Dans ce premier chapitre nous allons étudier les séismes ou tremblements de terre. Pour ce faire nous allons nous poser quelques questions et tenter d’y répondre. Et, comme vous le verrez, une réponse engendre une nouvelle question 🙂 Nous commencerons par observer les effets des séismes puis, petit à petit, nous remonterons à leur cause. Nous pourrons alors expliquer ce qu’il se passe lors d’un séisme.
Quelles sont les manifestations et les conséquences des séismes ?
I. MANIFESTATIONS ET CONSÉQUENCES DES SÉISMES.
Comment localiser un séisme ?
II. LA LOCALISATION DES SÉISMES.
1. L’épicentre d’un séisme.
2. Le foyer d’un séisme.
Qu’est ce qu’une faille ?
III. LES FAILLES.
IV. L’ORIGINE DES SÉISMES.
Comment expliquer l’apparition d’une faille ?
1. L’origine des failles.
Comment expliquer l’apparition des ondes sismiques ?
2. L’origine des ondes sismiques.
Comment les séismes sont-ils répartis à la surface de la terre ?
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. Et puis dépêchez vous. Je voudrais vous montrer quelques films pour vous présenter le volcanisme. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »
Léo : « On va étudier le volcanisme ? Chouette alors ! »
Samuel : « Et on va regarder des vidéos ! »
Max : « Oui, quelques unes. Je compte sur vous pour être sages ! »
Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »
Max : « Alors commençons… »
Éruption du Mont Saint-Helens (Maurice et Katia Kraft)
Éruption du Mont Saint-Helens (version courte)
Léo : « Rholala ! La montagne a explosé d’un coup ! Boum la montagne ! »
Max : » 🙂 Léo, tu devrais parler du volcan. »
Léo : « Oui oui ! Pardon monsieur Max ! Le volcan a explosé d’un coup ! Boum le volcan ! »
Samuel : « Moi je croyais qu’il y avait de la lave qui sortait d’un volcan. »
Léo : « Là il y en avait pas ! C’était… C’était comme des cendres qui formaient des nuages. »
Samuel : « Des nuages qui allaient très vite ! Vers le bas ou vers le haut. »
Léo : « Les cendres devaient être poussées par des gaz ! C’est pour ça que ça a explosé ! Il y avait plein de gaz dans le volcan et puis ils ont été libérés d’un coup quand ça a explosé et les cendres ont été projetées à toute vitesse ! »
Max : « Vous avez tout compris à ce premier type de volcan. Ce sont les volcans gris ou volcans explosifs. Regardons un peu mieux… »
Une nuée ardente
Léo : « Rhoooo ! »
Samuel : « C’est un nuage de cendres qui dévale la pente à toute vitesse ! »
Max : « C’est ce que les géologues appellent une nuée ardente. Une nuée ardente est un nuage de gaz et de cendres qui dévale les pentes du volcan à haute vitesse. Au départ, une nuée ardente peut dépasser 500 km/h et 500°C. »
Samuel : « Mais c’est très dangereux alors ! »
Max : « Oui Samuel, c’est extrêmement dangereux. Continuons… »
Un panache éruptif
Samuel : « Encore des cendres projetées à toute vitesse ! »
Max : « Oui, cette fois elles sont projetées verticalement et, en général, cela dure plusieurs jours, voire plusieurs semaines. C’est un panache éruptif. Un panache éruptif est constitué de cendres projetées verticalement par des gaz à haute vitesse. »
Léo : « Monsieur Max, jusqu’à quelle hauteur peuvent aller les cendres ? »
Max : « Pour le Saint Helens, elles ont atteint environ 20 km. Pour le Krakatoa elles ont atteint 85 km. »
Samuel : « Ah oui, quand même… »
Max : « Évidemment, elles se dispersent dans l’atmosphère petit à petit bien qu’une grande partie retombe rapidement au sol. Les cendres dispersées dans l’atmosphère font écran aux rayons du soleil. L’éruption du Pinatubo en 1991 a ainsi provoqué une baisse de la température moyenne sur terre de plus de 1°C pendant deux à trois ans. »
Samuel : « Mais il n’y a jamais de lave dans ces volcans gris ? »
Max : « Si, un peu. Elle coule très mal. On dit qu’elle est visqueuse. Quand elle sort du volcan elle peut former une aiguille de lave qui grandit de quelques centimètres par jour et qui finit pas s’effondrer. Voici un exemple à la montagne Pelée en 1903. »
Léo : « C’est de la lave qui sort comme ça ? »
Max : « Oui Léo. Je répète qu’elle est très visqueuse. On peut dire très pâteuse si vous voulez. »
Samuel : « Je ne voyais pas les volcans comme ça moi… »
Max : « Je vous ai donc appris quelque chose… Qui veut résumer ce que nous venons de voir ? »
Samuel et Léo : « Moi monsieur Max ! Moi ! »
Max : » 🙂 Samuel, nous t’écoutons. »
Samuel : « Les volcans gris sont des volcans explosifs. Ils émettent de grandes quantités de gaz et de cendres sous forme de nuées ardentes et de panaches éruptifs. Ils peuvent aussi émettre un peu de lave visqueuse.«
Max : « Très bien Samuel. Passons au second type de volcan… »
Éruption du Piton de la Fournaise, Île de la Réunion (France)
Éruption du Piton de la Fournaise, Île de la Réunion (France), le 15 septembre 2018.
Samuel : « Là ça ressemble plus à ce que j’imaginais pour un volcan. »
Léo : « Oui, il y a de la lave qui sort du cratère et qui forme de grandes coulées de lave. »
Samuel : « Mais je ne savais pas que ça bouillonnait comme ça dans le cratère. »
Max : « Ce sont les fontaines de lave. »
Léo : « C’est le gaz qui sort et qui éjecte des morceaux de lave monsieur Max ? »
Max : « Oui Léo mais nous parlerons plutôt de lambeaux de lave. Voulez-vous voir une autre fontaine de lave ? »
Samuel et Léo : « Oui monsieur Max ! »
Une fontaine de lave au Kilauea (Hawaï, USA) le 18 Mai 2018
Samuel : « C’est encore les gaz qui remontent et qui projettent les lambeaux de lave. »
Léo : « Et en remontant, les gaz entraînent la lave. Et ça fait des coulées de lave. »
Max : « Oui Léo. Je peux encore vous en montrer… »
Éruption du Kilauea (Hawaï, USA) le 6 juin 2018
Max : « Comme vous pouvez le voir, la lave coule vite. On dit qu’elle est fluide. En se refroidissant, elle commence à se solidifier et sa couleur s’assombrit. Elle coule aussi moins vite. Voici une vidéo qui montre une coulée de lave à deux kilomètres de son point de sortie. »
Éruption du Kilauea (Hawaï, USA) le 9 décembre 2011.
Léo : « Il y a comme une croûte durcie sur la coulée. »
Max : « Oui Léo. Pourrais-tu résumer ce que nous venons de voir avec ce second type de volcans ? Je précise que ce sont des volcans effusifs. »
Léo : « Oui monsieur Max. Ce sont les volcans rouges ou effusifs. Ils émettent de grandes quantités de lave fluide sous forme de fontaines de lave et de coulées de lave.«
Max : « Très bien Léo. Nous reprendrons tout cela sous forme de leçon lors de la prochaine séance. Pour le moment je voudrais vous montrer un dernier film… »
Léo : « Hé ! Mais c’est sous l’eau ! »
Samuel : « Rholala ! »
Max : « Et oui 🙂 La lave se solidifie au contact de l’eau mais à l’intérieur elle est encore liquide et avance. Elle perce la croûte et avance mais sa surface se solidifie presque instantanément… Bien, ce sera suffisant pour aujourd’hui. Vous pouvez ranger vos affaires. Et revoyez bien ces films pour la prochaine fois! »
Hypothèse : On suppose que, lorsqu’il respire, un être vivant prélève du dioxygène et rejette du dioxyde de carbone.
I. DES ÉCHANGES GAZEUX RESPIRATOIRES.
La respiration est un échange gazeux respiratoire entre un être vivant et son environnement. L’être vivant prélève du dioxygène dans son environnement et y rejette du dioxyde de carbone. (Dans l’eau les gaz sont dissous).
Pour vérifier qu’un être vivant respire il faut vérifier qu’il prélève du dioxygène et qu’il rejette du dioxyde de carbone.
Pour étudier la respiration on utilise un oxymètre (pour le dioxygène) et de l’eau de chaux (pour le dioxyde de carbone).
