mais je ne me souviens plus vraiment… Le mulet et le bardot je crois. Ils sont stériles et ce sont des hybrides. Stérile est un adjectif qualifiant un individu qui ne peut pas se reproduire. Le contraire est fécond. Fécond est un adjectif qui qualifie un individu qui peut se reproduire. »

Max : « Très bien à tous les deux ! Nous nous arrêterons là pour l’introduction. »

Léo : « Monsieur Max, pouvez-vous revenir sur les hybrides s’il vous plaît ? »

Max : « D’accord. J’aime votre curiosité. Mais ce que je vais vous expliquer n’est pas au programme. C’est pour votre culture personnelle. »

Samuel : « J’aime bien écouter pour ma culture personnelle 🙂 »

Les grenouilles vertes

La détermination des grenouilles est parfois délicate et, la plupart du temps, les naturalistes parlent de grenouille verte indéterminée, ce qui signifie qu’il ne savent pas à quelle espèce appartient l’individu qu’ils observent. Ils parlent donc de grenouille verte alors que la grenouille verte n’existe pas ! Il existe deux espèces de grenouilles de couleur vertes : la grenouille rieuse (Pelophylax ridibundus) et la grenouille de Lessona (Pelophylax lessonae).

Grenouille rieuse

Grenouilles de Lessona

Comme vous le voyez ces grenouilles sont très variables mais se ressemblent quand même. Elles appartiennent à deux espèces différentes mais il arrive qu’elles s’hybrident. Et c’est là que ça se complique car la seule hybridation possible est entre  le mâle Lessona et la femelle rieuse. Cela donne la grenouille verte qui est une grenouille hybride appelée Pelophylax kl. esculentes. Le ‘kl.’ indique que c’est une espèce hybride. Mais ça se complique encore. Ces grenouilles vertes peuvent se reproduire entre elles et avoir une descendance féconde. C’est donc bien une espèce ! Mais ces grenouilles vertes peuvent également se reproduire avec les grenouille de Lessona et les petits seront tous de l’espèce Lessona 🙂 Voilà, vous savez tout sur les grenouilles vertes 🙂 Inutile de préciser que presque personne n’est capable de savoir à quelle espèce appartient une grenouille verte 🙂 Avez-vous des questions ? »

Léo : « Il n’y aura pas d’interro sur les grenouilles ? »

Max : « Non Léo. »

Léo : « Je préfère ça… Je crois quand même que j’ai compris l’essentiel. »

Max : « Pourrais-tu nous en faire part s’il te plaît Léo ? »

Léo : « Bien sûr monsieur Max. Ce n’est pas très difficile à comprendre. La nature s’en fiche de nos définitions 🙂 « 

Max : « C’est une bonne conclusion Léo 🙂 Vous pouvez maintenant filer en récréation. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Séance suivante

L’absorption intestinale des nutriments 1

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Léo, peux-tu faire le petit rappel s’il te plaît ? »

Léo : « Je peux. Nous avons vu que le bol alimentaire avance dans le tube digestif. Son aspect change au fur et à mesure de son avancée. Il y a digestion des aliments. A la fin de la digestion l’intestin grêle contient une solution riche en nutriments et des restes non digérés. »

Samuel : « Monsieur Max, puis-je donner la définition de la digestion ? »

Max : « Si tu veux Samuel. »

Samuel : « La digestion est l’ensemble des transformations mécaniques (broyage) et chimiques (sucs digestifs) qui conduisent des aliments à une solution riche en nutriments. »

Max : « Très bien ! Nous allons étudier la suite. »

Léo : « Ben oui ! Parce que dans la fin de l’intestin grêle il y a la solution riche en nutriments. Elle est plutôt très liquide. Mais dans la fin du gros intestin, il n’y a que les excréments qui sont solides. On peut se demander où est partie la solution riche en nutriments ! »

Max : « C’est effectivement le problème que nous allons tenter de résoudre aujourd’hui. En deux étapes. Tout d’abord nous allons mettre en évidence la diminution de la quantité de nutriments dans les intestins grâce à un graphique. Puis nous verrons où ils sont passés grâce à la démarche expérimentale. »

Léo : « Les méthodes habituelles 🙂 Lire et commenter un graphique puis la démarche expérimentale 🙂 « 

Samuel : « On sait bien faire maintenant ! C’est facile ! »

Max : « Alors je vous distribue les sujets… Voilà ! Au travail ! »

Absorption intestinale des nutriments 1

Max : « Bien, c’est terminé ! Je ramasse les copies… Faisons une correction rapide. »

Le graphique représente l’évolution de la quantité de nutriments (en unité arbitraire) en fonction de la distance à la bouche (en cm.)