Max : « Quand vous aurez fini de noter vous pourrez ranger vos affaires et filer vous dégourdir les pattes. Ah ! Attendez ! J’ai trouvé un site qui vous permet de réviser tout ce que nous avons fait de façon simple et ludique. Je vous conseille de vous entraîner… »
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez-vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »
Max : « Mes chers petits 🙂 Samuel, veux tu nous faire un petit rappel s’il te plaît ? »
Samuel : « Nous étudions les caractéristiques physiques de l’environnement. Ce sont des grandeurs qui se mesurent avec des appareils et qui s’expriment avec une unité. Par exemple la température se mesure avec un thermomètre et s’exprime en degrés Celsius. »
Max : « Très bien. Léo, peux-tu donner les deux autres exemples ? »
Léo : « Je peux monsieur Max. L’humidité se mesure avec un hygromètre et s’exprime en pourcentage. L’éclairement se mesure avec un luxmètre et s’exprime en Lux. Je peux ajouter que les caractéristiques physiques changent en fonction du temps et du lieu. »
Max : « Je vois que vous avez bien appris et que vous avez compris. Comme d’habitude 🙂 »
Léo : « Monsieur Max, j’ai une question ! »
Max : « Comme souvent. Vous avez souvent des questions et j’apprécie. »
Léo : « Je les observe toujours dans des endroits sombres et humides. C’est par hasard ? »
Max : « Qu’en pensez-vous ? »
Samuel : « Moi je pense que ce n’est pas pas hasard. Je pense qu’ils recherchent l’humidité et l’obscurité. »
Léo : « Tu penses mais tu n’est pas sûr ! »
Max : « C’est comme cela en science Léo. Tu as posé une question. Samuel propose une réponse. Savez-vous comment s’appelle une réponse dont on est pas sûrs et qu’il va falloir vérifier ? »
Samuel : « Ne serait-ce pas ce qu’on appelle une hypothèse ? »
Max : « Si Samuel. »
Samuel : « Alors j’ai fait une hypothèse moi ? »
Max : « A vrai dire, tu en as même fait deux 🙂 »
Samuel : « Comment allons-nous faire pour les vérifier ? »
Léo : « Je sais ! Nous allons faire des expériences ! »
Max : « Oui Léo. Que me proposez-vous ? »
Samuel : « Il faudrait leur laisser le choix entre un endroit sombre et un endroit éclairé. »
Léo : « On fait comme une grande boite. D’un côté, on laisse à la lumière et l’autre côté on met un couvercle comme ça l’éclairement sera faible. »
Max : « Vous venez de proposer un protocole. Que prévoit notre hypothèse ? »
Léo : « Si notre hypothèse est juste alors les cloportes iront du côté sombre. »
Max : « C’est exact 🙂 Ce que tu as dit Léo s’appelle la conséquence prévisible de l’hypothèse. Nous pourrions mettre en œuvre ce protocole mais je n’ai pas le matériel sous la patte. Regardons plutôt une courte vidéo. »
Max : « Léo, nous avons étudié les caractéristiques physiques de l’environnement il me semble ! »
Léo : « Oui, pardon monsieur Max. Sous le bois l’éclairement est faible. »
Samuel : « Et l’humidité est élevée ! »Léo : « Peut-être que les cloportes aiment quand l’éclairement est faible et que l’humidité est élevée ! »
Max : « Êtes-vous sûrs de ce que vient de dire Léo ? »Samuel : « Je pense comme lui mais je ne suis pas sûr. »Max : « Ce que vient de faire Léo c’est formuler une hypothèse. »
Léo : « Il faudrait vérifier, pour être sûrs ! »
Samuel : « En sciences il faut faire des expériences ! Si on faisait une expérience ? »
Max : « Bonne idée ! Mais à quoi ressemblerait cette expérience ? »
Samuel : « Mmmmm… On pourrait laisser le choix à un cloporte entre un endroit éclairé et un endroit sombre. Et puis on regarderait où il va. Si Léo a bon il devrait aller vers l’endroit sombre ! »
Léo : « Et on pourrait faire pareil avec un endroit humide et un endroit sec. Si le cloporte va vers le côté humide c’est qu’il aime l’humidité. »
Samuel : « et puis la température ! On fait un endroit à… Je sais pas moi : 20°C et puis un autre à 8°C et on regarde où il va ! »
Max : « Bravo mes petits ! Vous venez de donner trois protocoles ! Ce sont les descriptions de 3 expériences différentes. J’ai justement un petit logiciel… Voici le lien vers l’expérience qui permet de savoir si le cloporte recherche l’humidité ou non… »
Léo : « Rholala ! Quand on assèche un compartiment, les cloportes vont tout de suite dans l’autre ! »
Samuel : « Alors que dans le témoin ils se promènent tranquillement un peu partout ! »
Max : « Vous venez de formuler les résultats de la première expérience. Comment expliquez-vous ces résultats ? »
Léo : « Ben… On peut dire que les cloportes recherchent l’humidité. »
Max : « Très bien Léo ! Tu viens d’interpréter les résultats. Revenons à la question que tu avais posée au départ, Léo. »
Léo : « Je ne me souviens plus exactement de ma question. Mais c’était… Comment les animaux se répartissent-ils dans l’environnement ? »
Max : « Et avez-vous la réponse maintenant ? »
Samuel : « Ouiiiii ! On sait maintenant que les animaux se répartissent dans l’environnement en fonction des caractéristiques physiques ! »
Max : « Samuel, tu viens de formuler la conclusion de notre expérience. Quelle séance ! Vous avez découvert deux choses très importantes. La première est que les êtres vivants se répartissent dans l’environnement en fonction des caractéristiques physiques. La seconde est une méthode que nous allons beaucoup utiliser. Il s’agit de la démarche expérimentale. Je vous conseille d’aller lire l’article que j’ai déjà écrit à ce sujet : La démarche expérimentale. Pour le moment, notons la leçon. »
IV. LA RÉPARTITION DES ÊTRES VIVANTS DANS L’ENVIRONNEMENT.
Les êtres vivants ne sont pas répartis au hasard dans l’environnement. Ils se répartissent en fonction des caractéristiques physiques de l’environnement.
Certains êtres vivants recherchent l’humidité (cloportes, mousses, limaces…) D’autres s’exposent au soleil (gendarmes, lézards des murailles…)
Les animaux se répartissent également dans l’environnement en fonction de leurs besoins en nourriture.
Un animal diurne est un animal actif le jour.
Un animal nocturne est un animal actif la nuit.
Max : « Vous avez bien travaillé aujourd’hui. Si vous voulez, vous pourrez continuer à expérimenter pour trouver les préférences du cloporte. Je vous donne les liens vers les deux autres expériences. Et deux petites questions. Vous pourrez me donner vos réponses dans les commentaires. N’oubliez pas de laisser votre prénom et votre classe 🙂 Allez, dehors mes petits ! »
Samuel et Léo : « Au revoir monsieur Max ! »
Max : « Au revoir. Et n’oubliez pas de bien revoir vos leçons. »
Max : « Bien, nous sommes là pour étudier brièvement les reliefs terrestres. Commençons par une carte de la surface terrestre… »
Léo : « Attendez monsieur Max ! Pouvez-vous nous dire ce qu’est un relief ? »
Max : « Bien sûr Léo. En géographie le mot relief désigne l’ensemble des irrégularités (en creux ou en saillie) qui caractérisent la surface de la Terre. »
Léo : « Merci monsieur Max. »
Samuel : « Il y a les plaines et les montagnes ! »
Max : « Oui Samuel, mais pas seulement. Nous allons étudier cela. Regardez cette carte. »
Carte des reliefs terrestres
Léo : « Oulala ! On voit le fond des océans ! »
Samuel : « C’est comme s’il y avait pas d’eau dans les océans ! »
Max : « Oui, j’aime beaucoup cette carte. La réalisation de ce genre de carte n’est possible que depuis les années 1980. Avant cela, on connaissait mieux la surface de la Lune que la surface du fond des océans. Mais avant d’étudier les fonds océaniques, faisons quelques rappels concernant les terres émergées. Pour faire simple, il y a de vastes plaines peu élevées et des chaînes de montagnes. »
Léo : « Monsieur Max, d’après cette carte, on voit qu’il y a beaucoup plus d’océans que de continents à la surface de la Terre. Auriez-vous les pourcentages ? »
Max : « Oui. J’allais l’oublier. 79% de la surface de la Terre est occupée par les océans. »
Samuel : « Cela fait environ les 4/5. Ça fait beaucoup. »
Max : « Passons aux reliefs sous-marins… »
Samuel : « Monsieur Max, à quoi correspondent les espèces de hachures au fond des océans ? »
Max : « Je vais vous montrer des coupes des océans. On parle de profils topographiques. Les voici… »
Profils topographiques de l’océan Atlantique (haut et milieu) et de l’océan Pacifique).