Dans l’œsophage la quantité de nutriments est nulle. Dans l’estomac elle augmente jusqu’à 60 unités arbitraires puis elle commence à diminuer. Dans les intestins, la quantité de nutriments diminue. Elle est presque nulle à la fin de l’intestin grêle.

La digestion est l’ensemble des transformations mécaniques et chimiques qui conduisent des aliments aux nutriments solubles. Quand un aliment est digéré la quantité de nutriments solubles augmente. Or on voit que c’est dans l’estomac que la quantité de nutriments augmente. On peut en déduire que c’est dans l’estomac que la digestion a lieu.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Léo : « Non monsieur Max. »

Samuel : « C’était facile ! »

Max : « Alors vous pouvez ranger vos affaires et allez vous dégourdir les pattes en récréation ! »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

Séance suivante

L’anatomie de l’appareil digestif 2

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Alors… Tiens, Samuel, le petit rappel s’il te plaît. »

Samuel : « Je vais résumer un peu. Nous étudions la fonction de nutrition chez les animaux ayant une bouche et un anus. Nous avons vu que chez ceux qui ont des dents, la denture est adaptée au régime alimentaire. C’est pratique pour nous comme ça, quand on trouve une mâchoire ou un crane, on peut savoir ce que mangeait l’animal sans savoir qui c’est 🙂 « 

Max : « Merci Samuel. Léo, je t’écoute pour la suite. »

Léo : « Ensuite nous avons vu que les animaux ayant une bouche et un anus sont traversés par un long tuyau appelé tube digestif. Il commence par la bouche puis se prolonge par l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin. Il se termine par l’anus. Et parfois il y a un cæcum. Et puis ce qui entre par la bouche, c’est pas pareil que ce qui sort par l’anus. D’un côté il y a les aliments et de l’autre les excréments. Entre les deux ça se transforme. »

Max : « Encore une fois vous connaissez très bien vos leçons. Je suis fier de vous. »

Léo : « Merci monsieur Max. Mais j’ai une question. Lors de la séance précédente nous avons vu le tube digestif. Mais en plus il y avait le foie. Nous n’avons pas parlé du foie. »

Samuel : « Et si je dis pas des erreurs, il y a également les glandes salivaires dans la bouche. Elles produisent de la salive. »

Léo : « A quoi servent ces organes monsieur Max ? »

Max : « Toujours les bonnes questions au bon moment 🙂 Avant de voir à quoi servent ces organes je vous propose de les découvrir ainsi que d’autres dont vous n’avez pas parlé. Nous saurons alors ce qu’est l’appareil digestif. »

Léo : « Vous allez nous donner une activité ? »

Max : « Oui mes petits. »

Samuel : « Chouette alors ! On va découvrir tout seul ! »

Max : « Voici le sujet. Au travail ! »

Les glandes digestives et l’appareil digestif

Max : « Vous avez terminé ? Montrez moi votre travail… C’est très bien ! Bravo ! Nous pouvons corriger. »

2. Les glandes digestives.

Les glandes digestives sont des organes qui produisent les sucs digestifs indispensables à la digestion des aliments.

L’appareil digestif est constitué du tube digestif et des glandes digestives qui produisent les sucs digestifs.

Max : « Voilà ! Nous avons terminé et vous savez maintenant ce que vous avez dans le ventre 🙂 Vous devriez maintenant réussir à localiser ces organes dans votre propre corps. »

Léo : « Ben oui ! Là c’est mon estomac, là mon intestin grêle… »

Samuel : « Le gros intestin est là. Il remonte sur le côté droit, fait une branche horizontale en haut de l’abdomen puis il descend du côté gauche avant de se diriger vers l’arrière. »

Max : « C’est bien mes petits. Avez-vous des questions ? »

Samuel : « Monsieur Max, nous n’avons toujours pas parlé du cæcum ! »

Max : « La prochaine fois Samuel. C’est promis. »

Samuel : « Alors je n’ai pas de question. »

Léo : « Moi non plus. »

Max : « Alors filez vous dégourdir les pattes en récréation. »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max. »

Max : « Au revoir mes petits. »

Nutrition 1-2 GD

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Anatomie de l’appareil digestif 1

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Samuel, veux-tu faire le petit rappel s’il te plaît ? »

Samuel : « Je veux bien 🙂 Nous avons revu les régimes alimentaires. Il y a les phytophages, les zoophages et les omnivores. Puis nous avons vu que la denture dépend du régime alimentaire. »

Max : « Oui Samuel. Léo, les définitions de phytophage et de zoophage s’il te plaît. »

Léo : « Un phytophage est un animal qui se nourrit de matière organique d’origine végétale. Un zoophage se nourrit de matière organique d’origine animale. Il y a aussi les omnivores qui se nourrissent de matière organique d’origine végétale et animale. »

Max : « Bien Léo. Samuel, parle nous un peu des dentures. »

Samuel : « Il y a quatre types de dents : les incisives, les canines, les prémolaires et les molaires. Chez les zoophages les canines sont longues et pointues. Ce sont les crocs. Et les molaires sont tranchantes. Chez les phytophages, il n’y a pas de canines mais une barre sans dent. Les molaires sont larges et pleines de reliefs pour broyer les végétaux. Les incisives sont développées chez les rongeurs mais parfois, chez les pas rongeurs, elles n’existent même pas. »

Max : « Bravo à tous les deux ! Vous connaissez bien vos leçons ! Nous pouvons avancer. Il me semble que je vous avais annoncé les problème que nous allions résoudre. Vous souvenez-vous ? »

Léo : « Nous voulons savoir par où passe les aliments entre la bouche et l’anus ! »

Max : « Oui Léo. Comment pouvons-nous faire pour savoir ? »

Samuel : « Nous pourrions découper un animal pour voir comment il est fait en dedans. »

Léo : « Ça s’appelle une dissection ! »

Samuel : « Nous allons vraiment disséquer un animal ? »

Max : « Ce serait intéressant de voir réellement mais je n’aime pas trop tuer les animaux. Même pour faire avancer la science. Observons plutôt des photographies en commençant par celle d’un lapin disséqué. »

Léo : « Oulala ! C’est pas très ragoutant ! »

Samuel : « Nous aussi on est comme ça dedans ? »

Max : « Pas tout à fait. Je vous expliquerai les différence plus tard. Pour le moment pouvez-vous m’indiquer le trajet des aliments entre la bouche et l’anus ? »

Léo : « Ben non ! On ne voit pas la bouche ! »

Max : « Exact Léo ! Disons qu’après la bouche il y a l’œsophage qui arrive à l’estomac. »

Samuel : « Alors les aliments passent par la bouche, l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin et les excrément passent par l’anus. Il y a aussi le cæcum mais je ne sais pas si les aliments passent dedans parce que c’est un peu sur le côté. »

Max : « Bonne réponse Samuel. Pour voir si vous avez compris vous allez légender le dessin de la dissection d’un appareil digestif de souris. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dessin de la dissection de l’appareil digestif de la souris

Max : « Très bien mes petits ! Comparons ces deux appareils digestifs. »

Léo : « Chez le lapin le cæcum est bien plus grand que chez la souris ! »

Samuel : « Les intestins semblent plus longs chez le lapin que chez la souris aussi ! »

Léo : « Par contre j’ai l’impression que l’estomac est plus grand chez la souris que chez le lapin ! »

Max : « Quels bons observateurs vous êtes mes petits ! Bravo à vous ! Avant de noter la leçon, revenons au lapin et regardons le contenu des organes dont vous avez parlé. »

Samuel : « Dans la bouche il y a des aliments broyés mélangés à la salive. »

Léo : « C’est un peu pareil dans l’estomac. Mais chez les humains, ça dépend du temps qui a passé depuis qu’on a avalé les aliments. Je le sais à cause du vomi. »

Samuel : « Oui ! Quand on vomit juste après manger ça ressemble un peu à ce qu’on a mangé. Mais au bout de quelques heures c’est une espèce de bouillie très liquide qui sent pas bon ! »

Max : « C’est vrai 🙂 « 

Samuel : « Dans l’intestin grêle c’est très liquide ! Il n’y a presque plus de morceaux. »

Léo : « Et dans le gros intestin ça ressemble de plus en plus à des excréments. En fait, on ne devrait pas parler du trajet des aliments parce que très rapidement ce ne sont plus des aliments… »

Max : « C’est vrai Léo. Nous parlerons du bol alimentaire puis d’excréments. Bien, nous pouvons noter la leçon. »

II. ANATOMIE DE L’APPAREIL DIGESTIF.

L’anatomie est la science qui étudie la disposition des organes.