Léo : « C’est pas tout plat ! »
Samuel : « Il y a les îles… Et puis des grands trous dans le Pacifique. »
Léo : « Et au milieu de l’Atlantique il y a comme des montagnes. C’est écrit dorsale. Ça doit être ça les hachures sur la carte du début. »
Max : « Bien observé 🙂 Il y a effectivement de nombreux reliefs au fond des océans. Léo tu as bien identifié les dorsales. Je vous donnerai une définition plus tard. Samuel, tu te doutes que les trous ne s’appellent pas comme cela. Mais tu as bien observé. Un autre document va vous permettre de mieux comprendre. Du moins, je l’espère… »
Profil topographique synthétique d’un océan imaginaire
Samuel : « Oui, je vois mieux comme ça. Les grands trous sont des fosses. »
Léo : « Monsieur Max, quelle est la profondeur moyenne des plaines abyssales ? »
Max : « J’ai encore un document pour vous… »
Léo : « J’ai ma réponse ! 3682 mètres de profondeur en moyenne pour les océans ! »
Samuel : « Je savais pas ça moi… »
Max : « Qu’est ce que tu ne savais pas Samuel ? »
Samuel : « La plus grande montagne du monde ! Je croyais que c’était l’Everest mais c’est pas vrai ! C’est l’île d’Hawaï ! »
Max : « Eh oui ! Le volcan culmine à 4207 mètres au-dessus du niveau de la mer. Mais à cet endroit, les fonds océaniques sont à environ 5000 mètres de profondeur. Le total fait près de 10 kilomètres, bien plus que l’Everest. Avez-vous des questions ? »
Samuel et Léo : « Non monsieur Max. »
Max : « Bien. Ah ! J’oubliais. Voici un document qui montre la répartition des altitudes des continents et des profondeurs des océans… »
Léo : « Monsieur Max, il va falloir apprendre tout ça ? »
Max : « Ce serait bien… Mais ce n’est pas au programme des évaluations. A part peut-être les définitions de dorsale et de fosse. Je les donnerai dans le cours mais elles sont déjà dans le vocabulaire. «
Léo : « Ce n’est pas difficile. Une fosse c’est une longue dépression étroite au fond des océans. »
Samuel : « Et une dorsale est une chaîne de montagnes qui se trouve au fond des océans. »
Max : » 🙂 Avez vous des questions mes petits ? »
Léo : « Oui monsieur Max. Quel est le diamètre de la Terre ? »
Max : « Le rayon moyen de la Terre est d’environ 6370 km. »
Samuel : « 6370 km ! Et les océans qui nous paraissent profonds ne font que 3,6 km en moyenne ! »
Léo : « De tête ça fait 0,05% du rayon terrestre. »
Samuel : « Autant dire qu’il y a qu’une très fine couche d’eau à la surface de la Terre ! »
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »
Max : « Bonjour 🙂 Alors… Le petit rappel, qui veut le faire ? »
Samuel et Léo : « Moi monsieur Max ! »
Max : « Quel enthousiasme ! Et quel choix douloureux… Samuel, nous t’écoutons. »
Samuel : « Nous avons vu qu’il existe une information génétique dans la cellule-œuf. Elle permet à l’individu de se construire puisqu’elle code pour ses caractères héréditaires et leurs variations individuelles. »
Max : « Oui Samuel. Léo, tu prends la suite s’il te plaît. »
Léo : « Des expériences de transfert de noyau ont montré que cette information génétique est localisée dans le noyau des cellules. »
Max : « Très bien. Comme d’habitude. »
Léo : « Monsieur Max, j’ai une question ! »
Max : « Je t’écoute Léo. »
Léo : « Monsieur Max, une information ça se touche pas. C’est pas matériel. Il faut un support pour la mettre dessus. Comme… Comme une histoire qu’on imprime sur les feuilles d’un livre. Quelle est le support de l’information génétique ? »
Max : « Excellente question Léo ! C’est exactement ce que j’avais prévu de vous faire. Je la répète : quel est le support de l’information génétique ? Sachant que cette information se trouve dans le noyau des cellules, comment pourrions-nous répondre à notre question ? «
Samuel : « On pourrait observer les noyaux de cellules au microscope ! »
Max : « Très bonne idée Samuel ! »
Léo : « Nous allons utiliser le microscope monsieur Max ? »
Max : « Oui. Je vais vous laisser observer différents types cellulaires puis je vous donnerai un document. »
Un peu plus tard…
Samuel (à Léo) : « C’était bien le microscope 🙂 »
Max : « Un peu de calme ! Chuuuut ! Bien, voici le document que je vous avais annoncé… »
Photographie de cellules de racine d’ail observées au microscope
Samuel : « Ça ressemble à ce qu’on a observé avec le microscope ! »
Max : « Oui Samuel. Alors ? Que voyez-vous ? »
Léo : « Il y a des machins qui ont été colorés. D’après la légende, ce sont les chromosomes. »
Max : « Tu éviteras de dire des ‘machins‘ Léo s’il te plaît. Disons que des éléments situés dans le noyau ont pris la couleur. Nous n’allons pas le démontrer mais ce sont les chromosomes qui sont le support de l’information génétique. Nous allons noter la leçon. Prenez vos cahiers. »
III. LE SUPPORT DE L’INFORMATION GÉNÉTIQUE.
L’information génétique est localisée dans le noyau des cellules. L’observation au microscope de cellules colorées artificiellement montre que le noyau contient des éléments qui ont été appelés chromosomes. Les chromosomes sont le support de l’information génétique.
Les chromosomes sont constitués d’un filament d’A.D.N. Ce filament peut se condenser ou se décondenser, ce qui fait que l’aspect des chromosomes n’est pas toujours le même.
Schéma d’un chromosome observé au microscope électronique
Max : « Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Mais avant de vous laisser partir, je vous distribue un autre document. Je vous conseille de bien l’étudier si vous voulez comprendre la suite des cours. C’est très important. Le voici… »Doc-Support-de-linformation-génétique
Max : « Bonjour à tous, enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »
Max : « Bonjour 🙂 Il me semble que c’est Léo qui a fait le dernier petit résumé. Samuel, c’est donc à ton tour. Mais tu peux faire simple si tu veux. «
Samuel : » Simple ? D’accord 🙂 La respiration est l’action de prélever du dioxygène dans l’environnement et d’y rejeter du dioxyde de carbone. La respiration peut s’étudier grâce à un oxymètre et de l’eau de chaux. »
Max : « Très bien Samuel. Léo, la suite s’il te plaît. »
Samuel : « Les animaux qui respirent dans l’air ont soit des poumons, soit des trachées alors que les animaux qui respirent dans l’eau ont des branchies. Parfois ils réalisent leurs échanges gazeux au travers de leur peau. Et puis il y a des animaux qui ont des comportements respiratoires particuliers, comme l’argyronète. »
Max : « Très bien ! Bravo ! »
Samuel : « Monsieur Max ! J’ai une question ! »
Max : « Je t’écoute Samuel. »
Samuel : « Monsieur Max, quels sont les organes respiratoires des végétaux ? »
Max : « Très bonne question Samuel. C’est précisément ce que nous allons étudier aujourd’hui. Tiens, je vais vous donner une photographie d’une observation au microscope d’épiderme de feuille. Je ne sais pas encore laquelle. Puis vous en ferez un dessin. »
Léo : « On ne réalise pas la préparation microscopique nous mêmes monsieur Max ? »
Max : « Nous pourrions. Mais pas cette fois. Où sont donc passés mes documents… Les voilà ! Tenez ! J’espère que vous vous souvenez des consignes pour réaliser un dessin et sa légende. »
Samuel : « Moi je m’en souviens ! »
Léo : « Moi aussi ! »
Max : « C’est ce que nous allons voir 🙂 Au travail ! »
Max : « Ah ! J’ai failli oublié. Le grossissement est de 400 fois et vous pouvez légender avec ce que nous avons vu l’an dernier. Ce sont des cellules. Elles ont donc une membrane, un cytoplasme et un noyau. »
Léo : « Merci monsieur Max. »
Un peu plus tard…
Samuel et Léo : « Fini ! »
Max : « Montrez moi ça… C’est très bien ça Léo. Samuel, ton dessin est très beau lui aussi. Je les publierai plus tard. «
Samuel : « Monsieur Max, l’an dernier nous avons vu l’épiderme d’oignon. Il y avait des cellules allongées comme celles que nous avons dessinées. Mais il n’y avait pas les drôles de machins. C’est quoi ? »
Max : « Bonne question 🙂 Ce sont des stomates. Ils sont constitués de deux cellules de garde. Je vous fais un petit dessin au tableau… »
Dessin d’un stomate observé au microscope
Max : « Comme vous pouvez le voir, les stomates sont constitués de deux cellules de garde qui délimitent une ouverture appelée ostiole. Quand les cellules gonflent l’ostiole se ferme. Quand les cellules se dégonflent, l’ostiole s’ouvre. »
Léo : « C’est par là que les gaz respiratoires passent monsieur Max ? »
Max : « Oui Léo. Nous pouvons noter la leçon. »
III. LES STOMATES ET LA RESPIRATION DES VÉGÉTAUX.
L’observation au microscope optique d’épiderme de feuille montre des structures appelées stomates. Les stomates sont constitués de deux cellules de garde qui délimitent un ostiole. Les échanges gazeux entre la plante et l’environnement se font par les stomates.
Max : « Bien. Nous avons terminé la leçon et le chapitre. Si vous n’avez pas de question vous pouvez ranger vos affaires et sortir vous amuser en récréation. »
Samuel et Léo : « Merci monsieur Max. Au revoir monsieur Max ! »
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires ! »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »
Max : « Bonjour 🙂 Mmmmm… Léo, c’est toi qui vas faire le petit rappel aujourd’hui. »
Léo : »Bien monsieur Max. Nous avons vu que le respiration est un échange de gaz entre un être vivant et son environnement. L’être vivant prélève du dioxygène et rejette du dioxyde de carbone. Les échanges de dioxygène peuvent être mesurés grâce à un oxymètre. C’est un appareil de mesure du dioxygène. Et les échanges de dioxyde de carbone peuvent être mis en évidence par l’eau de chaux qui est un liquide incolore qui blanchit en présence de dioxyde de carbone. »
Max : « Très bien Léo. Samuel, as-tu quelque chose à ajouter. »
Samuel : « On pourrait préciser que dans l’eau, les gaz sont dissous. Et puis nous avons revu deux méthodes : la démarche expérimentale et le commentaire de graphique. »
Max : « Très bien ! Nous pouvons aborder le problème suivant. Vous l’aviez d’ailleurs posé en début d’année… »
Samuel : « Je sais ! On pourrait se demander : Avec quoi les animaux respirent-ils ?«
Max : « Exact Samuel ! Vous allez étudier cela tout seuls grâce aux documents de votre manuel, aux pages 18 à 21. Je vous demande de compléter le tableau que je vais vous donner, puis vous rédigerez un court texte qui parle des organes respiratoires. »
Samuel et Léo : « Bien monsieur Max. »
Max : « Voici le tableau… »
Léo : « Monsieur Max, les milieux de vie et de respiration sont bien l’air et l’eau ? »
Max : « Oui Léo, un animal vit soit dans l’air soit dans l’eau. Et il respire dans l’air ou dans l’eau. »
Samuel : « Et les réponses sont dans les documents ? »
Max : « Oui Samuel. Au travail maintenant ! »
Max : « Alors ? Ça avance ? »
Samuel : « C’est terminé monsieur Max ! »
Max : « Montrez-moi… Mais c’est très bien tout ça ! Bravo mes petits. Je donne quand même la correction… »
Max : « Passons au petit texte. Léo, peux-tu lire ce que tu as écrit ? »
Léo : « Bien sûr monsieur Max. D’après le tableau nous pouvons voir que les organes qui permettent de respirer dans l’air sont les poumons et les trachées alors que ceux qui permettent de respirer dans l’eau sont les branchies. »
Max : « Très bien Léo. J’ajouterai que la peau permet parfois aux animaux aquatiques de respirer dans l’eau. Samuel, as-tu ajouté quelque chose ? »
Samuel : « Oui. Nous voyons aussi que certains animaux ne respirent pas dans leur milieu de vie. ils doivent alors adopter des comportements respiratoires particuliers. »
Max : « Bravo Samuel ! Et très bien à toi Léo. J’ai noté l’essentiel au tableau. Prenez vos cahiers. Nous allons noter la leçon. »
Quels sont les organes qui permettent de respirer ?