1. Le tube digestif.

Les aliments sont avalés. Ils sont rapidement transformés en bol alimentaire. Le bol alimentaire avance dans l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin et les excréments sont évacués par l’anus. Ces organes constituent le tube digestif.

Le tube digestif est un long tuyau allant de la bouche à l’anus et comprenant l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin et le cæcum. Il se termine par l’anus.

Le tube digestif n’est pas exactement le même selon les régimes alimentaires. Les rongeurs ont un cæcum très développé et des intestins très longs. Chez les zoophages l’estomac est plus développé.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Samuel : « Oui monsieur Max ! A quoi sert le cæcum ? »

Max : « Bonne question. C’est ce que nous verrons bientôt. Si vous n’avez pas d’autres questions vous pouvez ranger vos affaires et sortir vous dégourdir les pattes ! »

Samuel : « D’accord. Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits. »

Photo d’illustration d’une grenouille et d’une souris disséquées. (FlickrCC/Estonia76)

Nutrition 1-1 TD

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Dentures et régimes alimentaires

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits. Qui fait le petit rappel ? »

Léo : « Nous avons étudié la denture humaine. Je rappelle que la denture est l’ensemble des dents d’un animal. Il faut la distinguer de la dentition qui correspond à la mise en place des dents. »

Samuel : « Les humains adultes ont trente-deux dents de quatre types : incisives, canines, prémolaires et molaires. »

Léo : « Les dents servent à la mastication des aliments. »

Max : « Aujourd’hui je voudrais vous montrer des dents d’animaux. »

Samuel : « Des vraies dents ? »

Max : « Oui, des vraies dents. Sur des vrais crânes que j’ai trouvés au fil de mes promenades naturalistes. Nous allons voir si le régime alimentaire a une influence sur les dentures. Voyons ça chez différents animaux en commençant par le chat. »

Léo : « Miaou ! »

Max : « Oui, miaou 🙂 Felis sylvestris catus, Félidés. Voici un crâne de chat… »

Crâne de chat vu de face.

Crâne de chat vu de profil.

Max : « Décrivez moi les dents que vous voyez. »

Samuel : « Les incisives sont toutes petites ! Elles ne doivent pas être très utiles… »

Léo : « Par contre il y a des grandes canines ! Oulala ! »

Samuel : « Elles servent à tuer ! Et à déchirer des morceaux de viande. »

Léo : « On ne voit pas bien les prémolaires et les molaires… »

Max : « Observez la mâchoire inférieure… »

Mâchoire inférieure de chat.

Léo : « Elles sont pointues ! »

Samuel : « La dernière, au fond, me fait peur ! Elle doit être très coupante. C’est pour couper ? »

Max : « Oui Samuel. Ces dents particulières sont appelées les carnassières. Elles sont caractéristiques des mammifères prédateurs. Regardons chez un autre prédateur : le renard. »

Crâne de renard vu de profil.

Crâne de renard vu de profil.

Crâne de renard vu de dessous.

Crâne de renard vu de profil.

Samuel : « Monsieur Max, ce sont des vrais crânes ? »

Max : « Oui Samuel. Et comme vous le voyez il manque des dents… »

Léo : « On voit bien la canine ! »

Max : « On dit que ce sont des crocs. Sur la dernière photographie vous pouvez observer les carnassières. »

Samuel : « Oulala ! Je n’aimerais pas qu’il me croque le renard ! »

Max : « Les renards sont de beaux animaux mais ils sont très craintifs. Il est difficile de les apercevoir alors ne craignez pas qu’ils vous croquent. »

Léo : « D’accord monsieur Max. Donc, si je résume, les prédateurs ont des canines en crocs et des carnassières. Mais leurs incisives sont peu développées et ne servent pas vraiment. »

Max : « C’est un bon résumé. Passons à des phytophages. Le lapin par exemple… »

Max montre un crâne de lapin.

Crâne de la pin vu de profil.