II. LES ORGANES RESPIRATOIRES DES ANIMAUX.
Les organes qui permettent de respirer dans l’air sont les poumons et les trachées.
Les organes qui permettent de respirer sous l’eau sont les branchies et parfois la peau.
Les animaux qui ne respirent pas dans leur milieu de vie doivent adopter des comportements respiratoires particuliers. Certains remontent à la surface pour respirer (dauphins, limnées…). D’autres plongent avec une réserve d’air (Dytique, argyronète…). Des animaux à branchies peuvent survivre dans l’air en gardant leurs branchies humides.
Max : « Vous avez bien travaillé et il nous reste un peu de temps. Je vais vous montrer une petite vidéo… Soyez sages 🙂 «
Léo : « Une araignée qui vit sous l’eau ! »
Samuel : « Je savais même pas que ça existait ! »
Léo : « Ben moi non plus. Elle respire dans l’air mais sous l’eau 🙂 «
Samuel : « C’est rigolo 🙂 «
Max : « Oui 🙂 Bien, cette fois la leçon est terminée. Vous pouvez ranger vos affaires et filer en récréation. »
Max : « Bonjour à tous ! Enlevez vos blousons, asseyez vous et sortez vos affaires. »
Samuel et Léo : « Bonjour monsieur Max ! »
Max : « Léo, c’est à ton tour de faire le petit rappel aujourd’hui. La dernière séance uniquement. »
Léo : « Lors de la dernière séance nous avons vu que les cellules-souches peuvent donner des gamètes génétiquement différents à cause de la répartition aléatoire des chromosomes lors de la première multiplication de méiose. »
Max : « Excellent résumé ! Bravo Léo ! Aujourd’hui nous allons parler de la fécondation. »
Samuel : « La fécondation est la rencontre suivie de la fusion d’un ovule et d’un spermatozoïde. La fécondation donne naissance à une cellule-œuf à l’origine d’un nouvel individu. »
Max : « Oui Samuel. »
Léo : « Et nous savons que les gamètes ont 23 chromosomes, un seul de chaque paire. »
Samuel : « Alors lors de la fécondation, chaque gamète apporte un chromosome et les paires sont reconstituées. »
Léo : « Si le spermatozoïde contient un chromosome sexuel X l’individu sera de sexe féminin. »
Samuel : « Si le spermatozoïde contient un chromosome sexuel Y l’individu sera de sexe masculin. »
Max : « Vous n’avez plus besoin de moi mes petits 🙂 Et si nous ajoutions les allèles à cette histoire ? »
Léo : « Oulala ! »
Samuel : « Ça peut être compliqué… »
Max : « Mais vous allez y arriver. Commençons par un exemple simple. Imaginons un papa de groupe sanguin A (avec les allèles A et O) et une maman de groupe B (avec les allèles B et O). Quels pourraient-être les groupes sanguins des enfants ? »
Léo : « Il faut d’abord trouver les allèles présents dans les gamètes. »
Samuel : « Puis faire un tableau pour la fécondation. »
Léo : « Dans lequel on reconstitue les paires de chromosomes. »
Samuel : « Puis à partir des allèles on retrouve le caractère exprimé chez l’enfant. »
Max : « Vous avez compris la méthode. Au travail ! »
Un peu plus tard…
Léo : « C’était facile 🙂 «
Samuel : « De la rigolade ! »
Max : « Alors au tableau Samuel ! »
Samuel : « Oui monsieur Max. Le papa peut faire des spermatozoïdes qui contiennent soit A soit O. Les ovules de la maman peuvent contenir soit B soit O. Ensuite on fait le tableau de fécondation.
Ovule
Spermatozoïde
B
O
A
A/B
[AB]
A/O
[A]
O
B/O
[B]
O/O
[O]
Grâce à ce tableau nous pouvons voir que les enfants pourraient être des groupes AB, A, B ou O. »
Max : « Bravo Samuel ! Faisons plus difficile. Ajoutons le groupe rhésus. Le papa est rhésus positif (allèles Rh+ et Rh-) et la mamn et rhésus négatif. »
Léo : « Monsieur Max, puis-je aller le faire directement au tableau ? »
Max : « Oui Léo. »
Léo : « Alors… Le papa peut faire des spermatozoïdes… Rh+/A ; Rh-/A ; Rh+/O et Rh+/O. Pour la maman c’est plus simple. Les ovules peuvent contenir Rh-/B et Rh-/O. Puis-je me dispenser du tableau monsieur Max ? »
Max : « Je ne préfère pas Léo. »
Léo : « Bien monsieur Max. Je le fais alors…
On voit donc que ces parents pourraient avoir 8 enfants génétiquement différents. »
Max : « Excellent travail Léo. Bien nous avons terminé. »
Léo : « Monsieur Max, si chaque parent peut produire plus de 8 millions de gamètes génétiquement différents, on peut penser qu’au total il pourrait avoir 64 mille milliards d’enfants génétiquement différents. C’est ça ? »
Max : « Oui Léo. Certains ne différeraient que par un caractère mais ils seraient quand même différents. »
Samuel : « Nous allons terminer le cours monsieur Max ? »
Max : « Oui, puis je vous ferai un petit bilan de la transmission de l’information génétique. Prenez vos cahiers et notez. »
V. FÉCONDATION ET ALLÈLES.
Lors de la fécondation, un spermatozoïde pris au hasard parmi les millions produits par le père rencontre et fusionne avec un ovule pris au hasard parmi les millions produits par la mère.
Lors de la fécondation, les paires de chromosomes sont reconstituées, chaque gamètes apportant un chromosome de chacune des paires. C’est le spermatozoïde qui fixe le sexe de l’individu.
Lors de la fécondation, chaque gamète apporte ses allèles provenant du parent. Un couple pourrait avoir plus d’enfants génétiquement différents qu’il y a eu d’êtres humains sur terre depuis l’apparition de l’espèce humaine.
Chaque enfant reçoit donc une partie de son patrimoine génétique de son père, une autre de sa mère. Chaque programme génétique est unique et nouveau.
Max : « Bonomou, tu as une sortie avec le schola demain. »
Le chevalier : « Oui Maxou. »
Max : « Tu sors avec quelle classe ? »
Le chevalier : « Une sixième. »
Max : « La classe de Teddy ? »
Le chevalier : « Oui 🙂 »
Max : « Où allez-vous ? »
Le chevalier : « Au Muséum. »
Max : « Au Muséum ? Le Muséum National d’Histoire Naturelle de la Ville-Capitale ? »
Le chevalier : « Celui-là même 🙂 »
Max : « Tu vas au Muséum Nationale d’Histoire Naturelle de la Ville-Capitale ! »
Le chevalier : « Oui 🙂 Voudriez-vous venir ? »
Max : « Tu nous proposes de venir, à nous, tes petizours naturalistes ? »
Le chevalier : « Oui Maxou 🙂 »
Max : « D’accord ! Je file prévenir les cousins ! LÉO ! SAMUEL ! DEMAIN NOUS ALLONS AU MUSÉUM ! AVEC TEDDY ! »
Léo et Samuel arrivent en courant.
Léo : « C’est vrai ? »
Le chevalier : « Oui 🙂 »
Samuel : « Kalisse ! Le muséum ! »
Léo : « Rhooo la chance ! »
Max : « Ben oui 🙂 Et en plus il y aura Teddy ! »
Léo : « Une classe de petizours ! »
Le chevalier : « Il y aura aussi de vrais élèves. Je compte sur vous pour être sages. »
Max : « Bonome, nous serons des petizours exemplaires ! »
Léo : « C’est promis ! »
Samuel : « On sera très sages. »
Le chevalier : « Pas de bavardages ? »
Max : « Ben si ! Bonome, les sorties de la schola se font pas en silence ! On est pas des Chartreux nous ! Mais on parlera pas pendant tes interminables explications soporifiques. »
Léo : « Et on chahutera pas pendant le trajet dans la grande calèche. »
Samuel : « Nous discuterons calmement et posément. »
Max : « Comme des gentillours 🙂 »
Le chevalier : « D’accord. Alors allez vous débarbouiller et au lit ! »
Max : « Oui bonome ! »
Léo : « Tu viendras nous border ? »
Samuel : « Et nous gratouiller le front ? »
Le chevalier : « Quand vous serez propres ! »
Le lendemain matin, 6h, le réveil sonne.
Max : « Bonome ! Debout ! Allez ! »
Léo : « C’est fini le dodo ! »
Samuel : « Saute dans tes chaussettes ! »
Le chevalier : « 😀 »
Léo : « Allez bonome ! »
Samuel : « Sinon on te chatouille ! »
Le chevalier : « Non, pas ça ! Vous portez déjà vos sacs à dos ? »
Max : « On est prêts nous ! »
Léo : « Allez, dépêche toi un peu si tu veux avoir le temps de caféiner en chemin ! »
Le chevalier : « D’accord… Départ dans trois minutes ! »
Pendant la chevauchée…
Max : « Dis, c’est grand le Muséum. Il y a la Grande Galerie de l’Évolution, les Serres, le Jardin des Plantes, la Ménagerie… »
Léo : « La Galerie de Minéralogie, celle de Botanique, l’Anatomie Comparée et la Paléontologie. »
Max : « Qu’est ce qu’on va visiter ? »
Le chevalier : « Le Jardin des Plantes et la Galerie d’Anatomie Comparée et de Paléontologie. »
Léo : « On va faire la botanique alors ! »
Samuel : « Et l’Anatomie ! Chouette alors ! »
Max : « On va voir des fossiles ! Des tas de fossiles ! Il y a des Dinosaures ? »
Le chevalier : « Oui Max. »
Léo : « Des Dinosaures ! Rhooo la chance ! »
Samuel : « Rholala ! Ça va être bien ! »
On est arrivés au rendez-vous tout énervés. Et on avait hâte de voir Teddy. Teddy, c’est notre camarade de classe quand on va à la schola. Souvent, dans sa classe, on papote tous les quatre. Même qu’une fois bonome nous a grondés parce qu’on perturbait ses cours. On a eu honte de nous et on s’est calmés très vite. Après, on chuchotait tout doucement.
Puis, on a attendu que tous les élèves arrivent. Ils sont gentils les élèves et ils sont tous arrivés à l’heure. Même avant l’heure. Et bonome a commencé à faire le chien de berger. Il est rigolo avec son troupeau d’élèves. Il tourne autour, les compte, les recompte, vérifie qu’ils vont bien, leur aboie dessus si ils sont pas sages ou qu’ils vont à droite ou à gauche. Un vrai chien de berger avec son troupeau 🙂 Et il dit des bêtises pour les faire rigoler 🙂 Il peut pas s’en empêcher. N’empêche, qu’à la fin de la journée, il est tout fatigué. En plus, là, il allait devoir faire le guide. Tu te rends compte Princesse ? Bonome a fait le guide au Muséum d’Histoire Naturelle de la Ville-Capitale ! Mais ça je te le raconterai après.
Là, il fallait qu’on s’installe dans la grande calèche. Mais il y avait plein de place alors on a pu prendre un siège pour nous quatre. Et on a papoté. Et puis, comme on parlait des loups, Léo s’est souvenu qu’il avait mis la revue Espèces dans le sac de bonome. Alors on a lu l’article sur le loup des Falklands. Regarde ! C’est nous ! On est sages non ?
Les petizours
avec leur copain Teddy.
En fait, on a pas vraiment lu. Moi j’ai discuté avec Teddy. Léo était plongé dans ses pensées. Il devait réviser l’anatomie ou la paléontologie dans sa tête. Il y a que Samuel qui lisait vraiment. Samuel, il est très sérieux. Il étudie encore plus que Léo. Mais c’est normal. Il est venu du Canada exprès pour être le petitours naturaliste de bonome et vivre de belles aventures avec nous. Mais bon, il sait quand même s’amuser. Et on s’entend très bien tous les trois. Avec Teddy aussi 🙂
Le Jardin des Plantes
La grande galerie de l’évolution
Nous sommes arrivés au Jardin des Plantes et bonome a commencé à faire le guide. Tout d’abord, il a expliqué le Pays des Zoisos. Parce que tout le monde comprend pas. Le Pays des Zoisos il est pas difficile à trouver parce qu’il est partout autour de nous. Bonome a demandé aux élèves de faire silence et d’écouter. Et on a entendu un merle. On l’a cherché et, forcément, on l’a trouvé.
Un merle noir
C’est un merle noir. Voilà, c’est comme ça le Pays des Zoisos. Les élèves étaient tout étonnés de voir un zoiso 🙂 Alors on a continué à écouter tous ensemble. Bonome a entendu une perruche à collier. Elles crient fort les perruches à collier et leur cri se reconnaît très bien. Il y en eu plusieurs qui sont venues se poser sur un prunus.
Une perruche à collier
Les élèves en revenaient pas de voir un si beau zoiso. Bien sûr, certains ont cru que c’était un perroquet. Mais bonome les a détrompé et ils étaient ravis d’avoir fait la connaissance des perruches. Les perruches ont crié et elles sont reparties. Mais les élèves, eux, avaient compris le Pays des Zoisos. Et après ils nous en ont signalé quelques uns. En vrai, nous, les petizours, on les avaient déjà repérés. Mais on leur a pas dit 🙂 Les étourneaux, on les avait vus depuis longtemps quand ils nous les ont montrés. C’est vraiment un beau zoiso l’étourneau. Là, il ramassait des insectes pour les apporter à ses petits.
Un étourneau sansonnet
Tiens, regarde Princesse comme c’est beau le Jardin des Plantes.
Le grand bâtiment du fond c’est la Grande Galerie de l’Évolution. Bonome a dit qu’il nous y emmènerait un jour. Tu vois les plantes à fleurs sur la foto ? A droite il y a le Buddleia. On l’appelle aussi l’arbre aux papillons parce qu’il attire beaucoup d’insectes. C’est une plante qui vient d’Amérique. Elle est arrivée au 19ème siècle et se plaît bien en Europe. A gauche, le rose c’est le tamaris. Bonome l’a présenté aux élèves. Les tamaris se plaisent beaucoup pas loin de la mer et, en été, ils parfument les chemins. Pour bonome, l’odeur du tamaris, c’est l’odeur de la mer 🙂 Puis il a expliqué la botanique aux élèves. En classe, ils avaient bien étudié la fleur et la pollinisation qui entraîne la transformation de la fleur en fruit qui contient une ou plusieurs graines. Il a montré tout ça à partir des fleurs et des fruits de Rosacées, comme les mûriers. On voit bien les étamines et les pistils dans les fleurs. Et c’est facile de voir les étapes de la transformation. Sur les mures pas mûrs on voit encore le style qui dépasse. Mais bon, je peux pas tout répéter dans mon blog. Surtout que bonome pouvait pas fotoer puisqu’il expliquait. Après, il a montré la famille des Astéracées. J’en ai souvent parlé de cette famille. Elles ont des capitules de fleurs. On a vu artichauts 🙂 Puis on a senti les plantes de la famille des Lamiacées. Souvent, elles sentent bon 🙂 Il y a la mélisse, la sauge et il y avait toute une allée avec des tas d’espèces de menthe 🙂 J’aime beaucoup la menthe moi 🙂 Bonome en a profité pour faire réviser la définition d’espèce. Je te la rappelle parce que c’est une définition importante : une espèce est un groupe d’individus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance féconde. C’est après qu’on a étudié le tamaris. Et il y a eu les coccinelle 🙂 Elles ont été fotoées sur les mains des élèves 🙂
Deux coccinelles asiatiques
On a pu discuter de la notion d’espèce. Parce que là, elles se ressemblent pas vraiment. Mais ce sont bien deux individus de la même espèce : la coccinelle asiatique. En scientifique elle s’appelle Harmonia oxydris. Cette espèce existe sous différentes formes qui différent par le nombre de tâches, leur couleur et la couleur de l’élytre. Les élytres sont les ailes dures qui protègent les ailes fines et membraneuses servant à voler. Les coccinelles ont dû comprendre qu’elles étaient en présence d’un maître et de ses élèves parce qu’elles ont bien montré leurs ailes avant de partir.
Puis, les élèves ont vu un gros zoiso noir. Alors ils ont dit que c’était un corbeau. C’est une erreur fréquente. Regarde Princesse !
Une corneille noire
Ben oui, ce sont des corneilles noires. En ville, il y a pas des corbeaux ! En plus, le bec de la corneille est bien dans le prolongement du front et il est presque de la couleur du plumage. Alors que chez les corbeaux, le dessus du bec fait un angle net avec le front et le bec est bien plus clair que les plumes ! Et les corbeaux vivent à la campagne, dans des milieux ouverts. On les voit surtout dans les champs.
Après, les élèves ont voulu aller observer les petites mares couvertes de nénuphar. Et ils vu des grenouilles ! Oulala ! Quelle aventure !
Une grenouille
Les grenouilles du Jardin des Plantes ont l’habitude de voir des zoms alors elles s’inquiètent pas du tout de leur présence ce qui fait qu’on les voit très bien. On les entend aussi 🙂 Comme on était très proches d’elle on a pu observer les sacs vocaux.
Tu as vu Princesse ? On les voit bien se gonfler. C’est très impressionnant ! Et quand ils se vident, l’air fait vibrer la membrane et ça donne le cri de la grenouille. Écoute un peu ça !
Bonome a beaucoup fotoé les grenouilles alors je remets une série de fotos 🙂
Dans la petite mare, il y avait des jolies plantes. Mais les élèves étaient trop intéressés par les grenouilles pour qu’on puisse faire la botanique. Mais on a quand même vu les syrphes. Les syrphes sont des mouches qui ont des rayures jaunes et noires pour faire croire qu’elles piquent. Mais elles piquent même pas !
Un syrphe des corolle sur une fleur de nénuphar blanc
Là, dans la fleur du nénuphar, il y avait un individu d’une espèce très courante : Euopodes corollae, Syrphidés. On langage courant on dit le syrphe des corolle.
Puis il y a eu la poule-d’eau.