Léo : « Monsieur Max, est-ce normal qu’il n’y a pas de dents entre les incisives et les molaires ? »

Max : « Oui Léo. »

Samuel : « Ben oui ! C’est la place des canines et les canines servent à tuer et à déchirer des morceaux de viande alors les phytophages n’en n’ont pas besoin. »

Max : « C’est exact. On dit qu’il y a une barre jugale dépourvue de dents. »

Léo : « On pourrait voir les molaires s’il vous plaît monsieur Max ? »

Max : « Bien sûr Léo… »

Mâchoire inférieure de lapin vue de profil.

Léo : « Merci monsieur Max. Je vois… Elles sont larges et il y a du relief. C’est pour broyer les végétaux. »

Max : « Oui Léo. »

Samuel : « Alors on peut reconnaître le régime alimentaire d’un animal uniquement en regardant ses dents ! »

Max : « Exact ! Vous trouvez tout par vous-mêmes, je ne sers à rien… »

Léo : « Vous êtes un bon professeur monsieur Max. C’est pour ça qu’on comprend tout 🙂 « 

Max : « Merci mon petit Léo. Petit exercice à présent. Quel est le régime alimentaire de l’animal auquel appartenait cette demi mâchoire inférieure ? »

Mâchoire inférieure de chevreuil.

Mâchoire inférieure de chevreuil.

Samuel : « Facile ! Il n’y a pas de canine mais une barre. Et les molaires sont larges avec des reliefs. C’était donc un phytophage ! »

Léo : « Je suis d’accord avec Samuel. Mais on ne voit pas du tout d’incisives. Il n’y en a pas ? »

Max : « Elles ne sont pas utiles pour arracher des végétaux. »

Léo : « D’accord. On peut le faire avec la gencive. C’est pas très dur d’arracher de l’herbe ou des feuilles. »

Max : « Bravo mes petits ! Un autre exemple… »

Max montre un crâne de crocodile.

Crâne de crocodile vu de profil.

Samuel : « C’est un crâne de crocodile ?! »

Max : « Oui 🙂 Monsieur O. a des objets bien étranges chez lui. Il a même un petit crocodile dans sa chambre 🙂 « 

Léo : « Un vrai ? »

Max : « Oui, un vrai crocodile. Mais il est tout mort 🙂 « 

Le crocodile de monsieur O.
Le crocodile de monsieur O.

Léo : « Rholala ! Mais ses dents sont toutes pareilles ! »

Samuel : « Elles sont toutes pointues. C’est pour mieux attraper ses proies. »

Max : « Exact Samuel ! Elles ne servent pas à broyer. Il n’y a que les Mammifères qui mâchent leur nourriture. Et encore ! Pas tous ! Les dauphins ont des dents qui ressemblent un peu à celles des crocodiles. »

Léo : « C’est pour mieux attraper les poissons ! »

Max : « Oui Léo. Je pourrais continuer mais le temps passe. Qu’avez-vous retenu ? »

Léo : « Que nous avons de la chance d’avoir vu tout ça ! »

Samuel : « Ah ça oui ! »

Max : « Merci mes petits. Si j’ai le temps je ferai un article complémentaire avec les autres crânes de la collection de monsieur O. Pour voir si vous avez bien compris je vais vous donner une petite activité à faire. Au travail mes petits ! »

Dentures et régimes alimentaires 1

Max : « La sonnerie ! Il est temps de me rendre les copies ! »

Samuel : « Fini ! »

Léo : « Fini aussi ! »

Max : « Alors filez en récréation ! »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

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L’approvisionnement du sang en nutriments

Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »

Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »

Max : « Bonjour mes petits ! Commençons par un petit rappel. Qui peut me dire de quoi les organes ont besoin pour fonctionner ? »

Samuel et Léo : « Moi ! Moi ! »

Max :  » 🙂 Commençons par Samuel. »

Samuel : « Les organes ont besoin de dioxygène et de glucose qu’ils prélèvent dans le sang. Avec le dioxygène et le glucose les organes produisent de l’énergie. La production d’énergie s’accompagne de la production de déchets comme le dioxyde de carbone et l’eau qui doivent être rejetés dans le sang. »

Max : « Très bien Samuel. »

Léo : « Monsieur Max, quand le sang est passé par un organe, il contient moins de dioxygène et de glucose qu’avant son arrivée. Comment il fait, le sang, pour se recharger en dioxygène et en glucose ? »