Une poule-d’eau
D’habitude, dans les Royaumes, les poules-d’eau sont très craintives et elles se sauvent très vite. Celle-là a même pas fait attention à nous. Bonome avait demandé aux élèves de pas faire de bruit mais quand même ! 22 zoms juste à côté d’elle et elle était même pas inquiète ! Elle faisait sa toilette 🙂 Léo a demandé pourquoi ses pattes étaient jaune et rouge. C’est pas normal ça. Parce que, normalement, les pattes sont verdâtres. C’est même l’origine de son nom en scientifique : Gallinula chloropus. Chloropus ça veut dire pattes vertes. Mais bonome a pas su répondre. C’est peut-être comme ça les poules-d’eau de la ville…
Les petizours
Là, c’est nous, les petizours 🙂 On est au bord de la mare. Derrière nous il y a des prêles. Ce sont des plantes qui vivent dans des sols humides. Mais on a pas regardé l’espèce précisément : il fallait qu’on rejoigne les élèves… Ils en avaient assez de la botanique les élèves. Plus d’une heure ! C’est long pour des petits comme ça. Alors nous sommes allés sur les escaliers de la Grande Galerie et il y a eu récréation 🙂 Les élèves se sont livrés à des manifestations groupales compulsives dans un espace interstitiel de liberté. Princesse, si tu comprends pas la phrase précédente il faut pas t’inquiéter. C’est du langage des pédagogues de l’Éducation Nationale. Ceux qui sont dans des bureaux quelque part. On pourrait traduire en disant que les élèves ont chahuté pendant la récré 🙂 Nous, on en a profité pour explorer un peu. On a vu les serres…
…le jardin…
…la statue du grand Buffon et une grande vertèbre 🙂
On sait pas à qui elle a appartenu cette vertèbre. Pas à un petitours en tout cas ! Sûrement à un Vertébrés négligeant qui laisse traîner ses affaires partout et qui, maintenant, doit avoir des problèmes de dos 🙂
Puis, on a admiré la façade de la Grande Galerie de l’Évolution.
La façade de la grande galerie de l’évolution
Elle est très belle cette façade, avec sa statue et ses médaillons représentants des grands scientifiques.
Au centre, il y a la représentation de la Science.
La représentation de la Science
Et, de part et d’autre, il y a les profils de grands scientifiques qui ont travaillé au Muséum. Je les ai pas tous mis. Et puis, je peux pas t’expliquer tout ce qu’ils ont fait pour la Science. Ce serait trop long. Il y a Buffon, Cuvier et Geoffroy saint-Hilaire…
… et le chevalier de Lamarck, Brongniart et Antoine-Laurent de Jussieu.
Nous, on les connaît. Tu sais que bonome nous raconte parfois des histoires, le soir, pour nous endormir. Et il aime bien nous raconter les aventures de ces grands scientifiques et tout ce qu’ils ont apporté à la Science. Si tu veux, je pourrais te raconter un jour. Ou alors tu peux demander à Monsieur Internet. Il les connaît bien aussi 🙂 Puis on est retournés avec les élèves. Ils continuaient leur manifestation groupale compulsive 🙂 C’est comme ça les élèves. Et il faut bien dire que c’est ce qu’ils préfèrent dans les sorties scolaires 🙂 La grande calèche et les manifestations groupales compulsives. Pour plaisanter, bonome dit que c’est pas la peine d’organiser des sorties compliquées. Un long trajet en grande calèche et un peu de liberté sur une pelouse et les élèves sont contents 🙂 Nous, on a observé un pigeon ramier qui prenait le frais les pattes dans l’eau.
Un pigeon ramier
Il faisait même pas sa toilette. Il était juste les pattes dans l’eau 🙂 Puis, bonome a fotoé les élèves.
La foto de groupe
La foto de groupe ! Ils aiment bien aussi les élèves. Ça fait partie du rituel de la sortie scolaire 🙂
Une statue d’ours par un artiste
Les arènes de Lutèce…
Ensuite, bonome s’est dit qu’on pouvait tourister un peu dans la Ville-Capitale. Teddy savait pas ce que c’était tourister. Alors on lui a expliqué. Tourister c’est quand on se promène comme ça, les mains dans les poches, en sifflotant. C’est beaucoup plus simple que d’être naturaliste mais c’est intéressant quand même. Surtout que bonome est un peu historien aussi. Il connaît des tas de choses. Là il avait décidé d’emmener le groupe aux arènes de Lutèce. Lutèce, c’est l’ancien nom de la Ville-Capitale. Et on s’est mis en route. En chemin, on est passés devant la Grande Mosquée de la Ville-Capitale. Elle est très belle aussi.
La Grande Mosquée
La mosquée, c’est comme les églises pour les chrétiens mais c’est pour les musulmans. Ils vont faire la prière en commun là-bas, le vendredi, alors que les chrétiens vont à l’église le dimanche. C’est une grande différence ! C’est pour ça qu’il y a eu des tas de guerres entre les chrétiens et les musulmans ! Ben oui, forcément ! En plus, les musulmans mangent pas de porc alors que les chrétiens mangent de l’agneau à Pâques… Enfin… Les zoms sont comme ça. Toutes les occasions sont bonnes pour faire la guerre… Ils sont bêtes les zoms. Nous, les petizours, on s’en fiche ! On mange que du chocolat 🙂
Puis nous sommes arrivés aux arènes. Il y avait d’autres groupes d’élèves et des estrades pour des spectacles alors bonome a pas fotoé. Je peux pas te montrer les arènes Princesse. Il faut pas m’en vouloir. Mais je veux bien t’y emmener un jour, si tu veux. J’ai bien retenu les explications de bonome. Les arènes, ça fait pas longtemps qu’on les a découvertes. Vers le 19ème siècle. Elles étaient entièrement recouvertes par la terre et la végétation. Plus personne savait qu’elles existaient. Et puis, sous Napoléon III, le grand Hausmann a fait des travaux partout dans la Ville-Capitale. Il a fait percer des nouvelles avenues. Et c’est lors de ces travaux que les arènes ont été mises au jour. Certains voulaient les détruire pour faire des belles avenues mais elles ont été préservées. Et on peut les visiter maintenant. Comme ça, on sait comment vivaient les lutéciens de la Rome antique. Les arènes, c’est comme un stade d’aujourd’hui. Il y a des gradins pour les spectateurs et un endroit, au centre, pour les spectacles. Cet endroit, souvent rond ou ovoïde, est couvert de sable. Et c’est ce sable qui a donné sont nom à la construction. Parce que, en grékancien, le sable se dit arène. Ou quelque chose qui ressemble. Les arènes de Lutèce ont été construites au 1er siècle de notre ère et elles pouvaient accueillir 10 000 spectateurs. Elles servaient pour les combats de gladiateurs, les combats de fauves… On pouvait même transformer l’arène en stade nautique pour faire des combats sur l’eau. Tu te rends compte ? Et, le soir, elles pouvaient servir pour le théâtre. La conclusion de Samuel a été que les Lutéciens étaient des gens bizarres qui aimaient aller voir le sang couler dans la journée et se cultiver le soir et qu’ils devaient pas aller bien dans leur tête. On a tous été d’accord.
Là, c’est nous dans les gradins 🙂 Mais on aurait pas aimé voir le sang couler dans les arènes… Oulala non ! On est pas comme ça nous !
La fontaine du grand Cuvier…
Après, on est tous retournés au Jardin des Plantes. En chemin, bonome nous a montré la jolie fontaine construite en hommage au grand Cuvier. Regarde comme elle est belle !
La fontaine du grand Cuvier
C’est encore une représentation de la Science. Avec des tas de zanimos autour. J’aimerais pas être à la place du lapin 🙁 À la droite de la Science, il y a une chouette. Depuis la Grèce Antique, la chouette est le symbole de la sagesse. Parce que les scientifiques sont des gens sages. Enfin, normalement… Et, sous la Science, il y a des tas de zanimos qui représentent les grands groupes zoologiques actuels et éteints. Parce que le grand Cuvier, il était surtout zoologue et paléontologue.
Sur la première foto, tu peux voir des Mollusques. Il y a une ammonite et des cérithes. C’est pour représenter les fossiles. Puis, il a le groupe des Reptiles. Parce que, à l’époque, on savait pas que les Reptiles ça existe même pas 🙂
On voit bien le crocodile. Mais on voit aussi que le sculpteur était pas du tout naturaliste. Parce que sinon il aurait pas représenté la tête du crocodile dans cette position. Il peut pas faire ça le crocodile ! Quand même ! Monsieur le sculpteur ! Le crocodile, il a pas d’atlas et d’axis ! Il peut faire oui de la tête mais c’est tout ! Il peut pas faire non ! Et il peut pas tourner la tête comme ça ! Alors vous faites une statue en hommage à un grand naturaliste et vous faites une erreur de naturaliste débutant ! C’est pas sérieux monsieur le sculpteur ! Que va dire le grand Cuvier !
Retour au Jardin des Plantes…
Puis nous sommes arrivés au Jardin des Plantes. Et bonome a présenté un arbre. Ben oui, il connaît tous les arbres lui. Celui là est un peu particulier. C’est un platane planté vers 1785. L’un des plus vieux de France. Regarde ce bel arbre Princesse.
Le sol a été érodé alors on peut voir le sommet du système racinaire. C’est assez rare de voir ça. Ce platane appartient à l’espèce Platanus x hispanica = P. x acerifolia. Le x dans le nom indique que c’est une espèce hybride. Ben oui, la nature s’en fiche des définitions des zoms et il existe des hybrides fertiles. Après, on a vu un autre platane planté en 1785 mais celui là appartient à une espèce pas hybride : Platanus orientalis. Bonome pourrait parler des heures des platanes et de Pierre Belon (1517-1564) qui les a introduits en France. Un jour, j’écrirai un article là-dessus.
Puis on a vu les premiers bâtiments du Muséum, les plus anciens. Il y a le cabinet d’histoire naturelle (à gauche) et l’amphithéâtre (à droite).
On aperçoit aussi le long bâtiment qui abrite l’herbier du Muséum.
Puis, on a refait la botanique dans le Jardin des Plantes. Mais c’est un peu normal de faire la botanique au Jardin des Plantes 🙂 Les élèves voulaient revoir les grenouilles alors on est retournés à la petite mare. Mais cette fois, on a bien observé les végétos. Parce qu’on a avait été perturbés par un drôle de nénuphar. Léo en était tout chiffonné 🙂 Regarde un peu cette fleur Princesse !
C’est pas une fleur de nénuphar ça ! Pourtant ses feuilles ressemblent à celle des nénuphars. En lisant la notice, on a eu la solution ! C’est un faux nénuphar ! En fait, il appartient à la famille des Ményanthacées et il s’appelle Nymphoides peltata. Léo s’est déchiffonné d’un coup ! Il avait cru qu’il connaissait plus la botanique et que son cerveau avait tout fondu ! Pauvre Léo ! Teddy connaît pas la botanique et il comprenait pas que Léo soit tout chiffonné à cause d’une jolie fleur. Léo lui a expliqué un peu les Nymphéacées grâce au nénuphar blanc.
On voit bien que les Nymphéacées ont de nombreux pétales libres entre eux et beaucoup d’étamines. Alors que le faux nénuphar a que cinq pétales et qu’ils sont soudés. C’est pas du tout pareil ! Dans la fleur de nénuphar il y avait un autre syrphe commun lui aussi : Episyrphus balteatus. Encore une mouche à rayures qui fait croire qu’elle pique 🙂
Là, c’est nous sur le bord d’une mare 🙂
Après, on est allés voir une autre mare. Bonome a repéré une jolie plante à fleurs jaunes qu’il voulait présenter. Encore une de ses amies végétos 🙂 Sur cette jolie fleur, il y avait encore un syrphe. Mais je connais pas l’espèce et comme j’ai gravé cet article très rapidement j’ai pas eu le temps de faire des recherches approfondies. Il faut pas m’en vouloir Princesse, s’il te plaît. Il y avait aussi des petits Coléoptères inconnus puis un Episyrphus balteatus est venu lui aussi.
Un syrphe ceinturé sur une grande douve
Cette jolie plante à fleurs est la grande douve, Ranunculus linguae, Renonculacées. Les Renonculacées forment une grande famille dont je t’ai déjà présenté certains membre. On en reparlera un jour. Plus loin, on a croisé la delphinelle, Delphinium speciosum, une autre jolie Renonculacée.
La delphinelle
Puis il y a eu cette plante ! Bonome l’a tout fotoée pour la montrer à Coquelicot 🙂
Une argemone
Les coquelicots font partie de la famille des Papavéracées. Mais je vais pas t’embêter avec la botanique. Ce coquelicot blanc vient d’Amérique du sud et on l’appelle l’argemone, Argemone mexicana. Et c’est une très belle plante 🙂 Sur la foto suivante on voit une fleur dont il manque une partie des constituants et ça fait comme une coupe. Du coup, on voit bien son organisation.
Le jardin alpin…
A ce moment, les élèves en pouvaient plus d’écouter sagement. Alors bonome les as lâchés dans la nature 🙂 « Allez vous perdre les élèves comme ça je serai tranquille avec mes petitzours 🙂 » Ils ont eu quartier libre et ont repris leurs manifestations groupales compulsives 🙂 Et nous, nous sommes allés au Jardin Alpin, un petit jardin caché et très très beau.
Le jardin alpin
C’est Léo qui a vu le premier les nénuphars rouges 🙂 Et sa mâchoire s’est décrochée. Teddy et Samuel se sont moqués de lui avant de voir la fleur. Après, ils sont restés cois.
Après quelques instants on a eu droit à une série de jurons canadiens que la décence m’interdit de répéter ici. Et on a beaucoup ri 🙂 Le panonceau ne donnait pas le nom complet de ce très beau nénuphar rouge. Il y avait juste : Nymphaea « Escarboucle » Nympheacées.
Puis on a croisé des plantes carnivores. Il y a peu de plantes carnivores en France. Une demi-douzaine d’espèces tout au plus. Ce sont des plantes qui vivent sur des sols pauvres en azote. Alors elles prennent l’azote des zanimos. Là on voit deux types de pièges à zanimos.
Il y a les outres remplies de sucs digestifs et les feuilles transformées qui se referment sur la proies.
Puis on a fait une courte pause sur des éboulis calcaires.
Ensuite, on a vu des plantes adaptées à la sécheresse.
Là, tu peux voir des agaves, des aloés et les Opuntias. Elles appartiennent à trois familles différentes. Je vais pas tout expliquer, ce serait trop long. Mais si tu veux, tu peux poser des questions Princesse et je t’y répondrai. J’ai mis les fotos parce que je les trouve très belles ces plantes. Même si elles piquent ! Aïe ouille !
Mais on a pas pu rester longtemps dans le jardin alpin. Il fallait retourner auprès des élèves. En chemin on a revu les serres.
Les serres
Et on a négocié une visite cette été 🙂 Mais sans les élèves 🙂 Puis, bonome a refait le chien de berger pour rassembler le troupeau et le conduire à la Galerie d’Anatomie Comparée et de Paléontologie.
En chemin, on a vu un gigantesque hôtel pour insectes.
Un hôtel à insectes
Il faudrait qu’on en construise un pour mettre à la schola… Je vais essayer d’en parler à la directrice un jour…
Puis, on est passé le long de la ménagerie et on a vu lui 🙂
Un panda roux
Un panda roux ! Tu te doutes que Léo a rholalaé et que Samuel a juré en canadien 🙂 Teddy a beaucoup rigolé 🙂 Mais il était très impressionné lui aussi. Le panda roux est pas un panda. Il est le seul représentant actuel de sa famille : les Ailuridés. En scientifique, il s’appelle Ailurus fulgens. Le panda roux est bambouvore 🙂 Les jeunes pousses de bambou représentent 80 % de son alimentation. Mais il peut manger des insectes et même des oisillons. Mais on le laissera pas faire ! Çavapalatête ! Il faut pas manger des oisillons ! Comme les pandas, le panda roux a comme un sixième doigt. Mais c’est pas vraiment un doigt. C’est un os du poignet qui est très développé et qui aide à tenir le manger pour le porter à la bouche. C’est à cause de ça que pendant longtemps le panda roux a été classé dans la famille du panda. Mais c’était une erreur. C’est la génétique qui a permis de le prouver. Après plusieurs minutes d’observation du panda roux, on a repris le chemin de la galerie.
La Galerie d’Anatomie Comparée…
Normalement c’était visite libre. Mais avec des petits comme les sixièmes c’est pas une bonne idée. Alors bonome a décidé de faire le guide, de laisser les élèves libres, de faire le guide, de laisser les élèves libres et ainsi de suite. Dans la Galerie d’Anatomie, il y a beaucoup des squelettes. Mais il y a aussi l’anatomie interne. Je vais pas tout expliquer Princesse. Si tu veux, un jour, bonome te fera la visite.
La galerie d’anatomie comparée
D’abord bonome a présenté les cinq grands groupes de Vertébrés comme on les présentait au siècle dernier : les Poissons, les Amphibiens, les Reptiles, les Zoisos et les Mammifères. Il faut plus enseigner ça mais la Galerie montre la science comme elle était au moment de sa création. Après, il a parlé de l’organisation du squelette des Vertébrés et du membre chiridien. C’est rigolo de voir que les os d’un membre supérieur humain sont les mêmes que ceux d’une chauve-souris, d’un chien ou d’une baleine 🙂 On a vu des crocodiles, des tortues, des serpents… Ou plutôt leur squelette. Et des tas de zanimos. Puis il y a eu temps libre pour les élèves. Moi j’ai fait un selfie 🙂
Le selfie de Max
Et puis on est allés voir les zoisos 🙂 En passant, bonome a fotoé des crânes d’otaries. Je sais pas pourquoi. Puis il m’a dit qu’il voulait que je mette les fotos dans mon blog. Sans me dire pourquoi. Comme je suis un gentil petitours je fais ce qu’il m’a demandé. Voici donc les crânes d’otaries Princesse.
Des cranes d’otaries
Et là, c’est la vitrine des zoisos 🙂
La vitrine des zoisos
Là, ce sont les Threskiornithidés. Je t’en ai déjà parlé. Il y a les spatules et les ibis.
A droite il y a une spatule blanche. On l’avait jamais vu comme ça 🙂 Puis j’ai demandé à bonome de tout fotoer. Comme ça, on pourra étudier dans la cabane. Ci-dessous, tu peux voir le crâne de d’une autruche, celui d’un casoar, d’un flamant rose et d’un toucan.
Des cranes de zoisos
Même en squelette, c’est beau un zoiso 🙂 Puis on est allés voir les Cétacés. C’est Teddy qui voulait. Léo a expliqué que les Cétacés sont fréquents sur les côtes du Canada mais qu’il en a jamais vu quand même. Forcément, il vient du zoo du Lac Saint Jean !
Les Cétacés sont des Mammifères marins. Ce sont pas des poissons. Pas du tout même ! Bonome nous a expliqué que, vers 50 millions d’années avant nos jours, il existait un zanimo appelé Pakicetus. Ce zanimos vivaient en bord de mer. Et il est à l’origine du groupe des Cétacés. Mais il est aussi à l’origine des hyènes ! Tu te rends compte Princesse ! Ça veut dire que les Cétacés et les hyènes sont cousins ! Rholala ! C’est bien d’apprendre des choses comme ça ! Puis la baleine nous a dit que c’était trop long comme exposé. « C’est assez » nous dît la baleine !
Puis bonome a rassemblé le troupeau et nous sommes montés tous ensemble à la Galerie de Paléontologie. En montant, il y a un balcon qui permet de voir toute la galerie d’anatomie comparée. Là, j’ai seulement mis le côté où il y a les Cétacés.