Samuel : « Et pour se débarrasser de ses déchets ? »

Max : « Excellentes questions ! Pour y répondre nous allons entamer une série de chapitres. Nous verrons d’abord comment le sang est réapprovisionné en glucose. Puis, rapidement, comment il est réapprovisionné en dioxygène. Ensuite nous verrons comment les déchets sont évacués du corps. »

Léo : « Tout ça ! »

Max : « Et la circulation sanguine 🙂 Puis, nous verrons ce qu’il se passe chez les végétaux. Commençons par l’apport de glucose ou de nutriments. Léo, peux-tu nous rappeler ce qu’est un nutriment ? »

Léo : « Je peux 🙂 Un nutriment est une substance provenant des aliments qui est directement utilisable par les cellules. »

Max : « D’après vous, d’où viennent les nutriments ? »

Samuel : « C’est dans la définition ! Les nutriments viennent des aliments ! Pour avoir des nutriments comme le glucose il faut se nourrir ! »

Léo : « Sinon on a plus d’énergie et on fait l’hypoglycémie ! »

Max : « Exact. Je tiens à préciser que nous allons étudier la fonction de nutrition chez les animaux qui ont une bouche et un anus. »

Samuel : « Il y a des animaux qui n’ont ni bouche ni anus ? »

Max : « Il y en a 🙂 Parfois il n’y a qu’un seul orifice, parfois il n’y en a aucun. »

Léo : « Ben oui ! Les éponges par exemple ! Ce sont des animaux qui ont ni bouche ni anus ! »

Samuel : « Les coraux aussi ! »

Max : « Et il y en a d’autres… Nous verrons cela en faisant une classification sous forme de groupes emboîtés des animaux sans bouche ni anus. Pour le moment revenons à nos animaux ayant bouche et anus. Que pouvez-vous me dire sur la nutrition ? »

Léo : « Tous les animaux ne mangent pas la même chose ! Nous avons vu l’an dernier les phytophages, les zoophages et les omnivores ! »

Max : « Oui, et vous reverrez les définitions pour la prochaine fois 🙂 (C’est ici pour réviser.) Quoi d’autre ? »

Samuel : « Beaucoup d’animaux ont des dents ! »

Léo : « Pas les oiseaux ! Les oiseaux ont des becs sans dents ! »

Max : « Nous allons étudier la denture et peut-être les becs. »

Léo : « D’abord, on mâche puis on avale les aliments. Ensuite je ne sais pas bien par où ça passe. On digère et puis… »

Max : « Et puis ? »

Léo : « Je ne sais pas comment dire… Après on fait caca. »

Max :  » Nous dirons que l’on défèque 🙂 Si je résume ce que vous m’avez dit ça donne : des aliments entrent par la bouche puis ils sont digérés. Plus tard, des excréments sortent par l’anus. Quelles sont les questions que cette simple phrase soulève ? »

Samuel : « Des aliments entrent par la bouche et des excréments sortent par l’anus… Par où ça passe entre la bouche et l’anus ? »

Max : « Oui Samuel. Bonne question. »

Léo : « Des aliments et des excréments c’est pas pareil. Quelles sont les transformations que subissent les aliments ? »

Max : « Très bonne question également ! »

Léo : « Et puis si on mange et qu’on digère c’est pas seulement pour transformer les aliments en excréments. On doit bien garder quelque chose… »

Samuel : « Ben oui ! On garde les nutriments ! On peut se demander comment ils font pour passer dans le sang ! »

Max : « Bravo ! Vous êtes de bons petits scientifiques ! Vous posez les bonnes questions sans prétendre tout savoir ! C’est très bien. Nous pouvons donc notre l’introduction de notre chapitre. Prenez vos cahiers… »

LA NUTRITION DES ANIMAUX

Chez les animaux qui ont une bouche et un anus, les aliments sont prélevés par la bouche qui, souvent possède des dents. Puis ils sont avalés et transformés. Plus tard, des excréments sont évacués par l’anus. On dit qu’ils sont déféqués.

Max : « Avez-vous des questions ? »

Léo : « Ben non. Le chapitre va y répondre 🙂 « 

Max : « C’est juste Léo. Alors vous pouvez ranger vos affaires et aller dépenser de l’énergie en récréation ! »

Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »

Max : « Au revoir mes petits ! »

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