La Galerie de Paléontologie…
En paléontologie, bonome a fait court pour les élèves. Il a expliqué la fossilisation et quelques groupes comme ça. Il a montré un crocodiliens des temps anciens : Sarcosuchus imperator. Un petit crocodile de seulement 15 mètres de long 🙂 Il date d’il y a 112 millions d’années à l’époque du Crétacé. Il en a profité pour nous annoncer officiellement que cet été il nous emmènerait dans les Alpes pour voir des traces fossiles qui datent du Trias vers 210 millions d’années. A ce qu’il parait, il y a des empreintes de Protosuchus, un ancêtre des crocodiles ! Léo a failli s’évanouir. Je crois bien que Teddy aimerait venir avec nous. Puis on a vu le Triceratops. Je te le montrerai plus tard. Mais les élèves, ils voulaient surtout voir les dinosaures puis s’asseoir sur un banc pour papoter. Parce que la sortie scolaire ça les épuise. A ce moment là, ils étaient plus vraiment capables de suivre des explications. Alors il ont eu un nouveau quartier libre. Et nous, on a visité. Bonome a filé voir des zanimos bizarres du Dévonien. Le Dévonien c’était entre 410 et 365 millions d’années avant nos jours. Bonome avait déjà 600 millions d’années à l’époque 🙂 Tu aurais dû le voir dans le musée. Il faisait semblant d’être calme mais il jubilait. « Venez je vais vous montrer les ostracodermes et les placodermes. Botriolepis ! Céphalaspis ! Regardez moi ça ! Comme c’est beau ! Et Dunkleosteus ! » Oui, parce qu’il a pas besoin de lire les étiquettes pour reconnaître les fossiles ! Bonome, il les connaît tous ! Forcément, il les a vu naître ! Quand je pense qu’il a nagé dans les même eaux que Dunkleosteus ! Il pouvait mesurer 10 mètres de long Dunkleostus ! Regarde un peu ce zanimos Princesse !
Dunkleosteus
La quatrième foto montre une reconstitution. Il avait pas des os à l’arrière du corps Dunkleosteus. Mais il aurait pu couper bonome en deux d’un seul coup de mâchoire ! Parce que Dunkleosteus il avait une mâchoire ce qui n’est pas le cas des autres que j’ai cité : Brotriolepis et Cephalaspis. Les voici :
Botriolepsis et céphalaspis
Puis, il tenait absolument à nous présenter Eryops megacephalus. C’est presqu’un amphibiens mais pas vraiment. Il date du Permien. C’était entre 295 et 248 millions d’années avant nos jours.
Eryops megalocephalus
Cette reconstitution est un peu fausse. En réalité, on a découvert après qu’il avait que quatre doigts à la main ce zanimo. Bonome, il aime beaucoup Eryops. Ils ont sûrement été amis autrefois 🙂
Mais moi, je voulais voir les dinosaures ! Alors il nous en a présenté quelques uns. Je peux pas expliquer ce que c’est un dinosaures parce que c’est compliqué. D’après les scientifiques, on appelle dinosaures tous les zanimos qui, dans un arbre phylogénique, se situent entre le triceratops et la mésange bleue. Mais ça, c’est une définition de scientifique que personne comprend. Comme il y a un triceratops dans la galerie, ça nous a donné l’occasion d’aller voir les dinosaures 🙂
Le triceratops date du Cretacé. En vrai, des triceratops il y en a eu beaucoup d’espèces pendant longtemps. Certaines avaient une seule cornes, d’autres deux, trois ou même cinq ! Tous ont une collerette osseuse. Et leur grande particularité est d’avoir le crâne qui s’articule sur la colonne vertébrale par une boule. Regarde.
Le crane d’un Tricératopsidé
Cette boule permet à la tête de tourner dans tous les sens. Les Triceratopsidés étaient de paisibles herbivores dans un monde de brutes peuplé de redoutables prédateurs. Ils avaient juste leurs cornes pour se défendre. Alors c’était vraiment une bonne idée de pouvoir tourner la tête dans tous les sens pour pouvoir se défendre. Les recherches actuelles montrent que les mâles avaient des couleurs très voyantes au niveau de la collerette au moment de la parade. Pour plaire aux femelles 🙂
Parmi les redoutables prédateurs il y avait les allosaures. Je me souviens plus de quand ils datent les allosaures. Tant pis. Regarde un peu ces dents !
Un allosaure
Ils sont proches des tyrannosaures que tout le monde connaît. Il y a juste un crâne de tyrannosaure ici. Bonome l’a fotoée mais la foto est floue alors je te la montre pas.
A la fin du Crétacé, vers 70 millions d’années, il y avait aussi Carnotaurus sastrei. Un autre redoutable prédateur.
Un carnotaurus
On voit qu’il a deux excroissances osseuses sur le sommet de son crane. C’est ce caractère qui lui a donné son nom : reptile à tête de taureau 🙂 Et dire que bonome a connu l’époque des dinosaures !
Puis bonome a voulu nous montrer quelques Mammifères de l’ère tertiaire. Il nous a dit : « Venez voir le Glyptodon. Vous allez l’aimer 🙂 »
Un glyptodon
C’est un gros zanimos qui a une groooosse carapaces formées d’os dermiques. C’est rigolo 🙂
Puis il nous a montré le mammouth. Tout le monde connaît les mammouths. Mais peu de gens savent que c’est probablement la découverte de leur crane fossile qui est à l’origine du mythe des cyclope. Regarde un peu son crane Princesse.
Un mammouth
Tu vois le gros trou au milieu ? Ben oui, tu es pas aveugle. C’est la trompe qui arrive là. La trompe, c’est le nez des Proboscidiens (c’est le groupe des éléphants). Et il y a un trou dans le crane pour laisser passer tous les nerfs, les vaisseaux sanguins… Par contre, on voit pas bien les orbites qui sont sur le côté. Alors, sans les défenses, on peut croire qu’il n’y a qu’une seule orbite centrale. D’où le mythe des cyclopes 🙂 Il en connaît des choses bonome 🙂 Teddy était très impressionné. Le dernier zanimos qu’il voulait nous montrer était le Mégacéros. C’est comme un cerf mais gigantesque.
Un mégacéros
Il mesure très haut de haut et ses bois peuvent atteindre plus de trois mètres d’envergure. Et ça, c’est embêtant quand on se promène en forêt parce qu’on passe plus entre les arbres. Ben voilà ! C’est ça de vouloir draguer les femelles en se laissant pousser les cornes !
Après ça, bonome a de nouveau rassemblé le troupeau pour le mener à l’étage du dessus.
La galerie de paléontologie
Là haut, il y a les Invertébrés. Il faudrait pas dire les Invertébrés parce qu’en systématique il faut pas utiliser des critères négatifs. N’empêche que c’est bien pratique comme mot. Les élèves en pouvaient plus. Ils étaient tout fatigués. Alors bonome a même pas fait de visite guidée. Il les a laissés libres. Et nous, on a visité 🙂
On a vu les Echinodermes…
Des échinodermes fossiles
Même qu’il y avait un beau fossiles des racines des crinoïdes datant du Silurien (environ 435 à 408 millions d’années).
Un crampon de crinoïde datant du Silurien
Puis Léo a voulu faire des selfies 🙂 C’est rare qu’il veuille se faire fotoer. Je crois que c’était pour se moquer de moi 🙂 Mais je les mets quand même 🙂
Puis on est allés voir les ammonites.
Les petizours parmi les ammonites
C’est Léo qui a expliqué les ammonites à Teddy. Nous, on connaît. On en a trouvé en Normandie 🙂
Puis il a fallu partir. Il y a eu un nouveau rassemblement du troupeau. En descendant les escaliers on a eu une drôle de surprise. Bonome s’attendait à nos réactions. Et il a rigolé quand on l’a vue ! Regarde un peu cette ammonite Princesse !
Une énoooorme ammonite 🙂
Elle fait beaucoup de petizours ! Les ammonites sont des Céphalopodes. Elles ont donc des tentacules couverts de ventouses autour de la bouche. Ils leur servent à attraper leurs proies et à les porter à la bouche. A leur bec plutôt. Parce qu’elles ont un bec qui ressemble à un bec de perroquet. Pour faire simple, les tentacules ont une longueur équivalente au diamètre de la coquille. Tu imagines un peu ? Rholala ! Et bonome dit que les plus grandes ammonites découvertes ont un diamètre de 3 mètres 50 cm ! Je sais pas comment il fait pour survivre dans les mers de l’ère secondaire peuplées de tas d’ammonites. Mais bon, il survit depuis un milliards d’années maintenant…
Le retour…
Voilà, c’est la fin de la visite. On est retournés à la grande calèche. Les élèves étaient très agités dans la grande calèche. C’était à cause de la fatigue. Nous on a papoté. Regarde 🙂
Teddy nous a posé des tas de questions. Il aime beaucoup la nature Teddy. C’est notre copain 🙂 Mais on a pas fait que papoté. Bonome nous signalait les beaux bâtiments de la Ville-Capitale : la Grand Eglise…
La Grand Eglise Notre Dame
… la préfecture de police, le Louvre, l’Assemblée Nationale et la Place de la Concorde…
Puis on est revenus à la schola et c’était la fin de la sortie scolaire. On a dit au revoir à Teddy et on est rentrés.
Au retour, on a regardé les fotos. Bonome en a pas fait beaucoup : à peine plus de 500 🙂 Mais il avait pas que ça à faire. Il devait faire le chien de berger et le guide. Tu vois Princesse, bonome a fait le guide au Muséum 🙂 C’est vraiment un grand chevalier ce bonome.
Je t’embrasse Princesse, et j’espère que tu vas bien.